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    Green Book : Sur les routes du sud
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    tony-76
    tony-76

    1 072 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Il était inévitable que Green Book fasse partie des prochaines nominations aux Oscars 2019 puisque l'ensemble est pertinent, drôle et émouvant. Inspiré de faits réels, le film met en scène un Afro-Américain (Mahershala Ali) et un Italien (Viggo Mortensen) qui parcourent le sud des États-Unis à deux ! Ce pianiste afro-américain de renommée internationale est invité dans les endroits les plus branchés des États-Unis afin qu'il puisse faire ses concerts, mais lors de ce voyage et selon les normes de l'Etat, les Noirs n'étaient pas les bienvenus sur le territoire en 1962 ! Le pianiste ainsi que le chauffeur vont s'unir et vont créer un lien très fort entre eux, et c'est là que démarre une belle histoire d'amitié. C'est tout d'abord grâce au portrait que ces deux protagonistes que Green Book est une merveille ! Le come-back de Viggo Mortensen au cinéma - la trilogie The lord of The Rings - apporte une fraîcheur indéniable à certains passages plus lourds avec son vocabulaire provocant et ses manières grossières. Un Oscar pour celui-ci ne serait pas de refus ! Alors que Mahershala Ali - Moonlight et actuellement dans la troisième saison de True Detective - nous touche avec sa grande éloquence. Leur amitié improbable grandit au fil des épreuves qu'ils traversent et devient transcendante. Les deux acteurs principaux tiennent le film sur la durée sans aucun problème ! Le réalisateur Peter Farrelly ne tombe guère dans les clichés du genre et ose parler des tabous de l'époque en particulier celui du racisme mais il appuie davantage sur l'amitié et la complicité évidente de ses héros. A noter qu'il s'agit de son premier long-métrage sans son frère Bobby, à qui on devait auparavant la comédie culte Dumb and Dumber. Le road trip y est agréable, beau par moment doté d'une photographie soignée et d'une musique charmante (pour les scènes de piano). Bien sur tout n'est pas parfait au sein de Green Book, il aurait fallu rajouter plus de dialogues cinglants afin qu'il puisse nous toucher droit au cœur... En clair, Green Book s'avère un feel-good movie plaisant, tendre et attachant, transmettant également un joli message sur l'amitié et sur la tolérance de chacun. Il a toutes ses chances de remporter plusieurs statuettes !
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Attention, cet avis des spoilers tels que : spoiler: le livre vert, c'est le guide des commerces ouverts aux afro-américains. Publié jusqu'en 1967...
    30 ans après Miss Daisy et son chauffeur, bousculons un peu le schéma. Comment ça se passe quand un célèbre musicien "noir" et son chauffeur "blanc" entament une tournée dans le sud raciste des Etats-Unis ? Pour eux, le chemin est miné. Pour nous, c'est une ligne droite vers la dénonciation d'une époque où la ségrégation était légale. Malgré son sujet sérieux, le film est globalement une comédie qui repose sur 2 caractères opposés. Mahershala Ali campe un homme riche, érudit et rigide, Viggo Mortensen, un "beauf" sociable, tchatcheur et bagarreur. Evidemment, ils vont beaucoup apprendre l'un de l'autre au cours de leur périple. Evidemment tous deux sortent grandis de leur aventure et nous, de la salle de ciné, le cœur un peu plus léger. Quand c'est bien fait, pourquoi se priver ?
