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    1917
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    Hugo Fedeli
    Hugo Fedeli

    15 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Après Dunkerque et The King, les Anglais nous pondent un énième film sur des guerres qui se sont passé en France mais sans aucun Français… On est complètement effacé de l’histoire.
    Comment peut-on s’émouvoir du sauvetage de 1.600 soldats quand on sait que la première guerre mondiale a fait 10 millions de morts ?
    Le film avec un seul plan séquence pour impressionner les Oscars.
    spoiler:
     ! Les deux soldats sont anti-charismatiques, l’un a une tête de bébé et l’autre a une tête de victime. Ils auraient pu foutre des acteurs virils avec des visages de soldats ! Ça aurait été plus crédible, et on se serait identifié a eux. L’un des deux, Scofield, a un pouvoir surnaturel : il est littéralement invincible. Le mec se prend une explosion, et des dizaines pierres de la taille d’une tête qui le recouvre, 5 secondes après il fait un marathon ! n’importe quoi. Il esquive également toute les balles. Il arrive a esquiver 15 balles d’un sniper posté en hauteur et réussi à le tuer ! Et en plus il chute d’un escalier, se fracasse le crane, et chute aussi d’un torrent sans jamais mourir. Son pote lui n’a pas la eu même chance : au bout d’un tiers du film il sauve un pilote allemand mais celui ci, au lieu de le remercier, le poignarde ! Donc il meurt. Ah là là ces Allemands... Ils n’ont aucune humanité. des vrais nazi dis donc. Mais cette scène est impossible : jamais un simple soldat allemands de la ww1 n’aurait agit de manière aussi barbare. Au contraire, tout les soldats de tout les camps avaient un code d’honneur et n’étaient pas des soldats fanatisé, ils avaient le respect du combattant, traitaient bien ceux qui se rendait et respectaient les drapeaux blancs. Et attention après scène il y a la scène la plus incohérente du film : quand le soldat sert son pote mort dans ses bras, il y a une colonne de soldats britanniques qui passe a coté de lui. QU’EST QU’ILS FOUTENT LA ??? Les deux soldats viennent de traverser le no man’s land, des gallérie ennemis et s’arrêtent a une ferme a 400 mètres des lignes allemandes vide, comment peut-il y avoir des soldats britannique chez eux ? Depuis quand ils sont là ? j’ai rien compris, c’est hallucinant.
    Ensuite on voit un soldat indien qui lui est très bien mis en valeur, il est rassurant, calme et mature. Certainement pour montrer qu’on doit la victoires aux immigrés… En plus il est stupide de montrer un indien comme ça au milieu de soldats blancs : dans la vraie vie les soldats coloniaux étaient tous ensemble, par régiment, jamais mélangé.
    Le soldat scolfield est antipathique : son pote lui sauve la vie, et lui il ne lui dit pas merci et se dispute même avec lui ! Et il remercie pas non plus les autres qui l’aident a pousser le camion, puis se barre comme un voleur. Comment voulez-vous qu’on s’attache a un personnage aussi détestable ? Bon, c’est censé se passer en 1917 mais les dialogues et les mimiques des soldats font clairement 2020, je cite « avec les potos... » ou le comportement du lieutenant leslie au début du film, on dirait un jeune fêtard fumeur de joint… Le film dure 1h50 mais il n’y a rien : toute la scène dans le village la nuit, avec la française, est inutile et chiante, les soldats qui ne font que marcher, les scènes de discussion inutiles…
    Dédicace à la scène avec la française où notre pote donne du lait cru non pasteurisé bourré de microbe et de mouche a un bébé… mais il complètement taré ce gars !!
    L’alchimie entre les deux soldats est bidon : ils se parlent comme si s’était la première fois qui se rencontraient et ont des discussions qu’ils devraient même pas avoir tellement ce qu’ils disent est habituel dans cette guerre…
    La scène du village en ruine est rempli d’impossibilité : le sniper qui rate 15 tirs, le gars qui - en théorie – se prend une balle et tombe dans les escalier mais n’a rien, le village qui brûle, les allemand bourrés et indisciplinés comme des racailles, la française et ses chansons de merdes, la fuite du gars…
    Mais j’avoue que la photographie de Roger Deakins est absolument magnifique et les plans séquences sont incroyablement bien réussie !! c’est immersif et bien fait ; Par exemple a la fin le combo : scène du village + scène de la rivière + scènes du camp + scène de l’assaut + scène avec benedict cumberbatch + scène des blessés est bluffant !! Je met 2,5/5 parce que je me suis quand même bien amusé.
    RedArrow
    RedArrow

