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Votre avis sur El Camino : un film Breaking Bad ?
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Film décevant, pas d'action, rien de nouveau, 2heures qui auraient pu être résumées en 5minutes
NUL; TRES DECU...
NUL; TRES DECU...
Le sentiment du spectateur est toujours ambivalent face à des initiatives comme El Camino : entre la possible joie des retrouvailles et la probable perspective d’être pris pour une vache à lait qu’on irait grossièrement séduire à coup de vieilles ficelles, l’orgueil se retrouve face à un dilemme.
Breaking Bad a clairement marqué son temps, et retourner du côté de son univers peut s’avérer tentant. Mais lorsqu’on sait à quelles extrémités l’industrie du showbiz peut se livrer, essorant jusqu’à plus soif ses poules aux œufs d’or toute honte bue, la prudence est de mise.
D’autant que la puissance vénéneuse de cette série résidait justement dans sa conclusion, forte et noire, dénuée de résilience et n’appelant pas d’épilogue supplémentaire. C’est peut-être la raison pour laquelle, sur le plan narratif, El Camino sera aussi modeste : petite coda visant à prolonger la conclusion, accusant le coup du passage des années sur l’épaississement des comédiens, offrant quelques récompenses en forme de miettes pour ceux qui seraient venus chercher du fan service, le film est, sur tout ces points, une sorte de non-événement.
Il s’agit donc de s’expliquer ce qui lui permet de garder, malgré tout, une force séductrice.
El Camino combine deux forces antagonistes : la fébrilité des retrouvailles mâtinée d’une indéniable nostalgie, et l’illusion d’une nouvelle trame narrative qui ne fait rien d’autre qu’achever encore davantage ce qui l’était déjà. C’est sur ce canevas étrange que se tissent de possibles émotions, où tout se joue par fragments. Le personnage de Jesse porte sur sa carcasse les stigmates de cinq saisons passées à jouer avec le feu, et rappelle ainsi la descente aux enfers de celui qui pensait pouvoir bâtir un empire. La vraie face du crime, qui refermait progressivement ses mâchoires sur le tandem, rôde ainsi dans la plupart des séquences, par des traumas de flash-backs ou les lieux et personnes que Jesse est obligé de croiser avant de pouvoir mettre les voiles. Si cette traque est somme toute assez banale, avec ses moments de tension convenus, c’est ce quelle charge du passé qui lui donne de l’épaisseur. Le monde que présente El Camino garde, à chaque instant, la pesanteur du désespoir qui avait fini par gangréner Breaking Bad. Vince Gilligan n’a rien perdu de sa maitrise à la réalisation, que ce soit par cette façon de placer son personnage dans ces espaces (reclus et étouffants, ou trop grands pour eux) ou de jouer d’une photographie toujours impeccable dans cette magnificence ambiguë des territoires décatis de l’Amérique. Le sentiment d’échec et d’un jeu pipé où chacun perd plus qu’il ne gagne est toujours de mise, et accompagne un personnage qui, sur les traces de son mentor, est bien conscient que crier victoire n’a plus aucun sens. La cage en fer forgé semble ainsi garder sa poigne sur toute l’ossature du récit, et l’issue du voyage vers la dernière frontière n’a rien d’euphorique.
Cette tonalité de requiem qui refuse tout de même de capituler face à quelques mélodies occasionnelles (l’humour noir encore maigrement présent, et le genre, que ce soit le film noir avec cette belle mise à sac de l’appartement à la recherche du magot, ou le western (un brin abusif) dans le règlement de compte final) permet donc à El Camino de garder une identité, et de se raccrocher avec les honneurs au vaisseau amiral. Conscient d’être tout sauf indispensable, il aura eu le mérite d’enfoncer quelques clous sur les illusions passées. De ce fait, la séquence avec White a une réelle saveur : celle d’un retour à l’innocence de la criminalité naïve des débuts, où tout semble si facile, et la revanche sur la société, la maladie ou la frustration envisageable. Et cette phrase de Walter à Jesse, en forme de sentence mature, de sonner étrangement :
Breaking Bad a clairement marqué son temps, et retourner du côté de son univers peut s’avérer tentant. Mais lorsqu’on sait à quelles extrémités l’industrie du showbiz peut se livrer, essorant jusqu’à plus soif ses poules aux œufs d’or toute honte bue, la prudence est de mise.
