Avis sur Peppermint

Ne boudons pas notre plaisir, Peppermint est un bon film de vengeance au féminin. Et d'ailleurs l'actrice principale, Jennifer Garner, est très convaincante dans son rôle de gentille mère de famille devenue par la force des choses une tueuse badass. Bon par contre on évite pas certaines facilités scénaristiques et autres incohérences propres au genre, et vers la fin on peut dire que c'est même plutôt bien fourni dans ce sens. Mais le plus gros bémol à mon goût, c'est qu'il manque un petit chapitre, celui de son entrainement pointu dont ne voit que quelques secondes. 5 à 10 minutes là dessus auraient bien complété le film il me semble, surtout qu'il n'est pas excessivement long (1h34 hors générique).

Après la série Alias (de 2001 à 2005, où beaucoup d’entre nous l’ont découverte) et le personnage d’Elektra (dans Daredevil et son spin off en 2003 et 2004), Jennifer Garner a été bien plus sage est a surtout tourné dans des comédies romantiques. C’est à 45 ans qu’elle retrouve de nouveau un personnage musclé, et on peut dire qu’elle impressionne ! Le scénario du film est un cliché du genre, où tout est plus ou moins attendu, mais il est bien réalisé. L’atout du film, c’est Jennifer Garner. Son personnage est carrément badass, elle se bat avec classe et détermination. C’est simple, le film aurait été vraiment moyen sans sa prestation convaincante. Du coup, rien à dire, on est face à un bon film d’action crédible qui capte notre attention jusqu’à la fin !

Un film d'action où on ne s'ennuie pas une minute. Grace à Jennifer Garner, on se régale dans son fauteuil pendant un peu plus d' 1H30. Les rôles féminins dans le genre sont rares, il faut en profiter. Cette justicière partage sa vengeance de main de maîtresse, et franchement c'est jubilatoire ! Elle s'est entrainée quelques années, est devenue redoutable avec ou sans armes. Voir comment elle décime réseaux maffieux et petites frappes, manque certainement de finesse, c'est du violent, et les seules images de tendresse viennent de ses souvenirs enfouis de sa petite fille perdue trop vite. A savourer....!! **

un bon film d'action policier thriller qui nous montre la vengeance
d'une femme après la perte injuste de sa famille.
la corruption qui gangrène toutes les administrations
les méchants presque intouchables donc Jennifer Garner enclenche
la seconde et se fait justice elle même, implacable logique.

Même si Peppermint à tout de même cette arrière-goût de déjà vu à plusieurs reprises avec cette histoire de vengeance suite au meurtre d’une famille et que le film est également assez prévisible, on reste tout de même satisfait de ce qui se déroule devant nos yeux. Principalement grâce à l’interprétation de Jennifer Garner et aux scènes d’action qui restent réalistes comme l’a souhaité le réalisateur Pierre Morel qui nous offre un film d’action à la réalisation propre, soignée et rythmée.

Ce film dramatique/d'action américain est assez bien dans l'ensemble.
La première moitié est vraiment très bien.
La seconde moitié est un peu exagérée et pénible dans l'action.
En tout cas, la douleur de cette femme est vraiment terrible et on reste suspendus à sa vengeance implacable.

Jennifer Garner nous revient plus en forme que jamais en mode Charles Bronson pour un vigilante explosif et sans temps mort ! Mise en scène par le frenchie Pierre Morel, la virevoltante quadra s'en donne à coeur joie ici, bastons, fusillades et furie vengeresse s'entrechoquent avec délectation si toutefois on est en phase avec cet esprit "self justice". Sans concession aucune, Peppermint tire sur tout ce qui bouge avec un savoir faire certain, on n'évite pas les incohérences bien évidemment mais comme souvent lors de ce type de métrage, on s'en moque tant que l'ensemble est réalisé avec sérieux. Une pointe d'humour vient de plus assaisonner le tout de temps à autre pour une touche assez rafraichissante dans la violence ambiante. Un bon voire très bon vigilante, ni plus ni moins.

