Un survival movie taillé pour Mads Mikkelsen le taciturne. Il excelle dans ce rôle et parvient sans peine à faire partager son sort et ses émotions uniquement par son jeu sans paroles (ou presque). Le film en lui-même est réaliste et éprouvant. Toute personne dotée d'une once d'empathie en ressortira ébranlé.
Vu certaines critiques, j'avais peur d'être déçu. Ben pas du tout j'ai marché à fond dedans. Encore un film de survie de plus ? Non, l'aspect humaniste est ici central contrairement à ce qui a pu être fait auparavant. Le thème central n'est pas "comment je suis trop fort pour survivre" mais "est ce que je choisis de survivre avec l'autre, même si j'aurais certainement plus de chance de m'en tirer en restant seul". Dans un style épuré, purgé de tout superflu, l'excellent Mads Mikkelsen nous fait ressentir toutes ses émotions, là où Hollywood nous en aurait fait des caisses de dialogues sirupeux, de flash-back mélos ou de super héros testostérone . La fin ne m'a pas paru bâclée, c'est juste une fin qui conclut l'humanité du personnage. Oui il y a bien quelques scènes un peu tirées par les cheveux, mais... Ouais on aime ces films positifs qui subliment l'essentiel.
Un face à face magistral entre un acteur venu du froid et le monde Arctique. Mads Mikkelsen nous montre l'étendu de son talent en étant pleinement présent de la première à la dernière minute. Arctic est sobre, rugueux, sans fard et haletant. Un film hors des sentiers battus.
Aucuns dialogues, uniquement quelques monologues mais l'action vaut la parole et le spectateur participe a fond à cette randonnée de l'extrème..... L'acteur est tres convainquant.
Premier film pour Joe Penna présenté hors-compétition cette année à Cannes. On sait ce qu'on vient voir, on voit ce qu'on savait et on est pas déçu. Mise en scène honnête, images magnifiques, scénario classique. Les rebondissements arrivent (tous) comme on s'y attendait, ni plus ni moins. Il y a un certain suspens, par définition, mais le tout manque d'émotion. Par contre, on ne sait pas comment le personnage est arrivé là et rien de son histoire personnelle, et ce n'est pas plus mal. On se concentre sur l'instant présent. On est tout de même à la limite de l'ennui, surtout dans la première moitié. Ce survival en milieu hostile ne serait sans doute pas sorti du lot sans la présence magnétique du toujours excellent Mads Mikkelsen. Vu qu'il est un peu le seul protagoniste du récit (à part une jeune femme qu'il essaie de sauver mais qui passe son temps emmitouflée et inconsciente), il est de toutes les scènes (quasi muettes) et porte tout le film sur ses épaules. C'est solide, c'est carré, c'est sans surprise, c'est déjà (presque) oublié...
Mads Mikkelsen signe dans Arctic une performance d'acteur absolument bluffante. Le film en général promet au spectateur 1h40 halletante, malgré des dialogues des plus épurés pour ne pas dire minimalistes. L'on se prend constamment à éprouver de l'empathie pour le héros, vaillant, débrouillard mais faillible et sujet au doute comme nous tous. De par cette capacité à tenir en haleine et à embarquer le spectateur avec le héros, le film est une réussite indéniable. Autre point positif, la photographie. Les paysages désolés de l'Arctique sont superbement filmés, tantôt magnifiés, tantôt rendus effroyables. Alors pourquoi cette note mi-figure mi-raisin ? spoiler: Parce que personnellement je ne supporte plus ces fins de film abruptes ! En sortant de la salle, j'ai repensé au dernier film de survie que j'ai vu et apprécié, Seul sur Mars. Indépendamment de toutes les contingences liées au genre, blockbuster hollywoodien contre "petit" film islandais, j'ai largement préféré le happy end franc de Seul sur Mars où le spectateur ressort de la salle réconforté d'avoir vu le héros retourner à la vie normale, rasé de près, voire (c'est facultatif) invité sur les plateaux télévisés raconter son aventure. C'est pour ainsi dire une sorte de récompense après avoir été balloté pendant plus d'une heure entre espoir et frayeurs.
