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Francis S.
25 abonnés
112 critiques
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1,5
Publiée le 2 février 2019
Il faut y connaître vraiment peu de choses à la réalité militaire pour réaliser un tel film. Rien ne colle. Ni à la réalité historique, ni à la réalité militaire, ni à la réalité tout court. Le personnage de l'institutrice, créé pour mettre un peu de pathos, est inutile et ridicule. Le personnage du Général, grotesquement campé par un Vincent Perez avachi et suifeux, est une caricature absurde. Idem pour la chef des services spéciaux, braillarde et sommaire à l'excès. La représentation du corps d'élite que fut la 13ème demi brigade de légion étrangère, est une insulte à la Légion. L'embryon de GIGN est un ramassis de types hirsutes et approximatifs, à 200 lieues de ce qu'est la gendarmerie. Les dialogues sont inconstants et oiseux. Le scène du combat contre l'armée somalienne, outre ses invraisemblances opérationnelles, est une contre vérité historique. Bref c'est un film racoleur, mal incarné et raté. C'est bien dommage, car la prise d'otages de Loyada à Djibouti en 1976 est un fait d'armes particulièrement dramatique et intense. Il précipita l'indépendance du pays en 1977.
Je ne comprends pas l'intérêt de se détourner autant des faits qui se sont réellement déroulés. Ce film ne rend pas du tout hommage à toutes les forces présentent sur cette intervention. Encore moins au THP de la gendarmerie incarnaient par des acteurs peu convainquants et caricaturaux. Une grosse déception française comme trop souvent malheureusement ... 1,5/5
Aussi surprenant que cela paraisse, il ne s’agit pas d’un (mauvais) téléfilm mais du récit ambitieux d’un épisode particulièrement dramatique, puisque la prise d’otages de Djibouti concernait exclusivement des enfants. Comment le réalisateur a-t-il pu imaginer un instant que ce travail bâclé, digne d’un spectacle de patronage, pouvait sérieusement évoquer une situation aussi grave et la faire ressentir au spectateur ? On baigne à tout instant dans le ridicule, à commencer par la troupe dépenaillée de prétendus tireurs d’élite de la Gendarmerie, condensé de la célèbre brigade de Saint Tropez et des Charlots à Djibouti. S’y ajoute l’illustration bouffonne d’une unité de parachutistes de la Légion, associant pêle-mêle sujets gringalets et ventripotents, mais comptant cependant une grande gueule, vite remise à sa place par l’un des héros. Leurs uniformes indéfinissables et leur manière de porter le célèbre béret vert à la façon de l’abbé Pierre démontrent que Fred GRIVOIS n’en a jamais vu un seul, ne serait-ce qu’en photo. Dans ce registre enfin, la palme revient indéniablement à Vincent PEREZ qui campe un général improbable, aux cheveux dans le cou et des pattes jusqu’aux oreilles, affublé d’un uniforme introuvable même chez un costumier en faillite, mais ne se séparant jamais de son cigare, probable évocation de George C. SCOTT en général PATTON (les bottes du cavalier en mois, question de budget probablement). Les acteurs sont lamentables, à l’exception de Olga KURYLENKO qui s’efforce de donner un peu de consistance à son personnage d’institutrice, mais dont la prestation pourrait bien – hélas -ne lui valoir aucune nomination, tant le film est grotesque. Citons enfin Josiane BALASKO en haut fonctionnaire de …( ?) dont on aurait pu mieux utiliser le talent comique. Quant aux commentaires illustrant la fin du film, plutôt que de les infliger à l’infortuné spectateur, prière de les adresser au Président de la République de l’époque, puisqu’il est encore en vie.
Une catastrophe ce film ! Il relate pourtant un fait réel mais il est extrêmement mal traité et mal dirigé. Aucune émotion (rien sur le stress des enfants), rien n'est crédible (ni la belle institutrice qui en est ridicule, ni l'équipe du GIGN composée de" bras cassés"). Tout le film tourne autour de cette équipe de "bras cassés" aux discussions de bas niveau en décalage total avec la gravité de l'événement. Beaucoup d'hémoglobine à la fin avec des traces sur tous les visages qui sont presque risibles tant elles sont peu crédibles. Il y a, de plus, un grand nombre d'inexactitudes par rapport à ce qu'internet relate sur cette prise d'otages. Fuyez ce film !
"L'intervention" est sans nul doute le pire film vu au cinéma en ce début d'année 2019. Le pitch est assez simple : en 1976, une unité de militaires français essaie de sauver la vie de jeunes écoliers pris en otage à la frontière somalienne sur le territoire de Djibouti, encore français à l'époque. Cette reconstitution est pathétique tant le ton donné par Fred Grivois est raté. Les acteurs enchaînent les répliques "limites" qui font retomber le peu de pression du film. C'est souvent caricatural avec un Vincent Perez qui a le charisme d'une huitre et vraiment cette genèse de la création du GIGN ressemble plus à un volet de la "7ème Compagnie". Navrant.
