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Cinememories
444 abonnés
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3,5
Publiée le 13 décembre 2021
Les heures de gloire pour Vince Gilligan, c’est bien sur la série « Breaking Bad », idolâtré et apprécié par les critiques. Cela fait maintenant six ans qu’elle s’est achevée sur la disparition d’un emblème de puissance et de pragmatisme. Le regretté Walter White a pourtant laissé un héritage significatif derrière lui et il répond au nom de Jesse Pinkman (Aaron Paul). Son parcours fut semé de confusion, mais de spontanéité, le menant à la fuite constante de sa condition de petit voyou de quartier. Cependant, il reste séduisant à suivre, car le jeune chimiste a encore une dernière formulation à proposer.
Les fantômes du passé hantent toujours les cœurs lourds de regrets et de peur. Celui de Jesse en est rempli et il passe enfin le cap de la maturité pour fuir, loin du traumatisme qui l’a enchaîné. Ce thriller lui offre l’opportunité de se racheter, comme une rédemption de la part du réalisateur et scénariste face à sa culpabilité. Des allers et retours par flashback servent étonnamment bien le récit et permettent de mieux cerner la transformation d’un homme déchiré, qui ne peut plus se permettre de tout perdre une fois de plus. Il est donc évident que certaines saveurs de la série d’origine s’invitent au visionnage, mais elles ne sont jamais forcées pour le fan service grossier. Nous sommes face à Jesse, lui-même face à nous, pour enfin nous prouver qu’il lui reste une âme à sauver.
Toujours confiné entre quatre murs, il cherche à la libérer. Mais le temps et les moyens lui manquent. Il reste seul, sans soutien et passif face à son destin. Mais le désir d’émancipation est tellement fort chez ce personnage qu’on ne peut lui reprocher grand-chose. C’est donc le scénario, qui s’attarde peut-être un peu trop dans certains flashbacks, qui laissent peu de subtilités une fois l’heure de film passé. Il faudra attendre l’ultime caméo pour y retrouver de l’intérêt, car le discours en dit long sur les moments d’égarements et de souffrance. On récupère, se re répète et on se rappelle, sans tourner en rond pour autant, mais le décor n’a plus de quoi inquiété. Même pour sa partie western urbain, on palpe du prévisible sans prendre le risque de réinventer le mythe, ce qui aurait été opportun et bienvenu.
Après « Better Caul Saul », c’est le long-métrage qui propose un spin-off sur un univers bien cruel. Le commerce illégal de la série retrouve ses codes préservés et plutôt bien exploité dans cette quête rédemptrice, juste après que le purgatoire ne frappe la vie de Jesse. « El Camino » tient ses promesses, malgré l’émotion, difficile d’accès. Elle passe plus par la nostalgie ou l’anecdote. Mais des années ont passé et nous aussi avons tourné une page. Cet épisode exceptionnel ne reste pas moins indispensable à la série, mais il s’agit de beaux adieux, témoignant du sang et des larmes versés sur le chemin de la liberté.
Après avoir découvert récemment la série "Breaking bad", l'un des plus grandioses shows télévisés que j'ai vu depuis longtemps, un long-métrage qui, sans apporter grand-chose de neuf en terme de mise en scène, offre une porte de sortie plutôt honorable au personnage de Jesse Pinkman, toujours aussi brillamment incarné par Aaron Paul, prolongeant ainsi un peu le plaisir et amenant une conclusion intéressante à son arc narratif. Une intrigue bien écrite centrée sur des flashbacks, des rebondissements bien amenés, un rythme plutôt agréable. Certainement pas l'oeuvre de l'année, assez oubliable cinématographiquement mais totalement distrayant et remarquable pour le dernier rôle à l'écran de l'immense Robert Forster disparu le jour même de la sortie du film.
Évidemment, si vous n'avez pas vu la série au grand complet, inutile de voir El Camino qui est le final du dernier épisode de la dernière saison..en film. C'est avec un grand plaisir que l'on retrouve les personnages principaux de la série, quelques peu vieillis certes, que l'on retrouve la griffe Breaking Bad avec sa superbe réalisation et sa photographie de qualité. Les plans, les décors, les paysages sont superbes, tout ce qui a fait le succès de la série est là sauf l'histoire. Non pas qu'elle soit mauvaise, la réalisation dans l'ensemble est excellente, mais la fin manque un peu de panache, avec quelques longueurs (comme dans la série..). Le personnage de Jessy est devenu "bouffi", a vieilli et quelques incohérences subsistent..si quelqu'un a compris comment finalement Jessy s'est échappé...je veux bien.
