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    Lukas
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Lukas" et de son tournage !

    De Prost à Lukas

    Avant de s'attaquer à LukasJulien Leclercq devait tourner Prost, qui s’est décalé pour des raisons de financement. "Comme il s’agit d’un film que je ne peux pas tourner l’hiver, il fallait que je trouve à m’occuper ! (rires) Plus sérieusement, c’est un scénario qui m’a été soumis par le scénariste, Jérémie Guez et son associée, Aimée Buidine, avec qui nous avons produit un premier film l’an dernier. Mon associé Julien Madon a rencontré Jean-Claude Van Damme à Los Angeles. Ensuite, tout est allé très vite : j’ai préparé, tourné et post-produit le film en six mois, ce qui est très compact ! C’était intense mais cela correspondait à l’ADN du projet, très sensoriel, très instinctif."

    Diriger Van Damme

    Jean-Claude Van Damme revient sur sa collaboration avec le cinéaste Julien Leclercq : "Julien aime ses acteurs. À ses côtés, vous avez envie de donner le meilleur tellement, c’est un amour sur un plateau de tournage. Il est très à l’écoute de ses acteurs. Il vous laisse partager des idées tout en ayant les siennes. Il sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. Julien vit le cinéma. C’est un artisan. Il ne laisse rien au hasard. Laisse-t-il une marge de liberté importante à ses comédiens ? Oui, il vous laisse une marge de liberté. Il est ouvert à vos idées mais il a sa propre vision. Vous savez, avec lui, vous avez juste envie de l’écouter et de vous laisser diriger tellement il se donne pour ses acteurs et son film."

    Sveva Alviti, de Dalida à Lukas

    La comédienne italienne Sveva Alviti, révélée dans Dalida, incarne le rôle de Lisa dans Lukas. L'actrice revient sur son travail de préparation : "Avant chaque tournage, je commence par faire des recherches à travers des livres, des articles, des films… Pour ce rôle, j’ai visionné beaucoup de films sur la mafia et je me suis documentée sur les femmes prisonnières du crime organisé. Leurs histoires sont extrêmement dures et cruelles. Ces femmes mènent une existence inqualifiable : je pense qu’elles ne font que survivre. À partir de ce matériau, j'élabore le personnage et je commence à travailler avec le réalisateur. C'est à ce moment-là que je peux faire des propositions à la fois sur la personnalité et sur le physique du personnage. Après avoir échangé avec le metteur en scène, j'arrive à donner de la vraisemblance et de la vérité au personnage. Ce processus de préparation me permet d'arriver sur le plateau libre et d'interpréter le personnage sans trop réfléchir. Je me sens alors libre de jouer."

    Van Damme VS Mickey Rourke

    Le souhait de Julien Leclercq était vraiment de tailler un costume sur mesure pour Jean-Claude Van Damme : "Je tenais à ce que, dès le premier plan, comme avec Mickey Rourke dans The Wrestler, on oublie toute sa filmographie et sa silhouette hollywoodienne. J’avais envie d’un polar noir, réaliste, à l’image des polars flamands et scandinaves que j’aime, et inscrire Jean-Claude dans cet univers, ultra-réaliste et dense", confie le cinéaste.

    Sam Louwyck chef mafieux

    Jan, le terrifiant chef mafieux du film, est interprété par l'acteur belge Sam Louwyck : "C'est un super acteur ! C’est le premier film où il a cette tête-là car il a toujours eu une allure de prof un peu déjanté en Belgique et j’avais envie de lui raser le crâne. J’ai retrouvé le même goût pour le transformisme chez Sam Louwyck ou Kevin Janssens : ils n’hésitent pas à prendre 5 kg, à se mettre des dreadlocks, et à se grimer totalement. Je me rappelle que Jean-Claude Van Damme m’avait demandé qui j’avais engagé pour les méchants et je lui avais répondu «les meilleurs». Il avait insisté pour que je prenne des méchants qui fassent vraiment peur : «Je reste Jean- Claude Van Damme quand même !»", relate Julien Leclercq.

    Van Damme donne tout

    Julien Leclercq n'a pas approché Jean-Claude Van Damme en fan béat d’admiration. "Il y avait un vrai boulot à faire et je savais que si je me comportais en fan, je n’obtiendrais rien. Mais Jean-Claude est un immense comédien. Il bosse énormément. : dès le premier jour, je lui ai dit qu’il n’y aurait rien, ni personne, qui serait plus fort que mon film et qu’il fallait qu’il prenne le train en marche. Il a plongé direct ! Pour le plan de la douche en contreplongée, qu’on a tourné dès le deuxième jour, j’avais préparé le dispositif avec la doublure et pensé à tout – sauf que j’avais oublié que la buée allait se coller sur l’objectif. Je me demandais comment refroidir la lentille et c’est alors que Jean-Claude est sorti de la baignoire et m’a dit «il faut le faire à l’eau froide». Ce que je n’osais pas lui proposer… Et on a donc tourné ce plan de six minutes avec de l’eau froide ! Pour lui, c’était important car la qualité du plan en dépendait. De même, quand il s’entraîne à boxer dans la cave, il frappe le punching-ball jusqu’à avoir les mains en sang car il sait que c’est important pour le plan. Il vous donne tout pour un plan", raconte le réalisateur.

    Tournage belge

    Lukas a été tourné en 32 jours à Bruxelles : "On a tourné à Bruxelles en hiver car c’est la saison qui offre les plus belles lumières. J’ai aimé ce côté brutal, cette sécheresse, qu’on retrouve dans la luminosité et les couleurs, à l’instar des polars scandinaves. D’ailleurs, je me suis entouré de pas mal de Flamands : en Belgique, ce sont de plus petites productions et le fonctionnement y est donc beaucoup plus familial. C’est ce que je cherchais : j’avais envie de me confronter, seul, à une nouvelle équipe", révèle Julien Leclercq.

    Plans-séquences

    Julien Leclercq a fait le choix de tourner de nombreux plans-séquences pour Lukas. "Le film débute avec une entrée de champ sur le personnage principal pour ne plus le lâcher. Car je voulais que Jean-Claude Van Damme soit de tous les plans, et je m’étais même fait une charte graphique pour qu’on voie tout à travers ses yeux. Dans les combats, mon régleur cascades me demandait «t’es sûr de toi ?» et je lui répondais qu’il fallait en effet appréhender toutes les situations à travers son regard", confie le metteur en scène.

    La place de la musique

    Au début, Julien Leclercq était parti pour faire un film sans musique. "C’était un peu trop radical et du coup j’ai fait appel à X-Track avec qui j’avais travaillé pour Braqueurs et L’Assaut : on est parti sur des sonorités électro qui flirtent avec la musique de Drive. C’est ce que j’appelle de l’électro-cardio car on est tout le temps avec le personnage et que la musique renforce cette sensation."

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