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    Spider-Man: No Way Home
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    RedArrow
    RedArrow

    1 554 abonnés 1 504 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    À la fois vingt-septième long-métrage du MCU, quatrième film de la Phase IV et troisième opus des aventures du Tisseur incarné par Tom Holland, "Spider-Man : No Way Home" débarque enfin en salles entouré d'une hype comme ce large univers super-héroïque n'en avait plus connu depuis un long moment, en particulier avec le début de cette nouvelle phase au cinéma qui oscillait jusqu'alors entre l'anecdotique ("Black Widow"), le divertissant ("Shang-Chi...") et le clivant ("Les Éternels" que l'on a beaucoup aimé). On peut aisément le comprendre car, en plus d'avoir l'honneur de jouer enfin avec la notion de Multiverse sur le grand écran après que la série "Loki" en ait établi les bases auprès du public, ce nouveau volet consacré au Spider-Man du MCU est censé représenter un véritable feu d'artifice pour tout fan de l'Homme-Araignée prêt à assister au fracas forcément jouissif des différents univers cinématographiques l'ayant mis en scène en live-action depuis 2002 (et à toutes les surprises que cela peut induire). Par ailleurs, ce long-métrage se focalisant plus radicalement sur le Spider-verse que ses deux prédécesseurs est peut-être aussi le moyen d'affirmer l'identité d'un super-héros qui a finalement évolué au sein des films de Jon Watts souvent au plus près des événements du MCU -dans l'ombre de l'image imposante de son mentor Tony Stark notamment- avec pour spécificité un ton plus adolescent et désinvolte certes sympathique mais encore loin d'exploiter la plénitude de l'aura et du monde si uniques de l'Homme-Araignée que la trilogie originelle de Sam Raimi avait su par exemple si bien saisir pour en devenir la référence au cinéma.
    Bref, les grandes espérances véhiculées par ce "Spider-Man: No Way Home" appelaient de grandes ambitions pour les concrétiser et, avec des bandes-annonces faisaient déjà monter la sauce en dévoilant peu à peu le retour de vilains cultes, autant dire que les araignées semblaient s'aligner pour tisser la meilleure des toiles...

    Débutant directement à la suite des derniers instants de "Far From Home", et donc de la révélation-choc de l'identité de Spider-Man au monde par un Jonah Jameson toujours aussi irascible en blogueur complotiste, "No Way Home" place Peter Parker au pied du mur après le dernier vilain tour posthume que lui a joué Mysterio. Le temps de l'insouciance semble en effet se terminer pour l'adolescent car, si la première partie du film (clairement la plus faible) s'attache à conserver le ton léger de teen-movie propre à la saga de Jon Watts pour passer en revue toutes les têtes connues du monde du jeune super-héros devant la déflagration que représente la découverte de sa double-vie, elle sert avant tout à l'emmener vers une solution tout aussi facile que radicale pour tenter d'en réparer les effets dévastateurs. Une solution qui, bien évidemment, fait entrer en scène la magie de Docteur Strange et des conséquences encore bien plus terribles...

    On aurait pu craindre que Strange devienne une nouvelle fois une figure tutélaire pour Peter, un nouveau Stark en somme, plaçant encore Spider-Man trop sous la coupe d'un autre héros du MCU, mais, sur ce point, le film fait le bon choix de, d'abord, renouer avec la légèreté de caractère du personnage de Strange (un peu oubliée depuis le film qui l'a introduit) et de l'associer à la naïveté de Peter dans le but, ensuite, de faire complètement évoluer la relation de ce duo face à la manière de gérer les conséquences de leur acte déraisonné. Plaçant le sorcier en "gardien du temple cosmique" prêt à tout pour réparer les dégâts, le film lui oppose la bonté héroïque d'un Peter Parker qui cherche toujours à se rattraper et à panser les plaies de son affrontement avec Mysterio sur des adversaires venus d'univers bien connus. Alors, certes, à bien y regarder, les principaux mouvements de ce tandem et, plus globalement, de l'intrigue du long-métrage ressemblent à une boucle d'agissements sacrément irrationnels afin de mettre le monde en danger de façon trop irréfléchie, mais ils correspondent quelque part à des ficelles naïves (faciles diront sans doute certains), très "comicsiennes", et donc pardonnables pour mettre en avant le parcours plutôt bien construit de Peter Parker vers une forme de gravité plus adulte par de nombreuses rencontres et de confrontations qui vont n'avoir de cesse de combler tout aficionado de "Spider-Man"...