Ca raconte pas grand chose. Le seul intérêt du film est de remettre en selle Aaron Paul qui mérite mieux comme carrière qu'un médiocre Need for Speed et puis...plus rien.
Il aura fallu attendre 6 ans pour qu’on retrouve les personnages de la série Breaking Bad du moins ceux qui s’en sont sortis vivants ! El Camino : Un film Breaking Bad reprend la suite directe de l’ultime épisode et va s’intéresser au sort de Jesse Pinkman alias Aaron Paul ce qui va donner l’occasion de croiser quelques têtes bien connus des fans. Le créateur Vince Gilligan en profite pour réaliser son premier long-métrage qui adopte un rythme assez lent et presque déconcertant. S’il peut s’avérer un peu déceptif compte tenu du manque de surprise, il fera toujours plaisir aux spectateurs qui se sont régalés durant les 5 saisons d’une série désormais devenue culte.
2,5/5 Moyen. Moyen car inutile. Le film ne se justifie pas (mis à part du fan service). Les scènes entremêlent flashbacks et continuité de l'histoire juste pour revoir des personnages disparus (qui ont parfois bien changé physiquement en plus...) et sans jamais dater les flashbacks qui sont d'un flou royal. Et comme ce que le film raconte ne s'appuie que sur les flashbacks pour se justifier, on a du vent sur du vent. Ça se regarde bien car l'ambiance reste celle de la série et les acteurs aussi mais c'est moyen...
parce qu'il fallait une suite et fin a la saga de breaking bad. on comprend des trucs. il y a des retours en arrière bien sympathiques. c'est dans la même veine. c'est bon. on peut maintenant dire fin.
Personnellement, jesse était mon personnage préféré dans BB. Donc, tout un film après les événements de BB et sa continuité ne pouvait que m'allécher. Hélas, le personnage que j'ai le plus détesté dans BB, c'est Todd, et on le voit beaucoup dans le film. Cela m'a crispée, énervée, d'autant qu'i y a peu d'action dans El Camino; Je suis désolée de constater que ce film n'a rien à voir avec une oeuvre artistique, mais tout de ce que les internautes nomment "fan service". Si c'est ça, je préfère Better caul Saul, au moins il y a de l'imagination et du talent ( celui d'Aaron Paul n'est pas en cause ) Dommage de faire un film juste pour le fric, il y a d'autres paramètres, bon dieu. Sinon, c'est lent mais on ne s'ennuie pas, la preuve, j'ai regardé jusqu'au bout.Et si seulement il n'y avait pas eu Todd, j'aurais sans doute mis une meilleure note.
Le génial Vince Gilligan ( better call Saul, X-Files) nous ressert cinq ans après son après magnifique Breaking Bad, la suite sur la liberté de Jesse pinkman, avec des guest de choix dont un qui est plus que tous une surprise de taille. Scénario fouillé, réalisation originale, une bande son superbe, et un finale qui fait du bien. Je me suis retrouvé de nouveau dans les jupons de la série mère, aussi comfortable que joussif!
Film moyen qui n'apporte pas grand chose à l'histoire générale, juste le plaisir de les revoir dans une production. Bien que le scénario n'apporte rien, il arrive bien trop tard, la majorité des acteurs ont beaucoup vieilli et ça se voit.
A regarder par curiosité (au risque d'être déçu pour les plus grands fans) mais pas indispensable
Voilà...juste un gros plaisir de revoir tous ces personnages qui pendant 5 saisons m'ont régalé...des multiples apparitions de personnages marquants de la série,très light, en forme de clins d'oeil, mais toujours à bon escient. Bref, on se régale, on replonge 6 ans plus tard (en année de diffusion, bien sur!) sur ce qu'il se passe après. Un grand moment de nostalgie, comblé avec le même talent qu'autrefois. Pas indispensable, mais ça fait tellement plaisir!
Le dernier épisode qu'il manquait ! Il vient ponctuer la fin de la série d'une très bonne manière et ne laisse plus dans l'ignorance le destin du second principal protagoniste de la série.
Déjà si vous n'avez pas vu la série Breaking Bad, je vous dis de quitter votre bureau devant l'ordi pour vous précipiter d'aller acheter le coffret de l'intégrale de La SERIE des SERIES , le chef d’œuvre en 5 saisons de Vince Gilligan sinon vous n'allez rien comprendre à cet "outro" qui vient conclure cette fresque géniale pour le plus grand plaisir des fans de la série.