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2019
    Par son sujet et la leçon de tolérance véhiculée par les 2 personnages principaux, le film est évidemment touchant, mais son formatage bien-pensant, son scénario tout tracé, ses personnages légèrement caricaturaux en font plus un produit calibré (pour gagner des prix, toucher tout le monde...) qu'une oeuvre cinématographique. Mais passé cela, le film est très correct.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2019
    Le réalisateur délaisse son frère Bobby et les comédies potaches (Mary à tout prix, etc.) avec ce film calibré pour les Oscars. Années 1960. Un musicien noir engage un chauffeur d'origine italienne, raciste, pour le conduire et le protéger, de concert en concert, dans le Sud profond des États-Unis. Le scénario déploie tout ce que l'on pouvait attendre du pitch : opposition des contraires, plaidoyer anti-raciste, humanisme feel-good. C'est gentiment prévisible mais plutôt bien fait et sympathique.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Orf… Allez… On va lui mettre trois étoiles à ce « Green Book ». C’est marrant parce que c’est en rédigeant une critique à deux étoiles que je me suis rendu compte qu’au final, j’avais quand même plus de bonnes choses à dire sur ce film que de mauvaises. Mais bon, vous révéler cela c’est aussi vous dire à quel point mon adhésion est loin d’être totale ! Parce que bon, factuellement, qu’avons-nous là ? Encore un film bien pensant. Un de ces films de la grande rédemption américaine. On va nous montrer encore une fois à quel point la ségrégation c’était vraiment pas très sympa. On va nous expliquer. On va disserter. Et bien évidemment, on va nous laisser avec cette petite note d’espoir qui nous rappellera au passage que, malgré tout, elle est quand même chouette cette société américaine… Rien que pour tout ça, ce film me gonfle un peu. J’en ai marre qu’on me fasse la morale. J’en ai marre qu’on me raconte ce que je sais déjà. Et surtout j’en ai marre de ces schémas habituels vissés sur les rails de la prévisibilité absolue. Donc oui, ne serait ce que pour son manque total d’originalité et de proposition cinématographique, ce film me laisse froid comme un glaçon… Mais bon… D’un autre côté, difficile de dire que je ne me suis pas laissé emmené tranquillou par la mécanique bien huilée de ce film. Le duo Mortensen / Ali est quand même sympathique et surtout il est habilement enrichi par des antagonismes qui vont au-delà de la simple question raciale. Le choc des personnalités s’opère sur plusieurs facettes, si bien que le film parvient à faire de cette rencontre une histoire d’enrichissement mutuel certes classique mais bien menée. Et ce caractère multiforme de l’écriture se retrouve un peu partout, notamment dans la manière de regarder la ségrégation. Au-delà de la simple condamnation, il questionne aussi la manière de mener les combats. Et si parfois ce film se fait très didactique – pour ne pas dire discursif ( spoiler: je pense notamment au moment passé dans la prison
    ) – à d’autres moments il parvient à se poser assez astucieusement en simple spectateur, nous laissant avec des situations sur lesquelles aucun commentaire n’est fait ; où on se contente juste de constater, de ressentir, et de questionner ( spoiler: le moment où la voiture s’arrête face aux champs de travailleurs noirs : une des très bonnes scènes du film
    ). Et puisque le film n’accomplit aucune fausse note en termes de forme, et parce qu’il sait être didactique sans être assommant pour autant, bon-an-mal-an, on se retrouve au final avec un film qui tient la route et qui, à défaut d’être original, peut s’avérer sympathique et touchant… Pas le grand coup de cœur me concernant donc, mais un film regardable quand même… Je ne sais pas vous, mais moi, rien que ça, des fois ça peut me suffire… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2019
