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Sylvie
5 critiques
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5,0
Publiée le 17 octobre 2019
Histoire émouvante et drôle, on passe du rire aux larmes en permanence. Les acteurs sont parfaits, comme d'habitude avec ces deux-là, on n'est jamais déçu. Leur amitié transpire et on y croit à fond, bref, un excellent film à voir absolument.
Un bijou d'humour et d'émotion! Tout à fait d'accord avec Cliffhanger. Et pourtant Le Meilleur reste à venir n’est pas que le film que l’on attend, c’est un film surprenant à plus d’un titre, drôle bien sûr avec ses répliques chirurgicales qui ravissent par leur pertinence et leur subtilité mais qui ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Car avec un tel sujet, le duo ne se prive pas d’apposer à leur histoire une émotion d’abord diffuse, puis qui prend toute son ampleur dans un dernier tiers tragique et beau à la fois, où les notions d’amitié et de fraternité prennent tout leur sens et offrent au film une densité que l’on se surprend à prendre de plein fouet. La dichotomie d’abord entre le premier et le second tiers du film décontenancent dans un premier temps, car le drame qui se noue est repoussé par la mécanique comique avant d’envelopper tout la fin du film et de nous étrangler d’émotion. Avec cette histoire sur ce qu’il faut dire ou ne pas dire et sur la manière de protéger ceux qu’on aime des mauvaises nouvelles, les deux auteurs parviennent à raconter l’intime avec un véritable talent et un équilibre parfaitement dosé entre humour et émotion à l’image de ce qui se faisait fréquemment dans le cinéma des années 70. Car on pense évidemment à César et Rosalie (Claude Sautet, 1972), – le prénom du personnage de Bruel ainsi que sa gestuelle faisant fortement penser au César interprété par Yves Montand– ou à Un éléphant ça trompe énormément (Yves Robert, 1974) – et au personnage magnifique d’Etienne Dorsay auquel Jean Rochefort prêtait ses traits-, les deux films ayant qui plus est en commun le scénariste mythique Jean-Loup Dabadie dans la filiation duquel s’inscrivent Matthieu Delaporte et Alexandre De La Pattelière.
"Le meilleur reste à venir" marque le retour derrière la caméra du duo du film "Le Prénom", Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte. Leur nouveau film est une comédie totalement basée sur un énorme quiproquo. Arthur prête sa carte vitale à César pour passer des examens et les résultats reviennent bien entendu sous le nom du propriétaire de la carte. Arthur est sous le choc, mais au moment d'apprendre la vérité à son ami, ce dernier voit le dossier et comprend la gravité du diagnostic. Le problème est qu'il pense que c'est Arthur le malade alors que c'est lui. Alors, oui, on se demande pourquoi Arthur ne lui cloue pas le bec pour lui dire enfin la vérité, mais les circonstances font qu'il ne trouve jamais le bon moment pour le lui dire, ce qui l'arrange bien au final. "Le meilleur reste à venir" est une vraie comédie dramatique avec une partie comédie amusante et une partie drame touchante. La façon dont les réalisateurs gèrent ce quiproquo qui amène plusieurs malentendus est géniale. J'avais peur que ce soit redondant, mais pas du tout. Il faut dire que c'est très bien écrit. Que ce soit au niveau des dialogues ou des thèmes abordés. Les échanges sont pointus et drôles tandis que les sujets traités sont variés. Il est question de la maladie, de la fin de vie et surtout d'amitié. Alors qu'il est toujours question d'amour ou alors d'amitié en arrière-plan d'une romance, c'est bien de voir un film totalement centré sur une belle histoire d'amitié. La relation entre ces deux hommes est attendrissante. Certes, il y a ce gros mensonge, mais c'est le genre d'ami qui se fait rare. Arthur et César sont très attachants tandis que Fabrice Luchini et Patrick Bruel sont vraiment bons et forment un super duo plein de complicité. Mention spéciale également à Zineb Triki qui est rayonnante. En somme, un beau film qui fait passer un vrai bon moment.
Très bon film sur l'amitié et la gestion de la maladie. Malgré la gravité du sujet, on a affaire à une comédie, pleine d'humour, de scènes cocasses. Les 2 protagonistes sont excellents. On passe un bon moment.
Vu au ciné "LE MEILLEUR RESTE À VENIR" le nouveau film du duo Matthieu Delaporte-Alexandre De La Patelliere après l'énorme succès du "Prénom", ici aucun rapport entre les deux si ce n'est la présence de Bruel, après la comédie très théâtrale basée sur des ressorts comiques cette fois ci on a plus affaire à une comédie dramatique, un fonds très grave (la maladie qui ici plane comme une ombre sur tout le récit) mais par un quiproquo (un peu invraisemblable au demeurant) la forme va être par moments drôle, touchante, en tout cas sujet à adoucir la tragédie du propos, mais c'est surtout le récit d'une amitié solide où un mensonge terrible peut être compris, peut etre pardonné, l'aventure humaine, à la vie...à la mort de deux vieux potes d'enfance, très différents, l'un qui veut profiter de la vie mais un peu immature, l'autre plus réfléchi, plus "intello", l'un "nul en tout mais qui doute de rien", l'autre "nul en rien mais qui doute de tout", alors, dans cette épreuve de vie si difficile à assumer, comme un vieux couple ils vont se soutenir puis se fâcher, se rabibocher, aussi profiter du "temps qui reste", on rit, on pleure avec eux, tout en connaissant et redoutant l'issue attendue, de nombreuses séquences sont très réussies (comme la scène à la fois drôle et émouvante du restaurant), d'autres beaucoup moins (l'église, la séquence en Inde), mais le film vaut surtout par son duo d'acteurs fusionnel, deux comédiens très complices: Patrick Bruel confirme qu'il peut être un bon comédien mais c'est surtout Fabrice Luchini qui emporte ici l'adhésion: touchant, vibrant,déchirant par moments, d'une belle sobriété teintée de mélancolie, il nous arrache des larmes à la fin avec son discours bouleversant, à nouveau il excelle et apporte beaucoup à cette comédie tragique à la fois douce et amère , bien rythmée, bien dialoguée et au scénario suffisamment solide pour qu'on y adhere.
