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Shelby77
163 abonnés
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3,5
Publiée le 4 juillet 2018
Le concept est plutôt sympa. Tenir la tension et le suspense pendant une heure et demie "sans faire du bruit" c'est difficile et Krasinski réussit le pari. Comme beaucoup de films qui s'attaquent aux cinq sens, ça fonctionne. Il touche à des aspects essentiels à la communication et à notre relation immédiate au monde.
Bon nombre de films partent d'une idée intéressante mais ne l'exploite pas de façon optimale. "Sans un bruit" de John Krasinski en fait peut-être partie. Le premier sentiment qui me vient est que l'on s'ennuie un peu. Et ne vous dites pas que c'est à cause de l'absence de dialogues... bien au contraire, l'âme de ce film réside justement dans le fait qu'il n'y ait presque que du langage des signes. Au-delà de cet aspect, le film tente des choses et rappelle parfois "The Mist". Cette impression d'isolement et de monde post-apocalyptique fonctionne bien et les monstres sont intrigants bien que dévoilés plus rapidement que dans d'autres films du même genre. Cela dit, ce qui me déçoit le plus est sans doute le manque d'explication autour de la mésentente du père et de la fille (j'ai du mal à croire qu'ils ne parviennent pas à faire la paix un an après le décès du plus jeune fils). Dans la vie on avance et on fait une croix sur les erreurs du passé... ce n'est donc pas très réaliste et ça sert seulement pour une scène finale à émotion. Un deuxième volet arrive en 2020 ; assez prévisible vu le cliffhanger du premier film... je ne sais pas trop ce que l'on peut exploiter de plus. J'aurais en tout cas préféré voir un long métrage maîtrisé de près de deux heures plutôt qu'une suite décevante d'1h20 à nouveau.
Attention, cet avis contient des spoilers tels : spoiler: Un sourd a-t-il la moindre idée du volume sonore qu'il produit ? A-t-on jamais vu des salles de ciné aussi silencieuse ? Après la fin du monde où tout le monde est aveugle, celle où tout le monde a perdu le sens du gôut, celle où Paris est gazée et il ne faut pas respirer...voici celle où il ne faut surtout pas faire de bruit. Que reste-il quand on a réussi à accepter le principe pas très futé de ce genre de monstre ? Bah oui, s'ils réagissent au moindre différentiel de son, on devrait les voir sauter dans tous les sens sur une tôle qui tape sur un mur au gré du vent ou à la moindre pomme de pin qui s'écrase au sol. Comment ça on ne peut plus pinailler ?! Bref, si le film recycle et détourne très habilement certains plans types du cinémas d'horreur, il s'amuse aussi beaucoup à plonger ses personnages dans des situations inédite et hautement stressantes sans verser dans la surenchère. Malgré ce pur plaisir cinématographique, le film s'avère beaucoup moins adroit dans la psychologie de ses personnages et dans son contexte global. Car oui, tout film porte en lui des valeurs politiques, consciemment ou pas. Ici on suit une famille américaine survivaliste, terrifiée et renfermée sur elle-même dans un monde hostile où l'expression des émotions est impossible (le rire, la joie, la colère, l'amour font trop de bruit). En toile de fond : sentiment de culpabilité et valeurs patriarcales. Si celles-ci sont questionnées, à la fin (dans le plan final pour être précis) : spoiler: c'est bien l'american way of life qui triomphe, celle où on l'on règle ses problèmes mitoyens et défend son territoire à coups de fusil. De quoi se rassurer quand on vote Républicains. Et ce film a fait un carton en Amérique du Nord... Bon, je retourne jouer à "The Last of Us" dont l'histoire était autrement plus émouvante, tellement plus subtile...et simplement humaniste.
