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Barry Jenkins est l’un des rares cinéastes américains à revendiquer ce romanesque pictural et musical échevelé, appelant le spectateur à ressentir le film à travers chaque couleur et chaque note. Il vous transperce par la pureté de ses images, de sa bande originale, des émotions.
La critique complète est disponible sur le site CinemaTeaser
Formaliste inspiré, Jenkins, grâce à un travail sur les rouges et les verts proche de Douglas Sirk et à l'association des gros plans et de nappes musicales mélancoliques, porte les émotions à un degré d'incandescence rarement atteint.
Toujours aussi lyrique et romantique, le réalisateur oscarisé de "Moonlight" dénonce les injustices communautaires à travers une histoire d'amour pure brisée en plein vol.
Avec cette nouvelle réalisation engagée, le cinéaste frappe fort et dénonce les injustices dont peut être victime la communauté afro-américaine, à travers l’histoire d’amour mise à mal d’un jeune couple.
Sous ses dehors de film romantique ondoyant sur une entêtante et sensuelle bande-son, Beale Street parle d’un esprit de combat. Ce qui se joue est l’histoire, sans cesse recommencée, de la lutte des Noirs dans l’Amérique blanche. Le blues ne désarme jamais.
"Si Beale Street pouvait parler" est une belle histoire d'amour qui se mue, l'air de rien, en cri contre l'injustice et la reproduction sociale. Ce que le film peut perdre en suspense, il le gagne en empathie.
Interprète pour la première fois d’un grand rôle, Kiki Layne compose une jeune fille innocente et pleine de sagesse face à Stephan James, tous deux formidables comédiens capables de porter la richesse émotionnelle de ce jeune couple dont l’amour pur transcende la douleur.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
[...] une clarté du récit, une pudeur extrême dans l'expression des sentiments, un rythme dont la lenteur est porteuse d'autant de douceur que de mélancolie, une interprétation attachante, portée par la jeune Kiki Lane, boule d'émotion contenue à elle toute seule.
Le film de Barry Jenkins dépeint la violence de la condition afro-américaine dans les années 1970 à travers une sublime histoire d’amour. En choisissant d’adapter le roman de James Baldwin, le cinéaste lance un écho retentissant à l’actualité.
Tout ou presque s’y exprime en sourdine, y compris les coups les plus âpres, la passion la plus ardente et les échanges les plus malveillants, quand le montage, intensément soigné et sensuel, chaperonne une narration qui coule jusqu’à sa conclusion comme les volutes de cordes, cuivres et vibraphone filtrées qui l’accompagnent souvent.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Fidèle au livre, Jenkins signe une charge d’une rare intelligence contre les dysfonctionnements d’une Amérique malade du racisme. Intelligente parce qu’elle choisit l’amour contre la haine, la douceur contre la violence, l’espoir contre l’anéantissement.
La fin de Beale Street est émouvante, tant elle superpose, implicitement, l’hier et l’aujourd’hui. Entre résignation et fidélité à eux-mêmes, les deux jeunes parents n’ont plus qu’à croire dans un avenir où leur enfant, au moins, vivra mieux… Ensemble, ces trois-là forment une belle allégorie de l’endurance.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Esthétisant, presque naïf dans sa démonstration, "Si Beale Street pouvait parler" ressemble à un mélo sixties d'Elia Kazan (grand admirateur de Baldwin) filmé par le Wong Kar-wai d'"In the Mood for Love ". Le geste paraît anachronique. On rêverait que le racisme le soit aussi.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
A force d’être timoré, le réalisateur peine à hisser ses personnages à la hauteur des enjeux du livre. Cette propreté visuelle devient symptomatique de la superficialité de l’ensemble, le premier émerveillement cédant la place à un ennui poli. Pire encore, le soin apporté aux costumes font davantage songer à des pages de Vogue qu’aux rues d'Harlem décrites par Baldwin.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Si Jenkins s’escrime à magnifier ces beaux losers blacks, il élimine en même temps ce qui fait le sel de l’existence : les imperfections. Un exercice stylé mais intemporel, dévitalisé, voire virtuel. Une vision aseptisée du ghetto.
