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    Chained
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    ben desiles
    ben desiles

    34 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Il y a presque quelque chose de kafkaïen dans le destin du protagoniste, broyé par des forces qui le dépassent, à commencer par sa propre colère. On assiste à l'effondrement progressif de l'édifice d'une vie construite sur des valeurs de discipline et d'autorité. Le héros nous rappelle que le lâcher-prise n'est pas dans la nature des hommes. Un très beau film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    593 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2020
    Si Chained est une œuvre on ne peut plus actuelle, s’emparant de thématiques aujourd’hui au centre des préoccupations – violences conjugales, agressions sexuelles sur mineurs, abus d’autorité des forces de l’ordre etc. –, il se construit néanmoins telle une tragédie de l’Antiquité et des siècles classiques : son récit commence ainsi par immerger le spectateur dans la routine épuisante de Rashi dont les éléments constituent des prolepses et diffusent une ironie dramatique rapidement anxiogène ; ses retournements de situation chapitrent le film et distinguent des actes et des scènes, inscrits dans une esthétique du revers de fortune cher au théâtre du XVIe siècle par exemple ; l’espace privilégié par le long métrage est celui de l’espace clos, traduisant par la réduction de ce dernier la dégradation de l’univers de Rashi – nous passons en effet de l’appartement à la chambre d’enfance puis à la chambre d’hôtel. D’autant que Chained est un grand film sur la communication rompue ou en train de se rompre : il y a rupture entre le père et sa fille qu’il ne comprend pas, attestant alors la présence d’un fossé important opposant deux générations ; entre le mari et son épouse qui, à mesure qu’elle se rapproche de sa fille, s’écarte de lui ; entre le policier et l’institution dont il dépend, qui se met à enquêter sur lui et le place à l’écart. Aussi le long métrage travaille-t-il la destruction de l’univers de Rashi comme un processus de marginalisation autant spatiale que morale, le téléphone portable devenant cet intermédiaire infidèle et cassé qui, au lieu de resserrer les liens, contribue, par son silence, à les défaire. L’homme devient un espion, un jaloux, un criminel. La porte d’entrée ne s’ouvre plus, la serrure a été changée. Élément hautement symbolique, puisqu’il incarne tout entier cette dépossession intégrale de sa vie jusqu’alors pensée comme construction partagée. Chained interroge également la notion d’autorité et la violence qui peut en découler : les personnages secondaires voire tertiaires apparaissent tels des témoins de cette violence que nous, spectateurs, comprenons. De cette manière, le film rappelle l’importance du point de vue et condamne les discours journalistiques qui, en prétendant ne rapporter que les faits, diabolisent, jugent, exécutent sur la place publique sans légitimité aucune. Tour à tour comique et tragique, l’œuvre de Yaron Shani constitue une réussite flamboyante portée par d’excellents acteurs. Deuxième volet d’une trilogie consacrée à l’amour, Chained élabore un engrenage glaçant qui a l’audace de se placer du point de vue de celui qui exécute pour mieux interroger la notion de culpabilité.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2020
    Regarder "Chained" ou "Beloved" dans un sens ou un autre est proprement fascinant. Fascinant car le réalisateur précise que les trois opus qui composent sa variation sur l'amour se passe concomitamment. Si, pour le second film, on suit plutôt Avigail, pour celui-là, on suit Rashi, son mari. Deux vérités s'opposent et se complètent. On perçoit la complexité de ce personnage masculin tout autant excessif, radical, que sincère dans son combat pour une meilleure éducation de sa belle-fille et un amour exclusif avec son épouse. Il est flic et est dans son job, ce qu'il est dans la vie : honnête, extrême, et droit dans ses bottes.

    Rashi est un personnage tragique. La force du film demeure dans le fait qu'on parvient à s'attacher à lui, bien qu'il soit toujours sur le fil, prêt à sombrer dans la violence ou la pulsion. Sa douleur est profonde, et le réalisateur se contente de le montrer lever les yeux au ciel et souffler, alors que sa détresse s'aggrave au fur et à mesure que le récit avance. Avigail apparaît comme une mère laxiste, évanescente et on perçoit que cette représentation est la manifestation du regard de son mari. Il y a cette adolescente, au milieu des deux, touchante de désespoir et de colère.

