Mon compte
    L'Extravagant Mr. Deeds
    Note moyenne
    4,1
    566 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Extravagant Mr. Deeds ?

    42 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    24 critiques
    3
    4 critiques
    2
    2 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    James Cocody
    James Cocody

    8 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Avis personnel. Première partie agréable, dynamique et d'un bel humour, cocasse même parfois, quoique bon enfant. L'histoire méritait mieux que cette la seconde partie qui sombre dans la moralisation (mélo)dramatique, caricaturale et tirée en longueur. Aucun doute que Gary Cooper soit un excellent comédien, même ici, mal accompagné qu'il est, selon moi, par le jeu artificiel de Jean Arthur qui en devient irritant par moments.
    SB88
    SB88

    15 abonnés 1 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2023
    Très bonne idée ce sujet ! C'est moderne et bien fait. On passe un bon moment ! Ça fait plaisir de voir des vieux films bien tracés
    3,7/5
    Verobisson
    Verobisson

    5 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2023
    Certes Monsieur Deeds est extravagant mais il a aussi beaucoup de classe et un cœur en Or pour conduire ce joli film de 1936.
    Gary Cooper est beau et si bien coiffé ! spoiler: comme mon grand-père ( même âge)
    , sa partenaire à la beauté de l'époque ainsi que ses petits "bibis" et leur tête-à-tête est de plus en plus "embrumé" au fur et à mesure de leur amour naissant, dans ce superbe film noir et blanc. c'est gai, intelligent . Il y a bien tous les rapaces autour et le jugement à la fin est assez drôle spoiler: (explication de la bipolarité, contre les "tic et toc")

    Quel plaisir de voir un de ces vieux films très réussis
    Zipzap
    Zipzap

    4 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Capra, c'est mon idole. Surtout quand il fait du Capra ! Toujours interessant de voir que ce que le cinéaste dénonçait il y a 80 ans reste une problématique actuelle : le rôle cynique des medias, le mépris des citadins à l'égard du petit peuple, les rapaces de la finance face à ceux qui ne parviennent pas à remplir "le frigo". Si le personnage de Cooper est un peu rustre et a le coup de poing facile, c'est un anti-héros au grand coeur comme les affectionne Capra. La scène finale au tribunal - sans égaler la force de celle de Mr Smith au Sénat - est remarquable et constitue un grand moment.
    BOUILLE49
    BOUILLE49

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2023
    J'adore Gary Cooper,et ce film il y a longtemps que je voulais voir, c'est fait,j'peux mourir tranquille, enfin pas tout de suite
    Lapin-54
    Lapin-54

    10 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Gary Cooper est excellent dans ce rôle, il faut bien le dire. Sans doute la seule qualité de ce film ultra convenu, tout est prévisible, sans finesse, parfois assez lourd même. Sans doute qu'il a déjà bien vieilli. Mais je peine à croire qu'il n'est jamais été drôle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    439 abonnés 4 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2021
    Une délicieuse et savoureuse comédie très caractéristique de Franck Capra, à la fois pleine de charme, d’humour et d’humanité, qui dénonce de manière un peu trop didactique, l’avidité du capitalisme, portée par une interprétation excellente, avec notamment le couple génial Gary Cooper/Jean Arthur.
    Charlotte28
    Charlotte28

    96 abonnés 1 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    L'humour alterne entre comédie théâtrale et sarcasme grinçant pour dénoncer l'emprise de l'argent à travers l'opposition entre la ville viciée et la province naturelle. Bénéficiant d'une mise en scène solide ainsi que d'interprètes convaincus par leur partition, le film souffre cependant d'un didactisme très alourdissant, tant dans les dialogues que dans la symbolique des situations. Signe d'une autre époque peut-être...
    Audrey L
    Audrey L

    564 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2021
    "Quand vous voulez donner votre argent à ceux qui en ont besoin, on vous prend pour un fou." Rempli à ras-bord de bonté et de générosité, ce film de Frank Capra est à l'image de son personnage principal (très bon Gary Cooper) : instantanément adorable. On connaît évidemment la tendance de Capra pour les belles histoires qui nous font soupirer de bonheur (La Vie est belle), mais une fois encore, le charme opère, grâce à cette foi en la supériorité de l'amitié et l'amour sur la haine et l'avarice à laquelle on a envie de croire, rien que deux petites heures. Voici donc Mr. Deeds, celui qu'on appellerait familièrement "un bon gars" (un homme droit, honnête et pas prétentieux pour deux sous) qui découvre un jour qu'il est l'héritier d'une grosse fortune, dont il ne sait que faire. Être riche comme Crésus, manger en bonne compagnie et piétiner le bas-peuple, cela n'intéresse pas ce poète malheureux en-dehors de sa petite bourgade où tout le monde vous accueille à bras ouverts, surtout que l'argent attire les vautours et les colporteurs de ragots qui font les Unes du lendemain. Sans s'en rendre compte, le jeune homme qui aimerait juste jouer du tuba et donner sa fortune à qui en aura besoin tombe sous le charme de la jeune journaliste qui est secrètement missionnée pour faire des articles acerbes à son sujet. On a pitié de ce Mr. Deeds bien vite, on aime voir les petites choses qui l'étonnent dans la vie de riche (il refuse que le valet s'agenouille devant lui, il teste l'écho de sa propre villa) et l'on ne comprend pas, en même temps que lui, le regard plein de jalousie et de méchanceté gratuite des opulents qu'il croise (les poètes au restaurant qui le dénigrent car il vient d'un petit village, on le moque quand il propose son aide en tant que pompier volontaire ou lorsqu'il offre un repas chaud à un mendiant qui voulait le tuer juste avant...). Le film se termine par un procès plutôt copieux, mais qui n'ennuie jamais, et qui amuse même dans la contre-attaque ironique de Mr. Deeds. La résolution ressemble méchamment à celle de La Vie est belle, avec cette même morale : si vous êtes bon avec autrui, on vous le rendra bien. Mais on succombe encore à cette douce naïveté (si seulement c'était une vérité universelle...). Le final nous arrachera encore un dernier sourire tendre, prévisible, mais loin d'être désagréable. Frank Capra est décidément doué pour nous faire aimer les personnages les plus simples, humains, et généreux, L'Extravagant Mr. Deeds se dégustant comme un joli conte moderne bourré de charme.
    Eselce
    Eselce