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
Enfermés dans leur écrin de beauté, les personnages finissent par devenir d’unidimensionnelles figures de papier glacé, censées nous émouvoir par injonction davantage que par une tension patiemment construite.
« Si Beale Street pouvait parler » possède une douceur qui va contre toute idée de rancœur ou d’âpreté. Mais le jeu ralenti et comme contraint des acteurs et l’enluminure de la mise en scène donnent plus de maniérisme que de poésie à ce tableau d’un bonheur confisqué.
La critique complète est disponible sur le site Sud Ouest
CinemaTeaser
Barry Jenkins est l’un des rares cinéastes américains à revendiquer ce romanesque pictural et musical échevelé, appelant le spectateur à ressentir le film à travers chaque couleur et chaque note. Il vous transperce par la pureté de ses images, de sa bande originale, des émotions.
Elle
On redécouvre avec bonheur le style du réalisateur : gros plans, ralentis sobres et silences douloureux. A voir absolument.
Ouest France
Jenkins, un peintre bienveillant.
Positif
Formaliste inspiré, Jenkins, grâce à un travail sur les rouges et les verts proche de Douglas Sirk et à l'association des gros plans et de nappes musicales mélancoliques, porte les émotions à un degré d'incandescence rarement atteint.
Rolling Stone
Le résultat est sublime.
Voici
Un très grand film, juste et délicat.
20 Minutes
Le film de Barry Jenkins s’inscrit dans la mouvance d’un cinéma afro-américain fort.
BIBA
Toujours aussi lyrique et romantique, le réalisateur oscarisé de "Moonlight" dénonce les injustices communautaires à travers une histoire d'amour pure brisée en plein vol.
Bande à part
La chronique d’un amour qui surmonte toutes les embûches. Sans complaisance, sans star, et avec une délicatesse perçante.
CNews
Avec cette nouvelle réalisation engagée, le cinéaste frappe fort et dénonce les injustices dont peut être victime la communauté afro-américaine, à travers l’histoire d’amour mise à mal d’un jeune couple.
Dernières Nouvelles d'Alsace
Sous ses dehors de film romantique ondoyant sur une entêtante et sensuelle bande-son, Beale Street parle d’un esprit de combat. Ce qui se joue est l’histoire, sans cesse recommencée, de la lutte des Noirs dans l’Amérique blanche. Le blues ne désarme jamais.
Femme Actuelle
Un festin pour les yeux.
L'Express
"Si Beale Street pouvait parler" est une belle histoire d'amour qui se mue, l'air de rien, en cri contre l'injustice et la reproduction sociale. Ce que le film peut perdre en suspense, il le gagne en empathie.
La Croix
Interprète pour la première fois d’un grand rôle, Kiki Layne compose une jeune fille innocente et pleine de sagesse face à Stephan James, tous deux formidables comédiens capables de porter la richesse émotionnelle de ce jeune couple dont l’amour pur transcende la douleur.
Le Dauphiné Libéré
[...] une clarté du récit, une pudeur extrême dans l'expression des sentiments, un rythme dont la lenteur est porteuse d'autant de douceur que de mélancolie, une interprétation attachante, portée par la jeune Kiki Lane, boule d'émotion contenue à elle toute seule.
Le Journal du Dimanche
L’ampleur de la mise en scène n’a d’égale que l’intensité du message qu’elle véhicule avec une humanité extraordinaire.
Le Monde
Un élan de délicatesse qui porte au sommet à la fois la littérature et le cinéma.
Le Point
Un film d'amour inoubliable.