    " greenbook : sur les routes du sud" plébiscité par la critique et l'un des favoris pour les oscars est une bonne surprise .En effet même si le sujet reste classique ( la ségrégation des noires au États Unis ) l'histoire s'avère amusante et emprunt de beaucoup d'humanité qui invite à dépasser les préjugés sans oublier les fortes compositions de Viggo Mortensen et Mahershala Ali.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    1962 aux Etats-Unis. Si, dans le nord du pays, il n'existe pas, du moins officiellement, de ségrégation raciale, il n'en est pas de même dans le sud où les "lois Jim Crow" sont toujours en vigueur, avec ces "sundown towns", ces localités interdisant aux non-blancs de circuler la nuit, avec des logements et des salles de restaurant pour les blancs et les noirs clairement séparés, etc.. Pour leur éviter les dangers, un guide, destiné aux afro-américains souhaitant circuler dans ces contrées et fournissant les adresses acceptant la clientèle noire, avait vu le jour en 1936 : "The Negro Motorist Green Book". C'est dans ce contexte que Don Shirley, un pianiste noir venu du classique mais que sa maison de disque a orienté vers un mélange de classique, de jazz et de variété, décide d'entreprendre une tournée de 2 mois qui le conduira vers ce fameux sud et même dans la ville la plus outrageusement raciste des Etats-Unis : Birmingham. La ville où, le 10 avril 1956, un groupe d'hommes blancs, membres du Ku Klux Klan et du White Citizens' Council de la ville, ont attaqué le chanteur et pianiste Nat King Cole pendant qu'il se produisait sur la scène de l'auditorium municipal de la ville. Car, curieusement, si les noirs ne sont pas autorisés à satisfaire des besoins naturels dans les mêmes toilettes que les blancs ou qu'ils mangent à des tables voisines, les musiciens noirs ne sont pas systématiquement rejetés par les populations blanches de ces villes du sud. A 2 conditions : d'un côté, il n'est pas envisageable qu'ils aient la prétention de jouer les musiques savantes de Chopin ou de Bach, de l'autre, qu'ils s'abstiennent de jouer une "musique de sauvage" comme le blues. Non, ce qui est acceptable et même recherché, c'est ce que propose Don Shirley, qui, avec sa technique pianistique infaillible accompagnée par un violoncelle et une contrebasse, propose un show musical proche de celui de Liberace (cf. "Ma vie avec Liberace", film de Steven Soderbergh). Le but de Don Shirley en entreprenant cette tournée : contribuer, grâce à son talent, à changer les mentalités des populations du sud des Etats-Unis. Toutefois, par précaution, il doit engager, pour l'accompagner, un homme à tout faire, tout à la fois chauffeur et garde du corps. Cet homme, ce sera Tony "Lip" Vallelonga, un videur de boîte de nuit dont le lieu de travail a dû fermer provisoirement, un "rital" du Bronx au coup de poing facile, un homme plein de bagout et plutôt raciste dans son comportement de tous les jours.
    C'est tout cela que nous raconte Peter Farrelly dans ce qui est sa première réalisation sans son frère Bobby. Un film tirée, une fois de plus, d'une histoire vraie, Don Shirley et Tony Lip ayant réellement existé et ayant réellement effectué cette tournée dans le sud. Un film très intéressant sur cette période de l'histoire des Etats-Unis, malgré quelques longueurs et quelques défauts typiques du cinéma américain : omniprésence de la musique, un peu trop de pathos (cf. la fin !), des "surprises scénaristiques" qu'on devine trop facilement (cf. la fin !). Un film qui, par ailleurs, amène le spectateur à se poser quelques questions. Certes, Don Shirley n'est pas vraiment accepté par les populations blanches et son style musical ainsi que son comportement font qu'il ne se sent pas intégré par les populations noires. Il n'empêche : lors d'une scène en voiture, on est surpris par son ignorance crasse en ce qui concerne des grandes vedettes noires de l'époque telles que Little Richard, Sam Cooke ou Aretha Franklin (encore que là, il a une excuse car Aretha Franklin n'était pas une chanteuse très populaire en 1962 !!), d'autant plus que, plus tard, dans une des meilleures scènes du film qui se déroule dans un "juke joint" de Birmingham, on le voit très virtuose en matière de boogie woogie. Son ignorance face à Tony Lip, un blanc appréciant ces musiciens noirs, était-elle réelle ou feinte ? Une autre question qu'on se pose : comment ce film a-t-il été reçu parmi une partie de la population du sud des Etats-Unis, la partie malheureusement non négligeable qui n'a pas encore abandonné ses vieux réflexes racistes et ségrégationniste ?
