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Stéphane G.
6 abonnés
61 critiques
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2,5
Publiée le 8 février 2019
Le film bâti sur le modèle de "Mrs Daisy et son chauffeur" n'est pas mauvais, mais il n'est pas bon non plus. Le meilleur tient dans la composition de Vigo Mortensen, très convaincant en prolo italo-américain. Le scénario est très prévisible (mais pouvait-il en être autrement?), la démonstration très appuyée. Mais surtout, la réalisation tombe souvent dans l'humanisme niais. Après avoir montré le racisme des blancs, le film prend soin de nous montrer explicitement que tous les blancs ne sont pas comme ça et qu'au fond on est tous frères. Bien entendu, l'intention est louable, mais sur le cinéma y est perdant. Je n'ai pas réussi à surmonter mon impression de parfois regarder un épisode d'Arnold et Willy.
C'est mignon. Esthétique. Intéressant. Parfois drôle. Mais c'est une caricature de film américain avec son déluge de bons sentiments. Ses rebondissements attendus et son happy end. Bref. Bon moment. Mais c'est pas non plus un chef d'œuvre.
Je suis déçue. Vigo n'est pas convaincant dans son numéro de plouc italien... Pas besoin de prendre 20 kilos franchement. On n'y croit pas une seconde. Le film est pétri de bons sentiments. C'est un film moralisateur et sans originalité. Une leçon de tolérance certes... Mais bon.
En 62, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et escorter Don Shirley, un célèbre musicien classique noir, pendant une tournée de concerts, jusque dans le Sud profond où la ségrégation n’a pas commencé à être réellement contestée.
Tout oppose les deux personnages qui, pourtant, nouent vite une relation de curiosité l’un envers l’autre. Tony Lip apprendra ainsi au musicien, très sophistiqué, à manger des ‘’fried chicken’’ avec les doigts ; Don Shirley essayera en retour d’inculquer les bonnes manières à son chauffeur. C'est passionnant !
Bien au-delà de la confrontation des modes de vie et des cultures, P. Farrelly veut sans doute traiter de la difficulté pour un artiste noir, particulièrement dans le contexte violent de la ségrégation, de s’épanouir dans un domaine où il n’est pas attendu, en l’occurrence la musique classique, une musique de blanc…
Mais avec trop de bons sentiments (notamment l’overdose de guimauve de la dernière scène) et l’absence de la moindre scène violente (un passage où Tony Lip essaye de récupérer Don Shirley des mains de la police aurait dû être, au moins, un peu trash) le film glisse sans laisser beaucoup de traces…
Dans ce concert de louanges, difficile pour moi de voir autre chose qu'un film "à Oscar" tellement prévisible et mielleux où aucune surprise et aucun risque ne sont prévus au programme des 2 heures archi revues. Musique qui appuie sans aucune finesse chaque scénette. Pas subtil une seconde et quelle mise en scène peu inspirée. Déception totale mais l'académie va adorer...
Peter farrelly s'est dit que ce serait pas mal un oscar. Et c'est pas avec des comédies que ça va lui tomber dessus. OK, les acteurs sont superbes, Viggo Mortensen vise aussi l'oscar. J'ai lu que ce film avait de l'humour. Certes, on sourit, mais dans la salle, on devait être tous mal lunés, parce que je n'ai entendu personne rire. C'est un énième buddy movie - genre que personne ne peut honnêtement foncièrement détester, avec tous ses codesspoiler: et son happy end de rigueur . Le plus grand intérêt du film finalement c'est de sortir ce pianiste de l'oubli dans lequel il était tombé. Sinon, je n'ai pas envie de retourner le voir.
La bande annonce vous prévient lourdement : vous être prié d’aimer ce film, tout le monde devrait le voir ! Ce sont a priori de vrais ( ?) spectateurs qui disent ça, même si c’est tourné par la production (puisque micro à l’affiche du film en mains). Pas une fausse note. Et me voilà donc bien gêné à vouloir en mettre une de fausse note. C’est drôle on appelle fausse note une mauvaise note fusse-t-elle sincère. Bon ben, la voilà quand même. Personnages sympathiques, mises en situation intéressantes, fil conducteur narratif bien pensant, acteurs reconnus, politiquement correct qui l’emporte sur le registre du vivre ensemble. Mais bon, il doit manquer quelque chose pour que je n’éprouve aucun entrain. Je me suis laissé faire. J’ai fini par m’ennuyer. Ah la belle Amérique. Elle revient de loin.
J'aurai aimé faire partie du public qui rempli ce film d'éloges. Ce film est sympathique à regarder, le rythme est assez bon, on ne s'ennuie pas, c'est bon mais sans plus. L'humour me laisse insensible, les blagues me paraissent téléphonées et un peu lourdes. J'ai mieux aimé l'humour de "braquage à l'ancienne".
Moyen... Ce film part d'un bon sentiment, celui de raconter l'histoire d'un talentueux musicien noir-américain qui se produit dans le sud des USA en pleine ère ségrégationniste. Mais malgré l'excellent jeu des acteurs et la gravité du sujet traité, ce film manque sérieusement de dynamisme. On s'ennuie tout le long et on attend juste qu'il finisse.
