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    Sibel
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    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Voici un film qui, entre autres récompenses, remporte presque systématiquement le Prix du Public dans tous les festivals où il est présenté…. Récompensé à Locarno, Hambourg, Montpellier, et par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma aux Rencontres Cinématographiques de Cannes, un film qui sort de l’ordinaire et que nous devons au couple franco-turc Guillaume Giovanetti et Çağla Zencirci. Voici un film qui concilie les genres de la fable engagée, du documentaire, du récit psychologique et du conte poétique… Un film qui nous emmène, au nord est de la Turquie, à Kusköy, qui signifie village des oiseaux et où les habitants parlent une langue sifflée…Un langue loin d’être éteinte que les adultes maîtrisent parfaitement et qui est même enseignée à l’école aux jeunes générations…Dès que les Smartphones ne captent plus dans la montagne, alors cela commence à siffler...Lors de leur premier voyage à Kusköy, voyage à visée documentaire, les deux cinéastes se sont retrouvés un jour, face à une jeune femme dont ils ont eu l’impression qu’elle état muette et qu’elle ne parlait que la langue sifflée..Elle a alors subitement disparue dans la nature...C’est cette jeune femme qui leur a inspiré le personnage de Sibel… Sibel, c’est la fille aînée de Emin, veuf, épicier et maire du village. Bien que muette, elle peut communiquer avec les autres car elle pratique le kus dili, le langage sifflé pratiqué dans cette région, mais son handicap l’éloigne des autres villageoises avec lesquelles elle travaille aux plantations de thé ou de cannes à sucre… C’est ainsi que, dans cette communauté pleine de préjugés, il peut lui arriver qu’une jeune femme de son âge, sur le point de se marier, lui ordonne de s’éloigner, craignant que sa proximité lui fasse engendrer des enfants muets….Alors avec son fusil, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt voisine, présence réelle ou objet de fantasmes et de craintes des femmes du village qui ne peuvent plus accéder au Rocher de la mariée mythe ancré dans l’imaginaire collectif et qui favoriserait une descendance masculine….Sibel pense qu’en tuant le loup et en ramenant sa dépouille au village, elle retrouvera l’estime et sa place dans la communauté…Mais à défaut de loup, sa route va croiser un fugitif blessé, Ali, réfractaire au service militaire ou terroriste, tout à la fois menaçant et vulnérable et qui va poser pour la première fois un regard neuf sur elle… L’actrice Damla Sönmez , Si belle Sibel, présente sur tous les plans, beauté farouche aux yeux verts, profonds, toujours en alerte donne corps et vie à ce personnage qui siffle pour tout dialogue…On doit notamment saluer sa prestation car en plus d’être particulièrement expressive bien que ne parlant pas, elle a dû apprendre rapidement le langage sifflé que bien sûr elle ne connaissait pas… Autre actrice reconnue, Elit Iscan, qui joue Fatma, l’adolescente frondeuse sœur de Sibel , était Ece dans le magnifique Mustang de la réalisatrice turque Deniz Gamze Erguven…Il faut aussi parler de Emin, le père joué par Emin Gürsoy, veuf et écartelé entre son statut traditionnel et son amour paternel, figure libérale et magnifique…Sans parler de la vieille Narim, un peu folle, interprétée par Meral Cetinkaya, rejetée à l’extérieur du village et que seule Sibel visite , et qui attend vainement le retour de Fluat, son amour de jeunesse, victime des traditions ancestrales de l’honneur bafoué…Ce film ne se contente pas de nous mettre en présence de beaux personnages, il stigmatise aussi de façon intelligente et feutrée le rejet que peuvent subir dans leur vie de tous les jours celles et ceux qui ne rentrent pas exactement dans le moule et met en exergue la solidarité féminine , trop souvent absente face au poids des traditions et à la domination masculine…Et quelle musique pour accompagner ce film ? Eh bien, il n’y en pas et c’est le film, lui-même, qui a imposé ce choix aux réalisateurs. Il faut dire qu’avec tous ces sifflements qu’on entend à longueur de film et qui s’apparentent à des chants d’oiseau, une musique additionnelle serait apparue superfétatoire….A voir !!!
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Film touchant réalisé par un couple franco-turc, superbe portrait de femme au fin fond de la campagne anatolienne, "Sibel" est une pépite. Formidablement bien jouée, cette émancipation d'une jeune fille marginalisée par les siens est aussi une ode à la nature et à la forêt, la communion vécue par Sibel avec l'environnement étant physiquement habitée par l'actrice. Une oeuvre naturaliste à la fois politique, sociale et fantastique.
    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Sibel est une jeune femme travaillant dans les champs turcs entourée d'une petite sœur promise à un mariage et d'un père autoritaire , maire du village. Elle porte un lourd handicap : elle est muette et ne communique que par un langage sifflé. Seulement voilà, un jour, sur son territoire de chasse où elle poursuit un loup tant redouté par les villageois, elle fait la rencontre d'un déserteur. Damla Sönmez (Sibel) est exceptionnelle dans ce film où les traditions et les interdits chez les femmes sont extrêmement bien dépeints dans la Turquie actuelle. C'est un film que l'on peut qualifier de sobre, où la nature est omniprésente et ce "petit bout de femme" dégage une puissance émotionnelle énorme. Bref, c'est une réussite même s'il faut quelques minutes pour rentrer dans cette œuvre et se faire au mutisme de l'héroïne.
    montecristo59
    montecristo59

