Avis sur Wendell et Wild

Très décevant ! J'ai pas du tout accroché. Pourtant, quand j'ai lu que "Wendell et Wild" était dans les mêmes veines que l'incroyable "Coraline - 2009", je n'ai pas hésité une seule fois j'ai foncé pour le découvrir. L'histoire propose des thèmes comme celui du deuil dans l'animation qui sont toujours intéressants à découvrir je trouve, parfois c'est très bien représenté. Mais dans cette production d'Henry Selick la plupart des choses partent complètement dans tous les sens. On ne comprend plus où l'histoire veut en venir. Je n'ai pas trouvé les personnages très attachants. Une jolie animation mais l'histoire à revoir.

"Wendell et Wild" diffusé sur Netflix, nomination aux oscars possible l'an prochain, est un film d'animation qui sort du lot. En effet j'ai beaucoup aimé l'univers horrifique, macabre et saupoudré d'humour noir de ce film, celui-ci aborde des thématiques denses et variées comme la mort, le deuil, la transsexualité, la rédemption, la suprématie blanche, les prisons aux Etats Unis avec des personnages extravagants et attachants même si l'ensemble part parfois dans tous les sens.

Je suis assez admiratif du travail de Henry Selick après avoir découvert très jeune “L’étrange Noël de Monsieur Jack” ou “Coraline”. Et globalement, il a toujours réalisé des films très léchés ; et encore ici, cela confirme mes propos car le film est vraiment très bien avec un scénario très cool mais surtout un style magnifique.

Effectivement, le scénario est chouette ; il arrive à captiver suffisamment mon attention mais cela reste une histoire très basique. Nous ne pourrons enlever le fait que le récit soit touchant et traite d’un sujet personnel et important pour beaucoup de monde mais les péripéties et l’origine de l’histoire sont des choses redondantes dans les films. D’ailleurs, je trouve que la comédie prend un peu trop de place mais ce n’est pas si grave. Du côté des personnages, ils sont très bien caractérisés et leur visuel correspond à leur personnalité ; la plupart sont attachants et c’est chouette de les suivre tout au long de leur aventure.

Je trouve que la vraie prouesse se trouve du côté de la réalisation, car l’animation est vraiment originale. J’ai l’impression qu’elle mêle technique 3D avec énormément de volume et les visuels 2D qui frôlent l’abstrait. C’est une idée très originale. D’autant plus que l’animation est vraiment fluide et ne contient aucune saccade. La musique est également importante car c’est elle qui rythme l’entièreté du film ; elle est dynamique et pleine d'émotions, on sent qu’elle raconte quelque chose. Du côté des décors, il y a beaucoup d’inventivité de la part du réalisateur et de son équipe car cela donne un mélange entre le moderne américain et l'expressionnisme allemand.

C’est sans grande surprise que je vous invite à découvrir cet univers dans lequel Henry Selick nous plonge brutalement. Ce film s’adresse à tous, que ce soit un enfant pour l’histoire que quelqu’un de plus âgé pour le visuel (et un peu l’histoire).

La direction artistique est top, les musiques aussi mais le scénario... Tout est confus ! Y a des revirements de situations qui sortent de nul part, tout va trop vite, y a trop de personnages, on a pas le temps de s'y attacher. On sent que l'équipe du film avait plein d'idées super et a voulu tout caser dans un film d'une heure quarante ce qui donne vraiment l'impression que le film ne prend pas son temps, il y a trop de chose dans ce film et c'est vraiment dommage ! Le résultat est assez brouillon, étrange et décevant.

Wow....Comment ne pas tomber de nouveau dans le charme de ce style de cinéma si particulier mais magnifique que de celui de Mr Henry Selick.
Henry Selick est l'un des réalisateurs tapis dans l'ombre mais avec une imagination et une créativité hors norme, qui sait nous faire voyager. Wendelll et Wild en est le parfait exemple, nous avons ici un film d'animation avec une technique juste incroyable et des décors splendides ! La mise en scène de Selick, propre à elle-même, est magnifique. Avec ses plans en mouvement (très rarement utilisés dans les films en stop-motion car cela est compliqué à manier, et a maitrisé) qui nous rappellent l'excellente mise en scène et la poésie utilisée a travers les plans et le scénario.
La musique est splendide, Henry Selick a préféré travailler avec le même compositeur que son excellent autre film : Coraline, et ceci est un très bon choix car on retrouve une ambiance similaire à celle de Coraline qui est si "dark" et magique .
Ce film est un bijou de l'animation, il faut absolument le voir au moins une fois dans sa vie.
Merci Mr Henry Selick pour ce retour extraordinaire.