    "Chained" constitue un véritable coup de poing dans une société contemporaine israélienne où les repères et l'autorité s'étiolent. La critique du cinéaste ne faillit d'aucune concession. Les choses sont dures, directes, qu'il s'agisse des pères, des policiers, des jeunes ou des mères, comme si la société se résumait à un système de manipulation et de trahison. On ressort de cette histoire épuisé par la douleur, et sans doute renforcé dans notre pessimisme.
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2020
    La quarantaine bien entamée, Rashi est flic à Tel Aviv. Il effectue consciencieusement son travail dans des conditions pas toujours faciles. Sous ses dehors placides, il est particulièrement ébranlé d'avoir été mis à pied suite à une enquête interne de l'inspection des polices pour abus d'autorité sur mineur.
    Rashi est marié à Avigail. La jeune femme a eu une fille d'un premier lit qui vit avec le couple. La cohabitation n'est pas toujours fluide entre le beau-père et sa belle-fille. Et les difficultés du couple à avoir ensemble un enfant révèlent des tensions qui menacent de dégénérer.

    "Chained" est un film éprouvant. De la première scène - où l'on voit Rashi et son acolyte interpeler un père violent - jusqu'à la dernière - dont on ne dira rien - on sera scotché à son fauteuil et très mal à l'aise. On s'étonne d'ailleurs que la commission de classification ait délivré un visa tous publics sans aucun avertissement - là où l'inoffensif Lucky Strike que j'ai chroniqué hier écopait d'une sévère interdiction aux moins de douze ans.

    "Chained" est construit selon un procédé simple mais terriblement efficace : sans aucun temps mort, sans aucune respiration, chaque scène raconte jusqu'à l'épuisement une dispute, plus ou moins violente. C'est d'abord, on l'a dit, Rashi dans son métier, qui arrête un père de famille ou qui procède à la fouille d'adolescents suspectés de vendre de la drogue. C'est ensuite Rashi et sa belle-fille avec laquelle il se montre trop protecteur, lui interdisant toute sortie, ce qui stimule en retour l'esprit de rebellion de l'adolescente. C'est enfin Rashi et Avigail dans leur PMA infructueuse et dont le couple se défait inexorablement.

    Rashi est au centre de chacune de ses disputes, qu'il les provoque ou qu'il les subisse. Le personnage est ambivalent, servi par l'interprétation impeccable de Eran Naim. Son physique, de gros nounours tendre, est plutôt rassurant ; mais on sent en lui une violence qui ne demande qu'à éclater. Sans être un saint, il n'est ni un flic ripoux, ni un beau-père abusif ni un mari violent. La richesse du personnage vient précisément de son ambiguïté.

    "Chained" est le premier volet d'un diptyque. "Beloved" sortira sur les écrans mercredi prochain. Il est filmé du point de vue d'Avigail. Je courrai le voir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    434 abonnés 4 769 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021
    Un drame intime israélien puissant, à la narration captivante, porté par une interprétation excellente et impressionnante de réalisme.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2020
    Partant d'un point de vue quasi-documentaire sur le travail d'un agent de police israélien et sur sa vie familiale, le film glisse peu à peu vers un propos plus engagé. La façon dont un homme, policier honnête et sûr de son bon droit, époux aimant et père un peu psychorigide finit par voir tous ses repères s'effondrer par petites touches, nous oblige à modérer notre jugement à son égard et à le modifier insensiblement au fur et à mesure des petites péripéties de son existence.
    Les deux acteurs principaux sont parfaitement crédibles. Portraits psychologiques très sensibles.
    L'attention du spectateur reste soutenue, jusqu’au dénouement, tant sur l'enquête de l'Inspection des Services que sur l'avenir du couple.
    On ne regrettera que quelques chutes de rythme, notamment dans la deuxième partie avec des scènes un peu longues et pas toujours très pertinentes.
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    spoiler: Remettons les choses dans l'ordre. La "Love Trilogy" de Yaron Shani est composée de trois films (ce qui est logique) : Chained, Beloved et Stripped. Les deux premiers sortent à une semaine d'intervalle, en juillet, et le troisième en septembre. Mais ce dernier a été présenté le premier (il y a près de deux ans à Venise). D'accord ? Stripped n'est d'ailleurs ni un prologue, ni un prolongement de Chained/Beloved, considéré pour sa part comme un diptyque ! Euh, toujours d'accord ? Le mieux serait peut-être de considérer chaque long-métrage comme indépendant mais ce n'est pas possible si l'on voit Beloved après Chained. D'ailleurs, en passant, l'ordre inverse aurait été préférable étant donné que n'importe quel spectateur recherchera des éléments du premier dans le second et sera nécessairement déçu. Bref, Chained est un vrai choc qui tient beaucoup à sa progression linéaire et à la précision de son scénario qui suit une sorte de descente aux enfers, privé et social, de Rashi, un policier incapable de communiquer sans élever la voix, notamment avec son épouse, Avigail, et la fille adolescente de celle-ci. Il est à l'évidence fortement aliéné par un statut machiste consubstantiel non seulement à son métier mais surtout à sa condition d'homme, dans un pays où la tradition de virilité est fortement ancrée. Le portrait de Rashi est poignant et tendu, d'une puissance peu commune. Dans Beloved, Avigail prend le relais, durant la même temporalité que Chained, mais lui répond de manière plus ample puisqu'il s'agit ici d'une émancipation qui relègue Rashi au second plan et s'étend largement à de nouveaux personnages, tous féminins (la fille du couple a de son côté quasiment disparu du tableau). La déception est nette dans ce deuxième volet : malgré quelques scènes (de dispute) impressionnantes, la narration y est beaucoup plus erratique et bien moins prenante. L'on peut même s'estimer lésé par le manque de continuité entre les deux films bien que l'on soit conscient que le cinéaste ait choisi l'art de contrepied pour étendre sa réflexion à l'ensemble de la société israélienne. Peut-être que Stripped donnera de nouvelles pistes pour mieux appréhender ce que Yaron Shani entend dire sur son pays. Ou peut-être pas.
    adèle h
    adèle h

