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    The Third Murder
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    90 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2018
    On connait le cinéaste japonais Hirokazu Kore-Eda pour ses nombreux et beaux drames familiaux tels que « Nobody knows », « Tel père, tel fils » ou encore « Notre petite sœur ». Pour la première fois dans un de ses films sortant chez nous il change radicalement de registre - en apparence seulement - en s’essayant au thriller judiciaire à tendance policière. Sur la forme, « The Third Murder » adopte un aspect de film procédural à l’américaine notamment dans le visuel et par le biais de certains de ses décors. Cependant, le rythme très (trop) plat dénote et nous rappelle, outre les acteurs asiatiques, qu’on est bien dans un film japonais. Et clairement, hormis un début prometteur et une histoire pour le moins intrigante de prime abord, le cinéaste est loin d’être aussi brillant ici que dans ses précédents films. Pire, on s’ennuie dans ce nouvel opus qui manque de panache.

    « The Third Murder » dure plus de deux heures et elles semblent vraiment interminables pour le spectateur dont l’intérêt pour le film décroît à mesure que les minutes passent. La faute à un long-métrage beaucoup trop bavard et sans aucun rythme. Les longues logorrhées verbales entre les protagonistes, toutes plus sibyllines les unes que les autres, finissent par avoir raison de notre attention et nous endormir. Quand le film est terminé, on se dit qu’il y a bien une demi-heure de trop dans cette histoire aux lourds questionnements moraux mais sans rythme. Les scènes de parloir ou d’interrogatoire entre les différents protagonistes deviennent redondantes, certaines s’avérant même inutiles, et tout cela est filmé de manière tellement nonchalante qu’on décroche totalement. Et, surtout, à la fin on se demande où le cinéaste a voulu en venir puisqu’il ne boucle pas son intrigue et laisse les grandes questions posées en jachère.

    On ne peut en effet reprocher à ce film d’être vide de sens. De grandes notions telles que la culpabilité, l’arbitrage du destin à la naissance ou encore le poids du passé sont mis en branle mais tout tourne autour de la notion de vérité. Et ces grandes thématiques abordées avec courage sont noyées dans une intrigue trop opaque. La résolution de l’intrigue semble caduque pour le réalisateur mais il en oublie son public en ne résolvant pas l’intrigue. Certains films qui laissent le fin mot de l’histoire à l’appréciation du spectateur sont réussis mais là on en ressort avec trop de points d’interrogations pour finalement pas grand-chose. Et les notions abordées le sont de manière tellement sentencieuse et sans vraiment de point de vue qu’on est plutôt saoulé qu’autre chose. On sent Kore-Eda plus attiré par le drame que le thriller, il aurait donc du réalisé un drame comme il a su si bien nous en offrir plutôt que de prendre le film de procès de travers et nous ennuyer. Espérons que son prochain opus présenté à Cannes retourne à ses fondamentaux.

