Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
schemaman
15 abonnés
276 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 4 janvier 2020
Disons que mis à part la technique utilisée (noir et blanc très contrasté, beaucoup de scènes nocturne, ambiance anxiogène) il n'y a pas grand intérêt à suivre cette histoire qui semble totalement irréelle et improbable. Au fait, qu'elle est l'histoire si ce n'est celle d'une descente aux enfers par le cercle vicieux de la haine : on peut se dire qu'elle est celle vécue par beaucoup de couples qui terminent divorcés, ou pire.
The Lighthouse est un film complètement cohérent dans sa fabrication autant que son fond. Traitant à la fois de la solitude, la condition humaine, de luttes de pouvoirs, de masculinité, de regrets enfouis et des fautes du passé, Robert Eggers signe un film d’une efficacité et d’une originalité admirable. Allié à à un duo d’acteurs impérial et un visuel millimétré de toute beauté, The Lighthouse prône l’originalité en étant à contre-courant des carcans de l’industrie actuelle. Et c’est la seule raison à donner pour voir cet OVNI.
Format carré oppressant, noir et blanc brumeux et pluvieux, réalisation épousant les tourments de plus en plus avinés et hallucinés des personnages, acteurs sur les nerfs… L'exercice de style est intéressant, dans un registre fantastique qui remonte le temps, à la confluence littéraire des œuvres de Melville, Poe et Lovecraft. Il est notamment question d'une lanterne jalousement gardée, d'une sirène, de mouettes et d'âmes de marins défunts, dans un récit enténébré où la folie des hommes rejoint la furie des éléments naturels. C'est souvent impressionnant. Dommage que le scénario, à mi-chemin, devienne un peu répétitif. Il manque probablement une ou deux idées pour donner plus de profondeur ou d'ambiguïté au film, pour le faire accoucher d'une dimension qu'il esquisse. Bref, pour dépasser l'exercice de style, aussi réussi soit-il. L'amateur de films de genre ne boudera cependant pas son plaisir devant ce bel objet infernal.
Belle photo et ambiance oppressante, mais histoire sans relief et peu captivante. L'histoire perd tout intérêt au bout d'une quarantaine de minutes. L'exercice de style n'aura donc pas suffi.
Si The Lighthouse comporte son lot d’instantanés sortis de cauchemar ainsi qu’un duo d’acteurs hallucinés, son travail sonore et son rythme faussement lent et réellement lancinant appuient définitivement l’effroi insidieux de son récit. Eggers confirme brutalement son talent.
Film hyper intéressant et captivant avec un duo d'acteur absolument formidable, pour ce qui est de Williem Dafoe c'est habituel mais Robert Pattinson nous offre son meilleur rôle, même si ce n'est pas très compliqué. Robert Eggers nous offre une réalisation incroyable avec un travail absolument génial sur les lumières, le noir et blanc ainsi que la pénombre mais aussi un gros travail sur l'arrière plan, sur les décors, que ce soit dans le phare mais aussi sur l'île. Le scénario est brillamment écrit, même si il y a un peu trop de questions sans réponses pour moi. La BO aussi est très très bonne ainsi que le montage son qui est très bien travaillé.
3 526 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 29 juillet 2020
Il n'y a pas de scénario dans le film juste deux mecs qui deviennent fous dans un phare. Il y a quelques séquences de rêve où l'on s'attend à ce que vous vous demandiez si cela est réel ou si cela fait simplement partie de leur folie. Mais cela ne fait que souligner la faiblesse de l'intrigue. Deux mecs qui se détestent sans raison. Je n'ai vu aucun intérêt à ce film. S'il vous plaît quelqu'un dites-moi quel était le message ou l'intérêt de ce film. Quinze minutes après le début du film j'ai eu sommeil et j'ai rapidement avancé pour voir si quelque chose de bon se passait mais rien. Et tous ça en noir et blanc. The Lighthouse est une arnaque...
Ce film est quand même particulier , on aime ou on aime pas . Moi je me suis laissé emporté dans cette ambiance mystique et malsaine , la photo est très bien travaillé , les jeux de lumière sont aussi très fouillés . Les jeux d'acteurs sont aussi très bon . Une descente aux enfers à ne pas louper pour les amateurs de films d'épouvante.