    1 655 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    À un moment du périple de ce 6 avril 1917 entamé par deux soldats pour prévenir leurs camarades de l'imminence d'une embuscade allemande, ceux-ci font une halte dans un verger de cerisiers abattus où ils se mettent à discuter de l'importante variété d'espèces de ces arbres fruitiers et de leur propension à assurer leur propre survie. La discussion n'a évidemment rien anodine, elle est même en réalité le cœur métaphorique de tout ce qui va animer l'excellence du long-métrage de Sam Mendes.
    Ces cerisiers sont les soldats, ces silhouettes identiques par leurs accoutrements et prêtes à tomber sous le feu ennemi afin d'assurer la victoire de tout leur camp. Quant à la multiplicité des espèces évoquée derrière ce terme générique, elle représente les hommes, dans tous ce qui compose la pluralité de leurs identités, de leurs natures complexes derrière l'uniformité militaire exigée.

    Dans un premier temps, cette frontière entre l'humain et le soldat va bien sûr se faire sentir chez les deux héros de "1917". Ils sont devenus amis sur le front, ils partagent la même mission cruciale, ils cherchent tous les deux à échapper aux dangers omniprésents de la guerre et ils peuvent même échanger des sourires juvéniles lors d'un rare instant de relâchement. Cependant, leurs histoires respectives ont beau suivre un chemin commun dans le contexte de guerre, il y aura toujours une différence entre leurs ressentis, leurs regards (le film le soulignera de façon géniale dans la première partie) et leurs manières d'appréhender les événements car leurs vécus et les expériences qui les ont définis ne sont tout simplement pas les mêmes. Leurs physiques opposés en sera une des manifestations les plus primaires à l'écran mais, lorsque chacun évoquera ses motivations ou ses doutes sur ce qui l'anime pour mener cette mission à bien, il deviendra clair que leurs spécificités peinent à être gommées derrière un ordre militaire qui voudrait les faire taire.

    Toutefois, au coeur de leur mission, leur humanité n'a plus lieu d'être.
    L'atmosphère de mort qu'ils sont amenés à traverser condamne de fait toute émergence de leur individualité et de leur humanité. Chaque fois que les deux soldats éluderont cette donne capitale pour laisser entrevoir leurs sentiments, la guillotine de la guerre menacera de s'abattre sur eux et de les emporter. Ce sera d'autant plus clair avec un tournant plus particulièrement tragique du film à mi-parcours, il fera presque office de cruelle illumination pour l'un des personnages : désormais, il devra s'effacer, étouffer tous ses atermoiements personnels afin de garantir la réussite de sa mission.
    Ainsi, il ne restera plus que le soldat, celui qui, presque ironiquement, a le rôle de garantir la survie d'un grand nombre d'hommes devant l'horreur de la guerre. Devant chaque rencontre dans sa course qui pourrait le ramener à ses failles, il ne trahira plus rien de lui, se contentant au mieux d'un certain pragmatisme lorsque le danger en sera éloigné mais se laissant guider par une détermination sans faille, parfois même sauvage, quand sa propre vie sera en jeu.