Les Fiches du Cinéma
Le film de Barry Jenkins dépeint la violence de la condition afro-américaine dans les années 1970 à travers une sublime histoire d’amour. En choisissant d’adapter le roman de James Baldwin, le cinéaste lance un écho retentissant à l’actualité.
Libération
Tout ou presque s’y exprime en sourdine, y compris les coups les plus âpres, la passion la plus ardente et les échanges les plus malveillants, quand le montage, intensément soigné et sensuel, chaperonne une narration qui coule jusqu’à sa conclusion comme les volutes de cordes, cuivres et vibraphone filtrées qui l’accompagnent souvent.
Transfuge
[...] Barry Jenkins s'attaque au monument blues de James Baldwin avec une conviction de chaque plan qui force le respect.
Télé 7 Jours
Fidèle au livre, Jenkins signe une charge d’une rare intelligence contre les dysfonctionnements d’une Amérique malade du racisme. Intelligente parce qu’elle choisit l’amour contre la haine, la douceur contre la violence, l’espoir contre l’anéantissement.
Télé Loisirs
La mise en scène, d'une élégance infinie, souligne les émotions des deux protagonistes, incarnés avec force par deux acteurs prometteurs.
Télérama
La fin de Beale Street est émouvante, tant elle superpose, implicitement, l’hier et l’aujourd’hui. Entre résignation et fidélité à eux-mêmes, les deux jeunes parents n’ont plus qu’à croire dans un avenir où leur enfant, au moins, vivra mieux… Ensemble, ces trois-là forment une belle allégorie de l’endurance.
aVoir-aLire.com
Barry Jenkins capte, avec grâce, une magnifique histoire d’amour érigée en rempart contre l’injustice et la haine.
Ecran Large
Adaptation incroyablement soignée, mais terriblement cadenassée du brillant texte de James Baldwin.
L'Obs
Esthétisant, presque naïf dans sa démonstration, "Si Beale Street pouvait parler" ressemble à un mélo sixties d'Elia Kazan (grand admirateur de Baldwin) filmé par le Wong Kar-wai d'"In the Mood for Love ". Le geste paraît anachronique. On rêverait que le racisme le soit aussi.
Paris Match
Comme dans "Moonlight", la maîtrise est forte, même s’il joue trop sur la longueur.
Première
Jenkins a un sens infini du romanesque et on pardonne quelques scories (un personnage de flic au-delà du caricatural...) pour saluer cette réussite.
Cahiers du Cinéma
Que les héros aient le cœur pur n’est pas le problème, mais la mise en scène consiste à interroger un scénario, plutôt que l’orner de rubans.
Critikat.com
Difficile d’être touché par un film aussi enjôleur et propret.
Culturopoing.com
A force d’être timoré, le réalisateur peine à hisser ses personnages à la hauteur des enjeux du livre. Cette propreté visuelle devient symptomatique de la superficialité de l’ensemble, le premier émerveillement cédant la place à un ennui poli. Pire encore, le soin apporté aux costumes font davantage songer à des pages de Vogue qu’aux rues d'Harlem décrites par Baldwin.
L'Humanité
Si Jenkins s’escrime à magnifier ces beaux losers blacks, il élimine en même temps ce qui fait le sel de l’existence : les imperfections. Un exercice stylé mais intemporel, dévitalisé, voire virtuel. Une vision aseptisée du ghetto.
Le Figaro
Après l'oscarisé « Moonlight », Barry Jenkins déçoit avec cette adaptation de James Baldwin.
Les Inrockuptibles
Enfermés dans leur écrin de beauté, les personnages finissent par devenir d’unidimensionnelles figures de papier glacé, censées nous émouvoir par injonction davantage que par une tension patiemment construite.
Sud Ouest
« Si Beale Street pouvait parler » possède une douceur qui va contre toute idée de rancœur ou d’âpreté. Mais le jeu ralenti et comme contraint des acteurs et l’enluminure de la mise en scène donnent plus de maniérisme que de poésie à ce tableau d’un bonheur confisqué.