Avis : Reminiscence - Page 5

"Reminiscence" est un fiasco. Voilà se qu'il faut retenir. Il se veut cohérent dans son scénario mais il ne l'ai pas. Il veut réinventer le polar sombre au travers d'une époque futuriste mais cela ne fonctionne pas. Déjà, on nous ouvres le film sur un plan séquence où on nous présentes un Miami totalement immergé avec quelques endroits plus ou moins sec. Et on peut s'attendre à ce que cela est une réelle importance dans le scénario ou dans le fond mais non... On ne sait pas pourquoi il y a eu une innondation, est-ce un enjeu politique, le réchauffement climatique, Cela est-il une référence à Waterworld... On ne le sera jamais.
De plus, suite à cette ouverture, on continue de nous présenter la société en nous affirmant qu'il y a eu une guerre. Mais qu'elle forme de guerre? , qui contre qui ? , est-ce à cause de la guerre qu'il y a eu l'inondation? Et si oui pourquoi inonder et laisser les gens en vie dans ce cas ? Est ce pour rendre le film sombre ou plus complexe que ce qu'il est ? Alala, beaucoup de question et donc de problème pour un début de film. Va-t'il nous les expliquer ? Et bien absolument pas.

On continuera de nous présenter un univers en nous affirmant que le protagoniste joué par Hugh Jackman à aussi participé à la guerre et j'ai envie de dire qu'on s' en moque. Surtout que cela ne dessert absolument pas le scénario. Notre protagoniste est complètement passif puisqu'il subit toute les scènes, il n'en ai jamais l'acteur. Autrement dit il avance dans le scénario grâce à la riminiscence ou grâce à un autre personnage qui rentre dans la riminiscence, il ne fait aucune déduction par lui même et attend toujours que cela se passe.

Pour continuer, Lors des scènes de combats, il se fait à chaque fois battre. C'est dommage pour un ex-soldat. Pourquoi il a perdu toutes ses aptitudes ? Il manque de se faire noyer à 2 reprises, il manque de se faire tuer à coup de batte de baseball, il manque de se faire tuer à cause d'un tir, il manque de rater un saut entre une vitre et un toit... Heureusement qu'il a une bonne étoile. Je pense que dans cet univers dystopique, le loto n'existe pas sinon il serait déjà millionnaire.

On continue car ce n'est pas finit. On nous présentes une relation entre une jolie femme rousse du nom de Mae et la relation avec notre cher protagoniste et je peux affirmer et à en juger par les autres critiques, on n'est tous d'accord pour dire que cette relation est plus que gnangante. On dirait une relation entre 2 adolescent. Alors j'ai envie de dire pourquoi pas, surtout qu'ils restent ensemble plusieurs semaines mais c'est très mal écrit. Déjà d'une part la rencontre et leur amourette démarre sur une chanson et cette chanson sera le seul lien entre les 2. On ne développera pas plus l'histoire si ce n'est quelques dialogues par ci par là pour nous dire que leur relation est réelle.

L'histoire de la réminiscence maintenant est des plus simples. On prend le concept de total recall sauf que ici c'est pour revivre nos propres souvenir en 3d. Ainsi, ce concept est amené plus ou moins jusqu'au bout. On nous présentes les limites et les ressorts de cette nouvelle machine donc très bon point positif mais comment se fait-il que personne est cherché à compromettre la machine. Par exemple, on nous apprend que la rencontre entre notre protagoniste et Mae spoiler: est un coup monté depuis le début pour faire tomber des bailleurs et ainsi renverser le pouvoir
, pourquoi le commenditaire, l'ingénieur de cette supercherie n'est pas aller détruire tout les fichiers au lieu de prendre " spoiler: un seul souvenir
" et la réminiscence ? Ça aurait éviter de nombreux problèmes et cela aurait détruis toutes les preuves.

Bon du coup comme vous pouvez le voir, le scénario, l'univers et la relation amoureuse sonnent faux toutefois est ce que tout est à jeter? Et bien non.
La musique est plutôt jolie et il y a eu un vrai travail de fait sur celle-ci. Je me souviens encore de la toute première lors du plan séquence, qui m'a fait penser à pacific rim dans le fond mais avec beaucoup plus de douceur ce qui a permis de bien présenter le cadre dans lequel on évoluera.
Les acteurs sont plutôt bon et ont toujours autant de charisme. Ils ne sont pas au sommet mais avec un scénario autant casser, je trouve qu'il se débrouille bien et arrive à transmettre quelques émotions.
L'évolution du scénario dans le fond est plutôt bien pensé. Cela fait écho directement au polar sombre où on nous présentes une grosse partie de l'univers dans lequel on discémine plusieurs indices puis, on tourne autour de ces indices jusqu'à la révélation finale. Ici, cela est très bien fait, puisqu'on veut connaître la fin sans pour autant en être capable. Cela crée donc quelques surprises.

