Avis : Sans un bruit - Page 4

Un an après le phénomène surprise « Get Out », « Sans Un Bruit » reprend le flambeau avec fracas. Ce thriller horrifique s’avère être une franche réussite dont la réutilisation des fondamentaux les plus basiques suffit agréablement.
Petit budget oblige, le film reprend dans sa forme les codes les plus classiques de l’épouvante. En effet, isolé une famille en pleine campagne, loin de toutes métropoles permet de limiter le casting à quelques personnages dans un décor à faible variabilité. Peu de coût certes, mais un excellent affinage permettant une concentration sur bien d’autres composants.
Pas d’effets spéciaux, ni rien de visuellement spectaculaire, l’ingéniosité du métrage repose sur le son. Condamné à un silence morbide, chaque pas, chaque parole, chaque bruit, même le plus minime qu’il soit, parait comme une transgression. Cette omission impose une tension permanente où l’explosion sonore devient synonyme de danger de mort. Le prologue pose par ailleurs les bases de ce règlement macabre en prenant un enfant pour exemple.
Vivre dans le silence intègre aussi une remasterisation des interactions entre les personnages. Pratiquement pas de dialogues donc, du moins très peu, l’ensemble se déroule sous le langage de signes. La souffrance, les pleurs, les rires, les disputes, la peur ou encore la colère, le panel émotif est exacerbé au profit d’un jeu d’acteur expressif.
spoiler: Une scène d’accouchement signe l’apothéose de ce bagne auditif. Alors que la futur maman doit étouffer son extrême douleur dans le silence, celle-ci s’embroche et accentue sa torture… Ce ressenti noue l’estomac, instaure une empathie nauséeuse où le moindre souffle peut être irréversible. Le déclenchement d’un bruit artificiel pour couvrir son cri qu’elle éjectera, sonnera comme une délivrance solennel, un soulagement procréatif.

Nombreux sont ces passages à risques menacés par la domination spoiler: d’espèces de crustacés effrayants.

C’est avec vélocité que « Sans Un Bruit » redonne du sens à un cinéma disparu par l’évolution du temps. Grâce à une épuration des artifices et un lissage du genre, John Krasinski parvient en toute simplicité à nous faire revivre une pure expérience cinématographique au travers d’une maîtrise auditive sans égale.
Les choses les plus simples sont parfois les meilleurs et cette pépite hors des sentiers battus le prouve !
Bilan : L’ouïe est un sens mais l’écoute est un art… Ouvrez grand vos oreilles et retenez votre souffle !
Toute la critique et plus encore sur Cinephilion.net !

Grands adeptes de films d’horreur en tout genre, on tient ici, sans doute, la palme du film le plus mauvais (du moins on s’y rapproche fortement). C’est mou, c’est long, il ne se passe pas grand chose. Le film contient d’innombrables incohérences et d’absurdités. Nous nous sommes fiés aux notes spectateurs, et je dois dire que nous ne comprenons pas tous ces avis positifs. Des vieux ‘’ aliens ‘’ d’un autre genre diront nous ici, qui n’apporte aucune nouveauté ni aucune originalité dans ce genre... tellement déçue je n’en trouve plus les mots.

Déjà une créature extraterrestre (?) spoiler: qui vient apparemment au bout de la population mondiale à part cette famille de nulles qui n'a pas d'odorat, pas de vue, mais uniquement une ouïe développée et qui se fait tuer d'un coup de carabine de chasse
c'est con_sternant.
Ce film n'est pas un film d'horreur mais une horreur de film.
Au moins il n'y a pas de dialogue pour rajouter à l'ineptie de ce navet.