D’autant que la puissance vénéneuse de cette série résidait justement dans sa conclusion, forte et noire, dénuée de résilience et n’appelant pas d’épilogue supplémentaire. C’est peut-être la raison pour laquelle, sur le plan narratif, El Camino sera aussi modeste : petite coda visant à prolonger la conclusion, accusant le coup du passage des années sur l’épaississement des comédiens, offrant quelques récompenses en forme de miettes pour ceux qui seraient venus chercher du fan service, le film est, sur tout ces points, une sorte de non-événement.
Il s’agit donc de s’expliquer ce qui lui permet de garder, malgré tout, une force séductrice.
El Camino combine deux forces antagonistes : la fébrilité des retrouvailles mâtinée d’une indéniable nostalgie, et l’illusion d’une nouvelle trame narrative qui ne fait rien d’autre qu’achever encore davantage ce qui l’était déjà. C’est sur ce canevas étrange que se tissent de possibles émotions, où tout se joue par fragments. Le personnage de Jesse porte sur sa carcasse les stigmates de cinq saisons passées à jouer avec le feu, et rappelle ainsi la descente aux enfers de celui qui pensait pouvoir bâtir un empire. La vraie face du crime, qui refermait progressivement ses mâchoires sur le tandem, rôde ainsi dans la plupart des séquences, par des traumas de flash-backs ou les lieux et personnes que Jesse est obligé de croiser avant de pouvoir mettre les voiles. Si cette traque est somme toute assez banale, avec ses moments de tension convenus, c’est ce quelle charge du passé qui lui donne de l’épaisseur. Le monde que présente El Camino garde, à chaque instant, la pesanteur du désespoir qui avait fini par gangréner Breaking Bad. Vince Gilligan n’a rien perdu de sa maitrise à la réalisation, que ce soit par cette façon de placer son personnage dans ces espaces (reclus et étouffants, ou trop grands pour eux) ou de jouer d’une photographie toujours impeccable dans cette magnificence ambiguë des territoires décatis de l’Amérique. Le sentiment d’échec et d’un jeu pipé où chacun perd plus qu’il ne gagne est toujours de mise, et accompagne un personnage qui, sur les traces de son mentor, est bien conscient que crier victoire n’a plus aucun sens. La cage en fer forgé semble ainsi garder sa poigne sur toute l’ossature du récit, et l’issue du voyage vers la dernière frontière n’a rien d’euphorique.
Cette tonalité de requiem qui refuse tout de même de capituler face à quelques mélodies occasionnelles (l’humour noir encore maigrement présent, et le genre, que ce soit le film noir avec cette belle mise à sac de l’appartement à la recherche du magot, ou le western (un brin abusif) dans le règlement de compte final) permet donc à El Camino de garder une identité, et de se raccrocher avec les honneurs au vaisseau amiral. Conscient d’être tout sauf indispensable, il aura eu le mérite d’enfoncer quelques clous sur les illusions passées. De ce fait, la séquence avec White a une réelle saveur : celle d’un retour à l’innocence de la criminalité naïve des débuts, où tout semble si facile, et la revanche sur la société, la maladie ou la frustration envisageable. Et cette phrase de Walter à Jesse, en forme de sentence mature, de sonner étrangement :
Vince Gilligan est un réalisateur/scénariste vraiment remarquable, et il est surtout le créateur de la série la plus phénoménale, à mon sens : BREAKING BAD.
Cette série est saisissante, d'une part pour son scénario et ses personnages, tous aussi géniaux, les uns que les autres (Walter White, Jesse Pinkman, Gustavo Fring, Saul Goodman, Hank, Mike...), mais aussi par l'interprêtation totalement hallucinante de Bryan Cranston, dans la peau de Walter White.
Mais ce qui a marqué le monde entier dans cette ascension folle d'un simple prof de chimie, vers le crime, c'est aussi l'évolution psychologique du personnage.
Bref, BREAKING BAD est pour moi, une immense oeuvre, qui restera ce qu'elle est pour très longtemps.