Le principal problème se situe au niveau du scénario. C’est un film pour enfant, et pourtant, on comprend rien. C’est pourtant pas très difficile à comprendre mais c’est mal écrit. Les personnages sont pas très intéressants, leurs objectifs mal détaillés et les enjeux, bon… Des éléments sont introduits pour être passés à la trappe juste après, et puis l’histoire est simplement pas très intéressante.

L’animation est moche, franchement ça vaut pas Coraline. Même si quelques éléments sont intéressants et bien trouvés comme le monde des démons notamment. Et la mise en scène va bien avec.

On s’ennuie pas, mais ça passe pas vite pour autant.

Personne n'a parlé de Wendell And Wild. Pourtant, même si c'est un peu long, Henry Selick propose un film d'animation en stop motion sublime qui offre une nouvelle variation de sa vision du monde des esprits et des enfers. Agréable et divertissant

Guère passionnant. Ne vaut-il pas être de nouveau piégé dans une pêche géante? N'exagérons rien. Disons que pour faire un chef-d'œuvre, comme dirait Jack: " Rappels Tim!". Ici, tout est confus et conter un histoire se révèle pas chose si aisée. Ça s'énerve autour de détails superflus et l'animation n'est pas des plus folle, à l'exception des décors qui situent plus posément l'ambiance. Trop précipité et sans passion.

Légère déception de mon côté que ce retour de l'immense Henry Selick. Visuellement rien à dire, c'est merveilleux, généreux, plein d'idées... Mais le vrai problème est pour moi dans l'harmonie, où plutôt la non-harmonie entre l'univers d'Henry Selick, donc quelque chose de fantastique, émotionnel et un poil sombre, et celui de Key and Peele, social notamment. Ça fonctionne parfois, mais dans la seconde partie par exemple on a carrément l'impression de voir deux films distincts qui n'ont rien en commun, ça me gêne. Du coup on a pas non plus le temps d'explorer chacun des univers en profondeur, que ce soit l'émotion et les thématiques "humaines" venant de Selick, ni le côté sociale et humour noir de Peele. Mais ça reste un tel événement de voir Henry Selick réaliser un long métrage que ses fans ne pourront qu'apprécier (même si il n'atteint jamais la puissance d'un Coraline). L'histoire et les personnages restent agréable et attachant, et visuellement c'est de la bombe. 6.5/10

Jordan Peele dans l'animation ? Je fonce tellement j'aime ce réalisateur. Le choix artistique est superbe et original. Un des deux protagoniste est clairement l'avatar de Peele. Mais sinon, l'ensemble de l'histoire n'est pas passionnante et on oubliera vite ce film d'animation.

L’association entre Henry Selick et Jordan Peele est plutôt inattendue et donne un film d’animation très libre qui n’hésite pas à être encore plus morbide et effrayant que "Coraline". On passe outre quelques facilités scénaristiques pour apprécier l’audace de la proposition.

Film Netflix mis en ligne pour Halloween, on reconnaît dans "Wendell & Wild" la patte d'Henry Selick, réalisateur de "L'incroyable Noël de Mr Jack". L'univers déployé est riche, très riche, et la qualité du stop motion est au rendez-vous.
Malheureusement, le film s'éparpille dans un grand nombre de sous intrigues, qui se trouvent sous exploitées et parfois concluses de façon un peu naïves. On peut également regretter le manque de soin apporté au doublage parfois très mécanique et au mixage son très inégal qui nuit à la crédibilité d'ensemble