    Sur la teneur des surprises que le film réserve (et il y en a tout de même beaucoup), on n'en dira pas plus. Forcément, si vous en suivez l'actualité de très près depuis longtemps, le terme "surprise" sera probablement trop grand au sujet d'événements majeurs mais la promesse d'une jubilation de tous les instants à leurs apparitions sera à chaque fois tenue (surtout, si vous le découvrez dans une salle pleine à craquer, les acclamations à tout rompre d'un public en communion ne pourront que vous convaincre !). L'hommage aux aventures de l'Homme-Araignée sur grand écran se fera évidemment par une bonne dose de nostalgie, de clins d'oeil, de combats ou de rédemptions que l'on aurait jugés encore impossibles il y a peu, de traits d'humour savoureux sur l'improbabilité d'une telle aventure... Bon, sur ce dernier point, reconnaissons que le film en fait encore une fois trop (à croire que le MCU fait une fixette sur les personnes âgées pour créer un décalage comique par exemple, on avait déjà le cas récemment dans "Les Éternels"), les remarques badines d'un héros comme Spider-Man -et ici jeune de surcroît- le justifient peut-être plus que pour d'autres confrères du MCU mais on aurait aimé parfois plus de sérieux, plus d'échanges profonds pour mettre en relief l'importance de certaines situations. Car, quand il se veut plus grave, ce "No Way Home" vise juste, se recentrant sur l'évolution de son héros pour lui faire tourner une page, celle de cette trilogie sur son adolescence, et l'emmener vers un avenir où Peter Parker doit désormais apprendre à se définir sous un jour nouveau à l'aune de ces épreuves sans précédent.

    On aurait aussi d'autres reproches à formuler envers "No Way Home", comme d'en rester visuellement à des canons trop standards du MCU alors que Jon Watts avait semblé mettre la barre un peu plus haute lors des combats atypiques avec Mysterio dans le deuxième film ou encore le traitement inégal de la flopée de vilains VIP mais, dans le fond, si le flacon n'est parfois pas à la hauteur, l'ivresse est bien là, la multitude de sourires de gosse que le film nous colle généreusement nous suivent bien après la séance et il est clair qu'on n'aura pas ressenti une telle ferveur pour un film Marvel durant sa projection depuis au moins la bataille finale de "Avengers: Endgame", c'est dire et jusque dans la deuxième "scène" post-générique proposée de surcroît !
    Oui, "No Way Home" aura régalé, aura tenu ses principales promesses et nous aura même donné hâte de découvrir la suite des aventures de ce Peter Parker à jamais chamboulé par le caractère inédit de ce périple dans les failles du Multiverse. Vivement que les frontières de ce Spider-Verse s'élargissent à nouveau !
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    618 abonnés 2 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2022
    Tellement de choses à dire sur Spider-Man : No Way Home. Film terriblement généreux, c'est un rêve de gosse qui se réalise. Mais Jon Watts est un réalisateur tellement peu talentueux, que parfois, tout ce potentiel est gâché par une mise en scène soporifique et une écriture bancale.

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-pourquoi-alfred-molina-a-ete-emu-aux-larmes-pendant-le-tournage-5374860/

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/spider-man-no-way-home-une-reunion-inegale-mais-genereuse-4765076/

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-focus-sur-la-deuxieme-scene-post-generique-4765460/

    https://www.cineserie.com/dossiers/toplist/top-meilleurs-films/spider-man-notre-classement-des-adaptations-cinematographiques-du-tisseur-2638031/

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-ce-detail-important-de-la-premiere-scene-post-generique-4765414/

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-venom-devait-avoir-un-role-different-dans-le-film-5046450/
    Edwin J
    Edwin J

    56 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    Je suis partagé entre le fan service qui fait très bien le job et un scénario complètement nul . Il y a beaucoup d'incohérences et des dialogues très mal écrits. Ça fait le job mais franchement, rien de fou . DU FAN service et rien d'autre .
    estebois
    estebois