C'est un chef d'oeuvre du début à la fin (ce qui est rare dans l'univers des séries).
Mais son créateur, Vince Gilligan, a part la suite annoncé un spin - off à son oeuvre, qui serait l'histoire du personnage de Saul Goodman. Et je dois dire que ça m'a inquiété et ça a dû inquiéter beaucoup de passionnés de Breaking Bad.
Mais rien à faire...
C'est encore un coup de maître, je trouve : BETTER CALL SAUL n'a rien à voir avec son ainée, mais qu'est ce que j'aime cette série et l'histoire touchante de cet avocat, qui deviendra ce qu'on sait de lui depuis.
Mais Vince Gilligan ne s'arrête pas là et finit par annoncer quelques mois avant sa sortie sur NETFLIX, la suite et fin de BREAKING BAD en un long métrage intitulé EL CAMINO !
C'est clairement risqué... mais quelle claque !
EL CAMINO est une nouvelle fois, une pure réussite !
On ressent totalement le style Gilligan et l'univers Breaking Bad. C'est exactement comme regarder un épisode de la série, mais sur 120 minutes.
D'ailleurs, c'est presque le seul reproche que je pourrais faire à ce long métrage : Pour ce que ça raconte, c'est presque trop long, dans un sens, mais le scénario finit par s'accélérer tellement vers la dernière demi-heure, qu'on en ressort avec une envie d'en voir plus.
Le plaisir de retrouver un Jesse Pinkman aussi charismatique et fort, alors que nous l'avions laissé dans un état dramatique, est un vrai soulagement.
Vince Gilligan a évidemment rendu hommage à bon nombre des personnages qui nous avons tous énormément aimés.
Sa mise en scène est fidèle à ce qu'il a toujours fait et ses personnages sont tous aussi bien écrits.
La photographie et la lumière sont aussi très travaillés.
L'humour à la Breaking Bad est bien là également. D'ailleurs je ne connais pas l'amour précis de Gilligan pour le Cinéma et les influences qui l'ont guidés dans sa carrière mais il est certain que je retrouve beaucoup des frères Coen, dans son écriture, ses personnages et ses scènes chocs.
Il y a aussi dans EL CAMINO, un hommage certain pour les westerns (qu'on ressentait clairement dans la série originale), avec la scène la plus impressionnante du film, que j'ai trouvé vraiment dingue !
Rien n'est laissé de côté, dans cette oeuvre et c'est tellement jouissif !
Il y a beaucoup de suspense dans ce métrage, mais aussi pas mal de flashbacks qui nous permettent de se replonger dans le passé de Jesse Pinkman afin de comprendre ce qu'il se passe.
Aaron Paul est hyper à l'aise dans son personnage et c'est un acteur qui a vraiment du talent et une sacrée bonne gueule.
Le scénario est simple, faut le dire, mais tout les obstacles que Jesse Pinkman va rencontrer, rendent l'oeuvre vraiment prenante et remarquable.
Et toutes ses galères sont dignes du Jesse Pinkman qu'on connait.
Dès les premières minutes, lors d'une discussion passée avec un ami rencontré lors de ses périples, aux côtés de Heinsenberg, on comprend quel sera le projet de Pinkman, qui devra être discrét et efficace pour sortir indèmne de cette cavale infernale et atteindre une destination, pour vivre une nouvelle vie. Et quelle destination pour changer de vie !
EL CAMINO n'est pas un chef d'oeuvre mais j'ai vraiment adorer vivre ces deux belles heures de nostalgie !
Bravo Vince Gilligan.
Ce cinéaste est décidemment vraiment très talentueux !
Cette série est saisissante, d'une part pour son scénario et ses personnages, tous aussi géniaux, les uns que les autres (Walter White, Jesse Pinkman, Gustavo Fring, Saul Goodman, Hank, Mike...), mais aussi par l'interprêtation totalement hallucinante de Bryan Cranston, dans la peau de Walter White.
Mais ce qui a marqué le monde entier dans cette ascension folle d'un simple prof de chimie, vers le crime, c'est aussi l'évolution psychologique du personnage.