    Le sublime (mais faux) plan-séquence dans lequel se mue le propos de "1917" prendra alors encore plus d'ampleur, devenant le réceptacle idéal de la fuite en avant de son héros, celle-ci sera autant littérale par les multiples périls du front que mentale comme si le soldat échappait perpétuellement à l'ombre de l'homme qu'il essaie de faire disparaître.
    Dans sa globalité, le choix de mise en scène de Sam Mendes ne se résume donc pas à un simple exercice de style : le tour de force technique est incontestablement là, diablement immersif pour faire déteindre sur nous un sentiment d'urgence permanent (avouons tout de même que notre curiosité cinéphile nous pousse à guetter un temps les astuces de raccords avant de se laisser emporter) et il regorge de passages esthétiquement incroyables, emmenant définitivement "1917" dans les sommets visuels du film de guerre (la partie nocturne est juste d'une beauté démentielle, le travail sur la photographie de Roger Deakins laisse bouche bée à chaque image !) mais tout cela n'est jamais gratuit et ne fait que servir les intérêts de la quête de son héros principal (George MacKay, habité) jusque dans les derniers instants où l'insistance de la caméra sur un des seuls vrais demi-tours qu'il aura effectué au cours de son odyssée aura une portée symbolique d'une densité émotionnelle imparable.

    De "1917", avouons que l'on craignait en amont cette aura de film à Oscars qui l'entourait, souvent synonyme d'un académisme certes parfois de qualité mais cherchant simplement à empiler les récompenses sans que l'on y décèle de grande prise de risques derrière... En sortant de cette course effrénée au cœur de la Première Guerre Mondiale, on en vient justement à lui souhaiter cette pluie de statuettes, le film de Sam Mendes s'impose clairement déjà comme un des sommets de cinéma de cette année 2020 et il a déjà toute notre humble reconnaissance de spectateurs pour ça.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    320 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2020
    "American Beauty", "Les Sentiers de la Perdition", "Jarhead", "Les Noces Rebelles", "Skyfall", "Spectre" : Sam Mendes a toujours eu le chic pour proposer des univers différents et se retrouver là où on ne l’attendait pas…et cela continue aujourd’hui avec cet incroyable "1917". Faire un film sur la 1ère Guerre Mondiale c’est pas nouveau, mais le faire en utilisant un seul plan-séquence (en réalité plusieurs plans-séquences mis bout à bout comme dans "Birdman"…d’ailleurs j’en ai compté 42, et vous ?), là c’est un pari aussi risqué que burné, proposant ainsi une expérience cinématographique totalement immersive et très intense et intime à la fois. Nous avons donc sous les yeux une nouvelle façon de découvrir la guerre autrement que par des énormes batailles rangées avec des milliers de figurants : des ennemis partout, des tranchées infestées de rats, des zones de combat où personne n’avance, la pluie, le froid, la gadoue, les pièges, les snipers, l’absurdité des situations ou des décisions, les hauts gradés complètement à côté de la plaque, un conflit qui s’éternise et s’embourbe, la perte des repères de temps et de lieux, la faim, la fatigue, les hallucinations, la folie…bref une terreur physique et psychologique constante. L’expérience est tout bonnement démente : à la fois oppressante et captivante, la caméra ne s’arrête jamais et nous laisse aucun répit….sauf lorsque le récit le décide : certains passages d’apaisement nous permettent de souffler de temps en temps et de nous souvenir que l’on est encore humain ( spoiler: le bout de chemin en camion, la rencontre avec la jeune française, le soldat qui chante
    ). Cela procure une petite dose de poésie lors de ces accalmies qui sont extrêmement renforcées lorsqu’elles se retrouvent « dérangées » : et oui, le répit est toujours de courte durée. Entre chaque « pause », le métrage nous proposera alors son lot de moments de bravoures nous propulsant dans des summums émotionnels ( spoiler: la suffocante découverte du bunker, la tragique séquence de l’avion ou l’hallucinante course-poursuite nocturne tout droit sortie d’un cauchemar
    ). Une autre force du film vient du fait que le récit l’emporte sur les personnages et donc les acteurs : si ces derniers sont bien présents, ils sont là uniquement pour servir l’histoire….aucun d’entre eux ne se démarque des autres et on a l’impression que tous supportent le film, sans qu’aucun ne soit plus primordial que ces collègues : la chose est assez rare pour le noter. Donc, sans être formidables, les prestations de chacun sont d’une justesse parfaite qu’il s’agit de George Mackay, Dean-Charles Chapman, Colin Firth, Richard Madden, Mark Strong, Andrew Scott ou même Benedict Cumberbatch, Bref, pour son retour au ciné après "Spectre", Sam Mendes frappe très fort : grâce à un scénario simple et accrocheur, à des décors bruts et réels, une musique envoutante (très bon score de Thomas Newman au passage), à des scènes fortes et surtout au plan-séquence immersif ; son "1917" est une fresque exceptionnelle, humaine, tragique et viscérale qui restera longtemps dans les souvenirs des spectateurs, tout en permettant de mettre enfin dans la lumière les nombreux morceaux de bravoure et actes héroïques que les soldats de l’époque ont multipliés sans jamais pour autant en être récompensés….Merci beaucoup Sam pour ce formidable témoignage.
    Christoblog
    Christoblog