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    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Avec "The Third Murder", Hirokazu Koreeda est fidèle à lui-même avec un film lent qui se décante au fil des minutes et très froid avec une mise en scène toujours très sobre. Je n'ai pas encore vu "Après la tempête" son dernier film avant celui-ci, mais j'avais apprécié "Notre petite soeur". Dans ce film, il s'intéresse toujours aux liens familiaux et également au rapport à la vérité. On se rend compte que ces thèmes servent le récit et non pas l'inverse. Le réalisateur s'intéresse plus aux mystérieux liens qu'il y a entre les personnages qu'à cette vérité qui change souvent... C'est pour cela que c'est davantage un drame bavard sur un avocat blasé qui cherche avant tout à gagner le procès qu'un film policier centré sur la découverte de la vérité qui finalement importe peu. L'ambiguïté du récit peut être intéressante dans certains cas, mais ce n'est pas le cas ici et c'est même lassant, car cela crée un faux mystère qui n'a aucune importance. L'aspect psychologique n'est pas assez développé ce qui empêche toute implication et dessert certains aspects du film comme lorsqu'il est question de la culpabilité paternelle qui concerne plusieurs personnages. Les deux derniers plans sont superbes et pleins de sens par rapport à tout ce qui a été construit avant, mais, c'est un film qui manque de vie, qui est peu distrayant et pas spécialement intéressant pour tout ce que j'ai dit et parce qu'il est finalement assez prévisible.
    Rod C.
    Rod C.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2018
    On parle souvent de l esthétique très particulière des films coréens. La bande annonce est redoutable d efficacité. Mais une fois en salle l attente est très longue pour un début 'd actions'. Il faut être très très patient, sans doute coréen pour apprécier une telle lenteur le très peu, suggéré, à peine esquissé
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2020
    Devenu le chouchou du Festival de Cannes depuis le prix d’interprétation masculine récolté en 2004 par Yuya Yagira pour « Nobody knows », suivi par la Palme d’or en 2018 pour « Une affaire de famille », Hirokasu Koré-Eda qui enchante par ses chroniques familiales douces-amères a rejoint la catégorie des « intouchables ». En 2017, il a souhaité faire un pas de côté en se frottant au film néo-noir. Ce sera « The third murder» qui emprunte la voie du film de procès, spécialité typiquement hollywoodienne où a régné en maître Sidney Lumet tout au long de sa prestigieuse carrière. Un homme (Koji Yakuso) est arrêté après avoir avoué le meurtre de son patron qui venait de le licencier. Il est défendu par un prestigieux avocat (Masaharu Fukuyama) dont le père avait évité au même homme la peine de mort trente ans plus tôt alors qu’il avait déjà été accusé de meurtre. Point de départ intéressant dont Koré-Eda qui écrit comme toujours le scénario de son film ne saura tirer parti. L’accusé ayant spontanément avoué le meurtre, la stratégie de l’avocat sera d’amener son client à présenter la version des faits et les motivations les mieux à même de lui voir infligé la peine la moins sévère. En somme, le fils marche sur les traces de son père. spoiler: La tâche sera compliquée par la propension de l’accusé à changer de version des faits au gré de son humeur très versatile. L’avocat fatalement finit par s’y perdre , étant soumis au supplice de Sisyphe par un client à la mine débonnaire clairement empruntée au fameux Keyser Sösé interprété par Kevin Spacey dans le non moins fameux « Usual Suspects » (1995) de Bryan Singer . Le problème est que Koré-Eda n’est pas Bryan Singer
    et comme son avocat joué par le plutôt terne Masaharu Fukuyama, chanteur à succès à l’origine, il n’arrive pas à transcender une intrigue dont la complexité emberlificotée ne mène à rien de concret hormis de contribuer à ranger « The third murder » dans l’exercice de style plutôt vain. Cette tentative aura tout de même été saluée par la critique, eu égard au nouveau statut dont jouit désormais Koré-Eda. Le réalisateur a aussitôt replongé dans l’univers qui lui est familier avec « Une affaire de famille ». Il a eu cent fois raison.
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2018
    J'aime tellement la finesse habituelle de Hirokazu Kore-Eda que je suis un peu déçu par l'aspect didactique et appliqué de The third murder.

    La tentative de se renouveler et d'essayer un autre genre est certes bienvenue, mais ce mix de procedural et de thriller à rebondissement m'a laissé dubitatif : si la mise en scène reste souveraine, le propos est ici curieusement alambiqué. Les ressorts psychologiques qui amènent les différents protagonistes à faire ce qu'ils font m'ont paru en grande partie tirés par les cheveux, alors que les autres oeuvres du cinéaste semblent le plus souvent couler de source.

    Au-delà de ces réserves, principalement d'ordre scénaristiques, il faut souligner la qualité de la photographie, volontairement grisâtre et froide, et l'interprétation convaincante des deux personnages principaux.