Bref, BREAKING BAD est pour moi, une immense oeuvre, qui restera ce qu'elle est pour très longtemps.
C'est un chef d'oeuvre du début à la fin (ce qui est rare dans l'univers des séries).
Mais son créateur, Vince Gilligan, a part la suite annoncé un spin - off à son oeuvre, qui serait l'histoire du personnage de Saul Goodman. Et je dois dire que ça m'a inquiété et ça a dû inquiéter beaucoup de passionnés de Breaking Bad.
Mais rien à faire...
C'est encore un coup de maître, je trouve : BETTER CALL SAUL n'a rien à voir avec son ainée, mais qu'est ce que j'aime cette série et l'histoire touchante de cet avocat, qui deviendra ce qu'on sait de lui depuis.
Mais Vince Gilligan ne s'arrête pas là et finit par annoncer quelques mois avant sa sortie sur NETFLIX, la suite et fin de BREAKING BAD en un long métrage intitulé EL CAMINO !
C'est clairement risqué... mais quelle claque !
EL CAMINO est une nouvelle fois, une pure réussite !
On ressent totalement le style Gilligan et l'univers Breaking Bad. C'est exactement comme regarder un épisode de la série, mais sur 120 minutes.
D'ailleurs, c'est presque le seul reproche que je pourrais faire à ce long métrage : Pour ce que ça raconte, c'est presque trop long, dans un sens, mais le scénario finit par s'accélérer tellement vers la dernière demi-heure, qu'on en ressort avec une envie d'en voir plus.
Le plaisir de retrouver un Jesse Pinkman aussi charismatique et fort, alors que nous l'avions laissé dans un état dramatique, est un vrai soulagement.
Vince Gilligan a évidemment rendu hommage à bon nombre des personnages qui nous avons tous énormément aimés.
Sa mise en scène est fidèle à ce qu'il a toujours fait et ses personnages sont tous aussi bien écrits.
La photographie et la lumière sont aussi très travaillés.
L'humour à la Breaking Bad est bien là également. D'ailleurs je ne connais pas l'amour précis de Gilligan pour le Cinéma et les influences qui l'ont guidés dans sa carrière mais il est certain que je retrouve beaucoup des frères Coen, dans son écriture, ses personnages et ses scènes chocs.
Il y a aussi dans EL CAMINO, un hommage certain pour les westerns (qu'on ressentait clairement dans la série originale), avec la scène la plus impressionnante du film, que j'ai trouvé vraiment dingue !
Rien n'est laissé de côté, dans cette oeuvre et c'est tellement jouissif !
Il y a beaucoup de suspense dans ce métrage, mais aussi pas mal de flashbacks qui nous permettent de se replonger dans le passé de Jesse Pinkman afin de comprendre ce qu'il se passe.
Aaron Paul est hyper à l'aise dans son personnage et c'est un acteur qui a vraiment du talent et une sacrée bonne gueule.
Le scénario est simple, faut le dire, mais tout les obstacles que Jesse Pinkman va rencontrer, rendent l'oeuvre vraiment prenante et remarquable.
Et toutes ses galères sont dignes du Jesse Pinkman qu'on connait.
Dès les premières minutes, lors d'une discussion passée avec un ami rencontré lors de ses périples, aux côtés de Heinsenberg, on comprend quel sera le projet de Pinkman, qui devra être discrét et efficace pour sortir indèmne de cette cavale infernale et atteindre une destination, pour vivre une nouvelle vie. Et quelle destination pour changer de vie !
EL CAMINO n'est pas un chef d'oeuvre mais j'ai vraiment adorer vivre ces deux belles heures de nostalgie !
Bravo Vince Gilligan.
Ce cinéaste est décidemment vraiment très talentueux !
À mon sens, Breaking Bad est l'une des meilleures séries que j'ai vues.
L'écriture est magique, les acteurs y réalisent des prestations incroyables, la réalisation est parfaite.
On peut ne pas aimer le thème, les personnages, mais impossible de ne pas saluer la qualité du travail accompli pour cette série.
Créer une suite, qui plus est sous forme de long métrage, c'était très risqué.
