Avis : Reminiscence - Page 6

Enquête sur fond de monde post apocalyptique avec romance en arrière plan. C'est original et bien joué. Hugh Jackman est bien dans son rôle. Ca change de ses rôles de wolverine.

Hugh Jackman assure totalement dans ce film mi aventure mi anticipation.....pas de temps mort...un scénario intéressant ....sur la question de nos souvenirs ....que peuvent ils nous apporter ?

Esthétiquement plaisant, doté d'une réalisation rythmée grâce à un montage soigné ainsi que d'une idée de départ stimulante, le film pâtit d'un scénario éminemment prévisible avec des twists classiques ne permettant pas de faire honneur à l'aspect thriller revendiqué. Ainsi le couple phare porté avec conviction par Hugh Jackman et Rebecca Ferguson ne peut émouvoir ni susciter de l'empathie malgré sa crédibilité. Un beau produit de SF qui manque cependant de consistance.

Un film dans un contexte très futuriste : principalement le monde dévasté par les eaux et la technologie de pointe de voyage dans les souvenirs. Mais tout le reste aurait très bien pu se passer de nos jours : drogue, criminalité, histoire d'amour, enquête criminelle. Cela mis bout à bout donne un film original mais assez banal dans le déroulement. Il y a une certaine intrigue qui capte notre attention, épicée par la possibilité d'aller lire dans les souvenirs des gens. Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film car il ne m'a ni déçu, ni impressionné. L'histoire tient la route mais manque de profondeur. Ce sont plutôt les acteurs qui sauvent la mise par leurs bonnes prestations. A voir une fois pour le coté original vu le contexte futuriste.

Au cours de la première demi-heure, je me suis dit que pour son premier film, la réalisatrice Lisa Joy n’avais rien à envier à Christopher Nolan (son beau-frère) ou Tony Scott pour « Déjà vu ». Dans ce style de film, thriller de science-fiction, la mise en scène apporte une touche d’originalité avec une ambiance de films noirs des années 50. Le scénario est toutefois complexe et devient même confus malgré les explications par la voix off envoutante d’Hugh Jackman. Les superbes images et l’ambiance prenante dans la vision apocalyptique de Miami submergée par les eaux nous plongent à la fois dans une histoire romantique, une réflexion sur les souvenirs bienheureux du passé, un thriller d'anticipation écologique et une enquête policière. Ça fait beaucoup et le film dure trop longtemps.

Un bon scénario de base mais ça tourne assez rapidement en rond, un bon casting mais les acteurs semblent ne pas toujours y croire, une bonne mise en scène mais parfois un peu pataude. Bref un bon film mais il manque un peu de tout pour en faire un très bon film. Un bon divertissement.

Un soupçon de Minority Report, mais l'histoire est bien trop peu passionnante pour n'éprouver rien d'autre qu'un énorme désintérêt devant ce mélange de film d'anticipation/polar romantique qui sera très vite oublié. Un ratage quasi-complet

Le speech à l'air intéressant, le casting aussi, seulement la promesse n'est pas tenue. L'environnement de cette terre sous les flots n'est pas exploité alors pourquoi, s'encombrer de cette complication. Car complication, il y en a tout le long du film; les aller-retours entre souvenirs et réalité, les sauts perpétuels deviennent vite la norme, et parfois lassant
Mais ce qui cloche le plus, c'est que l'on arrive jamais à avoir de l'empathie pour les personnages, que se soit celui de Hugh Jackman, pourtant au fort potentiel sympathie, ou Thandiwe Newton, pourtant au fort potentiel de séduction, quant à Rebecca Ferguson, elle a beau se vêtir de la robe de Jessica Rabbit, elle reste transparente.
Même l'histoire se love dans les complications inutiles, car si on y regarde bien, elle est relativement simple. Pourquoi jouer la carte du mystère, de la disparition, repensons cette histoire comme un film qui poursuit une enquête à l'ancienne et tout le sujet deviendrais plus plausible.
L'ambition et les promesses ne sont pas au rendez-vous, bien sûr le film n'est pas mauvais en soit, mais on en espérait tellement plus, tellement mieux, que la déception est la hauteur de l'ambition.

Un bon film de science-fiction qui mêle subtilement voyage dans les souvenirs, romance et thriller. Hugh Jackman est très bon dans le rôle d'un homme obsédé par une femme qui a soudain disparu. Spécialiste de la réminiscence il tente de trouver dans ses souvenirs des indices pour la retrouver. Cette femme est magnifiquement interprétée par Rebecca Ferguson qui est très belle et totalement envoûtante.