Robert Eggers, jeune réalisateur américain a dès son premier film «The witch» sorti en 2015, imprimé sa volonté d’inscrire son approche du cinéma fantastique dans la tradition narrative et picturale européenne des débuts du parlant, s’inspirant de réalisateurs nordiques comme Benjamin Christensen (« La sorcellerie à travers les âges » en (1922) ou Carl Theodor Dreyer (« Vampyr » en 1932, « Jour de colère » en 1943). Dénotant avec la production actuelle en ayant recours à un noir et blanc vaporeux, il avait intrigué et surpris par la radicalité de son point de vue et sa maîtrise technique. On attendait donc beaucoup de son second long métrage. C’est pendant qu’il travaillait à la réalisation de « The witch » que son frère Max lui évoque la nouvelle inachevée d’Edgar Allan Poe « The light-house » pouvant servir de trame à son second film. Les deux hommes travaillent à la rédaction du scénario qui finalement s’écartera complétement du court récit de Poe. A partir du huis clos d’un phare situé sur une île au large de la Nouvelle Angleterre où deux hommes doivent affronter la solitude se met en place une parabole fantastique autour de la folie qui naît de l’isolement propice à l’exacerbation des rapports de force qui s’installent, aux ravages de l’alcoolisme qui tient lieu de troisième compagnon, à la frustration sexuelle qui gangrène les corps et les cerveaux sans parler des douleurs antérieures qui remontent à la surface. Pour accoucher de cet exercice de style quelque peu artificiel, Eggers est allé puiser dans les écrits de l’écrivaine native du Maine, Sarah Orne Jewett (1849-1909) et dans un incident survenu en 1801 sur le phare d’un groupe d’île du Pays de Galles pour asseoir la crédibilité historique et sociale de son récit. Il fallait pour donner corps à cette descente aux enfers disposer d’un casting sur mesure prêt à se livrer sans retenue. Willem Dafoe incarne le vieux loup de mer reconverti en gardien de phare, imprégné des légendes marines qui n’entend rien céder de ses habitudes et privilèges en s’appuyant sur une discipline de fer. De son côté, Robert Pattison donne vie au jeune homme au passé incertain venu remplacer un second ayant possiblement succombé à une crise de démence. Robert Louis Stevenson et Herman Melville ne sont pas très loin. L’esthétique sera bien sûr essentielle pour transcender les outrances demandées à deux acteurs dont le cabotinage doit être contenu (Eggers n'y parvient pas toujours) pour qu’ils donnent leur meilleur. Robert Eggers fait appel encore un fois au chef opérateur Jarin Blaschke qui avait fait des merveilles sur « The witch ». Sont donc convoquées des références picturales et mythologiques qui éclaboussent l’horizon bouché d’une île devenue le théâtre d’ un capharnaüm psychique. Ainsi le tableau « Hypnosis » (1904) du peintre symboliste allemand Sascha Schneider (1870-1927), «Orphée mort » de Jean Delville (1867-1953) peintre symboliste belge, ou « The sea monster » d’Albrecht Dürer (1471-1528). Au passage, «Les oiseaux » du grand Alfred Hitchcock est aussi brièvement évoqué. Enfin, le mythe de Prométhée qui après avoir dérobé le feu de l’Olympe pour le transmettre aux hommes est puni par Zeus à être attaché sur le mont Caucase pour se faire dévorer le foie chaque jour par l’aigle du même mont est exposé lors d’un final qui imprime définitivement l’effort esthétique de Robert Eggers. Un peu hébété et éprouvé, le spectateur peut s’interroger sur la finalité d’un réalisateur qui ne pourra pas se reposer à chaque fois sur une virtuosité dont on finira par penser qu’elle pallie une absence de point de vue et de sens narratif.
The lighthouse vu aujourd'hui super film d'horreur noir et blanc, les acteurs sont excellent, très bien réaliser.le meilleur film d'horreur 2019. Ce film d'horreur restera dans mon cœur
très grand film au look rétro . Immersif et poétique . l'image est superbe les acteurs aussi . Le lieu est magique et l'atmosphère vous absorbe tout au long de l'histoire . une grande surprise , le vrai cinéma existe encore. bravo .
Incroyable huis-clos surnaturelle, réalisé de main de maitre par Robert Eggers, déjà acclamé pour The Witch et faisant parti d'une génération de cinéaste novateur avec notamment Ari Aster; Jordan Peele ou David Robert Mitchell. Les performances de Dafoe et Pattinson sont dantesques.
Une merveille absolue. Un chef d'oeuvre comme il en sort un tous les 10 ans. Esthétiquement merveilleux. Jeux des acteurs époustouflants. Ambiance sonore incroyable et anxiogène. Dialogues splendides. Histoire étrange et mystérieuse...