Mon compte
    Judy
    Note moyenne
    3,4
    2875 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Judy ?

    145 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    42 critiques
    3
    55 critiques
    2
    26 critiques
    1
    10 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 791 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2020
    Le film doit avant tout à l'interprétation exceptionnelle de son actrice qui porte le film sur ses épaules, littéralement possédée par le personnage de cette enfant-star à l'enfance volée, connue avant tout pour "le magicien d'Oz".
    Le film s'attache aux dernières années de sa vie, où Judy Garland est considérée par la profession comme " has been". Usée par l'alcool et les médicaments qui lui ont été prescrits dés son plus jeune âge pour ne pas grossir, elle n'a plus un sou et doute d'elle-même, effrayée par l'idée de perdre la garde de ses enfants. Franchir l'Atlantique pour rejoindre l'Angleterre et et retrouver un public qui l'aime encore est alors peut-être sa seule chance. Un biopic intéressant, même si parfois le pathos est souligné au gros feutre...
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    “Toto, j'ai l'impression que nous ne sommes plus au Kansas.” dit Dorothy Gale dans “Le Magicien d’Oz”. Il y a une sorte d’écho et de vérité dans ses dires, ironiquement. Le film de 1939 s’est gravé dans le temps et demeure aujourd’hui un succès culturel. L’œuvre a bénéficié de toutes les bonnes intentions, malgré une réalisation charcutée à la Hollywood, comme on ne cesse de vanter le prestige. Mais ce n’est pas uniquement une question d’image, si ce n’est la vulnérabilité, qui semble être le sel préféré des films dramatiques. Nous découvrons donc une Judy Garland, comédienne dans son enfance perdue et chanteuse à ses heures de gloire. Mais la fin de carrière, c’est brusque, c’est impitoyable, à l’image de sa chute, qui l'entraîne loin de sa famille, loin de ses responsabilités, comme pour l’aventure de son personnage clé et qui lui colle à la peau.

    Si Rupert Goold, n’a pas vraiment su briller sur le grand écran, il peut à présent se reposer sur la talentueuse Renée Zellweger, qui vole littéralement la vedette à ces personnages secondaires que l’on délaisse, soit par obligation, soit par manque d’inspiration. Et c’est bien dommage, car l'artiste transcende déjà sans que les mots ne nous parviennent. Son interprétation suffit à nous guider et à nous toucher, sans nous émouvoir pour autant et c’est sans doute la limite de l’œuvre de Goold. Les biopics qui ont rendu hommage à des célébrités féminines sont nombreux, d'Édith Piaf à Marilyn Monroe, et on ne surprendra pas sur certaines défaillances dues à l’addiction de drogues ou d’alcool. À présent, il faut creuser plus loin et offrir de la sensibilité aux spectateurs qui s’attend avant tout à ressentir la peine et la veine de cette Judy, qui a été malmenée toute sa carrière, jusqu’à son dernier coup de théâtre.

    On reconnaît d’ailleurs une mise en scène soignée, une fois la scène éclairée. De quoi rendre hommage comme il faut au combat de Judy pour sa famille, mais sa vie n’est que sacrifie, car il y a peu de place pour sa personne. C’est le cas à travers ses conquêtes, qu’elle ne peut entretenir, car elle est saccagée et elle cherche constamment à fuir la difficulté. Sa conscience dicte une traînée d’embarras en coulisse, mais on ne les confronte presque jamais à son entourage professionnel. Il semblerait que l’on cherche à tout mise sur le non-dit et sa gestuelle qui définit la fébrilité de cette femme, qui a perdu son prestige aux yeux des industries. L’âge reprend donc ses droits, mais il sera possible de souffle un instant, le temps d’une virée nocturne qui admet bien un charme dont on aurait voulu voir le développement.

