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    The Lighthouse
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    259 critiques spectateurs

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    cineccita
    cineccita

    41 abonnés 1 472 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    On se croirait dans un vieux film des années 30 avec une prise de vue format carré et du noir et blanc.
    L'intrigue elle est un peu longue à se livrer mais elle reste percutante.
    Heureusement qu'il y a deux stars pour servir ce film ça permet une plus grande distribution.
    Fodscraft
    Fodscraft

    14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2021
    Un jeune homme est embauché pour s'occuper d'un phare avec son gardien, un vieux loup de mer. Mais le travail se révèle difficile et des tensions s'installent...
    Ce huis-clos donne la part belle aux deux acteurs, avec un fantastique Willem Dafoe, incroyable et même impressionnant dans certaines scènes, avec une représentation théâtralisée.
    Le film est original à plus d'un point : le format carré de l'image, le choix du noir et blanc et l'utilisation particulière de la lumière.
    Le scénario est sombre et fantastique, avec une grande part du champ lexical fantastique de la mer et des marins et des scènes oniriques.
    Beaucoup de questions à la suite du film : spoiler: qu'est-ce qui était vrai ? Est-ce l'avant-poste de l'enfer ou une métaphore du purgatoire ?
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Faut prendre ses gouttes... Si vous faites l'expérience d'embarquer dans The Lighthouse, soyez prévenus : vous allez accoster dans un cauchemar psychédélique, avec une photographie en noir et blanc très soignée et efficace, mais dont les plans semblent tout droit sortis de l'esprit d'un homme qui ferait bien de prendre ses gouttes (pas d'alcool, surtout !) et de se reposer un peu... Le duo d'acteurs est étincelant et complémentaire, Willem Dafoe et Robert Pattinson tenant à eux seuls tout le film (il n'y a qu'une figurante en plus d'eux, pour un total de trois acteurs, un fait rarissime dans une telle production) et se dépassant toujours plus à chaque minute. En effet, chaque scène d'hystérie, à bout de nerf et d'énergie, sous la pluie et la boue (espérons que la terre que mange Willem Dafoe, imperturbable dans son monologue, est fausse) nous prouvent combien le talent les habite, et parfois on regrette un peu que le film ne soit pas à la hauteur de ce duo infernalement doué. Malgré l'évidente qualité et audace du film, on ne peut s'empêcher de remarquer les métaphores copieuses à la chaîne, les plans dérangeants en surnombre, l'histoire que l'on voit venir à cent mètres (pas besoin de phare pour que l'on voit clair dans le scénario), une envie de lorgner du côté des grands films en noir et blanc du siècle dernier (des Hitchcock aux films expressionnistes allemands) qui est légèrement vantarde (tape-à-l’œil). On s'amuse cependant à tenter de deviner qui est le plus barge entre le jeune homme spoiler: qui a volé l'identité d'un mort et a des envies de meurtres sur son compagnon pour lui voler sa lanterne
    le vieux gardien qui spoiler: répète oralement tous ses agissements en accusant le jeune de les avoir fait
    , ou le scénariste qui a imaginé tous les plans farfelus qui composent le film. The Lighthouse est donc un travail d'auteur comme peu l'on en rencontre, très tape-à-l’œil mais avec un duo d'acteurs exceptionnel qui n'hésite pas à repousser les limites de l'hystérie. Immédiatement mémorable.
    Shawn777
    Shawn777