    34 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2019
    Dans une belle région de moyenne montagne bien mise en valeur par la caméra, une jeune femme magnifique arpente la forêt. Sibel galope tête nue, aux aguets, armée, alerte et silencieuse, sur les traces d'un secret bien gardé par le village où elle vit. Elle est la fille mutique, handicapée impossible à marier et donc épargnée par le carcan social, rejetée par les femmes, aimée pourtant par son père, qui la laisse chasser à sa guise après lui avoir offert un fusil. La belle Sibel, poignante métaphore de liberté, est un danger pour l'ordre des choses. Elle est l'amie d'une folle esseulée, s'acoquine avec un fuyard qu'elle rencontre dans les bois. Têtue, elle suit son instinct sans se soucier des regards d'autrui.... Brassens chantait une France "où les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux". Cette fable sans réelle fin nous dit une Turquie où il ne fait pas bon vivre hors les traditions, où le langage se siffle autant sinon plus qu'il ne passe par les mots. Surprenant et magnétique, porté par une D. Sömnez aussi sensible que sensuelle, le film est une plongée en exotisme qui explore avec fraîcheur, poésie et lucidité la thématique de la place des femmes, que traitait plus dramatiquement l'excellent "Mustang", venu du même pays. Une réussite.
    Nicolas B
    Nicolas B

    10 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    un très beau film que j'ai pu voir hier soir. Je n'avais encore pas vu de film truc, ben franchement j'ai passer un bon moment. Un petit village où règne les vieilles traditions. Les femmes qui travaillent aux champs et qui doivent ce marier à peine majeur. Une mentalité vraiment horrible et un sort encore plus horrible pour celles qui ne respect pas la tradition. Je ne connaissais pas Damla sonmez avant ce film mais j'ai été immédiatement séduit. Cette jeune actrice nous livres là une interprétation magnifique et très émouvante. J'espère sincèrement la revoir bientôt faire d'autres films. Je pense qu'elle pourrait allé vraiment très loin.
    Frédéric B
    Frédéric B

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2019
    Une actrice remarquable ... Une histoire forte, originale, politique et poétique. ..... Un jeu tout en finesse et bien rythmé..
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2019
    On imagine une ode à la nature , puis aux traditions des langages multiples ( ici celui des oiseaux) avant de plonger dans le cœur bien présent d’un petit village turque perdu dans les montagnes près de la mer noire. Autre temps pourtant, autre mœurs où le pouvoir patriarcal est conjoint à celui des femmes dont l’autorité sur l’honneur et la moralité du village n’est pas remise en cause. C’est pour fuir cet univers que Sibel une jeune femme muette se réfugie dans la forêt, auprès d’une vieille dame qui a perdu la raison et dans sa cabane d’où elle traque le loup dont les femmes ont peur. Sa rencontre avec un homme blessé va la ramener à des réalités plus contraignantes mais tout aussi réelles quant à la situation géopolitique de la Turquie. Ce nouveau sujet amplifie la violence contenue dans cet environnement hostile où paradoxalement la lumière douce et apaisante, dessine le portrait d’une madone. Damla Sönmez en personne, une grande personne !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Marie Noel B
    Marie Noel B