Voici un film aride en sentiments, sec en musique, tranchant sur les événements et qui ne laisse pas de glace. Voici l’instinct de survie à l’état pur, ou un homme (seul au début) se bat contre le froid, la neige, le vent, et les ours. L’intrigue malgré tout réussi à progresser, avec le fracas d’un hélicoptère et de ses passagers qui va alimenter le récit en différents rebondissements. Tous les événements sont vraiment éprouvants pour les spectateurs et on se dit au bout d’une heure et demie : mais comment est-ce que cela va finir ? Même si la surprise n’est pas totale, car il faut bien donner un peu d’espoir, et notamment pour le futur spectateur intrigué par ce film...
Un film très bien interprété d’autant que les dialogues se font rares. Une histoire un peu déjà vue même si le dépassement de soi y est très bien représenté ainsi que la solidarité humaine face à la dureté des éléments.
Mad Mikkelsen et Clint Eastwood sont les deux acteurs qui me font déplacer quel que soit le film à découvrir. Et encore une fois je n'ai pas été déçu par cet acteur ( Mad )au regard toujours fascinant et à cette volonté et cette humanité inébranlables qu'il interprète dans la plupart de ses films. Je ne sais, mais je m'imagine qu'un tel homme peut exister et cela suffit à mon bonheur de regarder ses films. Un petit bémol : je ne sais ce que ce film serait advenu sans lui. A part cela, j'ai aimé même si 1h30 est trop court pour s'ancrer dans cette immensité, même si la fin est escamotée et semble être faite pour décontracter le spectateur.
Voilà un réalisateur qui ose" prendre les rennes" et mettre de coté ce qui n'est pas malgé le peu d'acteur ; il arrive à porter le film sur ses épaules. Peu de temps après le début, on est direct dans le feu avec un ton donné (froid).
Ce choix audacieux ne nous laisse que très peu d’indices pour comprendre la situation et certaines actions (comme de remettre quotidiennement en ordre un des choses) : mais qui ne peuvent être comprises que plus tard. Cela ajoute une sensation de mystère qui sied parfaitement à cet environnement si hostile dans lesquels ou l'homme devient la proie de certains animaux Bref une Aventure difficile qui ne peut être donné à tout le monde. Coté image, rien à redire et nous toujours dans ces étendu blanches ou seulement quelques marche sur le sol. Donc oui, l'ensemble est magnifique et quant on traverse ,de telle étendu nous laisse parfois bouche bais. LEs immenséités des paysages, peu nombreux mais existant. Il montre un certains naturel (tout comme son intelligence) Voilà un bonpremier film, captivant, éprouvant, est une humanité comme on en aura jamais en France : mais qui parvient à apporter un vent très frais de nouveauté dans le genre. Bref, une sympathique expérinence qui depuis les salles immersion vibes ; donne un plus au film. Comme quoi pas besoin de sortir des millions voir plus, pour terminer parfois aussi bas que certains film moyennement distribué. Mais sa passe à deux doigts^^. Pour se détendre… pourquoi Préparez-vous pour une expérience aussi belle que marquante
Je n'ai vraiment pas compris l'intérêt de ce film... Franchement... Si j'aime l'idée du survival, un personnage plongé dans un univers extrême où il doit juste survivre, j'avoue que bien souvent l'exécution me déçoit profondément... et là je trouve qu'il n'y a juste pas d'exécution.
Si je suis allé voir ce film c'est pour l'Arctic. J'aime ces paysages enneigés à perte de vue... et en fait le réalisateur n'en fait rien, à part à la fin on ne voit quasiment rien des décors, on a très peu de plans d'ensemble permettant de faire en sorte qu'on ressente la petitesse de son héros face à la nature... et les gros plans n'ont aucune intensité, ce n'est même pas un parti pris qui permet de plus s'attacher à Mads Mikkelsen.
J'ai trouvé le film incroyablement scolaire. Disons que bien souvent on peste contre les personnages cons qui ne font pas ce qu'on aurait fait à leur place. Et bien là il fait tout, tout est détaillé, on voit tout. Il y a un obstacle, on le voit essayer de le contourner, mais ça prend trop de temps, on le voit alors essayer de le surmonter, ça ne marche pas, puis se résigner à le contourner.
