Avis : Nobody - Page 2

Sceptique avant de le voir, convaincu après l'avoir vu.
je ne regrette pas du tout d'avoir sauté le pas.
très bonne histoire, bon scénario, de bons acteurs.
Bob Odenkirk est excellent dans un rôle où je ne l'ai jamais vu. il porte très bien le film.

On n’est pas déçu par ce film. Quand on n’est pas déçu, c’est déjà un très bon point – car trop de films déçoivent, quel que soit le genre, ils se perdent dans l'inutile, ils n’ont pas les moyens de leurs ambitions, ils en font trop. Avec Nobody, on sait d’avance que c’est pour les amateurs de castagne et d’humour – même si le synopsis français du film plante le décor d’un drame familial et personnel, ce qui est ridicule (et méchant car ça trompe des spectateurs). C’est du second degré ; du pur scénario de BD ; de la bonne musique (avec Nina Simone en prime quand l’action faiblit) ; c’est super bien joué. Et c’est très bien réalisé : on y croit, et le film mérite une bonne note ; on se détend (on rit même) du début à la fin, parce qu’on est averti du genre du film et qu’on peut se laisser aller à sa poésie propre. Nobody, c’est du fun et de la violence-opéra. Le film n’est pas inepte pour autant : c’est même un réquisitoire contre la vraie violence, celle de l’animal qui tue pour le plaisir. Et qu’on ne s’imagine pas à la fin comprendre le fin du fin (ce serait un non-sens pour ce film) : aux questions ‘qu’est-ce que c’est ?’, ‘qu’est-ce que vous faites ?’, les réponses sont ‘c’est ce que c’est’, ‘je fais ce que je fais’. Les antécédents qui expliqueraient les choses, c’est pour Rambo, Taken, John Wick… Nobody, c’est personne, c’est monsieur Tout-le-monde. A.G.

Je vais être très bref et je pense que tous les gens qui aiment ce genre de film comprendront tout de suite :
Alors Saul Goodman se laisse pousser la barbe de 3 jours à la Jason Satham et va jouer à John Wick avec la mafia russe !
Simple et concis .
Ah! au fait ....j'ai adoré ;o))

Mais comment peut-on donner 3,8 à ce téléfilm qui ne raconte aucune histoire ?
Que des coups de poings, des coups de feu et un héros dépressif qui regrette de ne pas être dans un DA style Dora l'exploratrice.
Moi je dis que le cinéma est définitivement mort.

"Par le scénariste de John Wick", ... Le ton est donné sans attendre.

Il est donc d'emblée incontestable que le public ciblé n'a en majorité pas le moindre intérêt pour ce que certains appellent du cinéma et cherche plutôt un divertissement sans une once d'originalité; jubilatoire, bête et gratuit.

Il sera servi.

Ce film est une pépite de divertissement à la John wick en père de famille (pour simplifié)..le second rôle de Christopher LLOYD est touchant d'humour...des bastons dont certaines pourraient rester cultes (celle du Bus par exemple)...les musiques qui accompagnent ces scènes hyper violentes nous rappellent le meilleur de tarrentino ou Martin Scorsese mais sans une seconde se prendre au sérieux. une comédie d'action au chorégraphie percutante et jouissif sur grand écran. rien n'est vraiment novateur au niveau du scénario mais c'est réalisé avec grand art.

Ce qui me dérange le plus avec ce film, c'est que le synopsis est trompeur. Je m'attendais à ce qu'on me raconte une histoire avec du sens et du fond. Mais c'est tout l'inverse ! Aucun sens, aucun fond, juste des mecs avec des armes à feu et des couteaux ... En faite je pense qu'il faut le prendre au 2ieme degré voir même au 3ieme degré car il s'agit en réalité d'une espèce de parodie grotesque, incohérente a tout les niveaux !

Avec ce "Nobody", Ilya Naishuller, parvient à faire quelque chose de plutôt intéressant avec une opération d'un ennuie annoncé. En effet, le metteur en scène Russe partait d'un scénario bien éculé, un mix de "The Equalizer", "A History Of Violence ", et de "John Wick". Avec une mise en scène originale, un exceptionnel Bob Odenkirk, ainsi que des dialogues assez recherchés, il parvient à nous maintenir impliqués. On n'est, hélas, loin de l'excellence et du caractère innovant de "Hardcore Henry".

Un film mené à 200 à l'heure, bourré de situations cocasses et drôles, des bastons vraiment sympas et des bons acteurs, le tout enroulé dans une pure bande-son. A prendre en partie au second voir troisième degré !
J'ai adoré car la réalisation est dynamique et les acteurs sont tout à fait dans leur rôle, parfois bien caricatural !
Bref, un régal !

Quand j’ai vu que les producteur (et scénariste), de John Wick dont je suis un grand fan, préparer un nouveau film avec en tête d’affiche l’acteur Bob Odenkirk (connu mondialement dans la série culte de génie, Breaking Bad, qui a eu son propre Spin Off avec Better Call Saul).

