Avis : Les Vieux fourneaux - Page 9

Oui, bon, on sourit. C'est pas très fin, c'est même gros par moment. Le jeu excessif de Pierre Richard. Eddy Mitchell ne sait faire que le bougon. Des scènettes sans rapport avec le sujet. Bon, bref comme un téléfilm du dimanche soir.

C'est plus une comédie dramatique qu'une comédie dans l'ensemble car on rit peu. Mais ça ne veut pas dire que le film est mauvais ! Il est plutôt amusant, nous fait passer un bon moment et les acteurs sont plus qu'excellents !

Je m'attendais à mieux !! Certes de revoir : Pierre Richard, Eddy Mitchell ou Roland Giraud, c'est toujours un plaisir. mais la mayonnaise n'est pas top. On s'ennuie. J' ai été surpris du nombre de personne partis dans leurs rêves ( pourtant pas 14 ou 15h, mais fin d'après midi). Alice Pol quant à elle est plutôt pas mal !! Si je retiens une chose, c'est la scène des marionnettes, superbes, avec un montage sono impeccablement judicieux. Elle permet à elle seule et en quelques minutes de délivrer le message vérité du film, alors qu'en dehors de cela, on a des belles prises de vues, mais pas grand chose d'autres !! **

On est clairement dans l'excès. L'histoire, quoique tout à fait improbable, est néanmoins bien menée grâce à un casting d'un bon niveau.

Je ne connais pas la bande dessinée, mais ce film me donne envie de la découvrire. Les personnages sont hilarants, bien qu'iles en fassent un peu trop, jubilatoire.

Je suis plutôt mitigé sur ce film. J'avoue aimer la dernière partie avec les regrets de l'amour disparu. Quand le cœur parle même à 70 ans et que cela est encore plus émouvant.
Mais j'ai trouvé ça vulgaire au niveau des dialogues. Et les vieux crient au lieu de parler.
Un film assez moyen quand même.

Ce film, s'il n'est pas désagréable et bénéficie d'un bon trio d'acteurs, fait un peu trop téléfilm de France 3. Scénario balisé, dialogues téléphonés et musique franchouillarde… Bof.

Une histoire à la fois simple - malgré quelques surprises - et intéressante, de l'humour, des acteurs qui jouent juste, c'est une comédie divertissante.

Comédie en facade mais au second plan reflexion sur la vieillesse faite avec intelligence. Les 3 protagonistes sont bons meme si jai trouvé le jeu de Pierre Richard un peu outré. Rajoutez à cela un petit suspense, vous passerez un bon moment.

Une comédie bien sympathique que cette histoire de 3 amis d'enfance, devenus septuagénaires et qui à la suite du veuvage de l'un d'entre eux entreprennent de façon plus ou moins maladroite, de purger leurs comportements d'adolescence. Pierre Richard, une fois de plus survole l'ensemble par son jeu excellent de vieil anarchiste.
Scénario rurale mais quand même bien léger qui n'empêche pas de passer une moment agréable

Adaptation de la BD de Lupano et Cauet avec un casting 4 étoiles notamment E.Mitchell en vieux bougon et P.Richard en néo-communiste loufoque. Malgré quelques maladresses et des scènes fort convenues, le film permet de passer un bon moment pas forcément très rigolo mais drôle et émouvant.

C'est un bel essai. Faire un film avec des excentriques qui ont préservés leurs valeurs, ca va, c'est un bon essai. Bon après pour le scénario c'est un peu bancal voir même chiant. C'est un film sympas mais bon, fallait trouver un sujet plus riche pour réussir un film comme celui-ci.

"Les vieux fourneaux" est certainement une des meilleures réussites de la BD franco-belge des dernières années. L'alchimie fonctionne entre des personnages attachants, une intrigue prenante, des dialogues drolatiques et surtout une réalisation alliant découpage, mise en scène et dessin particulièrement réussie.

Succès critique et succès publique : l'adaptation au cinéma n'allait pas tarder.

Le scénariste de la merveille dessinée, s'associe avec un réalisateur qui s'atèle à son premier long métrage. L'arc narratif des 3 premiers albums est resserré dans l'intrigue du premier opus: les mystères du passé des trois protagonistes sont intégrés et dévoilés durant le film dont la fin recoupe parfaitement le livre premier.

En tant que lecteur, on reste évidemment sur sa faim regrettant le caviardage général. Mais ce n'est pas nouveau dans ce genre d'exercice et cela n'a pas réellement d'importance, du moment que l'oeuvre nouvelle est de qualité.

Les Vieux Fourneaux le Film n'est pas mauvais en soit. Les acteurs sont bons avec une mention spéciale pour Alice Pol. Le problème c'est que la réalisation ne décolle pas de l'ordinaire, est sans patte particulière, avec un jeu caricaturale (la scène des veilles dames à la station service est ratée) et sans profondeur. Certains passages sont mous ou inutiles et le long métrage démarre péniblement.

On est loin de la qualité de la BD initiale. Malgré cela, le film reste agréable de bout en bout.

Mais bon Dieu, quelle dégringolade en changeant de médium.

Voilà un film à part, qui remet gentiment les pendules à l'heure. On sent comme un parfum de règlement de comptes entre générations, les Y ressortant les vieux dossiers des boomers. Dans le script on retrouve des intonations d'Audiard. Ainsi Pierrot (Pierre Richard), s'exclame : "Meuricy, tu parles d'un nom à la con pour une maison de retraite ! Pourquoi t'apportes des tranches de pain à une crémation, tu veux te faire des toasts ?!" Plus tard Émile (Eddy Mitchell) interroge : "Qui est-ce qui lui a bombé la galette comme ça à la môme ?" Pierrot, se fait aussi taquin : "Gifler un notaire, c'est pas gifler quelqu'un." Quant à Sophie (Alice Pol), elle se fend d'une tirade contre la génération des boomers et c'est gratiné ! C'est rythmé, ça affirme des vérités difficiles à entendre, ça fait grincer des dents, et surtout ça fait rire par moments. À voir avant 70 ans.

Sympathique comédie où les trois larrons s’en donnent à cœur joie dans un délire de septuagénaires. Leurs souvenirs d’enfance ravivent tensions et désillusions qui les lanceront dans une course poursuite de la vérité jusqu’en Toscane. Avec nostalgie et sensibilité, le réalisateur colore le jeu de Pierre Richard l’anti-mondialiste, aussi bon que dans ses films des années 70, ranime Eddy Mitchell en fin séducteur et fait trépigner Roland Giraud en jaloux vengeur. La fraîcheur et le charme d’Alice Pol apportent une vivacité supplémentaire.