AVANT PREMIÈRE - Le dialoguiste ne s'est pas foulé ! A Quiet Place appartient au cinéma de genre, ces productions à faible budget rapportant beaucoup d'argent (dont celle-ci à récolter plus de 180M$ pour un budget à 17M$) et même en allant tout droit vers les Oscars comme Get Out en début d’année ! John Krasinski en est a son troisième film, également acteur au sein de sa production, il campe l'action dans un monde de silence ! Il opte pour un film pratiquement muet, dont les sons accentués ne peuvent que faire sursauter... Un peu à la Don't Breathe ! spoiler: Les rares échanges parlés sont les moments les plus étranges du lot. Un scénario qui n'en demeure pas moins efficace : spoiler: de mystérieuses bêtes sauvages dévorent tout sur leur passage dès qu'ils entendent le moindre bruit. Une menace qui plane à l'extérieur rappelle indéniablement le suspense familial - It Comes at Night. Toutefois, A Quiet Place possède la même trame narrative que celle de Get Out puisque spoiler: le récit met du temps à démarrer (à mi-parcours), afin que la tension apparaît par la suite... Les spoiler: bestioles ne sont pas du même niveau qu'un Alien mais sont néanmoins angoissantes pour qu'on soit piégé face à eux. Une atmosphère pesante avec une photographie très respectable ! Sa bande sonore s'avère de bonne facture en procurant pas mal de suspense au public. A noter que A Quiet Place est bien plus qu'un simple thriller horrifique. On se retrouve également devant une métaphore de spoiler: la famille, chacun des membres ignore comment réagir face au décès d'un des leurs... Des comédiens transmettant beaucoup d'émotion avec en tête d'affiche l'actrice Emily Blunt - l'épouse du réalisateur - qui fournit une bonne interprétation dans la peau de cette mère dévouée pour ses enfants. John Krasinski a la prestance d'un Hugh Jackman des pauvres avec barbe comprise. Puis les jeunes se débrouillent du mieux qu'ils peuvent ! Après il y a des scènes peu crédibles qu'on peut facilement reprocher spoiler: - lors du dénouement final, quand la fille sourde active son sonotone pour le mettre sur le micro dans le but de faire fuir les bêtes - cela reste quand même absurde... Au final, A Quiet Place est un film du genre satisfaisant jouant avec les codes de l'épouvante dont il est assez plaisant de voir quelque chose de différent ! Beaucoup de bruit (oui, un jeu de mots) en Amérique autour de ce film pour un résultat regardable...
la grande qualité de ce film reste dans le fait d'assumer pleinement son idée maitresse en en faisant le pilier central du film: le silence. La peur du bruit, le danger du bruit. Vous voici donc vous-même confronté à l'absence de dialogues, et même pour la plupart du temps, à l'absence de bruit tout court. Car le danger est là, le moindre son peut tout faire basculer, donnant à l'atmosphère anxiogène autant qu'à la distribution réduite et crédible la colonne vertébrale nécessaire pour rester accroché. Pour le reste, chacun appréciera ou n'appréciera pas le travail sur les "créatures" de même que sur une fin quelques peu abrupte...
Énorme succès au box-office (plus de 300 millions de dollars de recettes pour un budget de 17 millions), Sans un bruit est surprenant par son parti-pris, directement lié au sujet, de réaliser un film tourné quasi-intégralement (à l’exception de deux courtes séquences) en langue des signes. Ce choix est la véritable originalité de cette œuvre. En effet, pour le reste, cette dernière est un film d’épouvante très classique pour les années 2010 mais est malgré tout réussi car il sait parfaitement créer l’angoisse et est très crédible à l’exception de quelques détailsspoiler: (comment se fait-il que l’électricité fonctionne toujours dans un monde où les centrales, produisant automatiquement du bruit, auraient dû être ravagées par des attaques de monstres et où leurs employés ne doivent plus penser à aller travailler ?, l’accouchement se produit extrêmement rapidement…) . John Krasinski a donc réussi un film d’angoisse classique mais bon et qui possède un traitement original du son et des dialogues (ce qui permet à la jeune Millicent Simmonds, actrice véritablement sourde, de prouver son talent malgré son handicap) qui le distingue donc un peu du tout venant cinématographique.
Précédé d’une réputation hautement flatteuse et d’un énorme succès au box-office américain pour un budget correct (20 M$ de coût et presque 200 M$ au compteur rien que chez nos cousins d’outre-Atlantique), « Sans un bruit » était fortement attendu dans nos contrées. Tient-il ses promesses ? Majoritairement oui. Il part d’un postulat imparable qui tient presque toutes ses promesses. En l’occurrence, le film débute après qu’une invasion alien ait eu lieu ayant décimé la majorité de la population planétaire. Les créatures ne réagissent qu’au bruit, les survivants doivent donc réussir à rester en vie dans le silence le plus total. Une série B hautement conceptuelle donc comme ont pu l’être, au hasard et dans le genre, « Destination finale » avec la Faucheuse qui vient réclamer son dû ou « Dans le noir » avec l’obscurité et des fantômes à la place du bruit et des créatures alien. Et quand un concept de génie est exécuté avec soin et passion, il n’y pas de raison qu’on ne prenne pas notre pied.
