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Aulanius
199 abonnés
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3,0
Publiée le 27 février 2019
Sympa et plutôt original. Je parle pas spécialement de l'histoire en elle-même mais surtout dans la façon dont s'est amené. Avec un sujet sérieux et parfois de la violence, le réalisateur apporte cette touche d'humour qui provoque un mélange subtil. Les acteurs sont bons et le côté québécois a du charme. Pas besoin de sous-titres, on arrive à tout comprendre. Il se passe toujours quelque chose mais j'avoue que 2h10, c'est un peu trop long. Je pense que l'on aurait dû réduire le tout pour que ce soit plus direct. Bande originale au top, rien à redire de ce côté là. Mais, parce qu'il y a un mais, je déplore ce côté Robin des Bois des temps modernes, c'est insupportable. En 2018, on mérite mieux que cette morale que l'on nous resserre sans cesse. Je trouve aussi un peu lourd les relations entre chaque protagonistes, on ne voit ça que dans les films et justement, ça casse un peu le côté réaliste. A part ça, c'est une jolie découverte et celà m'a donne envie de regarder les deux autres longs métrages de la trilogie. Bon film à toutes et à tous ! 12/20.
Découverte de ce réalisateur, « La chute de l'empire américain » m'a intéressé par son histoire. J'ai passé un bon moment, mais j'ai trouvé que le rythme était assez inégal. Un chauffeur-livreur va se retrouver malgré lui témoin d'un hold-up catastrophique et va récupérer les sacs bourrés de billets. Comment faire pour « encaisser » cet argent sans éveiller les soupçons, tout en sachant que deux policiers mènent l'enquête... L'histoire est attrayante bien que par moments, j'ai trouvé le temps assez long. On y découvre les magouilles financières et l'envers du décor de l'évasion fiscale, mais aussi le contraste entre les plus riches et les plus pauvres. Film sympa à voir, mais il ne m'aura pas marqué plus que ça.
Symboliquement, le film commence avec une télé parlant De Price, l'actuel gardien des Canadiens (hockey sur glace)...Le décor est planté , on est à Montréal….je trouve qu'il y a une certaine habileté du film, à démonter les injustices sociales, en, nous parlant des lobbies financiers, d'évasion fiscale….d'un côté les très riches, de l'autre les sdf...Le contraste à certains moments est saisissant…..L'histoire de ce jeune couple (l'étudiant philosophe, Alexandre Landry, la call girl Maripier Morin) est orchestrée avec beaucoup d'humour ( écoutez les blagues sur les citations de philosophes Aristote, Platon, Socrate en début) et avec pas mal de dynamisme. Les dialogues sont un des points forts du film, mais le scénario aussi…..Il y a un passage où j'ai fermé les yeux (scène de torture , mais pour le reste cette dénonciation du monopole de l'argent, (source de la chute de l'Amérique suivant l'auteur) est assez subtile et brillante (sans lourdeur à signaler (rien de lancinant))...Mon seul petit reproche sera la technique très académique et sans aucune surprise (en photographie, travelling ou musique)...mais était ce le but du réalisateur ? Sans être un chef d'œuvre à La Scorsese, ou à la Oliver Stone, ce film a quand même le mérite d'exister et d'être intéressant….Je conseille, sans insister…..
L’Amérique du Nord n'est pas la région du monde où l'état social est le plus développé, c'est bien connu. Le Canada n'est pas le pire des états sur ce continent, loin s'en faut. Et pourtant, dans ce pays riche, les sans-abris sont aussi très nombreux dans les centres-villes. Et ce ne sont pas des nouveaux migrants.
En général quand un film québécois débarque dans les salles de nos contrées, ce qui est relativement rare, le déplacement en vaut souvent la peine. Lorsque le réalisateur s'appelle Denys Arcand du déclin du même empire et autre "Jésus de Montréal" la curiosité titille.
Un bel esprit dans cette oeuvre venue de la belle Province. Réflexion sur le capitalisme et ses dérives farcie d'un braquage, d'une romance et de la rencontre de personnages qui n'auraient eu aucune raison de se croiser en situation normale.
Les dialogues sont enlevés, bien écrits et enrobés d'un ton sarcastique sur notre société et la nature humaine en général. Le dénouement est festif et délectable.
L'accent final nous rappelle qu'outre atlantique, le filet social est bien léger et que la solidarité et le système D sont souvent les seules solutions. L'auteur ne fait pas nécessairement de la politique. Il nous remet l'être humain et la vie au centre des préoccupations. Naturellement.
Film astucieux, amusé, qui ne se prend pas vraiment au sérieux. Une satire autour de l'utilisation de l'argent et la cupidité des hommes. Quelques baisses de rythme plombent un peu l'ensemble mais c'est une comédie intelligente avec des personnages attachants. Final très réussi avec ces visages de gens déshérités du système.
Denys Arcand oscille entre la satire acerbe, le film de gangster/hold-up et la pure comédie. A l'arrivée il nous livre son regard sur notre société post-crise de 2008 sans tomber dans le piège du film moralisateur ou larmoyant. De plus le casting est véritablement excellent. Chaque acteur colle parfaitement à son personnage. Et si vous êtes sensible au charme féminin Maripier Morin va sans nul doute vous vamper comme le héros ! Devant une telle maîtrise et de tels talents on ne peut que regretter le peu de films québécois distribués dans les salles en France.