    15 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Alors moins totalement crétin que le précédent ( on se souvient de cette classe encadrée par deux idiots pour un voyage scientifique à Venise et de l’humour moyenne section de maternelle) , mais c’est pas extraordinaire: de l’industriel préfabriqué avec tellement de fan service que le scénario n’est juste là que pour amener et enchaîner les scènes. Marvel s’auto référence en permanence et les fans applaudissent encore. Ils peuvent produire encore trois mille films comme ça en mélangeant le reste des persos et en bouclant sur leurs propre références: mais sérieusement l’histoire? L’évolution des personnages? L’intrigue? Bah on s’en fiche. Le fan est content. Allez deux exemples vite fait comme quoi les scénaristes vomissent sur la logique de leur univers:
    1-Le spoiler: s Spiderman des autres univers sont différents mais les méchants sont par contre interprétés par les mêmes acteurs. Pas logique non?

    2- spoiler: A la fin le gros supposé être drôle et MJ ont oublié que peter Parker est Spiderman mais la, en plus ils ne le connaissent même plus. Hey, les gars c’est un type qui était dans votre classe ouhou! Vous avez du vécu avec même hors Spiderman hein!.


    Ah et Strange ridicule.
    Jean N.
    Jean N.

    237 abonnés 539 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2022
    Première question: Où est le scénario ??? C'est du recyclage des anciens badguys de Sam Raimi avec... rien de neuf!
    Ensuite, On met le Dr Strange tout le temps pour avoir enfin ce fameux "Multiverse" (Et surtout parce que Cumberbatch est le meilleur !!)
    Donc si je reprends depuis le début: première 1/2 heure: il ne se passe rien et dernière 1/2h : il ne se passe ...pas plus ; donc déjà on gagne 1h sur 2.30h ! on y voit plus clair , si on enlève encore les bavardages amoureux de Spidy et les blagues à 2 balles de Jacob Batalon on devrait garder environ 1 heure de film et là ...
    C'est sur que ça envoie!!! On en prend plein les mirettes! Des effets fabuleux ,ça virevolte de partout et quel plaisir de revoir Octopus, Sandman,Electro , Le Bouffon vert et le Lézard !!!
    En résumé un film calibré du début à la fin sans aucune originalité et comme ça marche ....Et bien , on continuera jusqu'à la corde !
    Gabriel F
    Gabriel F

    18 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    je me fiche de ce que les gens en diront, c'est un hommage a 20 ans de films Spider-Man, j'ai personnellement grandi avec la 1ere trilogie et ensuite avec la seconde, on ne peut être que ravi de voir à quel point l'hommage est complet
    Clément Allan
    Clément Allan

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    La pire trilogies Marvel de tous les temps qui finit en beauté par un des pires films Marvel.
    Le film est vendu et survendu alors qu'il s'agit d'un film éclaté comme tous les Spiderman avec Tom Holland comme acteur.
    On nous ramène les acteurs des Spiderman précédent pour cacher le massacre du film qui n'a aucun scénario ni but. En espérant que ça soit le dernier Spiderman de ce niveau car c'est horrible à voir...
    Ceux qui ont aimé ce film sont des aveugles qui se sont réveillés au moment où Tobey Maguire et Andrew Garfield sont arrivés (moment qu'on avait tous deviné...).
    Ne parlons même pas des incohérences de scénario par rapport à tous les personnages qui arrivent dans l'univers de Tom Holland...
    Franchement je déconseille fortement ce film, Marvel enchaîne les catastrophes depuis Avengers Endgame.
    Sans oublier la célèbre scène post générique de Marvel qui est maintenant devenu littéralement une bande annonce pour leur prochain film...
    lnb ll
    lnb ll

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    Dès les premières minutes en voyant les effets spéciaux j'ai été surpris dans le mauvais sens
    Tom Holland est toujours aussi insipide, il ne dégage rien
    Ce qu'ils ont fait avec les anciens méchants est déplorable
    Anonyme M
    Anonyme M

