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Ykarpathakis157
3 626 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 23 avril 2021
Bien que Bukowski ait condamné l'interprétation de Mickey Rourke dans le film prétendant que Rourke était trop arrogant dans son rôle et n'a pas collé au personnage de Chinaski comme Bukowski le voulait je considère toujours ce film comme l'un des points forts de la carrière de Rourke. Barfly est l'histoire délicieusement grinçante d'un poète guerrier (Rourke) déguisé en idiot ivre qui vit dans un motel plein de cafards et vous l'avez deviné il est un ivrogne qui ne peut jamais payer sa note de bar. Mickey Rourke brille dans le rôle principal et à mon avis il méritait un Oscar pour sa brillante performance. Faye Dunaway donne également une grande performance dans le rôle de l'intérêt amoureux de Mick. Rourke crée une icône culte qui vous tiendra en haleine pendant toute la durée de l'histoire. Vous en parlerez de ce film et longtemps après l'avoir vu...
Barfly est une franche désillusion. Et c'est avec toute la sympathie pour Barbet Schroeder (qui a mis sept ans à faire ce film !) que l'on avoue notre déception sur ce film, pourtant sélectionné à Cannes à sa sortie en 1987. Voici le mélange incestueux d'un cartoon et d'un polar des années cinquante. Clairement, le film n'a pour lui que son casting attirant (Faye Dunaway et Mickey Rourke), car sa mise en scène à l'emporte-pièce nous jette tantôt dans l'ennui le plus profond, la déception (surtout lorsqu'on s'aperçoit que le nom de Mickey Rourke n'est qu'un argument de vente : il passe tout le temps du film à faire la même tête placide quelle que soit l'émotion de son personnage, un jeu illisible) et surtout l'incompréhension de sa forme. On nous soule avec les clichés du film noir (les bars aux grands néons, la musique jazzy, la potiche du bar qui s'approche du bel inconnu et devient son objet à protéger - le traitement des femmes dans Barfly nous a donné des crampes d'estomac -, les bagarres qui reviennent toutes les deux minutes) auxquels on mêle un style cartoonesque qui ne va pas du tout au teint de Barfly : bruitages de dessins animés, bagarres tournées en dérision qui deviennent un running-gag lourdingue et les situations ridicules (lorsque le personnage veut arrêter le mari qui bat sa femme, et que cette dernière spoiler: dit adorer que son époux la batte ... Outre le côté machiste - encore, cela n'arrête pas de nous gonfler -, on ne rit pas franchement du cocasse de la situation). On referme le film comme une boucle qui nous ramène au début, sans évolution, sans avancement des personnages, et en revoyant de nouveau la scène de départ à l'identique, une vraie impression d'avoir perdu deux heures. L'émotion est totalement absente, au profit des éternelles scènes de Mickey Rourke qui boit et qui fume, il faut croire que cela nous passionne. Avec la finesse d'un troupeau de pachydermes, Barfly tente un mélange de clichés qui ne fonctionne pas du tout.
Barfly c’est l’évocation de la jeunesse du poète américain et poivrot Charles Bokowski. C’est une beuverie sans nom auquel se livre le personnage principal pour fuir une société qui le débecte et sa compagne qui noie ses chagrins d’amour dans le whisky. On le découvre petit à petit et les premières scènes peuvent laisser froid si on n’est pas happé par l’interprétation incroyable de Mickey Rourke qui nous fait penser 30 ans après qu’il n’a pas fait la carrière qu’il aurait du. A ses côtés Faye Dunaway est elle aussi incroyable en paumée totale. Même si le film manque un peu de matière à mon goût son duo d’acteur réussi à rendre le film intéressant.
Une très bonne comédie dramatique réalisé en 1987 par Barbet Schroeder et co-produit par Francis Ford Coppola !! L'alcool fait des ravages dans ce film ou un ivrogne de nature très mal habillé fréquente régulièrement les bars attirant souvent les bagarres. Il rencontre une femme elle aussi alcoolique et vont aller entre boire et déboires en formant un couple. Avant de voir ce film, je m'attendais à quelque chose de plus chaotique et de poésie d'une vie perdue style "Leaving Las Vegas" de Mike Figgis et c'est plutôt dans autre chose plus pencher sur de la comédie délirante et j'ai plutot bien aimé. C'est aussi une belle description du monde des alcooliques sans choquer. Je n'ai pas vu beaucoup de longs métrages de Barbet Schroeder mais je trouve qu'il fait du bon travail. Mickey Rourke nous libre une autre facette de son talent et casse son image de l'époque ou il était considéré comme un playboy, pareil pour Faye Dunaway excellente et à contre emploi. Un film a consommer sans modération.