    L’adaptation de la comédie musicale “The End of Rainbow” de Peter Quilter aura bien eu du mal à exister, mais souffre de longueurs que l’on aurait pu éviter afin de rendre le film plus efficace et accessible. La projection vers des prix et trophées est sans doute ce qui trahit ce cinéma qui se pénalise lui-même, par ses propres contraintes. “Judy” frappe donc en surface, sans jamais y apporter la profondeur souhaitée, car seule Zellweger subsiste et nous rappelle que nous sommes aussi malmenés qu’elle dans son parcours tragique. De même, les flash-backs ne sont pas toujours pertinents, si ce n’est pour rappeler le même débat intérieur qui lie Garland à Dorothy. Le tout résonne comme admirable, mais sans impact pour des souvenirs qui se perdent, sous un spot du plus ordinaire.
    Cinévore24
    Cinévore24

    303 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2020
    Un biopic musical très académique et très artificiel, n'évitant aucun poncif propre au genre et s'appuyant beaucoup trop sur l'aspect misérabiliste de Garland.
    Un film jamais passionnant sur l'une des grandes stars de l'Âge d'Or hollywoodien.

    Reste l'interprétation façon "Actor's Studio" de Renée Zellweger, qu'on est content de retrouver sur le devant de la scène, et qui s'est totalement fondue dans la peau de l'actrice-chanteuse.

    Au lieu de mettre au centre du récit cette tournée anglaise sans grand relief, il aurait mieux valu se focaliser davantage sur la jeunesse de Garland, dont l'image a été façonnée et contrôlée par les majors d'Hollywood, jusqu'à la rendre toxicomane.

    Un conseil : (re)voyez plutôt le film "Une Étoile est née" (1954), qui en dévoile beaucoup plus, et avec pas mal de justesse, sur Judy Garland et sur ce qu'elle montre d'elle sous les feux des projecteurs ou dans les coulisses.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    225 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    En dépit d'une facture des plus classiques, ce biopic fonctionne bien, essentiellement (il faut le souligner) grâce à Renee Zellweger, complètement fondue dans son personnage, et un usage maîtrisé des flashbacks pour éclairer son parcours, sans forcément noyer le spectateur dans des séquences trop attendues de la vie de Judy Garland. L'atmosphère du film est tout de même grandement déprimante, tellement l'envers du décor est montré sans filtre et présente la vie de la star comme une tragédie quasi permanente, sans réelle éclaircie. Néanmoins, le soin apporté à l'esthétique globale et de belles séquences pleines d'émotion (notamment dans le final) font pencher la balance du bon côté.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Un rôle à Oscar : Judy Garland dans le film Judy en était le parfait exemple. Ce n’est donc pas un hasard si Renée Zellweger a remporté la précieuse statuette. Même si le sujet est assez classique pour un biopic traitant la fin de vie d’une star, la performance de celle-ci est donc assez éblouissante. Elle réussit ainsi à empêcher l’impression de déjà vu qui pourrait menacer ce film. L’œuvre de Rupert Goold possède aussi l’avantage de bien souligner le rôle très important de l’industrie hollywoodienne dans la déchéance de nombreuses stars (notamment celles ayant débuté très jeunes) en montrant l’addiction aux médicaments provoquées par les majors à l’époque et par la dépersonnalisation qu’elle exigeaient de leurs vedettes. Très intéressant sans être indispensable.
    zorro50
    zorro50

    111 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    Il y avait pourtant de quoi faire avec un biopic sur Judy Garland mais comme pour Laurel & Hardy récemment, l'on s'est contenté ici de n'évoquer que le crépuscule lamentable de la star déchue. C'est une grosse frustration. Par contre, la performance de Renée Zellweger est plutôt extraordinaire car elle a troqué sa panoplie de grosse blonde, jeune et gaffeuse qu'on lui connaissait avec le personnage de Bridget Jones, pour devenir de façon méconnaissable la famélique Judy Garland, vieillie et brune, au point qu'on a l'impression que c'est elle par moments. C'est une grande performance et à elle seule, elle rachète les mauvais choix du réalisateur et du scénariste. L’Oscar de la meilleure actrice n’est pas du luxe ! Donc pour Renée Zellweger, je mets une très bonne note mais le film n’en mérite pas tant
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    91 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    Le film vaut surtout pour l'interprétation impressionnante de Zellweger. Par ailleurs, c'est assez sobre et bien documenté.C'est émouvant.
    floramon
    floramon