    1 228 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    Très bon playdoyer sur un jeune homme devenu millionnaire par la force des choses. Entouré de personnes bienveillantes et d'autres véreuses, Mr Deeds va jouer les êtres naturels et devoir se défendre lorsqu'il décide d'investir son argent sur les gens, notamment les plus défavorisés. Une belle leçon de morale en résulte et le jeu de Gary Cooper et Jean Arthur tient parfaitement l'écran et donne beaucoup de sympathie aux personnages.
    Max Rss
    Max Rss

    172 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2021
    Quand on y regarde de plus près, sur le papier, le cinéma de Frank Capra a vraiment tout ce qu'il faut pour irriter les cinéphiles d'aujourd'hui. Après tout, nous parlons d'un cinéma naïf, idéaliste et bisounours. Plus d'une fois, j'ai taillé en pièces des films de ce genre. Mais, avec Cara, c'est complètement différent, car les films dégagent quelque chose qui est ce qui peut se trouver de plus beau sur Terre : l'humanité et la sincérité. Et, plus important que ça, ces sentiments sont distillés de manière naturelle, ça n'est jamais forcé. Avec "L'extravagant Mr. Deeds" on est en plein dans le schéma du gentil très gentil qui affronte seul une horde de méchants très méchants. Et ça marche à fond, ça va droit au coeur. Tout simplement parce que Capra croit en ce qu'il fait tout en ayant la lucidité nécessaire pour savoir et admettre que les histoires qu'il raconte sont idéalistes. Tiens, maintenant que j'en suis là, j'ai envie de parler du moment qui, à mes yeux, est purement représentatif du style du cinéaste : quand Babe lit à haute voix le poème que Deeds a écrit pour elle. Dans n'importe quel autre film, ce serait insupportable de niaiserie, mais là, ça vous prend le coeur d'emblée et vous le retourne comme une crêpe. Pourquoi ? Déjà parce que comme dit précédemment, il y a cette sincérité qui vous saute à la figure, il y a le talent d'interprétation évidemment, mais il y a surtout la caméra de Capra qui scrute le visage de Jean Arthur afin de capter tout ce qu'elle ressent intérieurement, mais qu'elle n'ose exprimer ostensiblement. Faire d'une scène ordinaire un tel monument d'émotion, c'est un luxe que seuls les grands cinéastes peuvent se payer. Cette scène, c'est aussi à mes yeux celle qui cristallise tout le cynisme auquel Deeds doit faire face. Je parlais d'interprétation un peu plus haut car oui, il faut en parler. Ils sont nombreux, et j'en ai fait longtemps partie, à garder de Gary Cooper l'image d'un acteur aussi charismatique que monolithique. Ici, il ne perd rien de son charisme, mais il offre une performance majuscule, jamais surjouée, toujours dans le ton juste. Son personnage naïf et enfantin, mais pas bête pour un sou, contrairement à ceux qui lui veulent du mal se plaisent à le dire, suscite immédiatement la sympathie la plus profonde. Face à lui, Jean Arthur est une partenaire remarquable. Comme tous les autres acteurs. Dans tout ce beau tableau, on regrettera seulement deux ou trois lourdeurs dans la première heure de film, mais rien de méchant. Le cinéma, quand c'est exercé de la sorte, c'est vraiment magnifique.
    Audette Labbesque
    Audette Labbesque

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2020
    Gary Cooper distille son élégance dégingandée à travers l'innocence ingénue de son personnage. Face à Jean Arthur, la reporter sans scrupule, pétillante et irrésistible à la fois. Frank Capra approfondit ses thèmes de prédilection : justice sociale, pouvoir des medias, pouvoir des industriels. Un régal.
    this is my movies
    this is my movies