    477 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2023
    Après "The Witch" que j'avais adoré, Robert Eggers se ré-attèle au elevated horror (même si, encore une fois, je n'aime pas trop ce terme) pour nous pondre ce film en 2019, acclamé par la critique et de multiples festivals, auquel je n'ai personnellement pas accroché ! Nous suivons ici l'histoire de deux gardes d'un phare dont la folie les atteint progressivement au fil des semaines. En effet, censés rester quatre semaines sur la petite île, personne ne pourra finalement venir les chercher à cause d'une tempête. Bon évidemment, c'est un pitch qui rappelle tout de suite celui de "Shining" puisqu'en dehors du thème familial, on touche au même sujet ; à savoir un huis clos qui rend fou. Car, à l'instar de l'Overlook, le phare devient ici un personnage à part entière, un personnage mystérieux et malveillant qui n'a de cesse de faire tourner en bourrique nos deux personnages et qui les monte l'un contrez l'autre. D'un autre côté, nous avons également le traitement de la folie des personnages, un peu plus poussé que dans "Shining" puisque si le film de Kubrick touchait clairement au fantastique, celui-ci joue plus sur un côté thriller réaliste, c'est-à-dire qu'on ne sait finalement pas très bien ce qui est lié à l'imaginaire des personnages ou non. D'ailleurs, on n'aura jamais vraiment de réponses précises sur de nombreuses questions que l'on peut se poser ; ou non d'ailleurs. Et c'est ça la principale force du film ; soit on le suit de manière linéaire sans trop se poser de questions, soit on tente de le voir sous un autre angle afin d'y chercher d'autres interprétations. Et si cette partie là du scénario est très bien écrite, nous avons également une partie assez mollassonne. Déjà, il est difficile de rentrer dans le film avec ces personnages bourrus qui se parlent à peine et ces longs plans sur le phare et la mer qui font tout de suite penser à un film d'auteur un peu chiant. Malgré tout, ce sont des éléments très importants car ils permettent de construire l'ambiance et c'est une atmosphère très oppressante lourde qui pèsera ensuite tout le long sur le film. Malgré tout, si on ne rentre pas complètement dans le délire, comme c'est mon cas, eh bien, on s'ennuie souvent ! Oui, la mise en scène est très belle, oui le noir et blanc et son grain pellicule sont très réussis mais ça ne suffit pas à en faire un bon film pour autant. Concernant les acteurs, nous retrouvons Robert Pattinson et Willem Dafoe qui sont excellents mais qui sont très théâtraux, surtout avec leur accent et leur crise de colère ou de folie. C'est très bien joué et ce n'est pas de leur faute puisque c'est l'effet voulu par le réalisateur mais ça a tendance à sortir de spectateur du film, ce qui est dommage. Je comprends donc que "The Lighthouse" ait pu attirer autant de critiques élogieuses, surtout en cette période où "l'evated horror" est revenu à la mode, mais c'est un film qui ne m'aura en tout cas personnellement pas vraiment touché.
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 792 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    magnifié par un noir et blanc remarquable, ce "Lighthouse" distille une petite musique de folie intérieure, de solitude furieuse, et de temps suspendu. Le duo d'acteurs est parfait Mais le film tourne parfois en rond, prisonnier de son huis-clos et n'aurait pas souffert de 20 minutes en moins. Et si le noir et blanc est ici une évidence, le format 4/3 en revanche peut se discuter à l'heure des écrans performants que nous avons aujourd'hui.
    videoman29
    videoman29

    208 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    « The lighhouse » est un OVNI cinématographique qu'il faut visionner avec le recul qui s'impose et qui n'est sans doute pas à mettre entre toutes les mains. On y découvre le quotidien peu enviable de deux gardiens de phare, isolés sur une minuscule île au beau milieu de l'océan. Tout le scénario de cet étonnant huis-clos tient sur un timbre poste et fait la part belle aux relations entre les deux hommes, contraint de se supporter. Bien vite, leurs relations sont envenimées par d'importantes divergences d'opinion aggravées par la solitude et la consommation abusive d'alcool. Peu à peu, l'angoisse s'installe et détraque les corps et les esprits déjà fort amoindris par les conditions de vie pour le moins spartiates. Au fur et à mesure que le film se déroule (dans une magnifique image en noir et blanc), nos deux personnages perdent pied avec la réalité et se réfugient dans une peur diffuse qui ne peut que se transformer finalement en terreur viscérale. Ce film qui ne ressemble à rien de connu (en tout cas pour moi) aurait pu être vraiment effrayant... malheureusement il est truffé de longueurs qui alourdissent terriblement l'histoire et la rendent peu agréable à suivre. En bref, on s'ennuie et il m'est arrivé à plusieurs reprises de regarder ma montre pensant qu'elle s'était arrêtée. Ceci dit, pour les plus curieux, l'histoire recèle quelques pistes de réflexion bien vues sur la noirceur de l'âme humaine... alors, à vous de voir !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    225 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2022
    Énorme travail sur l'esthétique (proche d'un certain cinéma des années 20-30) qui participe grandement à l'atmosphère sombre et glauque de ce film, qui joue surtout sur une psychologie travaillée que sur l'épouvante visuelle. L'interaction entre Willem Dafoe et Robert Pattinson fonctionne plutôt bien, on regrettera surtout certaines scènes trop étirées en longueur et nuisant à la tension du récit, et un parti pris peut-être trop jusqu'au-boutiste dans sa volonté d'entretenir le mystère jusqu'à la fin.
    2985
    2985