    A côté de son intérêt historique, "Green book" révèle une autre qualité : la peinture de l'évolution des relations entre deux homme que tout sépare au départ, Tony devenant moins rustaud et Don moins "précieux". C'est peut-être ce dégrossissage qui a permis à Tony Lip de réaliser plus tard une carrière d'acteur dans des films comme "Le pape de Greenwich village", "Les affranchis" et dans le rôle de Carmine Lupertazzi dans la série TV "Les Soprano".
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    185 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Annoncé comme un « Drame, Biopic », Green Book est selon moi effectivement un biopic, mais plus un road-movie/ feel good movie. Oui, il y a des passages difficiles, mais on nous montre autant le pire que le meilleur de l’homme. Sans être une comédie comme Intouchable, on leur trouve des points communs, avec les deux univers qui s’opposent et pourtant se marie bien avec un peu d’effort. On retrouve cette légèreté dans des situations pourtant pas très simple. C’est un film sur l’amitié, sur l’ouverture, sur les aprioris et les remises en question. Viggo Mortensen et Mahershala Ali jouent ce duo à la perfection, au fur et à mesure, on s’attache clairement à ces personnages. On voyage avec eux, avec humour, on les découvre comme on devrait plus découvrir ceux qui nous entourent dans un monde toujours plus individualiste. Bref, Green Book nous touche au cœur, et c’est très agréable.
    Adrien J.
    Adrien J.

    96 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2019
    Drôle, émouvant et efficace au possible, Green Book est un film qui fait du bien et qui va plaire au plus grand nombre d'entre vous je pense.
    Ce road trip culinaire est en quelque sorte un "feel good movie" qui ne laisse pas le spectateur indifférent, de part ses personnages très bien écrits et son humour très réussi.
    Mahersahala Ali et Viggo Mortensen forment un duo attachant que l'on a envie de suivre tout au long du métrage.
    Après le film ne présente pas de fulgurance au niveau de la mise en scène ou de la réalisation, c'est assez sobre et classique sur ce point, mais cela ne dérange en rien le visionnage de ce dernier.
    En tout cas, je vous conseille Green Book si vous avez l'occasion de le voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    En 1962, Tony Lip (Viggo Mortensen), un Italien du Bronx, est embauché comme chauffeur par Don Shirley (Mahershala Ali), un pianiste de concert, pour une tournée dans le Sud ségrégationniste.

    "Green Book" est un film que ni le sujet ni la bande annonce ne donne vraiment envie d'aller voir. On escompte un aspirateur à Oscars, un "Miss Daisy et son chauffeur" (le plus mauvais des Oscars du meilleur film de ces trente dernières années) à l'envers, construit sur les mêmes ressorts.

    On se tromperait pourtant en passant à côté de ce petit bijou sublimé par le jeu de ses deux acteurs. Il est difficile de dire qui de Viggo Mortensen et de Mahershala Ali est le meilleur. Le premier, qui a pris vingt kilos pour le rôle et l'accent de De Niro dans "Le Parrain", est un "rital" débonnaire, bon mari et bon père de famille, couturé de préjugés. Le second est un esthète en plein mal-être existentiel : son raffinement l'a éloigné de ses frères de couleur tandis que les lois ségrégationnistes de l'Amérique raciste en font encore aux yeux des Blancs un paria, autorisé à jouer pour eux mais pas à partager leurs toilettes. Il étouffe de solitude, prisonnier de sa double minorité, raciale et sexuelle.

    Don Shirley est un "Bounty", noir dehors, blanc dedans ; Tony Lip est un "demi-nègre" dont le statut et le mode de vie (alimentation, goûts musicaux) le rapprochent plus des Noirs que des Blancs. Aux enjeux de la question raciale se croisent ceux de la question sociale.

    Ce "road movie" égrène sans surprise les différents épisodes de la tournée des deux hommes que tout oppose a priori. Elles sont autant d'occasions de les rapprocher. La façon dont par exemple l'homosexualité de Don Shirley est révélée est admirable de délicatesse.
