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    Honeyland
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    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Ce documentaire est en réalité, un film dramatique avec un questionnement  permanent sur l'instant et le devenir des choses. J'ai l'impression qu'il y'a un peu de nous dans cette œuvre.
    Pour faire bref, c'est l'histoire d'une apicultrice qui vit dans un village reculé des balkans avec sa mère d'un âge avancé et très malade.
    philippefleury
    philippefleury

    3 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Le royaume des abeilles est un documentaire ethnographique exceptionnel dont le traitement sous forme de fiction permet d’en rendre l’accès plus facile. Il a été réalisé sur 3 ans ce qui crédibilise le « scénario ».
    Il met face à face une économie de subsistance, presque de cueillette, avec une économie de marché émergente sous la forme d’une famille nombreuse de turques ou de roms (le film ne le précise pas) qui migre avec son troupeau de bovins à la recherche de pâturages. Autant la pauvre paysanne qui vit de la production de miel sait combien il faut respecter la ressource naturelle, autant le migrant, pressé par des clients douteux et le besoin de nourrir une famille pléthorique, ne respecte rien et ne comprend sans doute pas grand-chose aux règles de la production agricole durable.
    Cette allégorie parfaitement maitrisée et documentée rend compte de la situation historique et encore très présente de 2 systèmes économiques contraints et le conflit entre la paysanne cueilleuse et éleveuse d’abeilles figure les innombrables conflits agricoles.
    Ajoutons à ce fond, une personnalité étonnante et le jeu de la paysanne qui à 60 ans vit dans une extrême pauvreté et assure la subsistance de sa mer grabataire de 82 ans avec une belle dignité. Sa relation bienveillante avec le migrant à son arrivée se meut en franche hostilité quand elle constate le comportement de ce dernier, alors même qu’elle était prête à leur enseigner son art et à former un des adolescents qui comprenait la nécessité d’apprendre et de produire en respectant les rythmes de la vie des abeilles.
    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2021
    "Honeyland", le pays du miel ne correspond pas vraiment à la réalité des habitants de ce pays déserté, et magnifique. Je pensais naïvement voir une documentaire sur une apicultrice travaillant à l'ancienne, riche en belles images léchées, . C'est bien sûr un peu cela, mais c'est beaucoup plus aussi. Ce film réalisé à partir de 400 heures de rushes, nous met en immersion non pas dans une vallée biblique où coule le miel,, mais dans la vie même de deux femmes jouant leur propre rôle. De la fille veillant sur sa très vieille mère alitée, dans cette pauvre masure, nous saurons peu à peu ce qui a déterminé leur existence, le refus ou l'impossibilité de partir. Ce sont les dernières habitantes d'un village fait de ruines, semblable à un vieux romand de Jena Giono, accroché à la montagne de Macédoine du nord, non loin de Skopje. L'équipe de tournage a fait ce film en immersion, sur trois années, dans des conditions difficiles pour les techniciens. L'économie de subsistance, la misère, l'âpreté de la vie, fait davantage pensé à la réalité des pays émergents, que celle de l'Europe de l'ouest....La modernité est représentée de façon métaphorique par de temps à autre un avion à réaction passant dans le ciel. Je me souviens que Kessel avait déjà utilisé cette image dans ce beau roman que fut " les cavaliers", se passant en Afghanistan, dans un univers hors du temps. Mis à part quelques camions branlants et une caravane brinquebalante, apportée par de nouveaux arrivants, cette famille d'éleveurs pauvres, et riches en enfants, semblant sortir d'un film du néo réalisme italien des années 50, ou d'une production de Kusturica c'est le même sentiment d'étrangeté...Quatre ou cinq gamins livrés à eux mêmes, devant s'occuper de vêler les vaches, de les parquer, vont être pour l'apicultrice solitaire un vrai courant d'air frais. Une amitié singulière va se forger entre elle et un garçon, se passionnant pour le miel, va donner le prétexte à une des meilleurs moments du film s'appuyant sur la transmission d'un savoir qui se perd. Mais l'on sait déjà intuitivement que la rencontre va virer au cauchemar entre cette femme généreuse, mais tenant à son quant à soir, et cette famille d'opportunistes. Quoique ce mot n'a pas sa place dans la réalité de la misère sociale, et éducative des gens qu'elle broie. Tout jugement ici est impossible. Nous sommes de l'autre coté, celui de la protection, et de l'argent, d'un monde de sécurité qui est ignoré la bas, et où il faut se durcir pour vivre.
    On ne peut qu'être épaté et admiratif devant une telle production cinématographique. A la fois documentaire animalier, et anthropologique, et fiction (relative) , ce film nous ramène aux plus grands films de Güney , le réalisateur Turc du " troupeau", et à ceux d'un autre maitre Indien, Satyajit Ray, qui réalisa " le salon de musique", et bien des films montrant la réalité des communautés indiennes. Ces deux metteurs en scène prestigieux avaient aussi pour habitude de travailler aussi avec les gens du cru. L'authenticité tient certainement à un travail de dentellière, de patience, en gagnant la confiance des gens qu'on filme, jusqu'au moment où ils vous oublient. En tout cas voilà un film que je ne suis pas prêt d'oublier.
    Mariejosephedye
    Mariejosephedye