    51 abonnés 1 548 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2022
    après l'echec cuisant de spider man homecoming, Marvel fait bien comprendre qu'ils ne veulent rien entendre et font une deuxième suite en 2019 Spider-Man: Far From Home, l'echec est si ENNORME que cette fois si ils ne peuvent plus le nier il faut tout revoir de A a Z: scénario, mise en scène, jeux d'acteur. ont pourait croire alors que Marvel a compris ses erreurs et que cette fois spider man fera sont grand retour comme a l'époque de la trillogie de sam raimi, manque de bol si vous croyez cela, vous vous bercez d'illution, ils n'ont PAS DU TOUT compris ce qui fesai de leurs film un echec et change donc des élements qui rendent cette suite ENCORE PIRE que les deux precedant film. pour commencer l'irréparable annoncé meme dans la bande annonce: spider-man est démasqué, un peter parker démasqué a déjà été évoqué dans les comics et cela a extremement mal fini au point de faire un retour dans le passé pour réparer l'erreur. deuxième changement: la tentative de faire un clin d'oeil a la trillogie de sam raimi au lieu de construire d'eux meme leurs propre version, ils ont meme avoué d'eux meme la jalousie qu'il avait en voyant l'incroyable travail de sam raimi de l'époque ( hé oui c'est a ce point là) Tom Holland dit alors a la journaliste: en vrai c'était fou. ils ont remplacé le retour dans le passé (du tristement célèbre comics) par une tentative DEBILE d'un multivers (non non c'est pas une blague), s'en suit alors de nombreuses scènes joué par les célèbre acteurs de la trillogie originale a commencer par J.K. Simmons qui joue le fameux J. Jonah Jameson. Marvel n'y arrive tellement pas avec l'homme arraingé qu'ils en sont réduit au multivers.......
    Frank Castle
    Frank Castle

    17 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2022
    Okay donc après avoir vu le film en 5 fois (trop ennuyeux), je suis enfin venu à bout de No Way Home, et voici ce que j'en ai relevé (parce que je suis sûr que l'avis d'un anonyme sur internet vous passionne) (Attention full spoilers) :

    Le film s'ouvre sur la révélation de l'indentité secrète de Spider-man. Si je pensais que le sujet serait jeté sous le tapis aussi vite que possible, le film décide de l'aborder pendant une vingtaine de minutes, ce qui est long quand un sujet potentiellement aussi intéressant est principalement une excuse pour faire quelques vannes. Aucun enjeu n'est palpable et pour cause, on sait déjà qu'il n'y aura pas de conséquences réellement liées à cela.

    Mais je suis tiré de ma torpeur lorsque l'avocat de Tom Holland arrive : c'est Matt Murdock, joué par Charlie Cox, l'interprète de la série Daredevil. C'est trop cool quand même, de voir Daredevil filer un p'tit coup de main à Spidey, ça me rappelle mon premier souvenir de comics où... Hé attendez une minute. Marvel, vous seriez pas entrain d'essayer de soudoyer les spectateurs en leur servant d'énormes tartines de fan-service afin qu'ils oublient tous les défauts de vos films quand même ?

    C'est une question rhétorique bien évidemment, le film ne fait que ça. Il vous caresse dans le sens du poil, mais passé l'excitation initiale de retrouver des personnages que l'on aimait bien, on se rend rapidement compte que le film ne sait pas quoi en faire. D'où la déception de voir un Andrew Garfield et un Toby Maguire dont les personnages sont quasiment inexistants, tout comme les vilains. Et ce n'est pas étonnant, ce sont des personnages dont les arcs narratifs sont contenus et conclus dans leurs films respectifs, il n'y a rien de plus à raconter avec eux. C'est pour ça que le film part sur un postulat foireux : ou Tom Holland "sauve" les vilains et annule par conséquence tout l'intérêt des films précédents, ou il ne change rien et le film est inutile.

    Puis il y a cette analogie étrange où la méchanceté des vilains serait liée à leurs pouvoirs, (ce qui, à part Docteur Octopus, est faux dans leurs univers respectifs), mais où du coup Spider-man se retrouve à essayer de soigner leur méchanceté, ce qui est stupide. On passera sur les incohérences liées aux différents vilains dont la moitié n'ont aucune raison d'agresser ce Spider-man (l'Homme Sable qui voulait à la base juste soigner sa fille par exemple).

    Et puis même le concept de ramener toutes les personnes qui connaissent Spider-man est foireux de base : où sont alors les Oncle Ben, les Gwen Stacy et autres Mary Jane ? Vu que visiblement monsieur ressuscite les morts.

