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    Reminiscence
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Reminiscence" et de son tournage !

    Premier film

    Après avoir écrit des épisodes pour les séries Burn Notice et Pushing DaisiesLisa Joy est connue pour avoir créé la série de SF Westworld avec Jonathan Nolan, son compagnon à la ville et frère de Christopher Nolan.

    Par l’équipe de Westworld

    Lisa Joy a fait appel aux collaborateurs qu’elle avait côtoyés sur Westworld, comme le directeur de la photo Paul Cameron, le chef-décorateur Howard Cummings, le chef-monteur Mark Yoshikawa et le compositeur Ramin Djawadi.

    Suki Lin

    Lisa Joy était à un tournant de sa vie quand elle a entrepris l’écriture de Reminiscence. Alors qu’elle était enceinte, elle a appris la mort de son grand-père. Malgré sa vie modeste, ce dernier possédait une plaque en or où était écrit « Suki Lin ». Lisa Joy n’a jamais su ce que voulait dire cette inscription, jusqu’à ce qu’elle trie les affaires de son grand-père et tombe sur une vieille photo d’une jeune femme au dos de laquelle était écrit « Suki Lin ». « Cette femme magnifique, qui venait d’une autre époque, avait de toute évidence une grande importance à ses yeux. J’imagine la nature de leur relation… mais je ne connaîtrai jamais la vérité. La réalité de leur relation n’existe que dans leurs souvenirs. » Désireuse à la fois d’entretenir les souvenirs de son grand-père et de graver les moments passés avec sa fille, Lisa Joy a eu l’idée d’explorer le thème de la mémoire : « Les moments les plus marquants de notre existence sont gravés dans notre esprit. Ce sont des événements que nous revivons, encore et encore, et qui font que notre existence mérite d’être vécue. Parfois, personne d’autre que nous ne connaît ces événements, et lorsque nous disparaissons, ils disparaissent avec nous. Au bout du compte, j’ai le sentiment que nous devenons tous des souvenirs. »

    Revisiter le film noir

    C’est lors de ses études, alors qu’elle était jeune fille au pair, que Lisa Joy a forgé sa cinéphilie. Le film noir l’a tout de suite séduite pour ses « personnages complexes dans un monde qui peut se révéler sombre, cruel, sans foi, ni loi. Il n’y a pas de distinction manichéenne entre héros et victimes. Ce qui m’a intéressée, c’est la complexité de ces personnages qui tentent de survivre dans ce monde ». Avec Reminiscence, elle a voulu bousculer les conventions du genre, en signant notamment un film baigné de lumière « car, parfois, les choses les plus sombres se nichent dans les plus beaux endroits ».

    La rencontre avec Hugh Jackman

    Afin de lui proposer le rôle principal du film, Lisa Joy a envoyé un mail à Hugh Jackman pour lui parler de son parcours et de Westworld. Elle lui a expliqué que Reminiscence était son premier long-métrage, qu’elle n’avait réalisé qu’un seul épisode de Westworld et qu’elle ne souhaitait pas lui envoyer le scénario avant de le rencontrer. Elle se souvient : « Il a été chaleureux et accueillant. Je lui ai montré tous les visuels qu’on avait déjà créés et je lui ai raconté l’histoire du film. Il a compris l’essentiel, et à mes yeux, cela en disait long sur son humilité – il est prêt à tout pour exprimer certains aspects du personnage. Je lui ai expliqué qu’il était le héros du film, mais pas en permanence et pas au sens habituel du terme. Ce n’est pas une histoire simpliste et il n’en est pas le super-héros. Je lui ai alors donné le scénario ».