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2021
    Délicieux, tendu mais trés chouette, tendance vers une écologie raisonée, respectueuse, et durable!! Un plaisir de voir ce film éxister.... Merci!!
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2021
    Ce documentaire nous emmène en Macédoine suivre le quotidien de Hatidze qui vit de la récolte du miel qu'elle revend sur le marché de Skopje, la capitale. Vivant avec sa mère malade, son quotidien va se retrouver bouleverser quand une famille nombreuse de nomades s'installe à côté de chez elle et décide de s'intéresser à ce business. Pauvreté et jalousies s'invitent donc dans ce "Honeyland" où l'on se demande comment notre héroïne va supporter cette cohabitation forcée. La richesse de cette oeuvre réside dans la multitude des thèmes abordés (l'écologie, la maladie, le célibat ou la nature). Bref, c'est une réussite malgré certaines scènes difficiles avec de la maltraitance animale de la famille turque.
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Dépaysement assuré avec ce film qui suit la vie de Hatidze, apicultrice qui vit avec sa mère dans un village isolé de Macédoine. La caméra saisit son quotidien ritualisé, si loin du monde moderne, l'harmonie, l'inconfort et les senteurs de la nature. Sans voix off, sans musique, sauf celle de l'héroine qui pousse volontiers la chansonnette, quelques reflexions sur la vie apparaissent au coin des aveux entre la mère et la fille. C'est souvent beau, on est dans une autre rapport au temps, et c'est ce qui fait le prix du film. Quelques écueils cependant, l'arrivée d'une famille turque ne fait pas beaucoup progresser le récit et l'on a du mal à percevoir ce qui relève du documentaire et de la fiction, ce qui me gène toujours un peu. Un beau portrait, porche du témoignage mais qui manque de perspective
    Le yéti
    Le yéti

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2020
    Magnifique film. Des paysages éblouissants. Des personnages attachants. Aucun moment ennuyeux. Du grand cinéma
    Anne-Laure M
    Anne-Laure M

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2020
    Je me suis ennuyée, je n'ai pas compris l'histoire. Les paysages sont peut être beaux mais c'est la seule chose !! Dialogue parfois cru .
    Franchement déçue du film
    FREDDY44600
    FREDDY44600

    10 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Ca devait être un documentaire sur une apicultrice et sa mère, vivant seule dans un village abandonné, ou le seul signe de modernité est la trace des avions qui passent très haut en altitude. Et ça prend une autre tournure avec l'arrivée d'une famille qui bouleverse toute la petite vie locale. On a alors des relations qui se nouent, des trahisons, du suspens, plein de "cadavres" , bref une vraie histoire digne des meilleurs scénaristes. De très belles images.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Sur trois ans de tournage, le duo Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov sont revenus d’une croisade hors du commun et hors du temps. Ce n’est pourtant pas la première fois que l’on cherche à établir une relation fusionnelle entre le spectateur et l’environnement qu’on lui présente. Mais la force du documentaire réside également chez les autochtones d’un territoire inhospitalier… et pourtant, on y distingue plus de richesse et de vie que dans l’agglomération voisine, plus certaines raisons qui nous rapprocheront de plus en plus de la nature, que l’on exploite au besoin. Ce récit authentique démontre ainsi les limites de ces besoins, à travers une lutte pour la survie de son foyer.