    68 abonnés 1 368 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Le film est touchant, il se laisse regarder tranquillement, l'histoire est intéressante mais j'ai trouvé qu'il n'arrivait pas à ce démarqué des biopic, le film est bien mais oubliable.
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2021
    Voilà assez longtemps qu’on abandonne le biopic balisé : de la naissance à la disparition du personnage historique. Les réalisateurs doivent faire preuve d’imagination, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Pour chaque biopic, je me répète, peu m’importe la forme, j’accorde plus d’importance au fond. Pour ce genre, je ne fais pas le difficile. C’est gagné si je suis touché, si c’est instructif. Je ne demande pas la lune. « Judy » n’a pas révolutionné le genre et un peu comme dernièrement « Stan & Ollie », le film s’attarde sur les derniers mois d’un(e) artiste. Ici, Judy Garland, une référence. On nous donne à suivre les derniers mois de l’artiste au cours d’une ultime tournée à Londres (Tiens, tiens comme « Stan & Ollie », tournée laborieuse à travers l’Angleterre). Le réalisateur nous saupoudre cette tournée de retours en arrière de l’artiste quand elle avait 17 ans au moment de tourner « Le magicien d’Oz » et autres films qu’elle va empiler jusqu’à 18 heures par jour ! « Judy » ce sont les conséquences de sa jeunesse sacrifiée sur l’autel d’Hollywood. Victime de la figure patriarcale de Luis B Mayer, nabab de la MGM, Judy Garland va être broyée par l’institution hollywoodienne. La machine à rêves nous abreuvait d’artistes glamour de stars inaccessibles qui n’étaient rien d’autres que de simples femmes, hommes et enfants dépouillés de leur identité. Ces flash-back ponctuels, parfois un peu trop appuyés, ont pour mission d’expliquer son instabilité. Voilà pourquoi, j’insiste sur « appuyé ». Encore une tranche de vie mille fois vue, mille fois narrée, mille fois traitée ; sous le verni des paillettes se cache un mal être. Assez banal en somme. Cette tranche de vie de Judy Garland était-elle pertinente ? Valait-elle le coup d’être traitée ? Puisque le réalisateur nous épargne le chemin classique naissance-mort ne pouvait-il pas nous gratifier d’une autre tranche de vie de l’artiste ? Par exemple, j’étais plus préoccupé par les flash-back. N’y avait-il pas matière à s’attarder sur les débuts de Judy Garland ? Sur ses sacrifices, ses frustrations, sur la genèse de sa souffrance ? Ses rapports avec Louis B Mayer ? Cette « académie hollywoodienne » où La MGM formait les futurs enfants stars comme un certain Mickey Rooney ou Jackie Cooper ? Et ce, afin de mieux comprendre sa disparition précoce. Eh oui, mourir à 47 ans, c’est encore précoce. N’aurait-il pas été cocasse de nous parler de quelques uns de ses amours, par exemple quand elle découvre son second mari, Vincente Minnelli dans le lit conjugal avec un chauffeur ? Et à travers cette tranche de vie, nous présenter son combat pour les droits de la communauté gay. Judy Garland aurait été mariée avec deux hommes bisexuels ; a cela s’ajoute celle de son père. Et tout ça éventuellement ponctuées de chansons. Un peu de légèreté n’aurait pas fait de mal pour rendre hommage à cette immense artiste. Bref, je me contenterai de saluer la prestation de Renée Zellweger. Elle a mérité ses prix. Par moment elle était méconnaissable. Ce qui ne signifie pas pour autant, que je voyais Judy Garland. Certainement pas. Ni dans sa voix ni dans son apparence. J’oubliais Renée Zellweger. Deux séquences m’ont touché, elles se situent à la toute fin (il était temps !) : spoiler: quand elle téléphone à sa fille, quand des spectateurs l’aident à chanter « Over the Rainbow ».
    Je n’ai pas envie d’être sévère, j’aimais l’actrice Judy Garland et Renée Zellweger a su la défendre grâce à son talent. Un biopic honorable qui sera vite oublié sans aucun doute contrairement à « Over the Rainbow », et qui, par extension, me fera toujours penser à Judy Garland dans « Le magicien d’Oz ». Ça c’est inoubliable. A voir en V.O si possible.
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2020
    De Rupert Goold (2020).
    Un film sur la grande Judy Garland . Non mais sa dernière année. Avec de nombreux retours à la jeunesse de Judy comme pour mieux comprendre la chute . En ce sens le film est triste et particulièrement sombre . Judy en 'création' d'Hollywood à en être presque une esclave. Un produit pour faire rêver ! Un film sur comment la machine à rêves qu'est Hollywood était aussi une machine à briser. Pour qui a aimer Judy dans ses films et apparitions , c'est dûr de la voir se briser . Et pourtant, le film recelle aussi ce qui fait que Judy était une strar , une vraie , une icone . Son coté 'amour de la scène et de l'amour du public est très bien rendu. En effet, pendant tout le film, on voit Judy vivre a passion dévorante pour la scène et le public autant que son aversion dévorante de la machine qui la broyée, ce dès son plus jeune âge. Renée Zellweger est bien sûr excellente tant elle est (et c'est bluffant!) habitée par son rôle à y ressembler comme si c'était elle . Ne pas oublier aussi Jessie Buckley et Finn Wittrock.Et toute une palêtte de personnages.
    Stef P.
    Stef P.