    816 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Tout est joli et bien filmé dans 1917.

    Les tranchées semblent être repeintes d'hier, les rats sont bien peignés, les cadavres eux-mêmes veillent à ne pas être trop purulents.

    La caméra virevolte autour des personnages avec beaucoup d'élégance, la palette chromatique de la photographie est très jolie, et les acteurs sont parfaits.

    Le film se laisse donc regarder, un peu comme si on suivait une visite guidée du terrain de guerre avec un guide sympathique, une sorte de Tranchées Tour pour Américains.

    La perfection artistique du film se déploie au détriment de l'émotion (personnellement je n'en ai jamais ressenti) et du sentiment d'immersion. Sur ce dernier point, la première scène de Il faut sauver le soldat Ryan était autrement plus réaliste et frappante.

    Pour tout dire, Sam Mendes se regarde filmer et le spectateur le ressent trop, à mon sens. L'illustration ultime de ce triste constat, c'est la volonté un peu infantile de vouloir réaliser le film en un seul (faux) plan-séquence : une coquetterie qui complique le tournage sans apporter au film un surcroît d'âme.

    Décevant, 1917 ne rend pas compte de l'horreur de la Grande Guerre, mais peut se voir comme une sorte de jeu vidéo (et hop je saute au-dessus du puits de mine, et vlan l'avion s'encastre parfaitement dans la grange, et youpi je saute dans la rivière) particulièrement bien réalisé techniquement.
    andika
    andika

    104 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2020
    1917 de Sam Mendes est une prouesse. Un film qui est filmé presque d’une seule traite, en plan séquence. Le Cut y est utilisé avec parcimonie et on a par conséquent presque une unité de lieu de temps et d'action. Et malgré cette façon de filmer et de raconter l’histoire, il n’y a aucun temps mort.

    On est happé directement par cette mission qui tombe sur ces deux soldats surpris au milieu d’une sieste dans la campagne française durant cette horrible Première Guerre mondiale. Il s’agit tout simplement d’aller délivrer un message en première ligne à des camarades qui vont tomber dans une embuscade allemande s’ils procèdent à l’assaut prévu. Des enjeux très simples, une temporalité très condensée et pourtant, une si grande intensité, un si grand suspens. Le plan séquence permet de vivre littéralement la mission en temps réel. On voit ce que les personnages voient. On ressent ce qu’ils ressentent. Nous n’avons pas d’avance, nous apprenons les informations en même temps qu’eux. Et là où la chose est vraiment grandiose, c’est que en dépit de cette narration particulière, la mise en scène est très méticuleuse. La caméra se pose parfois sur le paysage pour montrer des plans sublimes (notamment lors d’une scène nocturne ahurissante). Et encore mieux, l’intensité est tellement grande qu’arrivé à la fin, l’émotion est d’autant plus forte, pure, directe. On a l’impression d’avoir accompli la mission nous mêmes et on ressort plein de tristesse face à cette guerre qui s’est pourtant terminée il y a plus d’un siècle maintenant.