    Bref malheureusement les bons personnages ne sont pas du fait du film, qui les rend mauvais en les dénaturant, comme dit plus haut. Il y a quelques spasmes de bonnes idées comme le fait qu'Andrew Garfield sauve MJ dans la situation où il a perdu Gwen Stacy, ou de faire de J. Jonah Jameson une espèce de Alex Jones, ce qui est bien trouvé.

    Mais le pire c'est sûrement que les quelques petites modifications apportées au Spider-man des comics en font de celui de Tom Holland la parfaite antithèse : il est ultra-riche (même s'il dit le contraire, il vit dans un cadre très luxueux et possède une technologie qui vaut plusieurs milliards de dollars) et beau gosse, tout l'opposé du Spider-man originel qui tirait sa force de sa normalité. Au final c'est un personnage pour lequel on ne peut pas sympathiser car il est trop déconnecté de notre réalité de spectateur.

    Ah et puis la BO plagie Max Richter aussi.

    Bref, rien de nouveau sous le soleil chez Marvel Studios : un film ultra-formaté, sans enjeux, avec un humour ultra présent pour neutraliser toute réelle émotion (la mort de Tante May était tellement fade sérieux). Mais un dosage de fan-service inédit afin de garantir des entrées en salles, sans aucune réflexion derrière qui pourrait justifier la présence de ces acteurs. Un très mauvais film et certainement le dernier que je prendrai le temps de regarder de la part du MCU.
    Aoris
    Aoris

    17 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Aucun scénario, juste un prétexte pour intégrer des personnages/acteurs des anciennes saga Spiderman et espérer attirer un autre public en surfant sur la nostalgie. Rien n'a de sens, les acteurs des films de Sam Raimi ont évidemment tous pris 20 ans en pleine tête mais le film évitera soigneusement de l'expliquer (surtout pour les personnages censés être morts 20 ans plus jeunes). Tous ces personnages sont sous exploités puisqu'ils sont trop nombreux pour la durée du film et qu'ils ne sont là que pour faire acte de présence et faire EXACTEMENT ce qu'ils faisaient dans les anciens films, ils jouent les MEMES personnages, avec la MEME psychologie, dans les MEMES rôles. Pour finir, je ne m'attarderai pas sur Andrew Garfield que j'avais trouvé tellement mauvais en Spiderman que je n'ai vu les films qu'au moment de leur sortie et que je me suis efforcé de les oublier mais voir Tobey Maguire camper un Spiderman qui a l'air d'être atteint d'un cancer en phase terminale, c'est définitivement non.
    Esteban K.
    Esteban K.

    21 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    L'idée générale me paraissait intéressante. Les bandes annonces m'avaient bien motivées, même si je percevais déjà un peu les dangers. Et quelle déception...

    Les points positifs :
    - Tom Holland est à un très haut niveau en jeu d'acteur. Drôle, touchant, vraiment à fond.
    - L'introduction du Multivers est plutôt réussie
    - Les scènes d'action sont époustouflantes, très belle réalisation clairement. Les effets spéciaux sont magnifiques.
    - La construction de Spiderman dans ce volet est très réussie je trouve. On voit bien le cheminement de Peter.
    - Très heureux de voir le meilleur personnage Marvel rejoindre le MCU ! spoiler: (Daredevil)

    - Agréable aussi de voir revenir les anciens "vilains" spoiler: ainsi que les autres Peter Parker bien que ça ait des points négatifs aussi...

    - spoiler: Voir Andrew sauver MJ est l'une des meilleures scènes du MCU.