Pour conclure c'est n'est pas terrible, c'est même un fiasco mais ça se regarde assez pour éviter les méandres du divertissement.

Dans un univers apocalyptique futur balayé par une vague géante et inondé le héros du film torturé par des souvenirs douloureux d'une femme qui le quitte et qu'il n'arrive pas à comprendre les raisons, comprenant qu'il s'agit peut être d'une manipulation et pensait faire la rencontre de quelqu'un qui jouera un rôle capital et beau dans sa vie va user des moyens technologiques en s'immergeant dans un fluide qui ravive et fait revivre les souvenirs des beaux passages de sa vie et d'autres qui le sont moins et même y voir tous les détails en se tournant en boucle. Il devient accro et obsédé par cette femme et va mener une enquête pour la retrouver où se retrouver. Les décors de villes et paysages inondés sont superbes. Hugh Jackman joue très bien son rôle torturé et l'univers qui l'entoure est bien noir. Entre Strange Days et Angel Heart pour le côté noir un TB film à voir.

Je ne comprends pas pourquoi ce film a été sous estimé. Le scénario paraît quand même riche et émouvant non ?

J'ai aimé les technologies modernes mises en place dans le film, la patte de la réalisatrice et le sujet traité qui agit comme un blocage pour la plupart des gens aujourd'hui. Ce film est vraiment bien selon mon point de vue. Hugh Jackman se diversifie dans un autre genre de film et cela lui va à merveille. Si vous recherchez un film qui parle du passé, celui-ci est celui qu'il vous faut.

Un film pour enfants, ce n'est pas crédible. Dès le début, on voit des villes englouties, aucun immeuble ne s'est écroulé depuis le temps, ils restent debout, comme si l'océan n'avait aucune influence sur les fondations. Ne parlons pas du reste, cette histoire est ridicule.
Adultes, passez votre chemin.

J'avais une certaine grosse attende (cela dit, moins dans les derniers mois). Et heureusement car la chute aura été bien plus énorme. J'ai quand même ressenti une déception, au vu du potentiel de l'univers.

Cela dit, je n'ai pas tout détesté non plus. Je trouve la globalité des critiques assez durs (même si je peux comprendre la majorité). Le long métrage de Lisa Joy est une véritable histoire d'amour, ni plus, ni moins.

Ceux qui peut être frustrant quand on en attend plus. Surtout que l'histoire n'a rien d'original (ultra classique même). Mais là-dessus, ce n'est pas forcément étonnant, tant le film s'inspire/puise son inspiration dans les Polar des années 30's. Avec femme fatale, détective qui enquête accroc a la bouteille (ce qui sera le cas de sa collègue), il lui manque juste le chapeaux et l'imper qui va avec.

L'élément nouveau, c'est d'avoir placer les enjeux dans un contexte futuriste. Ce qui fait...Bah enfaite rien. Ça donne un cachet visuel oui, mais au-delà de cet aspect aussi soigné qu'il puise l'être, ça ne crée rien dans l'intrigue elle-même.

Pourtant l'idée de revivre c'est souvenir est bien cool, mais là encore, ça n'apporte pas réellement grand chose à l'histoire globale (à part à la fin peut être).

Reste une 1er partie intéressante, est surtout tenue par un superbe cast (Jackman en tête). Avec des acteurs secondaires de qualité, comme Rebecca Ferguson (magnifique), Cliff Curtis, Daniel Wu (qui avec cette histoire de baron m'a rappelé sa géniale série "Into the Badlands"), ou encore la splendide Thandiwe Newton. Qui n'est malheureusement pas assez creusé, mais arrive tout de même à lui donner une grande force émotionnelle, et reste solide a chacune de ces apparitions.

Arrive la seconde partie qui devient moins passionnante, car déjà vu 1000x ailleurs, et devient cousu de fil blanc. Malgré tout, j'ai apprécié le voyage, en grande partie grace au talent et au charisme d'Hugh Jackman, qui arrive à lui insuffler une obsession quasi dévorante (pouvant rappeler son perso dans Prisoners). Il offre de belle séquence, et l'alchimie avec Ferguson est clairement ressentie.