Un film un peu mièvre. Où tout est cousu de fil blanc. Comme si on découvrait pour la première fois que le racisme existait. Et que c'était répugnant. Sur le sujet, le dernier Spike Lee est infiniment plus intéressant.
Au début des années 60 un italo-américain du Bronx est embauché pour servir de chauffeur à un afro américain pianiste de génie pour une tournée dans les états du sud ségrégationnistes. Voila comment démarre The Green Book qui autant le dire tout de suite est un film trop lisse pour moi. C’est un film que j’ai trouvé beaucoup trop gentil et sympathique par rapport à ce qu’il est censé évoquer. Son côté tellement calibré pour les oscars le rend presque malhonnête. Heureusement il y a deux immenses acteurs dans les rôles principaux qui arrivent à rendre crédible la complicité naissante entre les deux personnages. Les dialogues sont eux aussi très réussis, mais ils sont trop légers là encore par rapport au sujet traité.
Très décevant. Première heure atroce, une vraie torture, au point que j'ai failli quitter la salle, le truc qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. D'abord c'est caricatural. Tout est excessif, inutilement appuyé, à commencer par les personnages, en particulier celui du blanc, Tony, repoussant au possible. 3 quarts d'heures à peu près pour nous le présenter ! rien que lui, rien que sa nullité (violence incontrôlée, racisme extrême, goinfrerie et absence totale de dignité). Au bout de 10 min. on a compris, et envie de passer à autre chose, mais non. Le réalisateur veut manifestement qu'on finisse par trouver ce gars sympathique (c'est le personnage principal !) mais en fait il est toujours aussi insupportable. On se dit qu'ensuite ça va aller mieux, mais non. Le noir aussi est caricaturé : il apparaît d'abord comme la parfaite illustration des fantasmes blancs coloniaux, avec tout l'exotisme ad hoc, puis comme l'exact opposé de Tony : rigide, hiératique, impavide... Soit. Mais on n'y croit plus. Et le scénario lui même accumule les invraisemblances : en deux jours, le gars qui mettait à la poubelle les verres utilisés par des ouvriers noirs chez lui, va serrer la main à un noir, accepter de travailler pour lui et manifester très vite sa sympathie. Le film ne prend pas le temps de tisser les liens et rendre crédible la transformation du personnage. Et pendant ce temps, la "beauferie" de ce blanc continue, confirmant l'inutilité de la première partie du film : blagues lourdingues, goinfrerie (encore et toujours...), nullité intellectuelle... On s'ennuie beaucoup, les blagues tombent à plat pour la plupart, quelques scènes émergent péniblement de tout cela, celles où on est vraiment ému ou amusé (mais la moitié est dans la bande annonce...). Bref, on est content quand c'est fini (parce que de toute façon, la fin, on l'a prévue depuis longtemps...).
Un film très décevant vu l’encensement qu’on en a fait... J’ai trouvé que tout était prévisible et un peu forcé, le jeu les acteurs, c’est caricaturé au possible... dès le debut je ne suis pas rentré dedans, j’avais l’impression de voir et sentir l’équipe autour et la mise en scène et d’entendre le clap 🎬 « ça tourne »... J’avais l’impression que tout était faut, on nous mets tous les éléments prévisibles pour « construire » cette relation entre ces deux hommes... on comprends très vite ou on veut nous emmener et ou ça va aller. Les acteurs en font trop et rentrent dans la caricature de leur personnages et c’est vraiment dommage, mais clairement c’est un problème de réalisation et mise en scène... j’ai eu envie de partir après 5 minutes et je ne l’ai pas fait par respect de l’œuvre et car je voulais voir tous les éléments puisque ce film est encensé pour les oscars à venir... et jusqu’à à la dernière minute j’espérais y trouver une raison de changer d’avis... et puis non... Cela reste ma grande déception de cette nouvelle année... et une grande incompréhension vu le succès du film, ou seulement le fond à permis à ce film de se retrouver à la course aux Oscars? Je ne sais pas je ne sais plus, mais je me suis rarement autant ennuyé et senti frustré au cinéma ces dernières années...
Assurément les bons sentiments ou plutôt la critique de la ségrégation américaine ne constituent pas la matière suffisante pour un film intéressant. Remarquons au passage que le racisme n'est pas subi uniquement par les personnes de couleur au vu du portrait dressé des Italo-Américains (ce qui là ne choque personne...). Un récit très convenu, rendu agréable par quelques dialogues souriants et un duo sympathique quoi que le surjeu ne soit jamais loin. Largement dispensable.
Au final assez long pour pas grand-chose, ce biopic Green book traite principalement du sujet des noirs aux Etats unis avant de parler de musique. Et le problème c’est qu’il y a des dizaines de films plus intéressant qui en parle mieux. Ici on se contente de retracer l’histoire d’un unique personnage précurseur, mais ça reste très sommaire. Le reste du film constitué principalement de discussions dans la voiture se laisse suivre mais n’est pas franchement passionnant. Heureusement les acteurs sont bons mais l’ensemble manque de conviction et de profondeur.