Collaboratrice de Paul Verhoeven (Basic instinct en 1992, Showgirls en 1995, Starship Troopers en 1997), d'Adrian Lyne (Liaison fatale en 1987, L'échelle de Jacob en 1990) et d'Oliver Stone (Wall Street en 1987), Ellen Mirojnick a conçu les costumes de Always (Steven Spielberg, 1989), Chaplin (Richard Attenborough, 1992), Cliffhanger (Renny Harlin, 1993), Speed (Jan de Bont, 1994) et Strange days (Kathryn Bigelow, 1995).
Ellen Mirojinick a également habillé Bill Paxton et Helen Hunt (Twister en 1996), John Travolta et Nicolas Cage (Volte/Face en 1997).
Chose extrêmement rare, l'équipe du film a eu l'autorisation de tourner devant le Pentagone.
Débutant dans Les Goonies (Richard Donner, 1985), Josh Brolin a notamment joué dans Flirter avec les embrouilles (David O. Russell, 1996), Pluie de roses sur Manhattan (Michael Goldenberg, 1996), Mimic(Guillermo Del Toro, 1997), Le veilleur de nuit (Ole Bornedal, 1998), Mod squad (Scott Silver, 1999) et Un coup d'enfer (Mike Barker, id.).
L'équipe de Scott E. Anderson, superviseur senior des effets visuels, a développé un procédé pour accroître le réalisme de la transformation de Kevin Bacon, qui révèle le corps de l'acteur couche par couche. Ce procédé, le «volume rendering» (littéralement rendu de volume), permet de montrer à l'écran aussi bien l'intérieur que l'extérieur des corps.
Les techniciens et les concepteurs de Sony Pictures Imageworks se sont beaucoup documentés, prenant des cours d'anatomie dans les écoles de médecine, assistant à des autopsies… Scott Anderson est fier de préciser qu'«avec cette méthode, un cœur humain peut-être montré à l'écran vivant, apparaissant graduellement sous la forme de quelques fibres d'un système capillaire qui croît et pulse. Les vaisseaux sanguins deviennent des artères et des veines, puis des couches de muscles se développent autour d'eux pour former au final un cœur parfait »
« Ce film est une fable sur un personnage charismatique que les lois de la société tiennent en échec. On assiste à ce qui se passe en lui tandis qu'il est peu à peu libéré de ces contraintes – exactement comme il est dépouillé couche par couche de son enveloppe corporelle. »
Présenté au Festival de Locarno 2000, L'homme sans ombre a obtenu le Prix du Public. Le film a fait l'ouverture du Festival de Deauville 2000.
Responsable des effets spéciaux Star Trek VI (Nicholas Meyer, 1991), Allô maman c'est Noël (Tom Ropelewski, 1993), Richard et le livre magique (Maurice Hunt & Joe Jonston, 1994) et Babe (Chris Noonan, 1995), Scott E. Anderson a également travaillé avec John McTiernan (A la poursuite d'Octobre rouge en 1990 et Une journée en enfer en 1995) et Henry Selick (James et la pêche géante en 1997).
L'homme dans ombre marque sa deuxième collaboration avec Paul Verhoeven, puisqu'il avait déjà supervisé les effets spéciaux de Starhip Troopers (1998).
Les spectateurs ont notamment pu apprécier Kim Dickens dans La dernière cavale (Kiefer Sutherland, 1997), Code Mercury (Harold Becker, 1998), La méthode zéro (Jake Kasdan, id.) et De grandes espérances (Alfonso Cuaron, id.).
En 2000, elle est à l'affiche de The gift de Sam Raimi.
Ce talentueux scénariste a signé les scripts de Air Force One (Wolfgang Petersen, 1997) et de La fin des temps (Peter Hyams, 1999).
Beth Riga et Stuart Sumida, consultants en anatomie sur le film avouent que «les recherches accomplies par Sony Pictures Imageworks pour L'homme sans ombre vont permettre d'avancer les études en anatomie médicale» avant d'ajouter qu'«en tant qu'enseignants, nous avons longtemps cherché un outil aussi détaillé, aussi précis, mais malheureusement introuvable dans la communauté scientifique… Ce qui a été conçu comme un effet visuel brillant a le potentiel pour devenir un outil d'enseignement extrêmement utile.»
« D'un point de vue scientifique la formule de l'invisibilité semble aujourd'hui impossible. Mais c'est que l'on a dit de toutes les grandes inventions… Si l'on accepte la probabilité de l'invisibilité, alors le film est très réaliste. Ce sont en fin de compte l'intrigue, les questions que ce film soulève et la possibilité de travailler avec d'impressionnants effets spéciaux qui m'ont donné envie de faire L'homme sans ombre »