Du coup, je suis un peux mal a l'aise, car j'ai finalement été toucher par cette histoire (qui n'a rien d'original) et trouver la fin très poétique. Mais en même temps, je suis conscient du gâchis au vu du scénario qui est faignant sur de trop nombreux aspects. Et mis a part le visuel, l'intrigue traverse quelque scène redondante, causer par le rythme du métrage pas souvent bien gérer, et des séquences d'action mou du ventre (un Pilot de luxe aurait fait mieux).

Une bien belle déception oui. Mais qui n'est pas non plus une catastrophe. À condition d'avoir des attendes minimales, et de ne pas s'attendre à un film qui bouleversera le genre polar/Sf (je vous conseille plutôt Dark City d'Alex Proyas).

Finalement le film parle de "refuge" que les gens se jettent dans la nostalgie, car la période est bien trop sombre/dépressif. Ce qui est assez paradoxal tant on vit depuis un petit moment la même chose, et on voit nombre de films/séries qui elle aussi se plongent dans une forme de nostalgie (spécialement les années 80's).

Ou les reboot et suite 20/30 ans après se multiplie (sans une once d'originalité). Le film à défaut d'être original pointe du doigt quelque chose d'absolument vrais. Cela aurait eu plus d'impact qu'elle s'extirpe de ces influences, pour nous donner quelque chose de moins factice.

Reminiscense est un film de science-fiction à suspense assez mauvais qui essaie tellement d'être tout le reste et même de lancer quelques autres idées de films de science-fiction. Mais ce film est terriblement mal ficelé. Il essaie d'être un thriller néo-noir, une histoire d'amour, un film de réflexion et un film post-apocalyptique avec un monde envahi par la mer et tous cela en même temps. Est-ce que tout cela fonctionne non pas vraiment. Cela devient juste un thriller ennuyeux avec Nick (Hugh Jackman) qui revisite ses souvenirs. Il essaie d'assembler les pièces du puzzle tout en recherchant son ex Mae (Rebecca Ferguson). Il est obsédé par son passé et il le revisite par nostalgie et tente ainsi d'élucider sa disparition tout en ouvrant une conspiration qui l'entraîne dans un jeu de piste. L'intrigue est plate et elle trop confuse pour être compréhensible. Tout s'explique lorsque le film met tout en place à la fin car il y a des rebondissements. Est-ce surprenant ou satisfaisant non car l'accumulation des genres ne mène à rien d'excitant du tout...

Ce film est assez représentatif de la production américaine actuelle, obsédée par l'idéologie progressiste Lisa Joy oublie de raconter une histoire. Le film est une succession de lieux communs de notre époque : les femmes sont super fortes, l'homme blanc est un enfoiré exploitant les plus démunis, les minorités surreprésentés et j'en passe. Je peine à croire que c'est la même Lisa Joy qui a réalisé plusieurs excellents épisodes de la saison 2 de westworld.

Est-ce le passé qui nous hante ou nous qui hantons le passé ? Le premier long-métrage de Lisa Joy se déroule dans un futur proche dans un Miami recouvert d'eau où les gens ne semblent pas avoir confiance en l'avenir et se tournent donc vers le passé grâce à une technologique qui leur permet de revivre des souvenirs comme s'ils y étaient. Rien n'est plus addictif que le passé, car même s'il y a des périodes difficiles, il y a aussi des moments que l'on ne revivra peut-être plus jamais. Pour Nick, un enquêteur privé à la tête de cette entreprise de souvenirs, l'un de ces moments concerne sa liaison avec Mae, qui a depuis disparu. À travers ces moments qu'il revit, il tente de comprendre ce qu'il lui est arrivé. Quand on cherche, on trouve et Nick va se retrouver mêlé à une histoire beaucoup plus grande que cette simple histoire d'amour. "Reminiscence" est un polar futuriste centré sur une enquête impliquant beaucoup de personnes et avec pas mal d'enjeux. Si le cadre est visuellement pas mal, il n'est quasiment pas utilisé et n'a donc pas d'importance dans l'histoire. Que ça se passe à Miami, à La Nouvelle-Orléans ou de nos jours, c'est finalement la même chose. Le récit est prenant avec ce puzzle qui est reconstitué au fur et à mesure, mais l'intrigue souffre de quelques longueurs qui pouvaient être évitées. Un scénario plus épuré aurait rendu l'ensemble plus fluide, mais "Reminiscence" reste un film plaisant à suivre même s'il ne restera pas forcément gravé dans ma mémoire.