Le long-métrage débute sur une scène choc qu’on est étonné de voir dans ce genre de production, aussi horrifique soit-elle. Mais c’est grâce à ce prologue que se crée une réelle empathie envers les personnages qui constituent cette famille. On s’attache véritablement à eux dès les premières scènes, un peu comme l’avait fait M. Night Shyamalan avec « Signes » qui se déroulait dans le même type de contexte rural et fermier. Et lorsque l’identification (et la tendresse) envers les protagonistes est forte, on est d’autant plus concernés par ce qui leur arrive. Conséquemment, dans « Sans un bruit », on est stressé à l’idée d’entendre le moindre son ou qu’un personnage fasse la plus petite des erreurs. L’angoisse atteint son paroxysme lors d’une scène d’accouchement sacrément osée et lors d’une séquence dans un silo à grains. De plus, et c’est à souligner, le design des créatures est tout à fait original et bien répugnant laissant le spectateur les découvrir au fur et à mesure que le film avance sans pour autant que l’on nage dans le gore extrême. Ce n’était d’ailleurs pas nécessaire à un film qui se veut plus angoissant qu’effrayant ou écœurant. Et on peut dire que les sursauts sont nombreux.
Maintenant, au-delà du concept fort et d’une dramaturgie réussie et exigeante, le film n’est pas non plus un chef-d’œuvre incontestable du genre. Il pâtit par exemple d’un découpage et d’une temporalité un peu légère. Parfois le film passe d’un personnage à l’autre sans véritable logique de montage et les événements s’enchaînent trop précipitamment. Ajoutons également que le point faible des créatures est un peu trop facile avec une fin expédiée et que « Sans un bruit » ne déroule pas toute l’étendue des possibilités que son postulat laissait espérer (peut-être dans une suite ?). Mais John Krasinski dirige d’une main de maître son projet et filme sa femme à la ville de la plus belle des manières. Quant aux enfants (Millicent Simmonds vue dans « Le Musée des merveilles » et Noah Jupe vu dans « Wonder »), ils sont impeccables. La maîtrise du cadre et des effets est irréprochable tout comme le travail sur le son (heuresement en même temps) et la bande originale. Un bon moment de frissons qualitatifs et originaux. Néanmoins, « Hérédité », sorti la semaine passée, est encore un degré au-dessus car il fait peur et on s’en souvient longtemps après la projection.
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Généralement, dans les films d'horreur, le silence est de mise afin de ne pas attirer l'attention d'un quelconque tueur. Dans "Sans un bruit", ce silence doit être permanent; condition d'une survie face à des monstres à l'ouïe ultra-développée. Cela un film peu bavard où la majorité des échanges se font par langages des signes et la musique elle-même sait s'arrêter à temps pour accentuer la tension de certaines scènes. Cette tension quasi-omniprésente constitue bien le point fort du film. Les personnages sont constamment en situations de danger et cela met le spectateur sur les nerfs. L'ambiance générale de ce long métrage est réussie et c'est la principale qualité d'un film de ce genre. L'intrigue se résume quant à elle à la survie des protagonistes et on pourrait lui repprocher un manque de diversité, quelques maladresse de mise en scène et quelques clichés. "Sans un bruit" est un bon film qui ne manque pas d'ambitions et sait se rendre intéressant sans en faire des tonnes.