Tout est comme ça... tout...
Tout est montré, jamais suggéré, mais jamais savamment filmé... C'est d'une platitude absolue. Il n'y a aucun génie. Tout est atrocement planplan. Disons que tout ça manque de nervosité, d'intensité, de tout...
Et le pire c'est qu'à la fin ça se résout par une sorte de deus ex machina alors qu'il n'a pas du tout accompli ce qu'il voulait faire. Forcément j'ai eu un immense sentiment d'être resté sur ma faim... de m'être fait arnaqué et qu'en réalité j'ai vu un film où il ne s'est rien passé... le gars croise un ours, tombe dans une crevasse, comme le montre la bande-annonce, il règle le problème... et c'est tout...
Bref, c'est le genre de film qui s'il n'est pas chiant est juste une immense perte de temps (et d'argent). Moi qui espérait un film vraiment réussi, j'ai juste eu le néant...
Joe Penna fait partie des réalisateurs qui n’ont pas froids au yeux, tout du moins au moment de décider de faire « Arctic » son premier film ! Dès les premières images, le ton est donné : froid glacial, minimalisme ultime que ça soit au niveau du panorama (désert de neige) ou du récit linéaire sans aucun flashback. Ce choix audacieux ne nous laisse que très peu d’indices pour comprendre la situation et certaines actions (comme de remettre quotidiennement en ordre un amas de pierre) ne peuvent être comprises que plus tard. Cela ajoute une sensation de mystère qui sied parfaitement à cet environnement si hostile dans lesquels on ne peut prévoir ce qui va se passer et qui impose la survie au jour le jour. Les images sont magnifiques dans ces vastes étendues blanches où seuls quelques éléments colorés viennent apporter du contraste. La part belle est faite aux plans larges qui renforcent l’impression d’immensité des paysages. Mads Mikkelsen est monolithique, tout en lui transpire une très grande intelligence de survie et une détermination quasi sans faille. Son charisme naturel et sa force contenue font des merveilles, son humanité, qui va peu à peu se dévoiler fera mouche elle aussi ! Voilà un excellent premier film, captivant, éprouvant, dépouillé à l’épure et empreint d’une belle humanité et qui parvient à apporter un vent très frais de nouveauté dans le genre. La neige a cela d’unique qu’elle pare tout d’un blanc manteau hypnotique, mais en grattant sous la neige, les pierres noires apparaissent… Préparez-vous pour une expérience aussi belle que marquante.
Joe Penna a fait le choix de l’épure la plus totale pour son premier film. Il nous propose donc un survival qui nous met directement en situation, sans phase de présentation du personnage principal. Qui est-il ? Que fait t’il ? Que lui est-il arrivé ? Qu’attend t’il ? Il y a beaucoup de questions soulevées par cette brutale introduction. On attend évidemment des réponses ou, au moins, quelques pistes de réflexion, mais malheureusement aucune explication n’arrivera. Le long-métrage se contente de nous présenter un itinéraire de survie à travers l’enfer boréal. Après tout, pourquoi pas ! Si les rebondissements sont au rendez-vous et les actions crédibles, cela peut ressembler aux meilleurs moments des films de survie, vus notamment dans des œuvres comme The Revenant, La Mort Suspendue ou Seul au Monde. Mais ici les péripéties tardent à se produire et l’accident improbable d’une équipe de secouristes en hélicoptère n’aide pas à la crédibilité du récit. Mads Mikkelsen, qui baragouine trois mots dans tout le film, est pourtant plutôt convaincant, parce qu’il arrive à nous transmettre tous ses dilemmes moraux juste par ses expressions faciales. Et c’est finalement là que se trouve l’intérêt du long-métrage : que ferions-nous à sa place dans une telle situation ? Le réalisateur parvient à conserver un peu l’intérêt du spectateur avec cette mise en abîme purement philosophique. Reste aussi cette ambiance glaciale et cet isolement total qu’il parvient à bien retransmettre à l’image. Mais, au final, c’est trop peu, et la déception l’emporte.