    230 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Au delà de son atmosphère et ambiance pesante plutôt bien retranscrite, il ne reste finalement pas grand chose, le scénario est loin d'être grandiose, le noir et blanc sied particulièrement bien au style par contre le format 4/3 n'es franchement pas utile et n'apporte rien au film à par ce donner un faux genre et de montrer au spectateur ''regarder comme je suis différents'' comme si un format d'image suffisait a donné un statut à une œuvre. Pour le reste les acteurs sont très bon, mais le tous peine vraiment à décoller et resté intéressant sur la durée.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2020
    Certes, The Lighthouse de Robert Eggers possède une esthétique (format 1:1, noir et blanc, utilisation d’optiques des années 30, musique peu présente mais renforçant totalement l’aspect délirant du film) et un univers (où on ne sait jamais si on est dans la réalité dans le fantasme) très originaux et des comédiens complètement investis par leurs rôles (Robert Pattinson et Willem Dafoe) mais qu’est-ce que c’est long quand on n’accroche pas dès le début !
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2021
    J'avais forcement The Lighthouse dans un coin de ma tête après avoir découvert il y'a une semaine l'immense premier film de Robert Eggers, The Witch. Ce deuxième long-métrage du cinéaste est il faut le reconnaitre nettement inferieur à son premier mais il a néanmoins des gages certains et des qualités à faire valoir.

    The Lighthouse est un récital sur la folie, sur les faux-semblants, sur notre sens de lecture. A ce jeu il faut commencer par féliciter ces deux machiavels, Willem Dafoe et Robert Pattinson, l'un et l'autre dans ce qui s'apparente à une de leurs plus grande contribution au cinéma, c'est dire ! Rien ne sert de tartiné plus sur ce coté, certain y verront un cabotinage outranciers, d'autres une démonstration de force de l'implication de l'acteur, moi je les oublie pour mieux les saluer.

    On comprend très vite que les deux types face à nous sont rongé l'un et l'autre par les démons qui sont les leurs, qui appartiennent à tous mais qu'ils se sont appropriés uniquement à des fins sommes toutes assez personnelles. J'ajouterais avec une très grande conviction ! Dans l'incapacité de s'affranchir du mal, ils y cèdent, brulent et se laissent détruire par ce qui les répudient mais aussi paradoxale soit-il les soulages. La scène ou Thomas ( Dafoe ) brise le Bateau et la dispute qui s'en suit avec son compagnon sur les griefs et maux du premier à son second répond en parallèle à une scène ultérieur ou le rapport de force s'inversait déjà, j'ai vraiment sentit un malaise important. De toute façon tout le film ne fait qu'identifié ce trouble pour mieux l'envoyer sur d'autres pentes et se joue de nous avec habilité il faut le reconnaitre. En ce qui me concerne je me suis fait berner dès son entrée. Après avoir pris partit pour Ephraïm ( Pattinson ) au détriment de Thomas dans cette confrontation entre camaraderie forcé et dualité monstrueuse et tortueuse, ma découverte de sa tournure à redéfinit toutes mes certitudes. Dans un premier temps, celle-ci était pourtant acté, la brouille n'est venu qu'avec les événements ayant transfigurés ces derniers. La gifle, la mouette, les visions ... On ne manque pas de s'interroger. Non pas que mon idée de vérité est été écrite noir sur blanc et en cela indélébile mais j'avoue mettre fait embarqué par le jeu du cinéaste et le rabat de ses cartes à sa guise. Comment ne pas être troublé par une telle composition ?

    Si on se penche sur le rendu du film il faut bien reconnaitre la totale démesure de la démonstration de style. Les images et la caméra dans l'ensemble virevolte et crée de la confusion mais va aussi sur le terrain du choc hallucinatoire. Une subtilité complexe qui perd toutefois en ressentit parfois. Quelque chose à finit par me dépasser et je pour autant ma curiosité n'a pas au fond été plus titillé que cela. Comme bloqué par les turpitudes, j'ai finit las de ne pas comprendre ... Pas une habitude pour moi, d'autres films m'on auparavant conduit vers des questions après coups et ont capté mes recherches mais là je dois dire que je m'en fou un peu. Ce n'était après tout qu'une première, d'autres visionnages futurs amèneront peut-être des réponses bien venus.

    Un film qui chamboule et va sur des jeux qui interpelle mais ne s'inscrit pas foncièrement sur ses aspects pour partir à droite et à gauche et se disperse dans sa folie comme pour magnifier un geste déjà somptueux dans sa conception. On mange un peu à toute les gamelles. La durée du film est pour moi déficient, un rapport plus court aurait bien plus contenu son sujet et tout autant distendu le temps. Il faut reconnaitre la démarche, laissons entrouvert la porte, je changerai potentiellement d'avis à l'avenir. Rien n'est moins sur ...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2020
    Deux hommes prennent leur tour de garde prévu pour durer 4 semaines dans un phare isolé au milieu de la mer. Le commandant est un vieux bourru confiant les tâches ingrates à son second, un débutant. Robert Eggers, le réalisateur, résume le pitch de son film ainsi : « Quand deux hommes sont laissés seuls dans un phallus géant, cela n’augure rien de bon. ». Et c’est bien les effets de cet enfermement, de ces conditions de vie rude, du sevrage sexuel que Robert Eggers nous montre au travers d’une lente descente vers la folie. Alcool et fantasme, il ne reste plus que ces menus plaisirs pour rester debout. Donc il convoque, mythes marins, tragédies grecques, histoire de fantômes pour faire grimper la terreur ; mais en vain. Son film très arty par son noir et blanc charbonneux et crasseux et son format carré carcéral ne dépasse pas les références qu’il convoque à tout va de Polanski (via « Répulsion »), à Kubrick (par « Shining ») en passant par le cinéma muet et la littérature (Melville). A trop brasser de pistes, de chausses trappes et de références ; le tout flatte la rétine mais au final fait office de gloubiboulga prétentieux dont la finalité reste une énigme après 1h50 de projection.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Michael R
    Michael R