    On en devine par avance les rebondissements jusqu'à la scène finale. Pour convenue et prévisible qu'elle soit, elle n'en fera pas moins couler une larme.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Joli film, mais simpliste... "Green book" nous entraîne dans l'Amérique raciste des années 1960 en un "Intouchables" où la couleur de peau devient le principal handicap. La mise en scène est assez élégante, et les comédiens font bien le job. Mais comment faire encore un film comme ça en 2019 ? Le scénario repose sur des ficelles vieilles comme le monde, et l'on devine plus ou moins toutes les péripéties. Le rire se mêle à la crainte et à l'indignation comme toujours dans ce genre de film ; et l'on a évidemment droit à de grandes tirades lyriques. Reconnaissons tout de même qu'il est intéressant de mesurer les progrès immenses qu'on a faits en quelque 50 ans en termes de tolérance. Mais visiblement, le cinéaste n'est pas au courant des progrès qui ont été faits parallèlement dans la façon d'écrire un récit cinématographique, de le découper et de le monter... Et tout ce moralisme risque d'en consterner plus d'un. Attendez que ça sorte à la télévision, ce sera suffisant...
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    132 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Un beau film avec de bons acteurs sur un sujet fort. Mais cependant très conventionnel, avec beaucoup de clichés. Je trouve ce film un peu démodé, le sujet est très fort et aurait pu et du être beaucoup mieux exploité et approfondi. ici cela dégouline un peu trop de bons sentiments , tout y est assez prévisible. Un film trop hollywoodien. Dommage j’attendais plus .
    Mais le film reste plaisant à voir .
    Vador Mir
    Vador Mir

    257 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2020
    Viggo Mortensen est phénoménal, l'histoire est sympathique, le duo d'acteur fonctionne, un bon petit film qui passe bien.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2021
    Un film qui semble léger car quant on sort de la séance on se sent bien, apaisé. La prestation des deux acteurs est excellente. L’histoire est dédramatisée grâce à des dialogues et des situations remplies d’humour, de tendresse (parfois émouvantes). Quoi qu’il en soit ce film est profondément humain et ne tombe (presque) pas dans le patos. Malgré des scènes tres américains c’est réussi
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Un voyage sur la tolérance au cœur de l'intolérance. "Dumb and Dumber", "Mary à tout prix", "L'amour extra large", "Hall Pass". Quand on voit les précédents films de Peter Farrelly, on peut s'étonner de le retrouver à la tête d'un tel projet et pourtant c'est une réussite. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il avait l'habitude des comédies sympathiques, mais plutôt basiques alors qu'ici, il nous propose un vrai feel good movie avec un beau message de fond. Tony et Doc sont deux personnes différentes qui vont apprendre à se découvrir durant ce trip au cœur de l'Amérique profonde. On pourrait croire que c'est un voyage à sens unique avec le cliché du raciste qui va voir ses préjuger évoluer, mais non, le voyage va profiter aux deux. Tony va se rendre compte qu'il a plus de choses en commun avec Doc une fois loin de son quartier tandis que ce musicien talentueux va enfin trouver sa place, lui qui n'était accepté par personne, car mal compris par les uns et rejeté par les autres en raison de sa réussite et de sa façon d'être. Une ode à la tolérance qui place les personnages face à des actes de racisme communs à une époque où la ségrégation était normale et autorisée. Le schéma du film est toujours le même avec le trajet, l'arrivée dans une nouvelle vie, l'hôtel, le concert et une nouvelle difficulté, ce qui est un peu dommage, mais heureusement, on ne ressent jamais de lassitude. Viggo Mortensen et Mahershala Ali sont excellents et portent tout le film. Leur duo fonctionne à merveille entre humour et leçons de vie. C'est ce qui fait le charme de "Green Book", un film au sujet fort avec un traitement léger, mais aussi intelligent. Si je ne suis peut-être pas aussi emballé que le grand public, il faut reconnaître que c'est un bon film avec de très beaux moments.
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