    Chacun son or, donc. Le cycle est établi entre Hatidze Muratova et les abeilles de sa région, fifty-fifty. Cette relation s’entretient avec sérénité, sur ces hauts plateaux montagneux macédoniens, tenant parfois du surnaturel, tant la beauté et l’intemporalité subjuguent. De même, la proximité avec son quotidien nous rapproche de son intimité, de ses fragilités mais surtout de sa force. Elle la puise, sans prétention et avec autorité, malgré la culture du troc qui n’attire que les rapaces les plus gourmands. De jour en jour, elle endure les ravages du temps, sans pour autant se laisser abattre physiquement et moralement. Malgré cela, nous finissons par avoir peur. Et l’affection qui nous lie à l’apicultrice et sa tendre mère Nazife développe ainsi toute la noblesse de ce voyage, où chaque spectateur s’implique moralement. Chaque excursion dans la vallée nous ramène chez cette famille qui déborde d’amour et de simplicité, que l’on peut vivre avec intrusion, sachant que disputent et malaises se succèdent. Mais c’est ce qui renforce les émotions que ce projet dégage, un projet humain et patrimonial sur notre cohabitation avec des ressources naturelles.

    L’œuvre ne manque pas de tragédie et elle se consolide avec la venue d’une famille nomade, troublant ainsi l’ordre de choses pour Hatidze et tout ce qu’elle possède, à savoir ses abeilles. Un conflit naît alors, plus sur un mode de vie que sur les enjeux de chaque parti, que l’on présente soigneusement, sans pour autant prendre position. Des enfants sont en difficulté sur la maîtrise de leur bétail, tandis qu’un père cultive sans relâche pour nourrir sa famille. La complémentarité est évidente au premier abord et les réalisateurs s’en saisissent pour nous faire comprendre qu’il existe un milieu entre l’effort et l’éducation. Cette parenthèse est loin d’être anecdotique, car elle symbolise également un parallèle sur la condition humaine, qui cherche par-dessus tout la paix et la fortune. Hatidze, qui a déjà tout pour elle, continue malgré tout de vivre d’un miel miraculeux et dans un monde cruel.

    Le portrait de l’apicultrice, retranchée dans son mode de vie ancestral, est capturé avec une élégance, que l’on pourrait qualifier de visuellement divine. « Honeyland » nous apparaît alors si sauvage et si mature à la fois, développant ainsi la tragédie d’un monde qui s’écroule par la force du temps et du passage éphémère des hommes sur ces ruches qui nous ont précédés et qui nous succèderont. Il s’agit également de point un point écologique qui repose sur les besoins de chacun et le film joue bien sur les limites de cette aventure, extraordinaire pour ceux qui sont devant l’écran, et pourtant si tragiques pour ceux qui l’ont vécu.
    Le D.
    Le D.

    203 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    "Honeyland" est un documentaire plutôt intéressant et touchant. J'ai trouvé un peu long je me suis ennuyé à certain moment.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Dès les premières images de Honeyland (une femme progresse dans des paysages magnifiques), on sait qu'on va assister à un grand moment de cinéma documentaire. Tout est en effet parfait dans cette première séquence : la photographie, les cadrages, le montage et la progression dramatique jusqu'au vertigineux passage dans la falaise.

    Il n'y a qu'à se laisser guider par la main bienveillante du couple de réalisateurs pour pénétrer dans la vie quotidienne de Hatidze et de sa vieille mère, qui vivent dans un dénuement total au milieu de nulle part. On est ému, intrigué, fasciné par cette vie simple et l'élan vital qui se dégage de ces deux femmes, malgré des conditions de vie très difficiles.

    L'arrivée d'une bruyante famille turque et de leur vaches dans le village abandonné apporte tout à coup une dimension picaresque au film, déjà admirable. Honeyland devient alors une sorte de thriller psychologique : comment la cohabitation va t elle se passer ? Les deux mondes (celui paisible de Hatidze, et celui agité de la famille) vont-ils pouvoir se rencontrer ?

    Je ne vais pas déflorer les ressorts dramatiques puissants qui vont découler de cette confrontation, mais je vous assure qu'ils sont aussi forts que ceux qui pourrait naître dans le cerveau d'un scénariste particulièrement imaginatif.

    Le film aborde nombre de sujets importants d'une façon plus ou moins directe (la mort, le désir d'enfant, l'amour, la joie de vivre, le rapport à la nature), avec une grâce admirable. Sa densité et sa dureté permettent de le classer au même niveau que les chefs d'oeuvre de Wang Bing.

    A ne pas rater.
    Richard...
    Richard...

    2 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2020
    Pourquoi voir ce documentaire ?
    - Pour voir une sacrée femme pleine d'humanité, en harmonie avec la nature parce qu'elle sait ce qu'elle lui doit.
    - Pour son dévouement à sa mère très âgée...
    - Parce que deux mondes s'opposent... les traditions et le monde moderne... La beauté des images...
    Bref un documentaire qui parait être un film tellement la caméra est là où il faut...
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    Hatidze est une vieille paysanne macédonienne qui vit seule avec sa mère impotente. Les deux femmes habitent un hameau en ruines, vidé de ses habitants dans un coin reculé de la Macédoine du nord, sans eau ni électricité. Hatidze y cultive le miel en suivant les méthodes séculaires que ses ancêtres lui ont transmises et va en faire le commerce dans la capitale.
    Mais ce bel équilibre est rompu par l’arrivée d’une famille turque et de son troupeau, qui se lance dans l’apiculture mais sans en respecter les règles.