    Chaque acteur livre une grande performance, et il est plaisant de voir ces grands noms, même pour des rôles qui se résument parfois à des caméos (Colin Firth, Benedict Cumberbatch).
    1917 est une proposition innovante de cinéma où la forme sert le propos de façon très pertinente.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    59 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2020
    Je n'ai pas adhéré à ce film, que j'ai trouvé personnellement très long et peu enthousiasmant. Je le considère plutôt comme une expérience cinématographique, que l'on peut admettre réussie, sur le plan technique. Sinon, on ne compte pas les multiples invraisemblances (les rapides, le lait, la succession des paysages…), des personnages assez plats, et une histoire somme toute peu convaincante. J'ai adoré la musique, mais comble de malchance, elle ne colle pas du tout au film. Reste parait-il, un grand film sur la première guerre mondiale. Mouais… Moi je conseille vivement de visionner les sentiers de la gloire de Kubrick, un vrai grand film sur le premier conflit mondial.
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Époustouflant ! le jeu des acteurs, la réalisation, le montage en 2 (faux) plans séquences, la bande son, l'histoire simple et traitée avec une grande justesse. On pouvait craindre une production hollywoodienne à grand spectacle et pas forcément fine, c'est tout l'inverse, une belle surprise.
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    254 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    je l'ai vu à la soirée des passionnés ciné en avant première comme cadeau et s'en est un. Une immersion unique en plan séquence monté dans l'enfer des tranchées comme vous ne l'avez jamais vu. Une atmosphère envoûtante qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière seconde.un film qui mérite largement ses récompenses avec une musique symphonique magnifique.Unique sur le thème de la première guerre mondiale et rentre dans la catégorie de plus grand "apocalypse now" ," full metal jacket" "platoon" etc.
    mat niro
    mat niro