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    Ce film m"a boulverser , le personnage principal est un heros , avec des valeurs auquelles il croit
    et est tellement touchant il fait face à toutes les injustices de la societe et de la vie
    et il doit porter tellement de choses et faire face dans un monde à la betise des autres
    ce qu'il l'amene à une souffrance et une solitude !
    j'aime le message de ce film ,qui montre comment est vraiment la difficulté de la vie et les injustices qui detruise les gens bien
    ferdinand75
    ferdinand75

    465 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2022
    Difficile de vraiment accrocher à ce film , tourné à la manière d'un documentaire en caméra à l'épaule, cherchant un réalisme frappant , évitant un esthétisme trompeur . Mais les acteurs ne sont pas toujours très justes , non-professionnels , on sent de vraies lacunes , on s'ennuie souvent , les dialogues ne sont pas à la hauteur . Alors oui la chute de ce policier ébranlé dans ces certitudes , et dans ses méthodes est intéressante , humainement , mais le film pêche par sa forme.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    "Chained" et "Beloved" forment un diptyque subtil et oppressant, en attendant le troisième film de ce qui sera une trilogie. L'auteur de ces lignes a commencé (pour des raisons pratiques) par le second volet choisi par le distributeur. Mais à vrai dire, l'ordre importe peu car chaque segment constitue un récit autonome, qui éclaire l'autre. Et "Chained" étant l'épisode le plus fort, on conseillera du coup de le visionner en second. Dans la lignée du cinéma de Ronit Elkabetz ou Amos Gitai, du grand cinéma israélien.
    didbail
    didbail

    23 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2021
    Un très bon film. Une peinture des personnages vraiment réaliste. L'accumulation des problèmes professionnels et personnels de ce policier crée une vraie tension, parfois difficile à supporter. Impatient de voir le 2e volet de cette trilogie
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    UN film qui laisse une amertume sur le destin d'un homme qui semble pourtant inébranlable....Il est blindé de convictions, jusqu'au jour où ce policier arrête des jeunes gens.....C'est un film, qui je crois se déroule à Tel Aviv, mais qui est presque un huit clos dans un appartement, avec des situations psychologiques réalistes, un mal de vivre auquel tout un chacun peut se référer, soucis professionnels, couple en délicatesse, téléphone portable et réseaux...Bref très actuel.....C'est filmé surtout en gros plan, sur les personnages, avec peu d'extérieurs (inexistants) sans beaucoup de soucis technique (pas de musique), mais les tensions du film sont palpables et parfois virulentes (machisme, agressivité) ....Le film délivre des messages sociaux, c'est évident, qui nous concernent tous, israéliens, comme européens, et sa fin doit faire réfléchir sur le sens de la vie, son côté précaire psychologiquement....je conseille d'autant qu'on a été sevré de cinéma pendant trois mois.....
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2021
    A l’origine, un propos très classique sur le quotidien d’un flic , honnête, pris entre son boulot et l’attention qu’il porte à sa petite famille. Un peu trop peut-être pour sa jeune belle fille qui vole de ses propres ailes au regard d’une mère pas trop regardante. Elle veut un enfant de Rashi, mais la grossesse se fait attendre. La police des polices se mêle maintenant aux tracas du héros pour une fouille aux corps sur des adolescents jugée illégale par ces mêmes adolescents, aux parents très haut placés. Le monde ainsi se dérobe sous ses pieds et la bonne image sympa du policier tranquille, du mari aimant se fissure un brin quand l’intéressé ne fait rien pour recoller les morceaux. De l’enquête de ses collègues, à son couple en déshérences, Rashi navigue maintenant à vue, un peu à la manière dont le réalisateur traîne au final son regard plein de rémission. De longs échanges peu captivants, entre époux, collègues et relations professionnelles. L’interprétation d’Eran Naim, Stav Almagor et Stav Patai ( la fille ) nous ramène toujours vers plus d’authenticité. Le trio sauve la mise .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Ciné2909
    Ciné2909