    90 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2023
    Un film A24 sur deux gardiens de phare, en noir et blanc, avec un format d'image carré... il n'y a pas de doute, c'est un ovni ! Son esthétique de film polonais, son format, son rythme lancinant, ses fulgurances lovecraftiennes, et son duo d'acteurs habités, plongent le spectateur dans une implacable descente vers la folie.
    Exigeant, abscon, il va laisser beaucoup de monde sur le quai mais c'est une vraie curiosité.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2022
    Avec son noir et blanc agressif qui entoure l’image en donnant l’impression d’une frontière immédiate, très semblable en fait à celle que constitue l’océan agité entourant l’île, son phare et les gardiens qui l’habitent, The Lighthouse crée une bulle dans l’Histoire telle qu’on la connaît. Une bulle dans laquelle l’isolement des personnages, ces wickies d’un autre temps, devient jouissif, mais aussi où tout devient possible.

    Le surnaturel est en filigrane, tel un portail flou séparant la folie de l’horreur. Celle-ci, secrète mais palpable, transparaît comme si elle avait peuplé le monde d’avant les Hommes. Comme si, dans les endroits hostiles de la Terre où le regard humain ne s’était encore jamais posé, des abominations nichaient depuis toujours. Comme si c’était à des fous sacrifiés à travers les siècles et contre leur gré à ces terres d’outre-temps qu’on devait de les avoir réduites de nos jours au rang de simples croyances. Les récits de ces colons de l’occulte ne nous sont parvenus que comme légendes, mais Eggers nous délivre celui-ci de première main, tout juste déguisé en divertissement historique pour ne pas qu’on perde nous aussi la tête.

    C’est effrayant le peu de mal que j’ai à voir l’artiste comme un de ces détenteurs infortunés d’une mythologie insoutenable, tel un nouveau Lovecraft nous avertissant à demi-mot que notre civilisation repose bien précairement, et à notre insu, sur les ruines de nos terreurs les plus profondes. À me lire en train de me faire des histoires, il devrait en tout cas être plutôt évident que le film était largement assez bon pour me mettre la tête dans un autre monde.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2021
    Tourné en noir & blanc, dans un format d’image carré, ce huis-clos nous embarque sur un phare isolé – lieu oh combien propice aux rêveries et fantasmes en tout genre – dans la Nouvelle-Angleterre de la fin du XIXème siècle. Porté par des Willem Dafoe et Robert Pattinson éblouissants dans leurs rôles de gardiens d’un îlot à la merci d’un océan toujours prompt à se déchaîner (et seuls acteurs d’un film à l’économie de moyens assumée), The lighthouse nous offre à voir les entrailles de cette tour effrayante et fascinante à bien des égards, avec ses endroits secrets et sa machinerie d’un autre âge. En même temps que les deux protagonistes vont nouer une relation étrange, nourrie de soumission, d’attirance et de dégoût, leurs esprits vont s’engoncer dans une folie toujours plus aiguë, alors qu’une tempête empêche tout bateau d’abréger leur séjour pour le retour sur terre. Si le parti pris de Robert Eggers est séduisant, offrant de nombreux plans magnifiques, son dispositif volontairement artificiel tourne parfois plus à vide alors que les acteurs semblent abandonnés à des improvisations alcoolisées destinées à créer de la pellicule pour de la pellicule. Original et plaisant malgré quelques longueurs.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Film surprenant !
    L’esthétique noir et blanc, les gros plans sur les personnages « repoussants » !!!
    Les bruitages et sons, agressifs, dérangeants, soulignent la tension et nous envahissent !
    Une violence de tous les instants ou « en route vers la folie » ….
    Malgré une hiérarchie qui semble établie dès le départ, la promiscuité contribue à abattre les barrières et tout semble permis !

    Le réalisateur ne nous lâche pas et nous met sous pression au point que je n’avais pas reconnu Willem Dafoe et Robert Pattinson, qui s’en donnent à coeur joie !!!
    Et moi qui rêvais d’être gardien de phare…...
    Émotions fortes= Coeurs sensibles s’abstenir !!!
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