    Ce n'est pas mon Kore-Eda préféré, mais ce n'est pas mal quand même.
    btravis1
    btravis1

    111 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Désagréablement surpris par le film, surtout à cause de la réalisation, où chaque scène est étirée, où chaque dialogue est prononcé le plus lentement possible avec des blancs interminables entre chaque phrase. Du coup le film dure une plombe alors que l'histoire est très courte et que finalement le réalisateur se moque un peu de nous, car la recherche de la vérité est secondaire ici, on est plus centré sur le processus de défense ou la relation client-avocat ou je ne sais quoi d'autre, car je me demande encore quel était vraiment le but de ce film, mais pour le spectateur, c'est l'ennui qui guette !
    Flowcoast
    Flowcoast

    59 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2018
    Dans le cinéma japonais, The Third Murder tangue sur les films judiciaires bien loin des indigestes films policiers et judiciaires américains qui ont fait overdose au grand public. Dans un film plutôt bien conçu (notamment une teinte assez grisâtre dans la lignée du genre de film assez sombre et parfois très calculé), The Third Murder n'a rien de très original en soit. Déçu d'avoir vu ce film en VF tant j'adore avoir la tonalité japonaise dans les oreilles. Le rythme un peu lent du film et l'absence de sur-tension permettent au film d'être un poil sur courant alternatif et malheureusement, peu à peu le film perd de son essence. Il faut donc attendre le jugement où ça commence à se débrider très sérieusement - et où le temps va plutôt avancer. Même si je suis surpris du dénouement du film.
    pfloyd1
    pfloyd1

    135 abonnés 2 115 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Fan de film Coréen, je dois avouer que The Third Murder m'a quelques peu déçu. Cette histoire se passe à huis clos entre 3 avocats et leur client derrière les barreaux accusé du meurtre de son patron. Le déroulement de l'affaire est extrêmement lent malgré de rares et ennuyeux rebondissements, les révélations du présumé coupable ont du mal à capter l'attention et les délibérations de ses avocats n'ont que peu d’intérêt. Pourtant c'est un drame psychologique assez fin, une leçon de moral et de réflexion, le contexte change, se complique, le jeu évolue mais dans une lenteur incroyablement pénible. Ce film vous intéressera si vous êtes patient et n'attendez aucune action...
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    The Third Murder se démarque un peu du style habituel Kore-Eda avec un aspect thriller/mystère plus poussé.
    Malheureusement ce changement n'a pas été d'une grande réussite car c'est surtout une lourdeur générale qui ressort de ce film et de sa mécanique : on alterne continuellement entre une enquête mollassonne, brouillonne, et des scènes de parloir pesantes et trop redondantes.
    Le scénario navigue à vue sans jamais définir une ligne directrice claire, le propos semble un peu confus et n'étaye pas efficacement la réflexion qu'à voulu apporter le réalisateur sur des thématiques fortes telle que la peine de mort.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Le cadavre calciné d'un chef d'entreprise est retrouvé sur les berges d'une rivière. Misumi, un ancien employé qui venait d'être licencié, avoue immédiatement aux policiers sa culpabilité. Son lourd passé criminel (il a commis trente ans plus tôt un double homicide) fait de lui le coupable tout désigné.
    Le jeune et brillant avocat Shigemori est chargé de le défendre. Le comportement de l'accusé, qui semble appeler de ses vœux la condamnation la plus lourde, ne lui facilite pas la tâche. Mais les indices qu'il glane au cours de son enquête, notamment en rencontrant la fille handicapée de la victime, jette un doute sur la culpabilité de son client.

    Hirokazu Kore-Eda s'est fait un nom dans le cinéma japonais en filmant des drames familiaux. Le premier film que j'avais vu de lui en 2004 m'avait enthousiasmé : "Nobody knows" racontait l'histoire d'une fratrie de quatre jeunes enfants abandonnés à eux mêmes par une mère irresponsable. Fidèle à sa signature, j'avais vu ses films suivants qui mettaient en scène, sur un mode plus ou moins tragique, des familles dysfonctionnelles : "I Wish", "Tel père, tel fils", "Notre petite sœur", "Après la tempête"...

    Avec "The Third Murder", Hirokazu Kore-Eda semble changer de style. Il passe du drame acidulé au polar le plus noir. Il raconte une enquête policière, doublée d'un film de prétoire autour d'un crime crapuleux. Mais il retrouve au bout du compte ses obsessions, celles des familles dont on hérite et celles des familles qu'on se choisit.

