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Ti Nou
433 abonnés
3 392 critiques
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3,0
Publiée le 9 mars 2024
Si "Exfiltrés" est efficace et parvient à créer de la tension, il s’avère très frileux et creux dans son discours. Refusant d’affronter son sujet pour aller vers un thriller très conventionnel, il n’aborde jamais les motivations de cette femme faisant le choix de partir en Syrie. Il se contente de narrer, certes de plutôt belle manière, une quête pour la libérer.
Mauvais jeu d acteur, scénarios non crédibles. Dans un état islamique, comme celui revendique par Daesh, si la femme ose enlever son voile jusqu'à montrer ses cheveux devant un autre homme (scène des le début du film) qui n'est ni son mari ni son père, elle est durement sanctionnée . La rien du tout. Ce film est d'un ennui total et n'a aucun intérêt au sens philosophique et sociologique. Avant de faire un film, renseignez vous sur les rites et pratiques géopolitiques du sujet que vous souhaitez aborder. La c'est vraiment a côté de la plaque.
Je l'avais manqué quand il était sorti. Vu sur Netflix en janvier 2024. C'est une belle réalisation, une histoire qui fait un peu froid dans le dos. On est loin des grosses productions américaines. Loin du FBI, de la CIA. Budget réduit, pas d'effets spéciaux. Personnages simples et ordinaires. Pas mal interprété. Je le recommande.
Un film largement intéressant dans le fond mais un peu plus décevant dans la forme... Le scénario peu abordé donne une certaine vision et un certain constat de situations bien plus compliquées à gérer qu'il n'y paraît.
Sylvain (Arlaud, pas au mieux) apprend que sa femme accompagnée par leur fils a rejoint Daech en Syrie, coup de bol son boss (Berling) a un fils à la DGSE (Oldfield, bon), tourné avec les moyens du bord sans un style exceptionnel mais assez bien écrit avec un 3ème acte prenant.
Apres des débuts un peu poussif, Hamon déroule le scénario avec Oldfield dans le rôle d'un Zuckerberg de terrain. C'est prenant et original, en dévoilant la réalité de la Syrie comme terrain de guerre.
Difficile d'éprouver de la compassion pour untel ou unetelle. Lui est inexpressif, sans âme, elle est juste neuneu et de plus mauvaise actrice. Le seul personnage un tantinet émouvant et intéressant dans toute cette histoire c'est Adnan, le Syrien qui connait les rouages et les mécaniques de Daesh. Donc pas grand chose de nouveau à se mettre sous la dent, c'est même relativement ennuyeux.
Il a fallu patienter quelques années, le temps que le phénomène soit complètement digéré pour que commencent à fleurir les films sur les guerres américaines des années 2000, et il n’y a donc rien d’étonnant à ce que ceux consacrés à l’Etat islamique ne commencent à apparaître que depuis peu. Ce que raconte ‘Exfiltrés’ est inspiré d’un fait réel, qui ressemble sans doute à beaucoup d’autres faits réels restés obscurs : c’est l’histoire d’une jeune française qui débarque à Syrie avec son fils, attirée par les promesses d’une vie en accord avec les préceptes islamiques et qui se rend compte trop tard du guêpier dans lequel elle s’est fourrée. Se monte alors une opération d’exfiltration pour la tirer de ce mauvais pas mais attention, pas le genre d’opération géré par des chiens de guerre qui auraient repris du service ou des super-espions au sang de crotale mais un plan à base de bouts de ficelle, imaginé par des gens tout à fait ordinaires, las de l’attentisme gouvernemental et réunis par un simple concours de circonstances : un geek travaillant dans une ONG à la frontière turque, fils d’un médecin parisien qui a le bras long, un Syrien qui a réussi à fuir Raqqa et à gagner la France et quelques rebelles laïcs en mal de soutien occidental. Si on a du mal à croire qu’une opération échafaudée avec aussi peu de moyens et de professionnalisme ait pu fonctionner - le film ne cache d’ailleurs pas que c’est une incroyable succession de hasards et coups de chance qui a permis son succès - la grande force de ‘Exfiltrés’ est de ne jamais chercher à en faire trop, de ne jamais prétendre que ses protagonistes agissent uniquement par héroïsme désintéressé. Le film évite aussi de se servir de son scénario comme d’un strapontin pour distribuer des cartons rouges faciles à la politique française dans la région, ou pour radoter sur la barbarie de Daesh. Un film qui choisit consciemment de ne pas asséner des évidences, ça existe encore ? De toute évidence, et l’amateurisme désordonné du sauvetage parvient à rendre le danger encouru par la fugitive extrêmement palpable, autant, même si de manière très différente, que dans les Thrillers américains les plus tendus (qui sont autrement mieux dotés question budget et scénaristes). Dans un domaine dans lequel le cinéma française ne se signale pas par le moindre degré d’expertise, ‘Exfiltrés’, premier film de son réalisateur, constitue une excellente surprise.
Porté par une mise en scène d'une redoutable précision, un thriller d'actualité haletant de bout en bout. Basé sur une histoire, ce film nous montre deux monde totalement opposé dont celui de l'enfer de la syrie sous l'occupation de Daesch. Sans tombé dans une violence excessive Emmanuel Hamon arrive à nous montré une violence moral tout aussi cruel. Petit bémol, Charles Berling bon comédien n'est pas spécialement convainquant dans rôle.
Une histoire vraie très bien adaptée. Le jeu d'acteur est très bien réalisé sur une thématique actuelle qui fait du bien d'être abordée bien qu'elle soit tragique. Le film alors nous relève l'histoire d'une mère qui fait croire à son mari qu'elle part à Istanbul 2 semaines avec leur fils pour rejoindre son frère et ainsi aider l'état islamique à Raqqa. Vite elle va vouloir rejoindre la France et son mari mais elle va se rendre compte qu'elle n'est plus si libre à present.
Pas des plus drôles. Mais le ton est juste, la tension est prenante, et le casting est plutôt à la hauteur. Même si quelques situations nous semblent assez invraisemblables (notamment spoiler: comment un jeune infirmier, arrive grâce à son médecin chef de service et ses nombreux contacts, à monter une telle opération.... ), le film met en évidence la situation de nombreux gens, influençables et naïfs, qui se font embrigader dans une utopie religieuse et souvent meurtrière.
Exfiltrés jongle maladroitement entre un drame poignant, ce départ en Syrie et cette nouvelle vie, à la fois pour ceux qui partent et pour ceux qui restent, et un thriller plus mou, cette opération d'exfiltration assez mal fagotée et finalement moins réussie que son corollaire. Le scénario est néanmoins suffisamment dense pour ne pas créer de décrochage, et le casting sans défaut même si un peu trop sous exploité — la faute à la partie parisienne —. Mention spéciale au couteau suisse Finnegan Oldfield qui a appris l'arabe pour le rôle. L'ensemble est finalement solide et digne d'intérêt, mais d'autres films ont mieux réussi sur cette thématique en se concentrant purement sur le drame, on pense notamment à Le Ciel Attendra.
Un scénario inspiré d'une histoire vraie, pour un film qui manque un peu de dynamique.Des éléments assez classiques que l'on connait déjà et parfois quelques incohérences . Le film reste aussi assez discret sur les motivations de ces candidats au djihad, Au final une motivation et une démotivation pas très claire. Une bonne interprétation des acteurs permet de nous tenir en alerte.