    Les points négatifs :
    - Le scénario, très clairement. C'est très niais, bon certes ça reste un film de superhéros, mais quand même... J'y trouve plusieurs points très gênants. D'abord Dr. Strange est d'une faiblesse... Donc celui qui peut rivaliser easy avec Thanos est incapable de foutre à terre un gamin ? Pourquoi pas. Deuxième chose, les facilités scénaristiques qui sont poussées à l'extrême : spoiler: Peter Parker a trouvé un moyen en laboratoire pour que les méchants deviennent des gentils
    . Bon du coup, est-ce utile de continuer les films du genre ? On peut trouver un antidote pour tout le monde...
    - Les incohérences très marquées : spoiler: Ned arrive à ouvrir des portails easy, alors que le premier film Dr Strange nous a montré que ça prenait des heures et des heures d'entrainement intensifs
    ; spoiler: Les vilains racontent qu'ils sont arrivés dans cet univers au moment où ils mourraient (déjà... pourquoi?), c'est étrange car ils ne sont en aucun cas morts sur une même timeline
    ; spoiler: A la fin, Strange repousse les nouveaux arrivants : étrange, pourquoi ne sont-ils pas arrivés en même temps que tous les autres ?
    ; spoiler: Le sort final qui fait oublier à tout le monde que Spiderman est Peter Parker, là encore, bizarre, la première fois Strange disait qu'il était tout à fait possible d'exclure qqls personnes (le sort avait dysfonctionné à cause des interventions incessantes de Peter)
    ;
    - Ce qui aurait du être le point fort du film est en réalité un de ses points faibles : spoiler: les trois Peter. Bien sûr c'et génial de tous les voir à l'écran. Mais la manière dont ils sont introduit est à la fois cool et super lourde. Cool avec les portails. Lourde avec la tante ou grand-mère de Ned, un peu pénible. L'alchimie entre les trois ne fonctionne pas tant que ça. Je suis fan des deux premières franchises et là je trouve que ça a un peu cassé les traits de ces personnages. Les Peter d'Andrew Garfield est censé être plutôt brisé. On le voit pas tant que ça... Bref j'ai trouvé ça plutôt laborieux. Enorme frayeur quand j'ai cru qu'ils avaient tué le Spiderman de Tobey.......

    - Les musiques. Enorme point faible. A l'exception d'une ou deux musiques émouvantes, on est quand même à des années lumières d'une production comme celle de Dune par exemple ou films DC.

    Il parait qu'alors que le tournage était déjà bien avancé, les réalisateurs n'avaient pas encore trop travaillé la fin du film. Et ça se voit. Du fan-service en veux-tu en voilà (ce qui explique les notes et les critiques exceptionnelles), mais quand on gratte un peu, le scénario est vraiment faible, incohérent, et niais. Un bon divertissement. Pas un grand film. Déception
    Cinécdote
    Cinécdote

    24 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2022
    L'histoire :

    Le monde crois que spiderman est un tueur, un ennemis de la patrie, tout le monde connaît son identité. Peter cherche donc à faire oublier le monde sa véritable identité. Pour cela, Dr Strange entre en scène et réalise un sort "d'amnésie".

    C'est là que ça part en couille, Peter souhaite appliquer des filtres au sort, de faire en sorte que ses amis ne l'oublie pas. Mais il dérange Strange et lui fait rater son sortilège. C'est là que tout les méchants arrivent et foutent le souk.

    Le film :

    Franchement, je ne peux pas en parler sans spoil.
    Mais au moins on peut souligner que le fait de revoir les anciens méchants nous donnent le sourire aux lèvres. Ils jouent tous très bien et ne donnent pas l'ennuie du recyclage. L'histoire est correct et même très correct.

    !! SPOILER !!

    Ne regardez vraiment pas ça avant de l'avoir vu OK ?
    Sage !

    spoiler: TOUT ÉTAIT VRAIE ! TOUT ! Tobey, Andrew et les méchants sont là ! (bon, pour 30min mais quand même) Dr octavius est le premier à faire son entrée magistrale, suivie du bouffon vert qui souhaitera se racheter après ça mais repart en couille. La nostalgie des méchants est présente et celle des anciens Spider Man aussi. Cependant, eux arrivent d'une manière Nul ! Nul Nul ! mais moins badass tu crève ! Ned invoque un portail chez sa grand mère et pouf ! Tobey en moniteur de colo et Andrew en costume dans un local poubelle. Mais rien que pour eux c'est un film à voir. La scène final est rempli d'actions, de clins d'œil et ne s'arrête jamais. Le spectacle est présent ! Les trois Spidey sont là éclairé par la lune. Trois générations réunis sous cette nuit.