J'étais non seulement aux anges, mais aussi très dubitatif. En effet l’acteur est plus connu pour ses rôles comique (et parfois dramatique). Alors le retrouver dans un rôle d’action, l’acteur fait un grand écart digne de JCVD.

La BA m’avait surpris, mais excité comme il fallait. Donc quand est t’il du film?

Est bien le long métrage m’a donné ce que je recherchais, de l’action superbement chorégraphié, avec un acteur qui est finalement très crédible dans ce rôle.

Le film est un mélange de John Wick (pour l’univers), et l’action chorégraphié à la perfection (y’a énormément d’inventivité, notamment dans le bus ou dans l'entrepôt). Un boulot dingue, vu le budget du film. 16 Millions, contre 25/30 pour le 1er John Wick.

D’ailleurs, j’adore toute la construction de la 1er grosse scène d’action en spoiler: 2 Round ^^. On sent que ça fait un bout de temps qu’il n’a plus fait cela. On le sent à la traîne, un peu maladroit. Puis quand vient la seconde manche, malgré ce qu’il a subi, le tout la comme remis en selle.


Le film se tient également grâce à l’interprétation du cast, Bob Odenkirk en tête. Qui arrive a créé ce personnage mélancolique, mais toujours avec un certain humour (situation ou réplique). Et réussi physiquement à être une grosse menace, et rendre le tout crédible.

J’ai aussi adoré l’ajout de Christopher Lloyd dans le rôle de son père. Mais j’en dirais pas plus. Visuellement le film se rapproche d’un John Wick, je trouve le film vraiment beau (malgré beaucoup de scènes de nuit). Le gars a la photo est Pawel Pogorzelski, on lui doit Hérédité ou encore Midsommar.

Les deux points faibles que je pourrais donner sont du côté de l’antagoniste. Qui manque de charisme (à défaut, il reste assez drôle malgré lui ^^). Certains personnages secondaires que j’aurais aimé voir un peux plus, comme celui de l’acteur RZA (oui oui), ou encore la superbe Connie Nielsen.

Le reste est tellement fun, j’ai pris un pied d’enfer. Ceux qui sont en manque de John Wick pourront se régaler avec ce film. Les autres, pourrait juste apprécier le côté bourrin de la chose. Composé d'un casting investi, avec à leur tête Bob Odenkirk. Pour les allergiques des deux, passez votre chemin.

Je n'avais pas vu la bande-annonce, juste lu le résumé et quelques critiques qui m'avaient mises l'eau à la bouche en parlant de John Wick.

Tout d'abord, concernant le synopsis, j'avais compris que le personnage principal était un "monsieur Tout le-monde", voire en-dessous d'un monsieur Tout le-monde. C'est tout. Et qu'il se découvrait des capacités à se battre.
S'il n'est pas déjà trop tard, je vous conseille vraiment de faire comme moi et de ne pas regarder la bande-annonce, vous me remercierez probablement (en pensées) après.

Concernant "il va tout faire pour tirer sa famille des griffes d’un redoutable ennemi et s’assurer que, plus jamais, personne ne le prenne pour un moins que rien" : c'est faux. Le personnage principal n'a absolument pas la volonté de devenir un caïd, quelqu'un de respecté, juste de nettoyer le terrain pour qu'on ne risque plus de venir l'embêter, lui et sa famille.

Ensuite, effectivement, autant le metteur en scène n'a rien à voir avec John Wick - mais sait rendre un film énergique, cf son "Hardcore Henry" -, autant le scénariste est l'un des deux de John Wick (Derek Kolstad), tout comme le producteur (David Leitch). Et comme il s'agit d'un film d'action, vu le scénario, on sent une certaine similitude avec ladite réalisation.

Enfin, l'acteur principal, Bob Odenkirk, que je ne connaissais pas, s'avère parfait pour son rôle, comme l'ensemble des autres protagonistes d'ailleurs.
A noter la présence de Christopher Lloyd, en forme malgré ses 82 ans (qu'on ressent quand même dans ses mouvement).

Je pense pouvoir conclure en disant que si l'on a envie d'un film de combats, de flingues, autrement dit, d'un très bon film d'action, "Personne" devrait vous satisfaire.

Il est assez rare d’être en totale contradiction avec les commentaires sur allocine.
Mais la… sérieux ? Ce film est une catastrophe. C’est une parodie de l’on ne sait quoi avec des scènes d’action totalement nulles tellement le scénario et la crédibilité sont au rang zéro. A vouloir faire de « l’originalo humoristiquo grotesquo » et bien pour le coup on fait une boullie indigeste mais quelle perte de temps pour tous y compris pour les acteurs.

Hutch Mansell est un père de famille déconsidéré, blasé & frustré. Après avoir été victime d’un cambriolage où il est resté impassible devant les yeux de sa famille, il décide de tomber le masque et de montrer son vrai visage, de ne plus se faire marcher dessus et surtout, de rendre coup pour coup.