Mais, à mon sens, nous ne sommes ni en face d'un film, ni en face d'une suite. Non, on nous propose, à nous fans de la série, une gourmandise. Une occasion de nous replonger dans cet univers et de soulager quelques peines et frustrations qu'il avait laissées en nous.
Qui n'a pas été mille fois attristé par la tournure des événements? Qui n'a pas rêvé de voir Jesse prendre l'une des portes de sorties qui lui ont été proposées et que Walter a toujours refermées? Peut-il y arriver un jour ou fera-t-il sans cesse les mêmes erreurs?
Cette conclusion nous offre une dernière chance de guérir notre frustration, ou de la nourrir à tout jamais, nous laissant jusqu'au bout imaginer le meilleur et surtout le pire.
Ceux qui n'ont pas vu la série, ne tentez pas l'aventure, elle n'aura pas un grand intérêt. Les fans, asseyez-vous et vibrez une dernière fois avec de bon vieux Pinkman, vous ne serez pas déçus!
L'écriture est magique, les acteurs y réalisent des prestations incroyables, la réalisation est parfaite.
On peut ne pas aimer le thème, les personnages, mais impossible de ne pas saluer la qualité du travail accompli pour cette série.
Créer une suite, qui plus est sous forme de long métrage, c'était très risqué.
Mais, à mon sens, nous ne sommes ni en face d'un film, ni en face d'une suite. Non, on nous propose, à nous fans de la série, une gourmandise. Une occasion de nous replonger dans cet univers et de soulager quelques peines et frustrations qu'il avait laissées en nous.
Qui n'a pas été mille fois attristé par la tournure des événements? Qui n'a pas rêvé de voir Jesse prendre l'une des portes de sorties qui lui ont été proposées et que Walter a toujours refermées? Peut-il y arriver un jour ou fera-t-il sans cesse les mêmes erreurs?
Cette conclusion nous offre une dernière chance de guérir notre frustration, ou de la nourrir à tout jamais, nous laissant jusqu'au bout imaginer le meilleur et surtout le pire.
Ceux qui n'ont pas vu la série, ne tentez pas l'aventure, elle n'aura pas un grand intérêt. Les fans, asseyez-vous et vibrez une dernière fois avec de bon vieux Pinkman, vous ne serez pas déçus!
spoiler:
Pinkman va en Alaska.
Voilà c'est tout...
Intrigue : 0
Action : 0
2 heures à prendre les spectateurs pour des idiots...
Pinkman va en Alaska.
Voilà c'est tout...
Intrigue : 0
Action : 0
2 heures à prendre les spectateurs pour des idiots...
Quelle plaisir de retrouver Jesse Pinkman et l'univers ''Breaking Bad'' 6 ans après la fin de la série ! Maintenant, le film en lui-même ... ça se discute.
''El Camino : un film Breaking Bad'' dans son titre horriblement complet, est écrit et réalisé par le génie Vince Gilligan, et suit le périple de Jesse Pinkman après s’être libéré de sa situation d'esclave par Jack et son groupe.
Alors désole, mais je vais devoir spoiler, c'est inévitable ! Alors si vous n'avez pas vu ''El Camino'' et que vous êtes fans de la meilleure série de l'histoire ''Breaking Bad'' ( faut dire les choses en face ), foncez vous ne serez surement pas déçu !
Ça n'aurait étonné personne de part la présence de Gilligan à la réalisation, mais le film respecte extrêmement bien l'univers de ''Breaking Bad''. L’atmosphère chaude et violente du Nouveau-Mexique, est toujours présente et met en scène un Jesse Pinkman traqué par la police, à la recherche d'un moyen d'abandonner la région et son propre passé.
Un film qu'on pourrait considérer donc, comme un dernier épisode, censé clôturer l'arc scénaristique de Jesse et mettre un point final à la série. Et c'est ce que fait admirablement bien Vince Gilligan : faire un très bon épisode bonus et finale.
Mais dissocier ''El Camino'' de sa série d'origine, et le considérer comme un film ''normal'', c'est là que ça pose quelques peu problème !