Reminiscence est un film de SF qui part sur de bonnes bases avec une histoire pas déplaisante mais qui dès les premiers instants nous frappe par sa réalisation fade et amorphe et malheureusement cela va rester ainsi jusqu'à la fin. A cause de ce gros point négatif, je ne suis pas parvenu à m'intéresser à ceux qui défiler sous mes yeux.
Je n'ai pas envie de m'étaler plus que cela sur ce film décevant, seulement j'espère que la réalisatrice Lisa Joy qui est associé à l'adaptation du jeux vidéo Fallout en série télé ne va pas ramollir l'univers sombre de cette fabuleuse saga.

Ce premier long-métrage de Lisa Joy, créatrice et scénariste de la série à succès "Westworld", au carrefour des genres, est une dystopie futuriste où les souvenirs du passé se consomment comme une drogue. Dans un monde ravagé par le réchauffement climatique, en plein Miami submergé par l'océan, un détective privé spécialiste de la nostalgie s'amourache d'une mystérieuse cliente. De cette romance nait le thriller car cette dernière disparait sans laisser de traces... "Reminescence" est un film noir de grande envergure aux décors remarquables et impressionnants. Cet univers, très crédible et effrayant, est pour moi le point fort du métrage car il regorge de détails visuels et définit des nouveaux codes de vie sur les vestiges d'une ville qui sombre peu à peu dans les abysses. On comprend alors aisément l'attrait irrésistible que les souvenirs occupent dans le quotidien de ces habitants... Le cadre du thriller d'anticipation est bien planté, agrémenté d'une belle photographie et d'une bande originale sympathique. Ce qui m'a moins emballé (bien que ça se laisse regarder), c'est le scénario : une tragédie romantique au final très intimiste qui place ce monde inondé presque au second plan. J'ai trouvé très étonnant que le scénario ne profite pas plus de ce paysage gigantesque pour narrer une histoire plus engagée, de façon écologique j'entends. S'ajoutent à cela quelques maladresses : la voix off quasi-omniprésente, une narration inutilement alambiquée à la Nolan, un méchant pas très subtil et une imagerie clichée par moment. Heureusement, le dispositif de la machine à souvenirs et quelques scènes d'action mouillées permettent de visiter les vastes contrées délabrées et de rester concentrer, et ce, malgré une intrigue un peu téléphonée. Si le casting assure de façon générale, Hugh Jackman et Thandie Newton n'occupent pas là leurs meilleurs rôles, bien qu'ils soient investis émotionnellement. Rebecca Ferguson, par contre, en femme fatale sexy, est énigmatique et d'une intensité indéniable, notamment lors de ses scènes derrière le micro... C'est un divertissement agréable signé par une réalisatrice prometteuse qui gagnerait sans doute à fluidifier ses récits, quitte à s'éloigner du film à gros budget...

De prime abord, on est séduit par l'univers à la fois post-apo et Film Noir de "Reminiscence". De quoi créer une bonne petite ambiance comme on les aime. Et avec Hugh Jackman et Rebecca Ferguson à l'affiche, il y a de quoi être confiant quand au potentiel de ce long métrage. Le problème ? Le scénario. S'il parait sympa sur le papier, la réalité nous offre une intrigue paresseuse, mal rythmée avec ce qu'il faut poncifs et de clichés. On ressent pourtant l'ambition derrière ce projet, le rendant d'autant plus ridicule. Ce qui pouvait être un bon moment de SF, sera finalement un film anecdotique et pas envie d'une machine pour me le rappeler.

Malgré des qualités esthétiques indéniables dés le début du film avec ce long travelling avant, la photo soignée d'un Miami noyé sous les eaux, malgré son ambiance polar noir des années 50 avec sa voix off digne des détectives de cette époque, le film peine à séduire par sa répétition du procédé de souvenirs. Quelques belles scènes rythmées réveillent le spectateur engourdi, mais à l'arrivée, le film n laisse pas d'empreinte forte avec une sensation de déjà-vu dans de multiples références.

Quelque part entre "Strange days" et "Minority report", un film de science-fiction mélancolique raconté comme un film noir à l'ancienne. Parfois légèrement suranné, il est aussi très beau et Hugh Jackman est très bon, tout en délicatesse.

Sur fond d'un futur en perte de vitesse et d'une histoire d'amour inachevée, un récit énigmatique tel un puzzle à reconstituer. Le procédé d'explorer les souvenirs du passé n'est pas vraiment surprenant mais ce scénario tient en haleine. Un thriller avec une ambiance particulière, un vrai travail sur l'image et les décors.