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Des femmes enfermées dans le regard de l'autre qui juge et condamne, qui bannit et qui tue. Comme on sait, c'est ainsi que des femmes vivent. Des hommes aussi car, pour s'être exprimé devant tous les autres dans la langue de sa fille, le père se condamne et la fin du film annonce la brutale déchéance qui attend, ce « chef de village ». En admettant qu'il finisse son mandat, pas la peine qu'il se représente !
    En aucun cas, il ne s'agit de progrès ni d'espoir. Il s'agit d'obscurantisme et de désespoir.
    Fatma, sa sœur, et Çiçek, la jeune mariée forcée, sont les alliées de Sibel, mais tacitement et en aucune façon ces trois jeunes femmes n'ont le pouvoir de faire changer les traditions de Kusköy, village des oiseaux.
    Que peuvent ces malheureuses contre le chapelet multicolore de femmes accrochées dans le paysage ? Rien. Il ne leur reste que l'exil impossible. Ou la montagne, comme Narin, la villageoise fugitive qui continue à attendre Kuat, son amoureux massacré cinquante ans plus tôt sous ses yeux pour sauver les traditions, la condamnant, elle, à perpétuité.
    Sibel aura-t-elle la même destinée ? Peut-être. Si tous les loups enragés guidés à distance par les louves serviles et furieuses, visages durs, silhouettes lourdes, retrouvent Ali et le sacrifie sur l'autel de la moralité, la plongeant, elle, dans les ténèbres de sa vie perdue. C'est toute cette horreur qu'on entend dans son cri muet assourdissant.

    On aurait voulu sentir nos cœurs se révolter mais si Sibel, haletante, ride du lion activée, en permanence, enjambe du même pas décidé les obstacles de sa route, nous, on bute sur les raccourcis déblayés, le manque de nuances du récit, de l'interprétation, le simplisme, finalement, de l'intrigue.

    On nous le siffle. Encore heureux.
    Ceiner M
    Ceiner M

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2019
    certes je suis pas en forme en ce moment et très fatiguée, mais j'ai quand même failli m'endormir une bonne dizaine de fois pour une séance de 18h30 et le film ne dure que 1h35. La nature est très bien filmée, c'est intéressant et dépaysant mais il ne se passe rien qu'on ne subodore, et entre les sous-titres à lire, qui empêchent de s'attacher aux visages filmés de près et où les expressions sont importantes pour l'héroïne, qui siffle mais ne parle pas et a un regard magnifique, et la caméra à l'épaule...Franchement, ça a eu un effet assoupissant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Il faut raison garder et ne point trop se laisser guider par l’émotion après avoir vu le film Sibel. Fable fabuleuse mettant en scène une jeune fille que le mutisme immerge perpétuellement dans l’immanence et dont l’état de nature, état de grâce, se heurte violemment à l’état de culture de son peuple. Déambulant dans la forêt en quête du loup qu’elle voudrait tuer pour apaiser la peur des villageois, elle fait une rencontre étonnante dont elle ne soupçonne pas la dangerosité. Sibel est un conte luxuriant filmé en gros plans pour mieux étreindre la beauté rare de ce personnage qui passe de l’indifférence, affranchie de toutes les conventions féminines par un handicap un temps salvateur, au bouc émissaire de la condition féminine, réincarnation de la figure biblique d’Eve. Sibel est un film sensuel aux dialogues minimalistes qui en disent long. C’est un film sur le regard (et sur les sourires, très rares des personnages englués dans le pacte névrotique et collectif de la tradition). Le regard à la ride de lion de Sibel d’abord, perçant de rébellion et de lucidité, métonymie de Sibel, crève l’écran stricto sensu. Les regards accusateurs, les regards tristes, les regards fuyants et les regards dignes. Puis le dernier du film, celui qui porte le germe de l’émancipation. Mais nous n’en dirons pas plus. Sibel est un film nécessaire. Merci à toute l’équipe pour ce grand moment de cinéma et de poésie. De la dentelle.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    484 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Les appels à la liberté, ils passaient par les armes ou par la parole. Avec Sibel, il faudra y ajouter le sifflet. Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti signe une fable d'émancipation d'une brutale sincérité. Jouant à merveille sur les oppositions, il fait de son héroïne muette le contrepoint éloquent à ces générations de femmes dont la parole a été annexée par le charabia fondamentaliste. Sibel (bouleversante Damla Sönmez) incarne cette notion bravoure dans le sens le plus noble, une insoumise pour qui le dépassement de soi va d'abord passer par l'acceptation de soi. Abordée de la manière la plus naturaliste possible (caméra à l'épaule, pas de musique), le film happe par l'efficacité d'un dispositif ne s'embarrassant pas d'emphase inutile, même si cela se paye au prix d'une romance quelque peu bâclée.
    Dans la forme, le long-métrage est un conte stricto sensu, le récit mêle quête intérieure et mise en cause des traditions, bien que Sibel ne fasse jamais l'erreur de les réprouver dans leur entièreté. La langue sifflée - parfaitement authentique - en est une preuve.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2019
    Première séquence fascinante et hors sol que ce profil de gorge, à travers une radiographie, qui répète des mots en les sifflant. Puis, survient le visage de Sibel, cette jeune chasseuse de loup dans les confins des forêts turques, dont on finit par comprendre qu'elle est muette et qu'elle communique en sifflant. Cette idée-là de transformer la parole privée par le handicap en un sifflement, fait d'emblée verser le film dans une forme de conte social. Nous sommes en Turquie, dans ces zones reculées où le pouvoir est tenu par le chef du village, pris dans les contradictions de la tradition. Il y a quelque chose, dans la manière de filmer et de raconter cette histoire, qui fait ressembler aux romans philosophiques de Mircea Eliade. La question de la transmission culturelle, du poids des conservatismes culturels est posée de façon directe, dont on imagine que la jeune Sibel en fera vite les frais.