En effet, le film raconte en fait que très peu choses et est très limité : on suit simplement Jesse tenter de trouver l'argent nécessaire pour se trouver une nouvelle identité, et quitter la région. C'est à peu près tout ! Et pour agrémenter son récit, Gilligan fait appel à des nombreux flash-back de Jesse lors de son temps passé en tant qu'esclave-fabriquant de meth chez Jack et Todd. Alors dans ses flash-back, certains apportent quelques éléments qui vont aidez Jesse à l'heure actuel, mais sans grand plus.
Alors évidement ses nombreux flash-back ne peuvent qu'augmenté le plaisir subjectif chez les fans de Breaking Bad, et j'en fais partis. Il n'y beau se rien de grandioses entre Todd et Jesse; Jesse et Mike ... je trouverais toujours cela plaisant !
Autre exemple, cette scène finale entre Walther et Jesse. Vince Gillian enfonce des portes ouvertes avec leurs discussions ( Walter qui aimerait de Jesse s'en sorte en faisant des études / qui rappel le fait que cette aventure, à été la plus belle de sa vie ... ). Objectivement ça n'apporte absolument rien, mais mon dieu qu'est ce que c'est plaisant de retrouver ce duo mythique !
C'est pour cela que je vois plus ''El Camino'' comme un long épisode bonus, clôturant si bien la série ''Breaking Bad''. Mais si on le doit séparer de la série et le traiter à part-entière comme un film original, et bien c'est assez vide ( en même temps je n'attendais pas que Vince Gilligan nous offre un scénario complètement bourré de retournement de situation, et de ''climax'' complément con qui nuirait aux si bons souvenirs que j'ai de la série ).
Sinon le film prend relativement son temps, et c'est plutôt sympa ! On est avec un Jesse sur le chemin de la rédemption, mieux concentré sur lui-même et se remémorant son passé et tentant d'améliorer les choses avant son départ.
Gros point fort du film, et qu'on retrouvais aussi dans ''Breaking Bad'' : c'est sa réalisation ! Des enchaînement de plan aussi originaux les uns que les autres qui rendant vraiment le visionnage intéressant. Le tout avec une photographie sublime, il faut le noter et un un Aaron Paul qui gère toujours aussi bien son rôle !
D'ailleurs grosse pensée à la famille de Robert Forster, qui nous a quitté il y'a deux jours, le 11 octobre. Un acteur très admirable et qui connait donc à travers ''El Camino'' son dernier rôle au cinéma ! Sans connaitre vraiment le parcours de l'acteur, je me souviens évidement de son super rôle dans ''Jackie Brown'' de Quentin Tarantino.
Enfin voila, ''El Camino'' plaira inévitablement aux fans de ''Breaking Bad'', et y apporte une merveilleuse conclusion ! Mais voyons le film plus comme un épisode final, plutôt que comme une réelle oeuvre cinématographique.
''El Camino : un film Breaking Bad'' dans son titre horriblement complet, est écrit et réalisé par le génie Vince Gilligan, et suit le périple de Jesse Pinkman après s’être libéré de sa situation d'esclave par Jack et son groupe.
Alors désole, mais je vais devoir spoiler, c'est inévitable ! Alors si vous n'avez pas vu ''El Camino'' et que vous êtes fans de la meilleure série de l'histoire ''Breaking Bad'' ( faut dire les choses en face ), foncez vous ne serez surement pas déçu !
Ça n'aurait étonné personne de part la présence de Gilligan à la réalisation, mais le film respecte extrêmement bien l'univers de ''Breaking Bad''. L’atmosphère chaude et violente du Nouveau-Mexique, est toujours présente et met en scène un Jesse Pinkman traqué par la police, à la recherche d'un moyen d'abandonner la région et son propre passé.
Un film qu'on pourrait considérer donc, comme un dernier épisode, censé clôturer l'arc scénaristique de Jesse et mettre un point final à la série. Et c'est ce que fait admirablement bien Vince Gilligan : faire un très bon épisode bonus et finale.
Mais dissocier ''El Camino'' de sa série d'origine, et le considérer comme un film ''normal'', c'est là que ça pose quelques peu problème !