L’action démarre très rapidement. On est vite plongé au cœur du film qui ne fait que monter en intensité.
Jennifer Gardner est impressionnante dans son rôle de « justicière »

Froid, brutal, impitoyable, une mère de famille ayant échappé au meurtre de sa famille dont-elle a été témoin revient après 5 ans de préparation pour venger son mari et leur fille, si ses capacités meurtrières exagérées sont parfois ridicules, on est impliqué dans ce qui la motive et la suit tout le long de son parcours vers sa cible, un homme dangereux au dessus de la police corrompu n'ayant pas payé pour ses actes dans le passé. Une justicière véritable ange gardien des gens qui la soutiennent contre un groupe criminel tout puissant, si on doit citer un défaut à ce film d'1h30 c'est sa faible durée.
Enchaînant action sur action sur un rythme maintenu tout le long, ce film arrive pourtant à donner au spectateur de la sympathie envers les victimes. Efficace.

Si la formule "cinquantenaire hollywoodien en perte de vitesse et voulant taper sur des gangsters à fort accent pour renflouer son compte en banque" initiée par Pierre Morel a un peu moins bien fonctionné avec John Travolta ("From Paris with Love") et Sean Penn ("The Gunman"), Liam Neeson, lui, en aura bien sûr pleinement profité avec "Taken" (et ses deux suites) dont l'incroyable succès lui ait tellement monté à la tête qu'il répète depuis inlassablement des variantes de ce même rôle, persuadé d'être devenu une star incontournable du cinéma d'action. Certes, c'en un peu triste car le bonhomme mérite sûrement mieux mais il faut bien reconnaître que "Taken" a raflé la mise et rassemblé un large public avec une part étonnament importante de spectatrices, sans doute séduites par la dichotomie de Bryan Mills, père de famille devenant un distributeur à bourre-pifs sur pattes grâce à son passé d'agent de la CIA pour récupérer les siens. Cette propension d'une gente féminine prête à à se déplacer dans les salles pour voir un film d'action où les liens sentimentaux jouent une place importante, ce petit malin de Pierre Morel l'a bien remarqué et quoi de mieux que de réappliquer sa recette magique avec cette fois une femme dans le rôle principale pour attirer encore un peu plus de ce public ? Voilà donc que débarque presque logiquement ce "Peppermint", vigilante-movie ultra-calibré avec la revenante Jennifer Garner dans le rôle d'une mère de famille au destin forcément teinté d'une violence tragique.

En effet, cette jolie maman du nom de Riley North n'a vraiment pas eu de bol ! Non seulement son mari et sa fille ont été assassinés en pleine rue par un cartel mexicain mais une fois qu'elle a reconnu et désigné les coupables, ces derniers ont été libérés sous son nez grâce un système judiciaire totalement corrompu. Si cela avait été un drame lambda, elle se serait morfondue dans ses larmes pendant des années mais pas question de ça dans un film de Pierre Morel, la maman braque une banque et s'enfuit aux quatre coins du monde pour devenir une véritable machine à tuer et revenir cinq plus tard, bien décidée à faire payer tous ceux qu'elle juge responsables de la mort de ses proches...

Curieux choix que fait ce "Peppermint" dans un premier temps avec sa chronologie désordonnée... En plus de la partie "entraînement" de cette mère bien trop rapidement abordée pour être crédible, le film élude presque entièrement les affrontements avec les meurtriers directs de sa fille et de son mari pour se concentrer sur leur commanditaire à la tête d'un trafic de drogue. Cela a déjà pour conséquence de passer à côté d'une donne émotionnelle essentielle à un vigilante-movie (La force d'un face-à-face entre Riley et ses assaillants de cette fameuse nuit) mais il en résulte surtout une impression d'un drame utilisé comme un simple prétexte pour faire débouler une Jennifer Garner remontée comme une pendule badass dans le monde des narcotrafiquants mexicains. Et c'est exactement ça finalement, "Peppermint", un truc complètement basique qui n'est là que pour enchaîner des scènes d'action filmées avec suffisamment de solidité par Pierre Morel pour ne pas ennuyer mais pas assez pour en délivrer de vraiment marquantes. Au milieu de tout ça, il y a bien un twist amené avec la subtilité d'un mammouth en rut (les fausses-pistes l'entourant sont presque signalées par un immense panneau lumineux) et quelques idées aussi intéressantes qu'inexploitées dans l'ombre de cette héroïne (cette double facette ange de la mort/ange protecteur d'une communauté ou la façon dont elle est perçue par les réseaux sociaux) mais "Peppermint" n'en a que faire et se contente d'empiler les cadavres mexicains jusqu'à l'inévitable affrontement avec le boss final.