    65 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2020
    On l’avait découvert en tant que co-réalisateur sur l’excellent Ajami, Yaron Shani se lance maintenant en solo avec un grand projet. Chained est en effet le point de départ d’une trilogie consacrée au thème de l’amour. Avec ce premier volet, on découvre d’abord Rashi, homme bourru mais éperdument amoureux et soucieux de sa belle-fille. On est frappé par l’intensité qui s’installe dès les premières minutes en témoignent ces images floues avec le corps de deux enfants au sol. Puissant et d’un réalisme parfois effrayant, c’est tout simplement un excellent film qui prend aux tripes et vous assène un dernier coup de boutoir avec son implacable conclusion.
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Peu avant le départ du film, un carton nous invite à voir « Chained » en premier, « Beloved » en second et « Stripped » en troisième. Cependant, dans la presse, le réalisateur Yaron Shani dit que l’on peut aussi voir les films en désordre. Discipliné, j’ai commencé par « Chained ». Ce premier opus nous détaille avec précision et patience la descente sociale et conjugale de Rashi. Policier de son état, c’est un gros nounours qui aime passionnément sa femme Avigail, infirmière. Mère de Jasmine, adolescente de 13 ans, elle fait une fausse couche. Rashi refuse la défaite et veut croire qu’il finira par être père. En attendant, il s’accroche sans cesse avec sa belle-fille car très investi dans son rôle de « père ». Sa façon d’éduquer ou de participer activement à l’éducation de sa belle-fille crée des conflits incessants. Ce qui est hallucinant, Avigail ne semble pas le soutenir pleinement. De mon point de vue, il a mille fois raison : Jasmine a 13 ans, elle ne peut pas exposer ses formes comme un mannequin lors d’une séance photo ; elle doit donner des nouvelles quand elle sort jusque tard dans la soirée. Rashi serait-il psychorigide ?! Selon moi, il l’est plus envers sa femme qu’il étouffe par ses certitudes et par son verbe autoritaire. Il se positionne en mâle dominant. Cela dit, Rashi n’est pas antipathique, il n’inspire pas la crainte, c’est un gros nounours dans les bras de sa femme qu’il protège excessivement. Suite à une fouille au corps inappropriée envers deux lycéens, il est mis à pied et se voit confiné en attendant une enquête. spoiler: Cet immobilisme forcé conduit petit à petit Avigail à le sortir du foyer ; Rashi part dormir chez ses parents puis à l’hôtel le temps pour Avigail d’amener sa fille à comprendre son beau-père. Prétexte pour une séparation qui ne dit pas son nom ?
    spoiler: Toujours est-il que Rashi que l’on décrivait solide de corps et d’esprit verra ses certitudes se dérober sous ses pieds.
    Yaron Shani nous livre un film d’un réalisme impressionnant grâce à une direction d’acteurs super maîtrisée, les acteurs sont tous remarquables d’incarnation. Il y a des scènes qui m’ont scotché : Rashi versus Jasmine pendant et après la séance photo avortée ; Rashi versus Jasmine et Avigail après l’avoir récupérée tard le soir d’un parc ; une nouvelle fois, Avigail semble désemparée et tente maladroitement de ménager le chou et la chèvre, tenant des propos à mon goût irresponsables spoiler: comme de promettre à sa fille de repartir voir ses copains alors qu’il est plus de 22h !
    Par instants, le film a les accents d’un documentaire. Impressionnant et à voir en V.O si possible pour l’hébreu.
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