A ma gauche, Henry Selick, génie du stop-motion, à jamais dans nos mémoires pour ‘L’étrange noël de monsieur Jack’ et ‘Coraline’. A ma droite, Jordan Peele, nouveau pape de la Black-Horror conscientisée, qui agit ici comme producteur et co-scénariste. La rencontre de Selick avec ce dernier s’avérait donc potentiellement aussi prometteuse que les précédentes collaborations avec Tim Burton et Neil Gaiman. Pourtant, ‘Wendell & Wild’ ne se hissera pas à la hauteur de ses illustres prédécesseurs. Tout d’abord, sans que cela soit nécessairement une faiblesse pour tout le monde, le rendu du stop-motion est ici très “brut”, voire même sommaire : il ne s’agit pas de gommer subtilement la nature de figurines et le côté factice de ce qu’on voit à l’écran mais de le mettre osentensiblement en avant. Certains en seront d’autant plus admiratifs devant le travail titanesque que représente le fait d’animer tout ce petit monde, mais d’autres seront déçus par quelque chose de nettement moins aguichant que ‘Coraline’. Pourtant, si ‘Wendell & Wild’ a un vrai problème, ce n’est pas de faire cohabiter deux univers horrifiques très différents, le gothique macabre vintage de Selick et l’épouvante nettement plus moderne, sarcastique et afro-american-oriented de Peele : à ce niveau, la synthèse est plutôt convaincante mais le film souffre en réalité d’un trop-plein d’idées, et d’une volonté de bien faire qui n’a pas su se fixer de limites raisonnables. Il y est question de deux petits démons qui veulent s’émanciper de la tutelle paternelle pour créer leur propre parc d’attraction infernal. Qui s’associent pour cela à des entrepreneurs véreux qui veulent raser un cimetière pour construire une prison à la place. Qui s’associent eux-mêmes au directeur d’une pensionnat religieux qui a besoin de subsides. Pensionnat dans lequel est logée Kat Elliott, une jeune fille en colère dont les parents sont enterrés dans le cimetière en question, alors que les démons lui proposent de ressusciter ses parents, anciens notables de la ville du temps de sa splendeur en échange de sa collaboration (car elle possède des pouvoirs). Pfiuuuu…et je ne parle ici que de la trame principale, à laquelle viennent s’ajouter une foule de personnages et d’enjeux secondaires. En fin de compte, on a du mal à suivre toutes ces trames simultanément et ‘Wendell & Wild’ en devient globalement si touffu qu’il devient presque nécessaire de sacrifier le visionnage plaisant et détendu pour privilégier une attention soutenue de tous les instants. Imaginez un peu la galère pour l’enfant de 10-12 ans à qui, je suppose, s’adresse en priorité le film !

Après 13 ans sans nous proposer le moindre long-métrage, Henry Selick, le réalisateur de "L'Etrange Noël de M. Jack", viens nous proposer "Wendell et Wild", directement disponible sur Netflix. Ce nouveau film d'animation fait donc plaisir à voir, car j'apprécie plutôt bien le style de ce metteur en scène. L'animation est toujours très soignée et dénote de la plupart des standards actuels. Grâce à ce style d'animation en stop-motion, ce projet ne déroge pas à la règle, il est vraiment très beau ! Il y a un gros travail d'effectuer au niveau du style de l'univers, encore une fois, totalement dans ce que l'on connaît du réalisateur. Il rappelle, bien évidemment, tout le délire esthétique de Tim Burton via cette ambiance, à la fois, très glauque, mais aussi très légère. Le tout est donc une réussite et on prend une vraie belle petite tarte visuelle. Malheureusement, ce sera bien tout ce qu'il y aura à retenir de ce film, tout le reste étant vraiment anecdotique au final. Que l'on soit clair, il y avait du potentiel et j'aurais aimé apprécier tout cela. Mais on voit trop rapidement que le rythme va très vite pour que l'on puisse se poser. Toute la scène d'introduction notamment, on nous présente les enjeux de manière un peu trop abrupte. Par conséquent, j'ai eu du mal à rentrer dans cet univers et au sein de ce monde. J'ai beau apprécié les décors, j'ai l'impression qu'ils sont assez sous-exploités. Rares sont les scènes à vraiment se concentrer sur la ville en elle-même par exemple. On passe notre temps au cimetière ou à l'internat. Il est donc difficile d'avoir vraiment de l'empathie pour cette ville, sachant que l'on parle de l'élément principal de l'intrigue. Il aurait fallu que le film soit un peu plus long, 10 ou 20 minutes de plus n'aurait pas été de trop vu comment certains éléments sont survolés ou sortent de nulle part. Donc, honnêtement, je suis loin d'avoir retrouvé ce que j'apprécie chez ce metteur en scène. Visuellement, oui, on retrouve son style et son univers. Mais l'histoire est bien trop survolée pour réussir à être vraiment intéressante. Pour conclure, petite déception.

Un film à la structure brouillonne et au fond naïf. Dommage car j'avais été attirée par la diversité et le talent de H Sellick. Une déception.