    636 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    J'adore F. Capra, je crois que c'est désormais un fait établi. A force de parcourir sa filmo, en tout cas ses titres les plus connus, je découvre un cinéaste chaleureux, proche des classes populaires, avec un bon sens terrien qui me convient bien. Dans cette fable narrant les aventures d'un homme simple et bon qui hérite d'une fortune, et qui se frotte au cynisme de la grande ville et des vautours qui l'habitent, il est à la fois touchant et pertinent, amusant et percutant, acide et d'une candeur rafraîchissante. G. Cooper est remarquable dans le rôle titre, formant un couple plutôt mignon avec J. Arthur. Bien rythmé, drôle, émouvant et particulièrement inspiré, voilà un film qui ne vieillit pas, de par son propos, qui fait un portrait aigre d'un certain microcosme, et qui réchauffe le cœur. L'effet Capra donc. Évidemment, le remake avec A. Sandler avait beau être sympathique, il n'égale en rien ce petit bijou à voir séance tenante ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    132 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2017
    Quel film ! « L'Extravagant Mr. Deeds » fait partie des plus grandes réussites de Frank Capra et plus simplement du cinéma de la première moitié du XXème siècle. Capra nous conte les déboires de Longfellow Deeds, un jeune homme solidement bâti, tout droit sorti de sa campagne, et qui hérite de la coquette somme de 20 millions de dollars (de l'époque) à la mort d'un oncle inconnu. Cet homme naïf, simple, franc, va quitter son village natal pour New York, et dans cette ville totalement inconnue pour lui, il va se voir entouré par des vautours de la pire espèce : avocats véreux, journalistes de caniveau, célébrités défraichies… Tous veulent sa perte. Et c'est là que le film prend une autre dimension, lorsqu'il nous dépeint la descente aux enfers de Deeds, bafoué, humilié, crucifié par ces gens avides. Sonné par l'hypocrisie de ceux qui l'entourent, par leur méchanceté, Deeds sombre dans le mutisme, et se voit même acculé par un procès, sous motif qu'il serait fou. Lui l'homme joyeux, généreux, spontané, a le défaut d'être entier, d'être un vivant au milieu des morts, ce qui semble intolérable pour certaines personnes. S'ensuit alors le défilé des accusations. Tout, et tous semblent l'accabler. Je ne vous en dirai pas plus sur le dénouement de l'histoire. Par ce film haletant, tant on s'identifie à ce pauvre Deeds, Capra représente le procès de l'honnêteté et de la bonté par la malveillance. Si Deeds peut sembler niais, n'est-il pas tout simplement humain ? Car faillible, imparfait, comme nous tous. Et c'est de ses failles, du revers de ses qualités, que veulent profiter les autres. Mais ces autres c'est aussi nous, face à l'ingénuité, à la faiblesse. Capra est friand de ces fables sociales, à l'image de « La Vie est belle » ou « Vous ne l'emporterez pas avec vous » (au titre éloquent). A travers ses films, il ne cesse d'interroger l'avidité des Américains de son temps et leur rapport à l'argent. Comme pour dire que l'argent corrompt tout s'il n'est pas utilisé à bon escient. Que l'essentiel n'est pas là, qu'il réside dans la foi en l'homme. En somme que la seule chose qui nous reste à la fin, c'est notre irréductible et si précieuse humanité.
    overlook2
    overlook2

    20 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Capra est porté par une vision populaire, "démocratique", du cinéma, par la croyance que celui-ci peut toucher le plus grand nombre, divertir tout en apportant une conscience politique, sociale, humaniste. Le cinéaste incarne ici les valeurs fondatrices de son pays tout en montrant les revers du rêve américain et du capitalisme. Il est parvenu à imbriquer dans un même élan un regard très critique sur l'homme et à en chanter les louanges. Rares finalement sont les films à être à la fois aussi durs dans leur portrait de la société et aussi positifs dans leur vision de l'homme. Ainsi, les happy end qui viennent donner du baume au cœur des spectateurs ne gomment jamais tout à fait le sentiment de malaise que distillent aussi ses films.
    On retrouve ici cette ambivalence, même si c’est le versant positif qui domine et donne au film un rythme altier et réjouissant. Mais « Mr Deed » questionne le regard que ses contemporains portent sur son personnage et qui ne cesse de changer. Cela amène une question : pourquoi les autres, qui au départ le décriaient, en viennent-ils à le louer ? Capra insinue ici finement une réflexion politique, qui, par extension, atteint le domaine philosophique. En effet, comment le regard que l’on porte sur l’autre en vient-il à changer ? C’est une des questions sous-jacentes de ce film et qui nous renvoie une image qui n’est pas aussi simpliste qu’on pourrait le croire. Deeds, que son entourage stigmatise, représente cet Autre que l’on ne comprend pas car il se comporte différemment. La séquence au tribunal est particulièrement éloquente à cet égard puisqu’un renversement s’y opère : ce n’est pas Deeds mais ses accusateurs que le spectateur est amené à juger. Lorsqu’il prend enfin la parole, Deeds renvoie les autres à leurs propres étrangetés ou idiosyncrasies, sans ménagement. C’est ainsi qu’est traitée l’importance de la différence de l’autre et Capra, à travers la parole Deeds, en fait l’éloge. Ce film est à cet égard étrangement actuel.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top