    349 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2020
    Captivant de bout en bout, voilà cette impression que j'ai eue devant ce film de Sam Mendes. Le fait de donner au spectateur l'impression que ce long-métrage est filmé en un seul plan-séquence renforce ce sentiment d'urgence pour aller du point A au point B. George MacKay traverse les scènes de guerre et enchaîne les moments de bravoure avec son équipier pour remplir sa mission à un rythme effréné. C'est formidablement filmé par Sam Mendes qui fait que l'on se retrouve en immersion dans cette journée complétement folle. C'est vraiment un grand film( pas seulement de guerre) avec une musique captivante et des scènes qui resteront à coup sûr dans les annales du cinéma. Un film à la hauteur des attentes et qui ne déçoit pas, chose rare.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    183 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2020
    L’année 2020 commence fort ! « 1917 » est un film de guerre bluffant ! Ce n’est pas pour son histoire qu’il faut aller le voir mais plutôt pour son visuel et sa façon d’être conçu. En effet, le film a été vendu comme étant un unique plan-séquence. Évidemment, il y a des raccords discrets qui fait qu’il s’agit d’une association de plusieurs plans-séquences mais j’ai vraiment été surpris de voir à quel point la transition est discrète. Au final, le spectateur peut facilement deviner une seule coupure, qui est assumée puisque l’écran devient noir quelques secondes, pour montrer que du temps dans l’histoire a passé. La réalisation de Sam Mendes est d’une précision folle. Dans ce principe, « 1917 » se veut bien plus impressionnant que « Gravity » qui bénéficiait aussi d’un intérêt pour les plans-séquences, mais où les cuts se laissaient plus facilement deviner. Ce choix pour filmer de la part de Mendes est une idée intelligente pour plonger les spectateurs dans un moment de vie de soldats durant la première Guerre Mondiale. On est aux côtés de ces deux jeunes soldats et ce film permet de nous faire rendre compter, de la façon la plus réaliste, les conditions de vie dans l’horreur de la guerre. De plus, le film ne se contente pas de nous faire suivre l’aventure de ces caporaux britanniques qui doivent aller d’un point A à un point B. Il y a en effet des rebondissements bien pensés, des décors variés, des changements de rythme très intéressants. Si je n’étais pas spécialement à fond dans le film dès son début, plus ça avançait, plus j’étais tenu en haleine. J’ai littéralement été scotché sur mon siège à partir du moment où on rentre dans la deuxième moitié, et je ne pense pas que je ressentirai cette impression de sitôt. Il y a un travail énorme derrière « 1917 », si on pense aussi aux figurants, à l’espace représenté par les tranchées… Et tout cela est enveloppé par la bande son de Thomas Newman (qui avait également travaillé sur « Skyfall » et « Spectre »), et quelle bande son ! La musique est ultra importante dans « 1917 » et intensifie clairement les émotions ressenties par les spectateurs. Elle peut très bien rester sous silence pendant un instant, puis devenir épique et très retentissante en quelques secondes. En ce sens, il y a des similitudes avec « Dunkerque » de Nolan dont la bande son alimentait déjà le fait que le film est poignant à souhait. « 1917 » devrait remporter les Oscars de la meilleure réalisation, de la meilleure musique de film ou encore de la meilleure photographie. C’est surtout grâce à son côté technique que le long métrage va nous marquer et j’espère qu’il en sera récompensé. Au-delà de ça, on peut souligner la performance des acteurs George MacKay (« Captain Fantastic ») et Dean-Charles Chapman (« Game of Thrones ») qui me semblent irréprochables et qui signent un grand pas en avant dans une belle carrière. Toujours côté casting, on retrouve des interprètes bien célèbres avec Mark Strong et Benedict Cumberbatch, ce dernier pour mon plus grand plaisir, même si ce n’est pour les voir qu'à peine quelques minutes à l’écran. Pour finir, je ne vois pas quoi dire de négatif sur ce film hormis le fait qu’il y a des comportements qui manquent de logique, que ce soit de la part des personnages principaux ou des soldats allemands. Mais ce n’est qu’un détail et ce n’est pas ce qui va me faire sortir d’un film aussi abouti. Bref, je recommande largement « 1917 » qui est à voir de préférence en salles pour profiter encore davantage de cette ambiance mémorable que procure ce grand film. Un vrai moment de cinéma !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    174 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    Le film de guerre est un genre riche en chef-d'œuvres depuis de nombreuses années, La Ligne Rouge et évidemment Apocalypse Now font parti de mes films préférés, et la version réalisée par Sam Mendes se hisse sans mal au niveau de ses glorieux prédécesseurs. En se permettant même d'innover en créant une mise en scène totalement immersive qui met le spectateur à la place du troisième homme. Loin d'être un gadget ou une démonstration de force ce fameux (faux) plan séquence unique nous projette au cœur de l'action, de l'horreur et de l'émotion, jamais la guerre n'a été filmée de cette manière, sa laideur nous explose à la figure. Le film est simple dans son déroulement scénaristique, aller d'un point A à un point B en évitant de se faire tuer mais l'expérience vécue est riche et bluffante. Un excellent film de genre, un excellent film tout court.
    Yves G.
    Yves G.

    1 445 abonnés 3 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    Avril 1917. La guerre fait rage. Dans le Pas de Calais, les forces britanniques se sont terrées dans les tranchées face aux forces allemandes.
    Deux soldats britanniques sont mandatés à travers les lignes ennemies pour aller de toute urgence délivrer un message à un bataillon dont l’engagement pourrait lui être fatal.