    Pour autant, avant d'en arriver là, "The Third Murder" s'étire sur plus de deux heures. Le cinéaste est accoutumé à ces formats-là. Mais ici, rien n'y obligeait. Ni la chronologie de l'histoire, ramassée sur quelques semaines le temps d'une instruction judiciaire, ni les rebondissements de l'enquête qui, pour complexe qu'elle soit, ne sont pas si nombreux qu'ils n'auraient pu être racontés en trente minutes de moins.

    En soi, cette durée excessive ne condamne pas le film. C'est son classicisme paresseux, qui tangente parfois le téléfilm policier, qui le fait. Ponctué par les parloirs avec l'accusé, dont le reflet dans la vitre séparatrice est complaisamment calqué sur celui de son avocat pour souligner, au cas où on ne l'aurait pas compris, la proximité des deux êtres, l'histoire suit mollement Shigemori dans ses investigations. Il est affublé non pas d'un - comme c'est l'usage dans les bons scénarios - mais de deux collaborateurs : un vieux procureur cynique revenu de tout pour qui seule compte l'efficacité de la défense et un jeune avoué fraîchement émoulu de l'université, viscéralement opposé à la peine de mort, pour qui seule importe la recherche de la vérité. Cette tension entre la vérité du procès et celle des faits constituait un joli thème. On se souvient qu'elle était au centre du très réussi "L'Hermine" avec Fabrice Luchini. Mais, Hirokazu Kore-Eda ne l'exploite pas jusqu'au bout préférant, comme hélas les polars ont souvent le défaut de le faire, dénouer une intrigue captivante par une élucidation décevante.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un thriller judiciaire captivant malgré sa lenteur et sa réalisation basique. Jeu complexe autour de la vérité et du mensonge, tout en manipulations. Questions existentielles. Thématique de la filiation chère au réalisateur. Mais à trop vouloir faire dans le tarabiscoté, on finit par en perdre son japonais, à se lasser des revirements. Et on reste sur une impression floue et ambiguë quant au discours du film.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    283 abonnés 2 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2020
    Difficile d'accrocher complètement dans ce long exposé juridique, surtout bercé de silences et de contemplations. Au bout d'une heure (et le film en fait deux) on a l'impression de ne pas avoir avancé d'un iota dans l'intrigue, ce d'autant plus que les interprètes semblent vraiment monolithiques pour la plupart et que l'empathie joue peu. Une petite déception.
    Pasthen
    Pasthen

    61 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2019
    Le travail d'un avocat comme sujet principal d'un film est plutôt une recette qui fonctionne si la tension est présente, si la personnalité défendue est intéressante ou mystérieuse, si l'avocat fait étalage de ses talents ou encore si le film est basé sur des faits réels. Bref si un élément (ou plus) vient ajouter une dimension supplémentaire à l'œuvre. Je pense à American Crime Story saison 1, Peur Primale, l'Associé du Diable, Le Mystère von Bulow. The Third Murder ne propose rien d'exceptionnel et les scènes censées faire monter la pression (les rencontres avocats/client) retombent très vite. L'histoire ne convainc pas vraiment et l'accusé, faussement détaché, ne pousse pas à l'empathie.Kore-Eda Hirokazu ne se mouille pas, suit un chemin tout tracé et n'en dévie pas.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Ce drame judiciaire du réalisateur japonais Koré-Eda est particulièrement complexe à suivre. On y voit une personne accusée de meurtre sur son employeur changer de version des faits sur les circonstances de celui-ci, au grand dam de ses avocats. L'ensemble manque de puissance émotionnelle et se révèle au fil du film agaçant. La question de la vie et de la mort est constamment abordée par le réalisateur et la complexité de l'âme humaine prend le pas sur l'émotion et la quête de vérité, nous laissant sur notre faim.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    Grand fan de Kore-Eda, c'est vraiment la première fois que je suis déçu par l'un des ses films. C'est lent, trop lent, et j'ai eu un mal fou à m'intéresser à ses personnages. Un comble pour ce réalisateur dont la force est l'esquisse de ses personnages... Comme quoi, même les plus grands font parfois des films moyens... Ce qui ne m’empêchera évidemment pas d'aller voir le prochain, palme d'or, qui s'annonce comme un sommet de sa filmographie.
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