Même si l’on ne s’intéresse pas forcément à la littérature (au sens large du terme), le nom de Charles Bukowski dit automatiquement quelque chose. Puis, tout le monde, ou presque a du voir cette séquence d’Apostrophes dans laquelle Cavana envoie proprement balader Buk qui ce soir là, avait plus d’alcool que de sang dans les veines ! Bref ! Quel rapport entre « Barfly » et Bukowski ? Il y en a même deux. L’écrivain a lui-même scénarisé le film. Deuxio, le personnage principal du film répond au nom d’Henry Chinaski que l’on pourrait qualifier d’alter ego de Bukowski et que l’on retrouve dans plusieurs romans de l’écrivain. Notamment Factotum, publié en 1975. On va commencer par une petite mise au parfum: l’univers de Buk, en très gros, c’est l’alcool, le sexe, la clope, la musique classique, la piaule d’hôtel à deux balles, des bars cradingues, des filles de joie dans tous les coins et des mecs qui se bastonnent. Autrement dit, c’est pas le genre de truc qu’on peut mettre entre les mains de tout le monde. Dans ce film éthylique (si l’on peut dire ça comme ça), le duo formé par Mickey Rourke et Faye Dunaway fait des étincelles, tant les deux sont excellents dans leur rôle respectif. Rourke est un ivrogne diablement sympathique, attachant qui donne envie de boire des canons avec lui. Dunaway, en alcoolique cinglée est toujours aussi classe. En plus de bénéficier d’une très bonne interprétation de la part de ses comédiens, « Barfly » évite un piège dans lequel il était facile de tomber à pieds joints: tomber dans la caricature. Voilà à quoi sert entre autre un réalisateur doué !
le talent de barbet Schroeder finirait presque par nous convertir et nous faire quitter notre "cage dorée" tant on finit par s'attacher au personnage de Mickey Rourke qu'on pourrait penser misanthrope au départ mais qui au contraire se relève proche de l'humanité dans sa réalité la plus crue (sans le fard des conventions sociales) On est loin aussi du film bobo qui s'attendrit sur les pauvres ou nous délivre un message universel La laideur est montrée telle quelle et sans illusion et si les liens sont forts entre les compagnons d'infortune, on sent qu'ils sont aussi affaire de circonstance et non de solidarité . les rapports entre Faye Dunaway et Mickey Rourke nous apparaissent à la fois profonds mais aussi éphémères, chacun étant attaché à sa liberté et pouvant reprendre sa propre route sans en avertir l'autre. S' effaçant complétement derrière l' histoire et ne s'embarrassant pas d'effets de style ou d'explications psychologisantes, barbet Schroeder nous livre un film simple et direct qui emporte l'adhésion;
Barfly est la démonstration du talent de Rourke qui l'a malheureusement souvent gâché. S'inspirant d'une partie de la vie de l'étrange Bukowski et scénarisé par lui-même, le film nous offre la possibilité de le découvrir et de s'attacher à ce personnage trituré et fascinant. La réalisation est classique mais filmé au plus près des lieux des bas fonds de LA.
Le parti pris par Barbet Schroeder de ne pas faire un film trop sombre et complexe se justifie, tellement Mickey Rourke donne envie de découvrir Charles Bukowski par l'éclatante spontanéité de son jeu. Quel charisme... Son duo avec Faye Dunaway marche à merveille tant les deux acteurs sont complémentaires, elle habitée par cette grâce infinie qui la rend si sexy en femme instable. Comme ces deux amoureux décalés captivent dans des bars glauques authentiques, habités par des piliers de comptoir crédibles, "Barfly" est dans l'ensemble un excellent moment de cinéma, sérieux, touchant et drôle à la fois, même si l'aspect poétique aurait pu être davantage mis en avant.
Bon film fidèle à l'oeuvre du géant Charles Bukowski, logique puisqu'il en est le scénariste. Il est cependant difficile de retranscrire à l'image la poésie et la force des mots que Bukowski utilise pour décrire ce monde, son monde. Le film monte en puissance et s'achève sur de bonnes scènes mais dans l'ensemble, les dialogues auraient pu être plus percutants, plus drôles et plus poétiques.
