Avis : Opération Tonnerre - Page 9

James Bond s'offre le luxe du cinémascope. La mécanique étant bien rodée depuis trois films, James Bond est devenu l'évènement incontournable du cinéma. Cette fois Terence Young revient à la barre et offre au spectateur un spectacle encore plus grand, encore plus explosif et sensuel. Sean Connery n'a plus rien à prouver et traverse le film de sa nonchalance, de son humour et de son charme légendaire. Claudine Auger, Miss France, est une partenaire de charme. Le film est resté célèbre pour son incroyable bataille sous-marine, la plus spectaculaire filmée à ce jour. Festival de morceaux de bravoures, Opération Tonnerre est ce genre de divertissement qui ne vieillit pas et qui reste une réference du genre.

Ah ah.. Terence Young revient, et nous ressort un James Bond insipide après le très bon Goldfinger.. on aurait pu éviter le tout aquatique et le fait de s'endormir les 3/4 du film.. la musique est omniprésente et nous empêche de bien somnoler. Non, vraiment rien à sauver

Autre James Bond avec Sean Connery, "Opération Tonnerre" se dote une nouvelle fois de la très bonne incarnation de l'acteur. Ses compères sont aussi intéressants mais certains personnages sont trop clichés. Par ailleurs, le scénario manque de poignant ou certaines scènes sont mal assemblées et les personnages féminins sont parfois trop ressemblants. Quant à la réalisation, elle est juste. Ainsi, le film est captivant mais sans plus à cause de moments d'ennui ou d'incompréhension.

Un Bond où se cristallise la folie des grandeurs. Dépassant en un seul opus le budget des trois précédents confondus, Terence Young nous offre un film de cent-trente minutes où le tournage démesuré est pour une fois à l'échelle du scénario : l'organisation criminelle Spectre a volé deux bombes atomiques. Diantre. L'effet devait être majoré en cette époque de Guerre Froide, mais même pour le spectateur contemporain qui l'a à l'esprit, c'est montré de manière beaucoup trop risible pour être pris au sérieux.

La démesure a ses bons côtés : l'utilisation d'un authentique jetpack piloté par l'une des deux seules personnes habilitées à le faire dans le monde, par exemple. De savoir qu'une fois de plus, les dangers qu'ont encourrus les personnages ne sont pas sans origine dans le réel, aussi. Des cascadeurs ont ainsi reçu des primes pour plonger avec des requins, tandis que Sean Connery lui-même a dû nager près d'eux, dépourvu d'un bouclier aussi efficace que prévu.

C'est aussi un des Bond les plus intenses ; la scène de combat sous-marin approche les quinze minutes. C'est trop long, ça ne sert pas à grand-chose et ça s'inscrit dans l'absence générale de dynamisme, mais oui, c'est intense. Avec trente bonnes minutes de moins, c'eut été un des meilleurs de la série jusqu'en 1965, avec le grossier manque de réalisme en dernier point faible.

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Une spectaculaire bataille finale sous-marine et une Miss France dans le rôle de la James Bond Girl, on atteint carrément le divertissement trois étoiles !!!

Opération Tonnerre est un film d’espionnage d’une qualité très inégale: certains passages sont cultes (partie à l’hôpital, bataille sous-marine…) d’autres ont horriblement vieilli. Le pompon du kitch revient sans conteste à la scène finale passée en accéléré pour donner une impression de vitesse.

Pour la troisième et dernière fois, Terence Young reprend les commandes et exécute un scénario au cordeau. Opération Tonnerre fait preuve d’inventivité avec des moyens encore plus sophistiqués. L’austin "gadgétivore" est de retour mais n'est presque pas utilisée, cette fois, par contre, les décors sont fastueux et les prises de vue sont toujours aussi bien soignées.. Monsieur (James pour les intimes) est un accro du dom Pérignon 1955. Il est vrai que Bond a toujours eu des goûts de luxe. Sa réputation de gentleman auprès de ces dames en dépend une nouvelle fois … L'inévitable Monsieur Q est également de plus en plus imaginatif côté gadgets. Il entre un peu trop facilement dans les lieux privés mais n'est pas 007 qui veut. Certaines séquences prêtent à sourire car elles manquent singulièrement de réalisme, d'autres sont surprenantes tel le bateau truqué. La dernière demi-heure vaut la peine. Un film sympathique qui manque parfois un peu d'efficacité mais qui ne décevra pas les fans.