La trame est originale, celle de faire un film quasiment et exclusivement sonore et avec très peu de dialogues (max 3 minutes) ce qui donne un vrai regain de tension. Malgré de vraies et nombreuses incohérences sur le concept, on est totalement happé par le film. Quelques clins d’œil à des classiques de l’épouvante aussi. Chuuuut ça tourne…
Sans un bruit st un film avec un titre plutôt évocateur. Ce film est parfois un thriller, parfois un film catastrophe, parfois un drame avec un soupçon d'horrifique. On suit une famille dans un monde où la population mondiale a été décimé par des créatures aveugles mais qui viennent vous attaquer au moindre son. On suit donc une famille durant un certain moment qui va lutter pour survivre sans émettre de bruit... pas facile. Ce film se regarde aisément et on est vite divertir mais le tout se révèle complètement absurde et souvent à la limite du ridicule. Bref : un film où il ne fait pas bon à tousser ou éternuer ou autre et rien que l'imaginer, l'idée me paraît inconcevable.
"Sans un bruit" est un film atypique de par son scénario assez original. La première demi-heure est une surprise totale pour le spectateur confronté à un mutisme quasi-total de cette famille sous peine d'attaques de créatures diaboliques. Le film est angoissant de bout en bout (même si il y a une petite baisse de régime au milieu) et les acteurs adultes ou enfants font de cette histoire un moment intense ponctué de quelques épisodes de bravoure. Assurément, mon meilleur film épouvante/horreur de cette première partie d'année 2018.
Que s'est il passé sur cette terre, année 2019/2020? Un silence règne, le moindre bruit nous fait bondir de peur. A l'extérieur des habitations, une horde de dangereuses créatures aveugles patrouillent à la recherche de proies. Ces entités voraces possèdent une ouïe si développée que le moindre son peut les attirer. Une réalisation quasiment dépourvue de dialogues, qui nous orientera vers le quotidien d'une famille ne pouvant communiquer qu'en langage des signes et renouvellera de précautions dans tous ses faits et gestes afin de garder le silence. Un film d'horreur aux scènes de suspens bien menées, Nous restons aux aguets à la moindre manifestation de son. La tension sera permanente dans une ambiance de fin du monde ou la mort guettera silencieusement. Un film aussi tétanisant que bouleversant.
Que de chemin parcouru pour Krasinski le mou de The Office...Sur un scénario fantastique improbable et quelques facilités qui nous clouent, on reste scotché devant ce thriller quasi muet. La petite troupe familiale (dans la vie) participe à rendre crédible le côté drame familiale.
« Sans un bruit » (« A quiet place » dans sa version originale, un titre plus approprié) avait tout ou presque pour devenir un classique de l’horreur avec : un excellent sujet, celui de la menace mortelle et permanente que fait peser le moindre bruit que les personnages pourraient émettre et ce, dans leurs activités du quotidien, de très bons acteurs (à l’instar d’Emily Blunt) et une excellente mise en scène de la part de John Krasinski. Et il faut bien admettre que pendant une grosse demi-heure et lors de certaines séquences (cf. celle de l’accouchement), la tension monte crescendo et tout cela sans qu’un seul son ne soit émis ! Malheureusement, la dernière partie du film, vient un peu casser tout ce qui avait été construit de bien jusque-là : les personnages, sans qu’on ne sache trop pourquoi, se mettent à agir aussi stupidement que dans un slasher de bas étage, certains jumpscares sont inutiles tout comme des sons et musiques subitement envahissants et la résolution finale manque totalement de cohérence et de peps. En définitive, c'est bien mais on ne peut qu’être un poil déçu car on a le sentiment d’être passé à côté d’un grand film !
Pari très original et osé de la part du réalisateur John Krasinski que de nous proposer un film sans aucun dialogue ou presque ! En effet, notre planète a été envahie par des espèces de créatures quasi indestructibles possédant une ouïe hyper développée. Les quelques survivants se cachent et ne doivent plus faire le moindre bruit sous peine de mort immédiate. Je fais malheureusement parti de ceux qui ont eu du mal à entrer dans cette histoire dans laquelle le silence est la priorité absolue. Et du coup, même si je reconnais que certaines scènes procurent une véritable tension émotionnelle tant elles sont bien réalisées, je n'ai pas réussi à être totalement stressé pour cette famille qui tente de survivre avec leurs enfants. Je n'ai pas non plus aimé le manque d'explications sur le pourquoi de ces créatures et leur but sur Terre. J'ai aussi été frustré de la fin, trop rapide à mon goût. Malgré une Emily Blunt excellente comme souvent, "Sans un bruit" est une petite déception pour moi, même si l'ensemble tient globalement la route. Site CINEMADOURG.free.fr