Film très peu réaliste mais divertissant tout de même. Les acteurs surjouent dans le registre des poivreaux déjantés. Bagarres (sans bobo), bitures h24 (sans gueule de bois), délire plutôt gentillet : voici ce que nous propose ce film qui ne montre qu'un visage positif, festif et bien peu réaliste de l’alcool.
Malgré une interprétation très chargée de M. Rourke, Barfly est un film passionnant car le regard de Schroeder sur Bukowski (qui a par ailleurs rédigé le scénario) n'est jamais complaisant. Faye Dunaway est sublime en buveuse invétérée.
Pour celui qui ne sait pas qui est Charles Bukowski. le film est très ennuyeux. On cherche l’intrigue . On a un très bon acteurs et très bonne actrice de plus très belle . Comme souvent on a des acteurs talentueux qui soutiennent un film, et qui nous font oublier un scénario médiocre. En gros : plan bar, plan chambre, plan bar, plan chambre et heureusement sans scènes érotiques ou scabreuses, racoleuses que pourrait laisser supposer l’œuvre de l’écrivain. Pour ceux qui connaisse Charles Bukowski ils seront curieux de voir ce qui semble être sa biographie. Et puis il y a tous ceux qui après avoir vu ou entendu le scandale chez Pivot dans l’émission Apostrophe seront curieux pour voir ce film.
Une production Golan-Globus avec pour réalisateur Barbet Schroeder et interprètes principaux le duo Mickey Rourke / Faye Dunaway : si vous avez association plus improbable ! Toujours est-il que les deux producteurs ont beau avoir financé les pires merdes qui soient, tandis que la chute artistique n'était plus très loin pour l'ami Mickey, « Barfly » est une étonnante réussite. 18 ans avant le plutôt convaincant « Factotum », c'était donc au réalisateur français de s'attacher au portrait de Charles Bukowski, inclassable bonhomme bourré (au sens propre comme figuré) de talent foutant plus ou moins volontairement sa vie en l'air pour garder une présumée liberté qu'il semble être le seul à comprendre. Tout ceci est extrême, bizarre, parfois dérangeant, et pourtant on ne peut s'empêcher d'adhérer à 200% à la démarche du cinéaste, qui n'a pas peur de tomber dans le scabreux ou le glauque pour rester cohérent avec l'univers du « poète ». Alors c'est sûr : le résultat ne plaira pas à tout le monde, mais moi, un gars prenant des risques, capable de nous présenter avec autant de force et sans chichis un original dépravé aussi gonflant par moments qu'attachant à d'autres, ça me plaît et me donne vraiment envie d'en savoir plus, surtout lorsque la forme est en aussi remarquable avec le fond. Porté qui plus est par un Mickey Rourke en mode sommet, « Barfly » est de ces œuvres que l'on oublie pas de sitôt, amère et pourtant presque joyeuse : une belle surprise.
Puisque Bukowski semblait satisfait de ce film et de la prestation de Mickey Rourke, j'étais assez optimiste avant de voir ce film, surtout en voyant que le génial Bukowski en était le scénariste, et que Francis Ford Coppola avait financé en partie ce projet. Bref, on retrouve dans Barfly tout l'univers de Bukowski : La boxe, la crasse, les belles femmes et leurs jambes, l'alcool, les femmes immondes, les chambres d'hôtel pourries, la musique classique, la rue... Du côté de la mise en scène, ça colle parfaitement à l'univers de l'écrivain. De plus, faut avouer que Mickey Rourke est un excellent choix pour incarner cet écrivain au quotidien minable. D'ailleurs, le fait qu'il y ait peu de personnages secondaires dans le film lui laisse de la place pour briller. La prestation de F. Dunaway est plutôt bonne... Bref, au final Barfly m'a surpris pour sa mise en scène et sa fidélité aux livres de Bukowski, bien qu'il manque de l'humour qu'on trouve dans l'oeuvre de ce dernier. A part ça, c'est un sans faute.
il y a deux fille qui se batte a la fin rien que pour sa .... puis sa doit etre le meuilleur sur buk et il merite que des films sois fait sur lui meme si l ecrent est ternie, mensonge absurde de l image et comme dit morissone ta vie vaut t elle un film pour buk sans aucun doute j y fout 5 parce que il n y a que les meuilleur et les moin bonne que l on regarde alors