Néanmoins, s'il y a bien une qualité qu'il faut reconnaître à Pierre Morel (et Liam Neeson peut en témoigner), c'est sa manière d'iconiser ses héros dans leur odyssée meurtrière et, ici, on peut dire qu'il trouve la figure vengeresse parfaite en Jennifer Garner. Visiblement heureuse de quitter la case des seconds rôles auxquels elle était abonnée depuis des années, l'actrice renoue d'une conviction impressionnante avec un cinéma bien plus physique et nous emporte sans mal avec elle dans les traces de sang qu'elle laisse sur son passage. Elle est véritablement le coeur et le bras armé de "Peppermint" qui en devient même souvent un écrin bien trop minuscule pour son talent au vu de l'énergie contagieuse qu'elle déploie.

Au final, "Peppermint" a au moins le mérite d'être parfois efficace mais, à force d'appliquer la même formule encore et encore à quelques variations près, les films de Pierre Morel commencent vraiment tous à avoir la même saveur -ou fadeur, c'est selon.
Au moins, celui-là aura permis le retour en force et en grande forme d'une Jennifer Garner dont on avait oublié la puissance qu'elle peut avoir à l'écran dans un tel rôle. Vous l'avez compris, "Peppermint" n'existe tout simplement que pour sa seule présence...

Fier d’être français après avoir vu ce film d’action sans temps mort de Pierre Morel.
Gartner excellente, musique rythmée, rebondissements, nous avons beaucoup aimé

Un film d'action efficace et âpre sur la vengeance menée par une femme déterminée, incarnée par la délicieuse et néanmoins solide Jennifer Garner qui retrouve ici un rôle physique qui lui va bien.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Scénario sans surprise mais scène d action efficace!!! Jennifer Garnier est crédible dans son rôle de femme vengeresque!!!

la mère de famille qui revient entraînée comme une guerrière n'a vraiment rien de crédible. Après sa longue absence, elle revient en sachant se battre (parfois ridicule), tirer, et surtout a toute une panoplie d'armes.  Elle n'a peur de rien. Elle est protégée par toute une population dans un quartier pauvre (elle le protège en retour) . Elle vit dans une camionnette, et tire sur tout ce qui bouge.
Le réalisateur a pris le parti d'en faire un film d'action plus qu'un film psychologique. On n'est jamais dans la tête de la guerrière. On assiste juste à des scènes de violence (parfois au ralenti), de poursuites, de vengeance.

Dans le rôle principal, Jennifer Garner que l'on avait pas vu dans le genre depuis une dizaine d'années. Elle incarne une mère tueuse et vengeresse. Elle a l'air d'apprécier le rôle.

Peppermint est un film d'action qui semble assumé. Même si il n'est pas original, on a plaisir à voir Jennifer Garner en tueuse (framboisemood wordpress)

Le vrai point fort du film reste bel et bien l'actrice, belle et crédible jamais on abuse de son côté sexy pour se focaliser sur le côté maternelle d'une femme brisée et désenchantée. Malgré une ouverture bien vue le début est long et fastidieux, nullement rattrapé d'ailleurs par des flash-backs tout aussi laborieux, d'une facilité narrative évidente. D'un point de vue primaire Pierre Morel signe un film d'action efficace et divertissant grâce à des séquences réalistes et parfaitement chorégraphiées à l'ancienne. Sinon, Morel reste un réalisateur sans consistance, sorte de sous-Besson qui offre un film prévisible et convenu.
Site : Selenie