    L'humour est présent et pas lourdingue, l'action magistrale et la réalisation sans inovations mais spectaculaire. Malheureusement on apprendra que Venom n'affrontra jamais notre Spider Man dans la scène post Générique mais qu'un autre "extraterrestre de gélatine noir" s'en occupera.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    488 abonnés 929 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Ouvrir la porte aux univers alternatifs, c'était le prétexte idéal pour abolir toute forme de cohérence dans une saga. Repartir à zéro ? Ressusciter les morts ? Ramener les anciennes versions ? Tout mélanger ? Avec le multivers, on peut tout faire. Le magnifique Spider-Man : New Generation s'appropriait le concept pour jeter un regard sur l'empreinte culturelle du tisseur de toile et accessoirement livrer son aventure la plus folle. À défaut d'inciter Sony à repenser sa stratégie grand public, le film d'animation lui a fourni un subterfuge rêvé pour la pérenniser. Le troisième volet de Spider-Man incarné par Tom Holland reprend l'idée de mondes parallèles pour confronter son héros aux méchants iconiques des deux précédentes versions. Un sacré défi que No Way Home n'est jamais en mesure de relever.

    On avait laissé Peter Parker dans une situation peu enviable (son identité révélée à tous), ce qui permettait enfin de ramener le héros à des problématiques bien terrestres. Lieu commun si elle en est, la dichotomie entre l'identité privée et publique - une base dans la mythologie super-héroïque - fut occultée par une décennie de Marvelleries entièrement tournée vers le spectaculaire. Qu'allait-il advenir de notre étudiant surhumain alors que son existence est scrutée par des millions de caméras, smartphones et j'en passe ? Le sujet était là, le long-métrage règle la question en 20 minutes de la manière la plus superficielle qui soit. Une indolence qui confirme le peu d'intérêt envers les enjeux à taille humaine, ce qui est pourtant le socle d'une bonne histoire. Si on se place sur le terrain de l'écriture, ce numéro trois est incontestablement le plus faible, à quelques encâblures d'un Venom Let There Be Carnage. Le trio de tête a beau rester cinégénique, comment se passionner pour des personnages aussi stupides ou accessoires ? Zendaya et Jacob Batalon se décarcassent avec les misérables miettes qu'on leur donne à jouer. Quant à Tom Holland, il y met du cœur mais rien à faire, son Spider-Man se balance entre les lourdeurs et les manquements du script mais n'arrive qu'à un plat. Les rares soubresauts dramatiques sont dilués dans une mixture à parts égale entre les grosses ficelles et les blagues miteuses.
    Douloureux. Le reste ? Du même niveau voire pire.

    Ne jouons pas les naïfs, beaucoup d'entre-nous savaient qui allait revenir dans cette grande fiesta. À la rigueur, on pouvait supputer sur la présence non-confirmée (mais largement éventée) de certains comédiens bien connus. Sans gâcher le plaisir à grand monde, sachez que le retour le plus convaincant demeure celui du Bouffon Vert, campé par un Willem Dafoe visiblement ravi de prendre son chèque. En ce qui concerne les autres, c'est une horreur. No Way Home traite ses invités surprises avec un manque de délicatesse effroyable. Octopus et Electro sortent considérablement dégradés d'un film qui les associe à des joujoux pour tout-petits, quant le Lézard et L'Homme-Sable n'ont rien à faire de leurs 5 minutes d'apparition. Pour les autres guests, sachez qu'ils sont au centre de plusieurs scènes parmi les plus gênantes du long-métrage (et Dieu sait qu'il y en a). À force d'apparitions banales, de dialogues crétins et d'humour visqueux, tout cela achève de transformer le fantasme de fans en non-évènement intégral.

    Par dépit ou cynisme, Jon Watts a semble-t-il abandonné ses qualités de conteur pour celui d'exécutant peu investi. La facture générale est moyenne, affichant un très grand nombre de fonds verts visibles comme le nez au milieu de la figure et une photographie obscure qui souligne les incrustations des comédiens. Pour les scènes d'action, à moins d'être peu regardants, il faut reconnaître qu'elles alternent le bâclé et le déjà-vu en bien mieux (notamment chez Raimi, que le film recopie à un niveau pas permis). La seule séquence exaltante (entre Spider-Man et Dr Strange) est passablement entachée par sa propre raison d'être (le rebondissement le plus bête du film).
    Il y a de quoi être peiné à voir l'argent investi pour souiller les deux films antérieurs (qui n'avaient déjà pas grand chose pour eux) et dilapider l'héritage des précédentes adaptations.