Un excellent film ! Très sincèrement ! Évidemment avec deux têtes d'affiche comme Patrick Bruel et Fabrice Luchini on peut s'attendre à un film attendu. Il ne faut pas en dire plus mais le scénario garde des surprises. Les deux têtes d'affiche jouent absolument remarquablement, mais il ne faut surtout pas oublier les rôles secondaires, ou dits secondaires Finalement c'est un film d'amitié, d'amour, de regard sur la vie sur la mort le tout avec un sourire permanent. Un très bon film à regarder pour se distraire et pour réfléchir un peu.
En 2012, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière avaient créé la surprise avec « le Prénom » qui avait dépassé les 3 millions d'entrées, et où Patrick Bruel tenait le rôle principal . Dans « Le meilleur est à venir » les deux réalisateurs partent sur un scénario à la Francis Veber, avec un duo d'acteurs dont l'un devient vite le boulet de l'autre...nous y retrouvons un couple d'amis dont l'amitié provient des années de collège, deux caractères : Arthur Dreyfus (Fabrice Luchini) bourgeois raisonnable, bien installé comme médecin chercheur à l'Institut Pasteur, manquant d'audace, qui vient de divorcer de Virginie, elle aussi médecin et César Montesiho (Patrick Bruel) fortement endetté et dont les biens viennent d'être saisis, charmeur, extroverti , flambeur ...A la suite d'une mauvaise chute intervenue lors de la saisie , César vient voir Arthur pour qu'il l'ausculte...Arthur qui n'a plus la pratique de la médecine de ville, l'amène aux urgences pour une radio...le fantasque César qui ne peut mettre la main sur sa carte vitale, emprunte celle de son compère... Lorsque Arthur va récupérer les examens de son ami, le chirurgien lui apprend alors que ces examens ont révélé incidemment la présence d’une tumeur incurable. .A lui de lui annoncer la terrible nouvelle, mais il le fait de façon si maladroite que César croit que c'est d'Arthur dont les jours sont comptés. Alors, il propose immédiatement à son camarade de tout arrêter pour vivre tout ce dont il a rêvé et n'a jamais pu accomplir....sur ce quiproquo, artifice inusable des comédie de boulevard vont s'enchaîner une série de gags à l'esprit potache et de répliques comiques pas toujours heureuses du genre 'Vous n'allez pas en faire une affaire , Dreyfus !! » Cela s'étire et le film s'essouffle un peu... On préfère nettement la deuxième partie, quand le film se fait plus grave et que s'invite un personnage important, sinon le principal, qu'on avait fini par oublier à force de vannes : le cancer...le film tourne même à la réflexion sur le cancer : comment l'aborder avec les proches, faut-il en parler frontalement, faire comme s'il n'existait pas...et introduit le personnage de Randa ( formidable et lumineuse Zineb Triki) , ancienne malade en rémission, qui anime des groupes de parole sur le cancer....Et la comédie légère du début se mue progressivement en drame feutré à mesure que l’échéance fatale se profile. Patrick Bruel et Fabrice Luchini ( qui une nouvelle fois ne fait pas du Luchini) sont parfaits, étonnants et attachants...et ils arrivent à nous tirer une larme...Je sais que la critique reste très partagée sur ce film, certes le quiproquo est un peu trop exploité ( presque deux heures) mais j'ai bien aimé cette ode à l'amitié, comédie douce amère, tendre et facétieuse...
Pas grand chose à ajouter, le titre est suffisamment explicite. Bruel et Luchini forment un duo amusant mais leur road-movie macabre manque d'intérêt. Boîte de nuit et resto sans payer l'addition, ça sent plus la soirée d'ado que l'apogée d'une vie. On peut attendre le passage à la télé.
Après le formidable Prénom, quel plaisir de retrouver un film français de ce niveau! Drôle, vif, touchant jusqu'aux larmes, le film regorge de scènes qui resteront dans les mémoires. Luchini est extraordinaire dans une partition inédite, et Bruel est brillant en charmeur désargenté. Le couple fonctionne à merveille. Un excellent film, plein de surprises.
Fabrice, Mr Dreyfus, doit avoir beaucoup d’impôts à payer pour participer à ce navet. Maurice Benguigui égal à lui même. Le fils de La patelière, également.