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ConFucAmuS
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2,5
Publiée le 29 décembre 2019
Petite curiosité que The Lighthouse. Et ça se comprend : un duo d'acteurs alléchant et un cinéaste auréolé du succès critique de The Witch, son premier dans l'épouvante. Robert Eggers retourne donc à l'effroi, bien que The Lighthouse évoque plus la dissection de cerveau(x) malade(s). Le cinéaste (également scénariste) n'a pas seulement situé son intrigue à la fin du 19ème siècle, il a ramené sa mise en scène plus de cent ans en arrière. Baigné dans un noir et blanc expressionniste, retravaillé pour obtenir un effet orthochromatique (procédé occultant le rouge pour un rendu proche des tout premiers films) et un ratio 1.19:1 concentrant l’image en un carré, le sentiment de cloisonnement est total. Et les acteurs sont brillants. Willem Dafoe et Robert Pattinson forment une paire inédite franchement passionnante à regarder. Il y a manifestement beaucoup de plaisir entre les prises pour leur permettre de pousser leurs personnages aux frontières de la démence. Le malaise tient surtout à l’ambigüité de ce que racontent et font les personnages, il y a fort à parier que chacun ira de son interprétation à ce qu’il a vu. En ce qui me concerne, et c’est le problème de The Lighthouse à mon niveau, c’est qu’il a une ambiance mais pas d’histoire (ou si peu). De même qu’au-delà de son pitch (voir deux hommes, isolés sur leur île, perdre la raison), le film paraît bien long tant les rebondissements sont minimes. Pour les amateurs d’expériences radicales, voire expérimentales, ce sera sûrement une séance forte de l’année 2019. Pour ceux qui n’ont rien contre les expériences si tant est qu’elles racontent quelque chose d’un tant soit peu consistant, ce sera moins plaisant.
Un exercice de style seduisant mais à force de mobiliser les références, de Lynch au Limier en passant par le pire Béla Tarr, le réalisateur en oublie l'originalité et l'émotion. Il se complaît dans le glauque gratuit et une non-direction de deux acteurs en roues libres.
Un film vraiment ... étrange... Rien à dire sur le jeu des acteurs, qui en du en baver d'ailleurs... mais alors l'histoire !!! c'est un peu du n'importe quoi quand même ! lol ça part dans tous les sens, on comprend pas grand chose, ça des fois ni queue ni tête ! ... pas un film dont je me souviendrais
Pas toujours facile à suivre dans cette fuite en avant de la folie mais la mise en scène est dingue. Le noir est blanc est superbe et les deux comédiens excellents
Autant j'avais apprécié "The Witch", ici c'est différent. Un huit clos, du noir et blanc, un phare, l'idée de départ est intéressante. Après, faut s'accrocher ... ça parle beaucoup, ça picole, ça hallucine. Pas de scénario à proprement parler, plus une expérience visuelle et sensorielle au final. La fin, j'ai rien compris.