    C'est dans les dernières minutes que No Way Home relève un tout petit peu la tête, le temps d'un générique rappelant les expérimentations 2D/3D de New Generation...Et le petit moqueur en moi perçoit la scène bonus comme la digne fin d'une mauvaise blague à propos d'un célèbre opposant à Spider-Man qui s'est récemment distingué en salles pour sa grande...hardiesse dirons-nous.
    Audrey L
    Audrey L

    566 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    [Attention, critique avec spoilers] On s'est pris un coup de vieux. Première séance pour ce Spider-Man : No Way Home, remplie de fans hardcores à qui le film s'adresse en particulier avec son fan service copieux (pour notre part : un peu épuisant, comme des coups de coude toutes les deux minutes pour être sûr que vous avez la réf'... OUI, ON L'A !), mais comment rester insensible quand la salle applaudit le retour de spoiler: Tobey Maguire
    (notre chouchou, de très loin). Pour le coup, on s'est "Julien Lepersisé" : "Ah oui, oui, oui, oui !!!", on n'a pas pu s'en empêcher, en prenant presque vingt ans dans la vue... Et clairement, il est ce qu'on a retenu de mieux de cet opus, avec également le sympathique retour simultané d' spoiler: Andrew Garfield
    (qui, ici, nous a convaincu). Le trio formé pour le combat final nous en a mis plein les yeux, chacun retrouvant un instant la bagarre mêlée de traits d'humour (pas trop dans le final, pour une fois...), permettant de jolis retours en arrière ( spoiler: Peter "Andrew"
    qui "répare" son traumatisme d'avec Gwen...), et nous faisant retrouver les grands méchants d'autrefois. Cependant, si la fin nous a vraiment plu, et que les "anciens" sont le coup de cœur de cet opus, comment oublier tout le scénario bancal qui nous y a amené ? Que l'on pense aux méchants qui deviennent d'abord des bouffons (pas verts) juste bons à faire les marionnettes en boîte, puis qui prennent une bonne dose de calmants qui les rend tout gentil (le pays des Bisounours n'est pas loin), que l'on pense aussi à spoiler: la mort de Tante May
    qui est complètement ratée (émotion au point zéro), à la solution de tout le bazar qui est ultra-facile (alors, le monde entier ne tenait qu'au choix de spoiler: ne pas "laver le cerveau" de ses deux potes
    , sans rien de plus ? C'est un peu trop simple... Surtout que cela donnera l'occasion aux scénaristes de refaire des scènes de révélation d'identité moins plates que celles des précédents "Home") et évite soigneusement les questions épineuses (si les méchants "gentils" reviennent dans leur réalité, quid de leurs méfaits ? Soit ils redeviennent méchants - et donc : tout ça pour ça ? -, soit ils sont gentils et reviennent après leurs crimes pour finir leur vie en prison - pas terrible comme fin - ou reviennent auparavant et restent tranquilles, et dans ce cas c'est l'ensemble des films précédents qui ne sont tout simplement pas advenus... Ou comment fâcher une fan de la première saga). Et enfin, on pensait avoir une entrée magistrale pour les deux anciens (celle du premier venu est rigolote), mais celle du deuxième fait clairement : "il en manque un, et on ne savait pas comment le faire arriver" (en vêtements à deux sous, un grand pas en avant et hop, le voilà, ne manquait que le "j'ai vu de la lumière, je suis entré"). Dans l'ensemble, ce Spider-Man fonctionne si l'on a dorloté ses vieux DVD en rêvant au jour où l'on reverrait son Spidey préféré (oui, on plaide coupable), car le trio est vraiment amusant (la scène qui est proche de refaire le fameux meme "pointage du doigt", on a adoré) et se complète parfaitement, une vraie bonne idée. Beaucoup de nostalgie (remettez-nous encore un peu Tobey, s'il-vous-plaît...), de clins-d'oeil aux fans, malgré un scénario qui s'empêtre dans les toiles d'araignées par moments (demandez-donc à Andrew d'aller les nettoyer, il le fait si bien...).
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