En effet, le film raconte en fait que très peu choses et est très limité : on suit simplement Jesse tenter de trouver l'argent nécessaire pour se trouver une nouvelle identité, et quitter la région. C'est à peu près tout ! Et pour agrémenter son récit, Gilligan fait appel à des nombreux flash-back de Jesse lors de son temps passé en tant qu'esclave-fabriquant de meth chez Jack et Todd. Alors dans ses flash-back, certains apportent quelques éléments qui vont aidez Jesse à l'heure actuel, mais sans grand plus.
Alors évidement ses nombreux flash-back ne peuvent qu'augmenté le plaisir subjectif chez les fans de Breaking Bad, et j'en fais partis. Il n'y beau se rien de grandioses entre Todd et Jesse; Jesse et Mike ... je trouverais toujours cela plaisant !
Autre exemple, cette scène finale entre Walther et Jesse. Vince Gillian enfonce des portes ouvertes avec leurs discussions ( Walter qui aimerait de Jesse s'en sorte en faisant des études / qui rappel le fait que cette aventure, à été la plus belle de sa vie ... ). Objectivement ça n'apporte absolument rien, mais mon dieu qu'est ce que c'est plaisant de retrouver ce duo mythique !
C'est pour cela que je vois plus ''El Camino'' comme un long épisode bonus, clôturant si bien la série ''Breaking Bad''. Mais si on le doit séparer de la série et le traiter à part-entière comme un film original, et bien c'est assez vide ( en même temps je n'attendais pas que Vince Gilligan nous offre un scénario complètement bourré de retournement de situation, et de ''climax'' complément con qui nuirait aux si bons souvenirs que j'ai de la série ).
Sinon le film prend relativement son temps, et c'est plutôt sympa ! On est avec un Jesse sur le chemin de la rédemption, mieux concentré sur lui-même et se remémorant son passé et tentant d'améliorer les choses avant son départ.
Gros point fort du film, et qu'on retrouvais aussi dans ''Breaking Bad'' : c'est sa réalisation ! Des enchaînement de plan aussi originaux les uns que les autres qui rendant vraiment le visionnage intéressant. Le tout avec une photographie sublime, il faut le noter et un un Aaron Paul qui gère toujours aussi bien son rôle !
D'ailleurs grosse pensée à la famille de Robert Forster, qui nous a quitté il y'a deux jours, le 11 octobre. Un acteur très admirable et qui connait donc à travers ''El Camino'' son dernier rôle au cinéma ! Sans connaitre vraiment le parcours de l'acteur, je me souviens évidement de son super rôle dans ''Jackie Brown'' de Quentin Tarantino.
Enfin voila, ''El Camino'' plaira inévitablement aux fans de ''Breaking Bad'', et y apporte une merveilleuse conclusion ! Mais voyons le film plus comme un épisode final, plutôt que comme une réelle oeuvre cinématographique.
Un film mou. Il faut dire que la barre était placé très haute avec Better Call Saul et Breaking Bad mais El Camino nous apprends absolument rien.
spoiler:
Ce qui est frustrant c'est de voir pendant la première heure un personnage qui n'apparaît que dans la saison 5 '' Todd'' prendre toute la place dans le film
. La deuxième heure est du remplissage avec un petit moment de tension mais sans plus.
. La deuxième heure est du remplissage avec un petit moment de tension mais sans plus.
Réservé aux fans de la première heure,les autres vont se faire ch.....les références à la série sont multiples, la Pigalle dans la chambre de todd,qui d ailleurs à un appétit certain,en est le plus bel exemple. Je l ai vu ce matin puis j en suis à s5 e14,ça redonne envie malgré les multiples fois ou on l a vu,et ça c est fort...
Film lent et sans de suspens, juste un bon moment de nostalgie et pour cloturer le périple, pour ceux qui ont adoré la série.
Ce film je l'attendais, il est centré sur le personnage Jesse Pinkman et permet une conclusion à la série BREAKING BAD
Une conclusion mais il ne faut pas oublier qu'il y a un spin off BETTER CALL SAUL, donc l'univers Breaking Bad est encore vaste, et on est pas à l'abris de nouvelles histoires.