    24 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2021
    Excellent film

    Un jeu d acteur juste magnifique pour une actrice qui mérite qu on lui rende hommage.

    La décadence d une star enfant devenue l une des meilleures actrices américaines est vraiment très bien scenarisée et parfaitement jouée.
    Christophe R
    Christophe R

    25 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2020
    " Judy " repose sur la performance assez bluffante de Renée Zellweger (qui chante divinement bien, au passage) et sur cette tristesse d'histoire autour de Judy Garland.
    Le film est bon, sans être extraordinaire en rythme, et tient la route grâce à l'actrice justement récompensée d'un Oscar tout dernièrement.
    Francis S.
    Francis S.

    23 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    The show must go on... Comme Janis Joplin, Whitney Houston ou Billie Holliday, Judy Garland, morte à 47 ans, s'est consumée prématurément dans son talent et le show bizz.
    Le film, émouvant voire bouleversant, est un jeu de miroir entre une enfance saccagée et une fin de vie en forme de naufrage. Ce parti fait l'impasse sur la carrière fulgurante d'une voix et d'une présence sur scène incomparables. La dramaturgie confine du coup au pathos à plusieurs reprises.
    Mais l'émotion est réelle, notamment lors des confrontations de Judy Garland avec son public. La scène finale émeut aux larmes.
    Renée Zellwegger porte magistralement le film de bout en bout, et on finit par se demander si le naufrage qu'elle incarne si intensément ne pourrait pas être le sien aussi. L'Oscar de meilleure actrice est pleinement justifié.
    Somewhere over the rainbow... C'est sur cette chanson inoubliable qui nous prend au cœur et aux tripes que se conclut logiquement ce beau film. Émotion intense garantie.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    40 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2020
    Un biopic de plus ? Oui mais attachant. Grâce d'abord à Renée Zellweger, ultra convaincante dans le rôle de la Star déclinante. Ravagée par les drogues, prématurément vieillie par une carrière précoce, ruinée par des investissements douteux, il ne reste plus à Judy Garland que l'amour de ses fans, notamment ceux issus de la communauté Gay. Mais lorsque la voix commence à se fêler, les derniers faux-semblants s'écroulent et la chute est brutale. Judy est morte à 47 ans, ayant désespérément consacré sa vie à trouver un amour fuyant. Le film nous touche, l'actrice nous émeut, les mouchoirs épongent.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    43 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Le biopic, plutôt classique, peut se montrer fatigant, répétitif, voire quelque peu miserabiliste, selon les goûts et les sensibilités! Néanmoins, il comporte un immense atout: une des meilleures interprétations de ces dernières années! Rarement une actrice n'aura à ce point disparu derrière son personnage! Renee Zellweger, devenue rare sur les écrans, est absolument monstrueuse et n'a pas volé son Oscar! Elle porte et élève le film de manière impressionnante et justifie à elle seule qu'on s'y attarde!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top