    Ce n'est sans doute pas le plus grand film de l'année. Pour autant, le rythme est effréné. La mise en scène est convaincante, et la jeune comédienne, filmée caméra épaule, s'engouffre avec conviction dans un rôle exigeant et cruel. Il faut saluer aussi une photographie soignée qui montre une forêt resplendissante et une Turquie qu'on ne connaît pas. En tous les cas, "Sibel" est un film honnête, engagé, certes peu original dans sa façon d'appréhender la discrimination féminine, mais formidablement porté par l'équipe de comédiens.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Le jeune cinéma turc ( franco-turc dans ce cas) continue de nous surprendre. Après "Lady Winsley" et "My sweet pepper land" de Saleem ou "Ivy" de Karaçelik, voilà un film dont l'héroïne est Sibel, attirante et sauvage comme son nom l'indique, aux yeux verts expressifs. Elle nous magnétise dès la première image. Enfin un fiction forte, sans mièvrerie, résultat du mélange d'une culture occidentale dans lequel a été élevée une partie de la population turque , et de l'autre de l'observation d'une réalité ethnique faites des traditions fortes, ancestrales voire brutales. Le couple de réalisateurs connait son métier et met en scène avec doigté ce microcosme anatolien. La photographie sublime ces paysages de montagne sans en rajouter et n'utilise pas volontairement de musique pour laisser parler la nature, les os de loup qui n'en sont pas, les légendes de la forêt, la mémoire des cotés sombres du village. Le personnage du père de Sibel est intéressant: ambigu, notable et veuf, mâle dominant par habitude mais aussi père attentionné pour sa fille handicapée. De même la relation du type "je t'aime moi non plus" entre les deux sœurs va évoluer jusqu'à la bravade finale. La tension est constante, les allusions au régime politique discrètes mais présentes. L a musique ne revient qu'avec force durant le générique final, comme pour évacuer la une violence mentale de l'histoire. Un conte social puissant et finement joué. Cinéma1 - mars 2019
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Une très belle histoire magnifiquement jouée dans de très beaux paysages Une jeune femme muette qui se bat et triomphe de la bêtise campagnarde
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Au nord-est de la Turquie entre Giresun et Trebizonde, une région très montagneuse et boisée, un village présente une version sifflée de la langue.
    Une jeune muette vit avec son père et sa sœur.
    Rejetée par les autres filles et femmes du village, elle cherche à se faire accepter en cherchant à tuer un loup que les villageois redoutent et tombe sur un squelette qu'elle prend pour le squelette du loup mais qui se révèlera la trace d'un crime.
    Tombant sur un fugitif elle va connaître l'amour et le discrédit des habitants.
    L'obsession du terrorisme et la recherche des gendarmes, le poids du patriarcat et l'honneur de la famillr, les crimes enfouis qui réapparaissent, toutes les névroses de la Turquie sont évoquées avec subtilités. Superbe prestation de l'actrice principale Damla Sönmez aux yeux verts très expressifs.

    Magnifiques images d'Eric Devin.
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