    Sam Mendes fait fort. Après "American Beauty", "Les Noces rebelles", "Skyfall", le réalisateur britannique signe son film le plus personnel tiré, dit-il des souvenirs distillés par son grand-père paternel, caporal dans l’armée britannique pendant la Première Guerre mondiale.

    Il le fait dans une forme intimidante, qui force le respect : l’unique plan séquence. C’est le Graal des réalisateurs qui répond tout à la fois à un défi technique et scénaristique. Le défi technique, on le conçoit aisément, rendu plus facile à surmonter avec la miniaturisation des caméras. Le défi scénaristique consiste à raconter en temps réel une histoire.

    Les encyclopédies de cinéma listent les plans séquences les plus célèbres : la première scène de "La Soif du mal" de Orson Welles ou de Snake Eyes de Brian de Palma. Les revues de cinéma essaient d’en faire le hit parade, celui des "Fils de l’Homme" d’Alfonso Cuaron étant souvent cité parmi les plus époustouflants. Et puis, évidemment, il y a "La Corde" de Hitchcock, tourné en huis clos donnant l’impression d’un unique plan séquence (en fait, à l’époque, les bobines ne permettaient pas de tourner pendant plus de dix minutes et La Corde est constitué de dix séquences).

    On voit récemment se multiplier, avec plus ou moins de bonheur, ce genre d’exercices. "Victoria" en 2015 suivait son héroïne dans les rues de Berlin. "Utøya, 22 juillet" l’an dernier racontait en temps réel la tuerie d’Utøya en Norvège du point de vue d’une jeune fille pourchassée par Anders Breivik.

    La prouesse technique est en elle-même bluffante. Mais elle serait vaine si elle ne servait pas une cause. L’idée est de nous plonger dans la furie de la guerre, de nous faire sentir jusqu’à l’épuisement l’exténuation de deux soldats confrontés à une tâche titanesque : risquer leur vie, traverser l’enfer, vaincre la peur et la souffrance pour accomplir leur mission.
    Le pari est réussi. On sort de la salle lessivé, après deux heures passées les ongles plantés dans l’accoudoir à retenir son souffle. Comme à la lecture des premières pages du roman de Pierre Lemaître "Au revoir là-haut", on aura vécu organiquement le bruit et la fureur, le sang et la merde, la sueur et les larmes. Chapeau l’artiste.
    samyfromparis
    samyfromparis

    18 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un vrai chef d'oeuvre, on ressent une tension comme si nous etions sur le terrain avec eux. Une pepite ce film
    Chris58640
    Chris58640