Mr Eggers tartine tout ce qu'il peut d'effets formels grotesques et éculés pour tenter (sans doute ?) d'apporter désespérément par la forme ce qu'il est bien incapable de porter par le fond, d'une vacuité et d'un ennui consternants. Tout y passe : – Le noir et blanc et le cadrage 4/3 comme pour tenter d'imposer par là l'atmosphère claustrophobique que semble vouloir avoir le film (le mec a pas compris que filmer de cette façon sans se préoccuper de ce qu'on filme n'est pas vraiment l'idée du siècle pour réussir une telle ambiance, il a juste oublié que de tous temps des œuvres angoissantes et anxiogènes ont vu le jour en usant simplement des standards techniques de leur époque, fallait ptêt se poser la question du coup de "comment ils y arrivent, eux ?" .... (petit indice : en ayant un propos qui porte la chose peut-être ?....)) – Les grosses sonorités lugubres poussées jusqu'à la caricature, même (enfin, "surtout" !) quand il ne se passe rien (en même temps il ne se passe à peu près jamais rien durant 1h50....). – Acteurs qui surjouent (à coup d'une gouaille forcée confinant au ridicule, à coup de " 'tis", "yer", "ain't" appuyés au point qu'on les verrait bien nous gratifier d'un coin d'œil à chaque fin de phrase façon "t'as vu, je le fais bien, hein ?" ...) des personnages pseudo-crasseux qui ne restent que des coquilles vides, ébauches fantoches d'archétypes stéréotypés jusqu'à l'extremité des hardes, juste bons à servir de marionnettes aux caprices incontrolés du réalisateur. – Évènements complètement creux et incohérents mis bout à bout comme un gosse de maternel enfilerait des perles avec le seul objectif d'arriver à compléter la longueur de la ficelle (ou les près de 2h de bobines dans le cas du film, en mode remplissage laborieux et sans intérêt), épaulé par un montage qui tente des "effets" (si on veut...) en jouant de mini cut / ellipses tout juste bons à cacher maladroitement l'absence de lien particulier entre chaque scène. En fait, pour tout dire, chaque scène pourrait être déplacée, supprimée, dupliquée à un autre endroit de la pellicule, ça ne changerait rien. – Des passages pseudo-fantastiques où la pauvreté de l'imaginaire n'a d'égal que la volonté outrancièrement téléphonée de se la jouer "ambigu, ah ah, surnaturel ou hallucinations ? ah ah, c'est original, hein ? hein ? vous avez vu ?" ....) – Une tentative d'user avec des gros sabots d'une imagerie Lovecraftienne en n'ayant manifestement rien compris à l'oeuvre de l'auteur de Providence.
The Lighthouse constitue un tel amoncellement grossier et vide des poncifs les plus bateaux du genre qu'on en vient à se demander si Eggers a cherché à susciter l'angoisse ou en fait le rire chez le spectateur, tellement cela confine à la caricature ; bien qu'au final ce ne sera ni l'un ni l'autre, seulement 1h50 de bâillements affligés.
Pourquoi voudrions-nous voir deux types picoler, se masturber et sombrer dans la folie dans un phare paumé du 19eme siècle ? La performance de Willem Dafoe est très correcte, mais celle de Robert Pattinson frise le ridicule.. Les effets sonores et la lumières sont cependant relativement intéressants.
Perdu entre les phares que sont shining, shutter Island, La bête humaine et la tragédie grecque le film se perd, nous perd, et la direction artistique somptueuse parvient péniblement à nous sortir de l'ennui de ce naufrage
C'est rare que je me retrouve à attribuer une aussi mauvaise note . Mais malheureusement je n'ai rien compris à ce film pendant deux heures où il n'y a aucune cohérence ! Il est indescriptible et ennuyeux .
Exercice de nihilisme pour les nuls. Ce film est triste et sinistre. Le scénariste soit se prendre pour Shakespeare ou Pasolini, mais il est dans le simple exercice de style.
Ridicule, grotesque, outré, prétentieux. Les acteurs sont en roue libre, l'intrigue ne vaut pas tripette, les longueurs s'accumulent et le noir et blanc... Pourquoi? Mais pourquoi ce film également!
Passé l'ambiance singulière du début et la photos en noir et blanc pouvant donner du relief a l'histoire , la déception arrive vite. Le son trop fort et insupportable et ce huis clos pas crédible devient même ennuyeux. Reste quand même quelques scènes marquante.
Alors oui c'est une expérience qui laisse libre court à l'interprétation de nombreuses scènes hallucinatoires. Oui chacun aura une lecture différente tant la réalisation semble s'amuser du spectateur certainement dérouté par le réel et l'irréel. Mais le principal c'est qu'on s'ennuie ferme. Reste le jeu des acteurs, la photographie impeccable et puis, c'est tout. Cartésien, passe ton chemin.