Ce long métrage est particulièrement bien filmé, on reconnait les codes de Breaking bad, à défaut d'action, on est sur la thématique de la rédemption et de la reconstruction de soit, bref il faut regarder le film à un moment ou on est pas fatigué car il est long et remplis de flashback
j'ai aimé
-replongé dans l'univers Breaking bad
- les plans de vues
- l'introspection du personnage principal
- revoir certains personnages disparus.
j'ai pas aimé
-gros problème de rythme.
-l'histoire se déroule au moment ou breaking bad termine, certain personnages on pris du poids ou paraissent plus vieux (TODD) le réalisateur aurait du faire du morphing
conclusion : un film pour les fans, si tu as pas vu la série passe ton chemin, car tu vas t'ennuyer.et oui je suis déçu je m'attendais a mieux.
Une conclusion mais il ne faut pas oublier qu'il y a un spin off BETTER CALL SAUL, donc l'univers Breaking Bad est encore vaste, et on est pas à l'abris de nouvelles histoires.
Ce long métrage est particulièrement bien filmé, on reconnait les codes de Breaking bad, à défaut d'action, on est sur la thématique de la rédemption et de la reconstruction de soit, bref il faut regarder le film à un moment ou on est pas fatigué car il est long et remplis de flashback
j'ai aimé
-replongé dans l'univers Breaking bad
- les plans de vues
- l'introspection du personnage principal
- revoir certains personnages disparus.
j'ai pas aimé
-gros problème de rythme.
-l'histoire se déroule au moment ou breaking bad termine, certain personnages on pris du poids ou paraissent plus vieux (TODD) le réalisateur aurait du faire du morphing
conclusion : un film pour les fans, si tu as pas vu la série passe ton chemin, car tu vas t'ennuyer.et oui je suis déçu je m'attendais a mieux.
Que dire de ce film et de cet univers Breaking Bad mise à part que c’est selon la meilleure des « Saga » comprenant les 2 séries et ce film. Acteurs, scénarios, montage, la façon de filmer, la façon de raconter… Bref, encore beaucoup de personne n’ont pas vu ce film, ou l’univers Breaking Bad, en regardant uniquement les premiers épisodes en se disant : C’est long, ça n’avance pas. Soyez patients et vous verrez ! Ce film doit être vu, uniquement après la série Breaking Bad entièrement, car c’est sa suite directe.
Complètement de la série Breaking Bad, le film suit le destin de Jesse qui avait été mis de côté lors du dernier épisode.
Destiné aux fans donc, continuité des 5 saisons avec toujours le même bonheur de retrouver certains personnages .
On appréciera ce bonus appliqué réalisé par le créateur Vince Giligan .
Destiné aux fans donc, continuité des 5 saisons avec toujours le même bonheur de retrouver certains personnages .
On appréciera ce bonus appliqué réalisé par le créateur Vince Giligan .
Voilà une vrai fin digne de BRAKING BAD certainement la meilleure série sur terre et cette prolongation de la série en vaut le détour le film est bon car les plans sont biens fait on a toujours le suspens mais néanmoins un manque d'action car sur 2 heures de film on ressent des légers ralentissement mais ce n'est pas du temps perdu vraiment.
Pour les fans de BRAKING BAD comme moi à ne pas manquer vraiment en revanche si vous ne connaissez pas, ça ne sert à rien de regarder ce film franchement du bon boulot
Pour les fans de BRAKING BAD comme moi à ne pas manquer vraiment en revanche si vous ne connaissez pas, ça ne sert à rien de regarder ce film franchement du bon boulot
El camino est un chef d'oeuvre tout d'abord merci à Vince Gilligan,les codes de breaking bad sont respecté les plans et la manière dont ils ont filmé est sensationnelle il n'y a presque que pas de fan service car skinny et badger sont utile pour le scénario ,Tod aussi ,le flash back de Jane a la fin montre la recherche de liberté de Jesse Pinkman, je dirais que le seul fan service même si la scène est magique c est l'apparition du grand Heisenberg pour finir je dirais que El camino est a la hauteur de breaking bad ,El camino est parfait a 99.1% tout comme la Blue sky.
Pal pour finir la série et l'arc de Jessie, dire au revoir aux personnages. Mais rien n'est surprenant et très intéressant. Ça aurait été mieux de voir Jessie quelques années plus tard par exemple.
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