Quand on s'appuie sur des faits réels plutôt simples, pourquoi ne pas se coller à la réalité ? Quel est l'intérêt de modifier la véritable histoire à l'écran ? Je ne comprendrais jamais cette idée. Le film est pas trop mal, mais gâché par cet éloignement de la réalité qui, je le répète, ne rajoutait aucune complexité à la mise en scène.
Un film absolument pas crédible ou une bande de gugusses bon tireurs mais bas de plafond décident contre les ordres de tirer sur des preneurs d otages alors qu'ils sont là pour faire de la figuration pendant que les énarques négocient le paiement de la rançon. .. et déclenchent un carnage ou tous les otages sur lesquels on tire à la mitrailleuse lourde de ne sont même pas blessés ...totalement grotesque Cela n à pad du se passer du tout comme cela et ils ont du être gentiment libérés après paiement
Comment peut on imaginer donner une crédibilité suffisante à un film "d'époque" quand on présente des légionnaires du régiment étranger avec une coupe de douille cheveux mi longs, détails pas soignés etc... Comme d'habitude, les productions françaises, franco belges ici, pêchent par défaut. Meme les gendarmes sont peu crédibles. Imaginez ce que les anglo-saxons ou scandinaves auraient pu faire d'un tel projet ! Circulez, rien à voir!
Faire un film d'action en s'inspirant d'un fait historique est une chose. Mais il y a dans ce film de nombreuses contre vérités : Non les gendarmes n'ont pas agit sans ordre et oui l'opération s'est déroulée en coordination avec la Légion. Sans cela il y aurait eu un massacre.
Je trouve honteux de jeter le discrédit sur les militaires et les responsables politiques pour faire plus vendeur.
Pour ma part j'ai une pensée pour l'assistante sociale qui a réellement rejoint les enfants (voir le site du GIGN) . J'en ai une autre pour le chauffeur appelé du contingent qui a été blessé en tentant de redémarrer son bus pour mettre les enfants à l'abri. J'ai eu cette information il y a de nombreuses années par un militaire qui se trouvait à Djibouti au moment des faits. Il mes semble que cette action aurait pu trouver sa place dans ce film.
De très belles images, mais les personnages sont trop clichés ! Cela enlève le côté dramatique de l'histoire et ne nous montre pas la formation du gign. Dommage !
En dépit d’un sujet intéressant, inspiré de faits réels que j’ignorais et d’un dernier quart d’heure intensif, « L’Intervention » est un film maladroit. Dialogues bas de gamme et personnages caricaturés (Vincent Perez aïe aïe aïe) donnent un ton faussement crédible à cette première opération du GIGN. Vraiment dommage.
À contre-courant tel un saumon remontant l’eau douce, je me dois de rétablir l’ordre sur Allociné. 3,5 de moyenne pour un film aussi décevant, il y a complot. Il faut bien reconnaître au réalisateur que l’idée du film est très bonne: cette histoire vraie de la prise d’otage d’un bus scolaire à Djibouti en pleine guerre froide qui affirmera le rôle et la création du GIGN est plutôt méconnue et très intéressante. Néanmoins faire de cet événement de notre histoire une si mauvaise représentation sentation, chapeau l’artiste. On ne s’y croit pas... ni dans les décors, les costumes et surtout dans le jeu d’acteur. Le film manque terriblement d’ambitions et de réalisme. Cette période pourtant si intéressante n’est pas du tout assez développée. On parle dans le film « des décisions de Paris » et des « négociations internationales » sans pour autant nous montrer une seule image. Pendant 1h30 nous n’avons le droit qu’à des gros plans d’Alban Lenoir ou du bus scolaire. Le point positif se trouve seulement chez Olga Kurylenko, qui interprète cette maîtresse d’école au courage sans limite se livrant aux terroristes Somaliens afin d’aider les enfants sur place. En conclusion, pour 4 millions de budget, 10 angles différents du bus et des costumes trouvés à la Foir’fouille ne suffisent pas.
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1,5
Publiée le 26 octobre 2020
Les cinq membres du GIGN dans ce film étaient comme une bande d'amateurs. Le chef d'équipe portait des lunettes couvertes de poussière. La plus grande partie de ce film a été gaspillée en petites discussions, blagues, insultes entre eux. Le soi-disant général était un arrogant. Les cinq membres de l'équipe portaient une bouteille d'eau en aluminium sans aucune nourriture lorsqu'ils se sont faufilés dans la nature et ils ont bu leur approvisionnement en eau limité sans aucune idée de comment siroter leur eau uniquement périodiquement au lieu de l'avaler. Il n'y avait qu'un gars qui était calme et qui avait l'air plus sérieux pour mener à bien la mission et ils étaient les seuls à continuer à nettoyer les armes à tout moment. C'est un film mal scénarisé et ils ont insulté le GIGN mais aussi le public. Je plains les enfants qui ont dû jouer l'otage sous le soleil dans un bus en métal...