Bon, ce n'est pas le meilleur film dans lequel Hugh Jackman ait joué. Beaucoup de choses sonnent faux, à commencer par le monde futuriste... l'intrigue prend mollement dans cette enquête qui voulait prendre des allures de Minority report. L'eau de rose est trop présente et l'action est jouée sans conviction. Dommage.

Sans être exceptionnelle, ce film est plutôt sympa à regarder.
La deuxième partie du film étant a mon sens e bien meilleur qualité.

2 étoiles pour le background et le casting, pour le reste, beaucoup de déceptions.
L'histoire d'amour : peu de sensualité et de passion, on n'y croit pas vraiment spoiler: même si Mae était là pour feinter la séduction
.
L'histoire derrière toutes les recherches de Nick : une banalité sans grande profondeur ni complexité, spoiler: un héritier veut tuer son demi frère batard en embauchant quelqu'un pour voler des souvenirs à Nick.

La partie SF du film est finalement totalement anecdotique, n'offrant que quelques jolis plan tel une Venise à Miami et une belle image lorsque le spoiler: piano sombre dans l'opéra
.
Bref nous nous sommes ennuyé, je suis pourtant bon public et adore Hugh Jackman.et les autres, mais là ça fait....Plouf 😁

La réminiscence est le retour à l’esprit d’un souvenir non identifié comme tel. Dans le film de Lisa Joy, le personnage de Hugh Jackman a mis au point une machine capable de voyager dans les souvenirs. Alors que Miami a été submergée par les flots, les clients profitent de cette machine pour se replonger dans leurs plus beaux souvenirs. Un soir, une femme y recourt pour retrouver ses clés. Notre protagoniste en tombe éperdument amoureux. S'ensuit alors une intrigue à tiroirs sur fond de drogue et de meurtres. En allant voir “Reminiscence” de la créatrice de la série “Westworld”, nous nous attendions à une dystopie brillamment mise en scène et une intrigue à couper le souffle. Il n’en est rien. Son premier film sur grand écran est esthétiquement moche et le fil conducteur est mécanique et pauvre. Nous nous attendions à un grand film sur la mémoire, c’est un fait une romance tourmentée dans un pseudo futur proche. Dommage.
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À oublier. Une machine qui sert à explorer les souvenirs, dont un enquêteur abuse au point de se perdre entre réalité et fantasmes du passé, avec une mystérieuse femme qui a un lien obscur avec un complot... Non, vous n'êtes pas dans le très récent Rememory (2017), mais dans sa resucée Remininscence qui, pour se démarquer de la redite complète, tente de verser dans le polar noir : enquêteur seul et torturé mentalement, voix-off constante sur ce qu'il pense, ambiance poisseuse et fin pessimiste... Mais ce qui devait être l'audacieux mélange de science-fiction et de polar, se révèle un risible mariage de l'éléphant et de la colombe. La voix-off est insupportable (pompeuse, semble sortir d'un vieux bouquin), l'air sombre des acteurs ne varie jamais (toujours la même tête impassible durant deux heures), avec une narration épuisante qui répète ce qu'on sait déjà ("Étais-je trompé ? Était-ce bien cette femme ? Où devais-je aller ?"... C'est une parodie de polar, non ?), un Hugh Jackman et une Thandiwe Newton en mode automatique et une Rebecca Ferguson en pin-up de Tex Avery (on ne lui demande rien d'autre). Reminiscence est d'emblée démodé, ringard (il n'a jamais le charme suranné d'une résurrection de style rétro qui fonctionne), un polar pompeux et trop sérieux qui s'est échappé de son époque pour se marier de force au genre de la science-fiction, histoire de faire oublier son synopsis déjà éculé. La ville du film a les pieds dans l'eau, effectivement les acteurs rament pour essayer de ne pas nous faire plonger dans un ennui abyssal, peine perdue, on coule à pic.

Partant d'un postulat difficile à justifier (les souvenirs ne sont pas une vision à 360°...), le film offre un hommage aux films noirs qui ont fait l'âge d'or hollywoodien, peut-être trop respectueux dans son académisme (voix off, ambiance jazzy, détective blasé et beauté fatale) mais dans un cadre postmoderne assez bien pensé. A l'instar de ses aînés, on soigne l'esthétique et le rendu, et Hugh Jackman est, comme souvent, fondu dans le costume. Bref, un film pas exempt de défauts dans sa construction, mais qui offre un spectacle de belle facture.