    Un projet singulier

    Les comédiens ont d’emblée été séduits par l’originalité du projet. Hugh Jackman affirme : « Je crois que, de plus en plus, les spectateurs vont au cinéma pour découvrir des films qui les surprennent. Ils veulent s’embarquer dans une aventure inattendue, et c’est le cas de ce film. L’univers de ce projet était vraiment exaltant, mais je crois que c’est son originalité et le fait que je ne savais pas où le récit m’emmenait qui m’ont séduit. » Rebecca Ferguson renchérit : « On ne peut pas cataloguer le film comme relevant de la science-fiction ou d’un autre genre. Car il est d’une incroyable richesse. Pour moi, il mêle à la fois drame et émotion. C’est un thriller. C’est un film à suspense. C’est une étude psychologique. Le dispositif de science-fiction est un catalyseur qui nous permet de plonger dans d’autres espaces et d’autres dimensions dramaturgiques. Et puis, c’est aussi un formidable film noir avec une image classique. ».

    Femme fatale

    Reminiscence joue avec l’image de la femme fatale à travers le personnage de Mae. Lisa Joy raconte : « Il existe de nombreux films – et c’est une idée dont je me sers dans Westworld également – où la jeune fille innocente et pure affronte la garce sexy et traîtresse. Ce clivage entre deux personnages radicalement différents que rien ne saurait réunir est, bien entendu, parfaitement réducteur et peu réaliste. […] Du coup, la question qu’on se pose est celle de savoir qui est Mae. Réponse : un être humain, faillible, complexe, qui n’est ni une sainte, ni une absolue pécheresse ! »

    Hologauze

    L’équipe a conçu son propre dispositif destiné à incarner à l’écran l’activité mentale, baptisé le « hologauze ». Il s’agit d’un effet holographique en 3D pour permettre aux acteurs de réagir en temps réel aux images et de se déplacer autour des hologrammes avec la bonne hauteur de regard. La réalisatrice ne voulait pas se reposer uniquement sur des effets numériques et souhaitait éviter que les comédiens évoluent face à du vide sur le plateau. « Malheureusement pour mon chef-opérateur, c’était très difficile à réaliser. Du coup, il a fallu qu’on filme tous les souvenirs d’abord. Je faisais la mise en place en prévoyant d’avance le parcours de Hugh Jackman pendant la séquence, puis il fallait faire en sorte que la caméra suive le même axe qui coïncide avec ses futurs mouvements », explique-t-elle. Tout a été réglé au millimètre afin que les « réminiscences », une fois achevées et projetées sur un demi-cylindre tendu de tulle de nylon, s’intègrent sans heurt à l’espace.

    Un parc d’attraction sous l’eau

    Reminiscence a été tourné dans un parc d’attraction désaffecté de la Nouvelle-Orléans du nom de Jazzland. « Ce tournage était délirant – on était tous en cuissardes ou à bord de canots de sauvetage, mais c’était exaltant et le résultat à l’image est exactement tel que je me l’étais représenté. Je sais gré à mes acteurs et à Brian Machleit [chef-cascadeur] et Howard Cummings [chef-décorateur] d’avoir créé cet univers et à mon équipe technique d’avoir su filmer sous l’eau. Je crois qu’on n’obtient pas le même résultat quand on ne se repose pas entièrement sur les effets numériques et qu’on bâtit un monde en dur dans lequel les acteurs peuvent vraiment évoluer. Il y a là une magie qu’on ne retrouve pas avec des images infographiques », explique Lisa Joy.

    Les décors

    Pour l’entreprise de Nick et Watts, Bannister & Associates, la production a repéré une banque dans l’ancien quartier financier de Miami à l’esthétique années 20. Un décor « transporté » à l’angle de Gravier Street et de St. Charles Avenue dans le Vieux Carré, quartier de la Nouvelle-Orléans. Puis, des façades intégrant davantage d’élément Art Déco ont été aménagées en extérieurs. Pour le repaire de Saint Joe, c’est un autre quartier de la ville, Algiers Point, sur la rive occidentale du fleuve Mississippi, qui a été investi. Dans un ancien bar – qui avait servi auparavant de supérette –, les équipes ont aménagé la structure tout en laissant une bonne partie du décor naturel intact. Quant au Coconut Club, c’est un ancien cabaret de strip-tease, reconverti en salle de concert du Vieux Carré, qui a été choisi.

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