    "Honeyland" parvient sur nos écrans après avoir récolté une moisson de récompenses dans les festivals internationaux et deux nominations aux Oscars. Il peut à bon droit revendiquer un certain exotisme : la figure de l’apicultrice macédonienne est certes assez peu exploitée du cinéma contemporain. Il essaie aussi de se parer d’un sous-texte écologiste dont on sait qu’il a le vent en poupe aujourd’hui dans l’opinion publique et dans le documentaire.
    Mais ce sont bien là ses seules qualités.

    Car "Honeyland" n’a pas grand-chose à dire une fois qu’il a filmé, caméra à l’épaule ou avec un drone, la silhouette dégingandée de Hatidze sur les chemins de Macédoine, nimbée dans un contre-jour poétique, et ses gestes patients pour récolter le miel. Pour épicer un peu un scénario menacé d’immobilisme, les deux réalisateurs se sont focalisés sur une querelle de voisinage.

    Cette histoire quasiment sans paroles a la simplicité d’une tragédie grecque – Grèce limitrophe dont on sait qu’elle a mené la vie dure aux autorités macédoniennes dans le choix du nom de leur pays. Entre la vertueuse Hatidze, gardienne des pratiques ancestrales d’apiculture, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée de ces voisins nombreux et bruyants, mais leur réserve néanmoins bon accueil, et Hussein, sa femme, ses sept (!) enfants, son troupeau beuglant et son avidité au gain qui le pousse à surexploiter la flore mellifère, le conflit est inévitable.

    On aurait aimé mieux connaître Hatidze et ce qui se cache derrière son sourire triste, les renoncements dont a été fait sa vie. Mais en voulant raconter une histoire, les réalisateurs renoncent à dresser le portrait de cette héroïne attachante.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    177 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Un peu déçu par ce documentaire.
    Il a des qualités indéniables, bien sûr. L'image est belle, avec une lumière naturelle et parfois sublimée en intérieur par les lueurs des bougies. Hatidze et sa mère, Nazife, apparaissent réellement touchantes. Leurs visages, marqués par le temps, les blessures et la pauvreté, sont filmés avec pleine de douceur et d'intimité et leur échange de regard, de gestes qu'elles ont l'une envers l'autre, en dit beaucoup plus que tous les dialogues. Il y a des scènes vraiment très fortes.
    J'apprends d'ailleurs que les familles du film parlent un ancien dialecte local turc, que du coup l'équipe du film ne comprend absolument pas. C'est pour cette raison que le film repose plus sur de la narration visuelle, au détriment des dialogues. Et c'est là un peu le défaut d'ailleurs, ça se ressent. Les dialogues sont peu pertinents la plupart du temps et ont du mal à s'inscrire dans une trame scénaristique vraiment intéressante, même si l'enjeu et les émotions autour de Hatidze prenant soin de sa mère fonctionnent. Mais j'aurai bien aimé que Hatidze nous partage davantage sa passion pour l'apiculture, et de son travail à leur côté, le rapport qu'elle a réellement avec eux. Au final, en sortant, on ne sait toujours que très peu de choses sur les abeilles, les techniques de récoltes, l'origine de cette passion, le véritable lien qui les lie à elle etc. Le film porte finalement très peu sur les abeilles, et bien plus sur la relation mère-fille.
    3 ans de tournage... je me dis heureusement que la famille turc perturbatrice est arrivée sinon le film aurait été vidé complètement de sa substance et de son intérêt. Car c'est bien cette famille qui met à mal toute la vie de Hatidze et son quotidien. Même si l'image des "gens du voyage" n'est clairement pas relevé dans ce documentaire, avec des scènes révoltantes sur la façon dont ils éduquent leurs enfants, traitent les animaux et les abeilles... il faut avouer que c'est quand même eux qui donne du rythme et un vrai enjeu au documentaire.
    Le cadre des montagnes désertiques de Macédoine est dépaysant, c'est sûr, et assurer un tournage dans ce genre de lieu desservit d'eau et d'électricité, est aussi une prouesse technique et humaine, mais je m'attendais à beaucoup plus de fond et d'émotions. J'ai tout de même passé un agréable moment.
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