Sans aucun doute l'un des meilleurs Bond avec un Sean Connery au sommet de sa gloire, une superbe Bond girl Frenchy et d' extraordinaire scènes de batailles sous marine ! Un pur divertissement...

Un Bond tout à fait conventionnel, parsemé cependant de longue scène de combat sous-marines parfois très improbables ......

1965. La force d'Opération Tonnerre est de bénéficier d'un scénario très plausible, le vol d'ogives nucléaires pour un odieux chantage. Sean Connery est au sommet de son art et donc très à l'aise dans le costume de 007. Ce bon film, au rythme ralenti par les nombreuses scènes sous-marines, fera l'objet d'un remake américain en 1983 intitulé « Jamais plus jamais », sorte d'ultime rappel cinématographique pour l'immense acteur écossais.

Un épisode qui manque cruellement de rythme, de sang neuf et de charisme, ce n'est malheureusement pas le toujours très bon Sean Connery qui parvient à relever le niveau de ce film d'action trop lent.

Sorti en 1965, le quatrième épisode de la saga « James Bond » est réalisé pour la dernière fois par Terence Young. En pleine guerre froide, le célèbre agent secret doit désamorcer des bombes atomiques qu’un dangereux criminel (Adolfo Celi) a subtilisé. Il s’agit certainement du volume le plus kitsch de la série sous l’ère Sean Connery, tant les effets spéciaux des batailles sous-marines sont datés. Mais c’est également ce qui en fait son charme. Il convient de noter que Claudine Auger, dauphine de Miss Monde 1958, devient la première James Bond girl française. Bref, un honnête divertissement néanmoins marqué par quelques longueurs.

Un James Bond chargé en action et suspence, malgré une répétition assez remarqué...(surtout pour ceux qui les ont tous vus!)

Le premier Bond purement spectaculaire qui aurait pu surclasser tout les autres s'il ne souffrait pas d'un rythme chaotique. Terence Young revenait derrière la caméra et confirma sa grande maitrise de l'univers Bondien sur tout le points: Bond girls sublimes (Luciana Paluzzi et Claudine Auger, deux des meilleures), superbes extérieurs, grand suspense (Bond dans la piscine aux requins), méchant très méchant (le Largo d'Adolfo Celi, un des ennemis les plus distingués de Bond), dialogues incisifs ("J'ai cru voir un spectre au dessus de votre épaule")...bref un grand cru ! Malheureusement, le rythme général est bien souvent cassé par d'interminables séquences sous marines, la plupart des scènes d'action y prenant place (certains aiment, moi pas). De même Sean Connery n'a vraiment pas grand chose a faire de son personnage qui commence à a se faire envahir par les gadgets (paradoxalement Thunderball est le film où Sean Connery est le plus au taquet, compensant un personnage moins réfléchi). Le film connut le plus gros succès de la saga pour l'époque mais même son réalisateur admit son manque de rythme. Je ne peux dire mieux. Enfin c'est juste mon avis !

Le SPECTRE s'apprête a réaliser son coup le plus génial, sous la supervision d'un Emilio Largo (A. Celi) prêt a tout pour réussir. Hélas pour lui James Bond (S. Connery), qui vient tout juste de force une femme a coucher avec lui, se retrouve par hasard dans le scénario et il va bien évidemment tout faire pour stopper le borgne. Cette mission se passera en partie sous l'océan (mais sans Sébastien), le rythme en sera donc impacté mais heureusement le spectateur persévérant sera récompensé par une bataille sous-marine entre hommes-grenouilles.