    206 abonnés 754 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Alors le voilà enfin, le grand favori des Oscars ! Le dernier film de Sam Mendes fait beaucoup parler, et notamment à cause de sa forme, alors commençons par là. Le film fait pile 2 heures et c’est un immense plan séquence. En terme simple, ça veut dire qu’il n’y aucune coupe visible à l’écran, on dirait que c’est tourné en une seule prise. Ce n’est évidemment pas le cas, c’est plus probablement l’assemblage hyper soigné de plusieurs très longs plans séquences. Mais peu importe car le rendu est impressionnant, et à une exception près spoiler: (un blackout)
    , je défie n’importe qui de dénicher les coupes ! J’avais déjà été bluffé par la même technique dans « Birdman » et aussi par les très long et inoubliable plan séquence de « Dans ses yeux ».Grace à ce parti pris très audacieux et sans doute très complexe à mettre en œuvre, le spectateur est en apnée pendant 2 heures, la tension ne faiblit jamais et il faut même parfois quitter l’écran des yeux quelques secondes pour tenir le coup. Sam Mendes montre avec « 1917 » une virtuosité dans ses mouvements de caméra que bien peu pourrons lui contester. SI on ajoute à cette performance celle des décorateurs et du directeur de la photographie, on flirte clairement avec une certaine idée de la perfection. La reconstitution des tranchées, celle des villages détruits, des bunkers abandonnés, et surtout du no man’s land sont tellement réussies qu’on en reste presque bouche bée sur notre siège de cinéma. La Grande Guerre n’a pas souvent fait l’objet de film montrant sur toute sa durée la réalité du front, cette réalité qui pue la mort, la vermine, le désespoir. De la même façon, la photographie est clairement aux mains d’experts, avec une scène d’incendie (abominablement) magnifique. La seule chose qui détonne un peu, au cœur de ce concert de louanges techniques, c’est la musique. Elle est très intéressante, la musique de Thomas Newman, qui n’est pas le premier venu, je ne serais même pas contre écouter la BO à tête reposée. Mais dans « 1917 », elle est presque dérangeante tant elle appuie les effets et tant elle est forte et omniprésente. A mois d’en faire presque un personnage du film comme l’avait fait Christopher Nolan avec « Dunkerque », la musique parasite trop souvent les images. C’est le seul et inique bémol que j’adresse à «1917 » sur sa forme car pour le reste, quelle force, quelle virtuosité, quelle audace ! Encore une bonne idée de plus : le casting. Sam Mendes a offert les deux premiers rôles à deux très jeunes acteurs quasi inconnus : Dean-Charles Chapman et George McKay, et il « relègue » les grandes stars comme Colin Firth, Richard Madden, Mark Strong ou Benedict Cumberbatch au rang de seconds rôles, parfois à la limite de la figuration ! C’est là encore très audacieux dans l’industrie du cinéma d’aujourd’hui, mais cela à deux grands mérites. D’abord, cela met la Grande Guerre « à hauteur d’homme » et apporte beaucoup à la crédibilité de l’intrigue. Et puis, cela donne à Dean-Charles Chapman mais surtout à George MckKay l’occasion d’une performance comme ils n’en connaitront pas beaucoup dans leur carrière. Ce dernier notamment aura eu un rôle terriblement physique, éprouvant dans tous les sens du terme et sa performance est impressionnante. L’intrigue de « 1917 », au final, est assez simple, pour ne pas dire simpliste : une mission suicide qui pourrait sauver des centaines de vies, deux jeunes héros qui trouvent en eux des montagnes de courage et d’héroïsme pour l’accomplir, et même (même si ce n’est jamais formulé comme tel), changer le cours de la guerre. C’est sans doute là que réside la petite faiblesse de « 1917 », avoir privilégié la forme au dépend du fond, être resté dans le chemin bien balisé de l’intrigue binaire du « héros seul contre tous ». Du côté de la crédibilité, tant militaire qu’historique, je ne sais trop quoi penser. Je me doute que la Guerre fait ressortir à la fois le pire comme le meilleur des hommes, mais dois-je croire à cette mission terrible ? Historiquement, je ne suis pas assez pointue pour porter un jugement péremptoire sur le film, même si certains détails m’ont fait tiquer, certaines situations m’ont parues énormes, même presque improbables mais pudiquement, je vais passez l’éponge sur cet aspect, faute de certitudes. Reste au final un film indéniablement impressionnant, une plongée aussi rare que terrifiante dans l’enfer de la Grande Guerre, mais aussi presque une « expérience de cinéma » en tant que spectateur. En tous cas, fan de film de guerre ou pas, intéressé par l’Histoire ou non, « 1917 » mérite carrément le déplacement. Mais préparez-vous, n’allez pas le voir la fleur au fusil (sans mauvais jeu de mot), c’est une séance aussi impressionnante quelle est éprouvante !
    Katia L.
    Katia L.

    15 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Vu en avant première à la soirée des passionnés
    Pas terrible des longueurs peu de crédibilité dans le scénario mal constrit
    Les deux acteurs principaux sont moyens
    Niveau Tv
    Ce film ne nous apprend rien sur cette terrible guerre ennuyeux au possible
    Pas bien choisi pour la soirée des passionnés
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