Je cherche encore l'ironie féroce et la critique mordante du capitalisme qu'on m'avais promis ... La charge la plus forte est elle cette exposition des mécanismes d'évasion fiscale ? Autant voir un bon documentaire ! Des bons moments, une première scène géniale mais dans l'ensemble le film reste trop gentil pour ne pas dire gentillet. En voulant mêler plusieurs registres, romantique, policier et comédie il n'est crédible sur aucun, et déroule finalement un scénario assez convenu.
Après s'être intéressé au sexe dans "Le déclin de l'empire américain", puis à la mort dans "Les invasions barbares", c'est au fric que le réalisateur canadien Denys Arcand s'attaque aujourd'hui, dans "La chute de l'empire américain". Un domaine où il a beaucoup à dire ! Son histoire de jeune Docteur en philosophie qui travaille comme chauffeur-livreur et qui se retrouve, par le plus grand des hasards, en possession de deux gros sacs remplis de billets, lui permet d'aborder de façon assez ludique le problème de l'évasion fiscale, avec des sommes faramineuses qui transitent par différents "paradis" fiscaux afin de brouiller les pistes. En fait, "La chute de l'empire américain" est ce qu'on pourrait appeler un film à répliques : toutes les 5 ou 10 minutes, on a droit à un petit bout de conversation très drôle, ou très drôle et très triste quand on est mis face à des magouilles qui, d'une façon ou d'une autre, profitent aux nantis et nuisent à celles et ceux qui n'ont pas grand chose, voire rien du tout. Quelques exemples : "L'intelligence est un handicap, d'ailleurs les hommes politiques sont tous stupides". réponse : "oui mais 63 millions d'américains ont voté pour Trump". Réponse : "il est bien connu que les imbéciles aiment les crétins". Ou : "Pour aimer la peinture, il faut être riche ! Ou alors, on va au musée", dit le propriétaire d'un authentique tableau d'un grand peintre impressionniste. Ou : "en général, les riches sont rarement condamnés", dit le même lorsque les flics viennent l'interpeler. Ou : un sous-ministre du transport qui a magouillé et qui a peur que ça se sache. En plus, en regardant bien, on peut voir une grande fresque murale de Leonard Cohen ainsi qu'une voiture immatriculée FLN 1964. Hasard ou pas ? La distribution nous apporte deux très bonnes découvertes : Alexandre Landry, dans le rôle du Docteur en philosophie et Maripier Morin, une jeune comédienne découverte grâce à une émission de télé-réalité, dans celui d'une escort-girl dont il tombe amoureux. Film de Denys Arcand oblige, on retrouve bien sûr aussi Remy Girard et Pierre Curzi. Dommage que l'accent canadien de tous ces personnages nuisent parfois à la compréhension des dialogues : un sous-titrage n'aurait pas été inutile ! Et puis, il faut reconnaître que, entre les scènes savoureuses auxquelles on a droit toutes les 5 ou 10 minutes, le film est quand même assez mou au niveau du rythme.
Pas grand-chose à critiquer, ni à louer, dans le dernier film de Denys Arcand qui vient clôturer une trilogie très informelle débutée avec Le déclin de l'Empire Américain (1986), et poursuivie avec Les invasions barbares (2003).
Le film est une pochade sensible, baignée d'un mauvais esprit assez réjouissant. L'anti-héros de service (très bon Alexandre Landry) va à son corps défendant devenir propriétaire d'une énorme somme d'argent, qu'il va utiliser pour le bien commun en utilisant les possibilités de magouilles offertes par la finance internationale. Il sera épaulé dans son entreprise par un vieux briscard roué (Rémy Girard) et une call-girl aussi futée que sa plastique est attractive (l'étonnante animatrice télé Maripier Morin).
On passe un bon moment à regarder ce conte totalement irréaliste, qui trouve son intérêt dans la véracité des réactions psychologiques des différents personnages. Certaines scènes (la discussion introductive dans le bar, le défilé des prétendants au blanchiment) sont franchement jouissives.
Un divertissement sans prétention, à voir comme tel.
Voilà une comédie qui se laisse bien regarder, mais qui n'a pas la force des Invasions Barbares. Le scénario est parfois improbable mais certains personnages sont inspirés, parait-il, de rencontres faites par Arcand, alors pourquoi pas les suivre. Arcand dénonce les dérives de la course folle au fric des années 90, mais peine à trouver une conclusion morale à cette enquête policière. Les dialogues en québécois peuvent être parfois dur à suivre sans sous-titre. DVD sous-titré (!) décembre 2019
Après « Le Déclin de l’empire américain » en 1986 et « Les Invasions barbares » en 2003, Denys Arcand conclue sa trilogie avec un thriller politique sur l’agent et le pouvoir. A Montréal, Pierre-Paul es chauffeur pour une compagnie de livraison malgré son doctorat en philosophie. Un jour, il est témoin d’un hold-up qui tourne mal et se retrouve en possession de deux énormes sacs de billets. Cet événement va le conduire peu à peu à la corruption en commençant par la location d’une escrot-girl de luxe. Denys Arcand va ainsi opposer deux mondes qui se croisent, les riches et les sans-abris de Montréal. Un film satirique sur l’illusion et les faux-semblants. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pas mal mais un peu long. Un jeune homme naïf va se retrouver avec beaucoup d'argent pour une histoire invraisemblable. .Le film explique le blanchiment d'argent et les mécanismes obscures de la finance. C'est assez drôle et un peu immoral, la call girl a un grand cœur, on peut aider les pauvres avec de l'argent sale. Les policiers sont un peu benêts et arrivent toujours trop tard. Ils sont tout a fait impuissants face à la fraude financière, c'est notre monde quoi !