Il s’agit du second long-métrage pour le russe Ilya Naishuller, après le percutant (et limite gerbant) Hardcore Henry (2016). Bien évidemment, cela n’aura échappé à personne que le film à des similitudes flagrantes avec la saga interprétée par Keanu Reeves. C’est tellement similaire que l’on jurerait avoir affaire à un spin-off, voir un crossover où on le verrait débarquer inopinément en guest-star. Et pour cause, le film a été produit par David Leitch & scénarisé par Derek Kolstad, à qui l’on doit les 3 premiers opus de la saga John Wick. Alors on prend les mêmes et on recommence ? On serait tenté de répondre favorablement, sauf que ce n’est pas aussi simple. Quoi qu’il en soit, le scénario s’avère tellement feignant et la mise en scène chiantissime (en dehors des scènes de fight, encore heureux), que l’on finit rapidement par trouver le temps long.

Alors certes, si vous êtes venu pour voir des mecs se mettre sur la gueule pendant 90min, avec des chorégraphies vénères, quelques "thug moves", tout en faisant abstraction d’un quelconque scénario, dans ce cas, ce film devrait vous contenter. Pour les autres (c’est mon cas), il ne suffit pas d’enchaîner les scènes de bastons badass pour pleinement satisfaire. On est réellement face à un film qui se veut bêtement brutal et bien trop invraisemblable pour pleinement convaincre, et ce, malgré la bonne prestation de Bob Odenkirk et la participation amusante de Christopher Lloyd.

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Nobody,
Un pauvre type inconsistant, à la vie toute aussi insipide avec son emploi du temps routinier servi et resservi dès le début du film, laisse présager une suite aux antipodes.
Pari gagné !
La montée en puissance très jouissive ne cesse tout au long du film au fur et à mesure que Mr tout le monde redevient ce qu’il est profondément et qu'il étouffait tout en dépérissant : THE expert. Nobody.
Oui, on adore cette fusillade à la Tarantino sur fond de ‘’What a wondeful world’’ d’Amstrong.
Oui on adore ces touches d'humour.
La jauge de cadavres (je n’ai pas compté) bat des records, voire le détient ? C’est un peut too much. Tout comme l’est le choix de caricaturer à ce point la mafia russe. Le film patauge alors dans le grotesque.
Mais il n'empêche que le film est superbement, explosivement, porté par son acteur principal et le réalisateur.
Bob Odenkirk est juste PARFAIT. On en redemande !

"Par le scénariste de John Wick" comme le précise son affiche. On aurait pu s'en douter, Nobody tirant son sel d'un script aussi basique que potentiellement jubilatoire. Sauf que l'idée de base, c'est de mettre un homme ordinaire à la place d'un tueur à gages extraordinaire. Pour s'assurer de la crédibilité de son postulat, le réalisateur Ilia Naïchouller (auteur du déjà très primaire Hardcore Henry) s'assure les services de Bob Odenkirk. Très bon choix, le comédien a su se faire un nom avec le personnage culte de l'excentrique Saul Goodman (dans les séries Breaking Bad et Better Call Saul). Une figure complexe et insolite mais pas du tout l'image qu'on associe à un broyeur de mâchoires ou un spécialiste de la soupe à la guibole explosée. Justement, c'est souvent l'interprète à priori inadéquat qui donne le supplément d'âme à un film qui sinon gonflerait les sorties en DTV. Bien misé puisque Odenkirk instille finasserie et ironie tout au long des 90 minutes de projection. D'un autre côté, l'acteur se montre crédible dans les empoignades jamais trop chorégraphiées. Comme pour appuyer ce décalage, la présence d'un trublion comme Christopher Lloyd participe à cette sorte de parenthèse régressive et inoffensive. Notamment dans son épilogue qui tente la fusion entre John Wick et Maman j'ai raté l'avion.
Mais en assumant une direction ouvertement Z, Nobody corrompt sa promesse initiale. Je ne défricherai pas l'intrigue, disons qu'il est une version bête et méchante de A History of Violence (David Cronenberg, 2005). Toute la partie familiale ou la satire viriliste passent brusquement à l'arrière-plan pour se consacrer aux nombreuses échauffourées. Bon point : elles sont bien filmées. Mauvais point : le film perd quasiment tout intérêt. D'un œil distrait, on pourra savourer le jeu de Bob Odenkirk et s'amuser de l'utilisation de belles balades au détour des moments les plus violents. Mais objectivement, la production finale évoque un actioner 80's téléporté 40 ans plus tard. On retrouve les mêmes clichés (ces méchants russes) et l'apport pour ainsi dire très limité. C'est frustrant, le concept premier avait un potentiel certain pour donner une allure plus rigolote au genre, ce que semblait annoncer l'introduction. Apparemment, personne n'avait envie d'aller chercher plus loin. Il n'y a donc pas plus quelconque qu'un Nobody.