Beaucoup de facilités pour ce "survival" sur fond de monde post-apocalyptique qui ressemble à 1000 autres. Trop d'invraisemblances nous empêchent de nous identifier. On sursaute évidemment, mais pas de peur, juste à cause des nombreux "screamers". Surtout, le scénario est répétitif, sans début ni fin : après LA catastrophe (mais laquelle ? on n'en sait rien) on voit une famille, menacée par des monstres, qui doit survivre. Or, déjà, la famille, on n'y croit pas. La jolie maman raisonnable qui, blessée spoiler: et en train d'accoucher
, peut se servir d'un flingue contre un monstre tout en protégeant sa progéniture ; le papa costaud bricoleur courageux, qui apprend à son fils à trouver à manger pour protéger sa famille, tandis que sa fille doit rester à la maison pour aider sa mère. La cellule familiale américaine protestante qui lutte contre un ennemi extérieur = métaphore grotesque des peurs américaines.
Et les monstres sont une énième version d'Alien, et ils font les mêmes bruits (à base de grognements, feulements, claquements, bruits de succion).
Et dans le générique de fin, j'ai découvert que Michael Bay est producteur. Ah, ça explique tout...)

J'ai vu ce film en avant-première, sans grande conviction. Ma surprise et mon enchantement sont d'autant plus immenses, tant ce film est magnifique. Encore une preuve que ce n'est pas un "gros budget" qui fait un bon film, mais un bon scénario, de bons acteurs et une bonne réalisation. Je suis allé le voir avec mon fils, Florent ;-), et nous sommes sortis de la salle enchantés. À defaut d'être instructif, ce film est un excellent divertissement. Nous vous le recommandons chaudement, alors que nous ne sommes même pas payés pour faire sa pub. Ah, ah, ah ! 🤣

Quand le postulat de base n'est pas tenable,
Quand les évènements font état d'une surabondance de malchance, imprévoyance et bêtise,
Parachevé par un twist final opportuniste,
On obtient au final un mélange de "la chèvre" et de "signe" qui tente de nous effrayer.
C'est dommage, l'idée de base aurait mérité d'être bien mieux exploitée.

Je n'ai jamais vu un film d'horreur aussi nase.
Aucun suspens, pas d'histoire, pas de cohérence, pas de scénario....
Le meilleur est la bande annonce.
Je me suis ennuyée du début à la fin.

Sans Un Bruit est efficace et parvient à réussir là où d’autres (It Comes At Night, The Witch…) amorçaient une trame alléchante mais finissaient par décevoir à cause d’une traitement trop opaque, mou, frustrant et/ou inabouti. John Krasinski offre un petit bijou d’angoisse, rehaussé par une seconde partie nerveuse et pleine de frissons sympathiques. Seul véritable bémol au compteur : un choix osé pour conclure le film au moment où il s’intensifie, ce qu’il laisse notamment un personnage sur le carreau (qu’est-il devenu ? Les paris sont ouverts !).
Amateurs d’angoisse et d’ambiance oppressante, le film de John Krazinski devrait vous plaire ! À voir, évidemment.

J’ai adoré. L’ambiance du film est prenante du début à la fin. La réalisation est parfaite. Sans un bruit porte bien son titre :-)

Énorme succès au box-office (plus de 300 millions de dollars de recettes pour un budget de 17 millions), Sans un bruit est surprenant par son parti-pris, directement lié au sujet, de réaliser un film tourné quasi-intégralement (à l’exception de deux courtes séquences) en langue des signes. Ce choix est la véritable originalité de cette œuvre. En effet, pour le reste, cette dernière est un film d’épouvante très classique pour les années 2010 mais est malgré tout réussi car il sait parfaitement créer l’angoisse et est très crédible à l’exception de quelques détails spoiler: (comment se fait-il que l’électricité fonctionne toujours dans un monde où les centrales, produisant automatiquement du bruit, auraient dû être ravagées par des attaques de monstres et où leurs employés ne doivent plus penser à aller travailler ?, l’accouchement se produit extrêmement rapidement…)
. John Krasinski a donc réussi un film d’angoisse classique mais bon et qui possède un traitement original du son et des dialogues (ce qui permet à la jeune Millicent Simmonds, actrice véritablement sourde, de prouver son talent malgré son handicap) qui le distingue donc un peu du tout venant cinématographique.

À tous les amateurs de films « qui font peur » ou de films suspense (ce qui correspond plutôt à la catégorie dans laquelle je le rangerais), je vous conseille d’aller en salle voir « sans un bruit ».

Il met une quarantaine de minutes à démarrer, mais ensuite c’est vraiment pas mal !

C’est un film à voir au cinéma en revanche, il perdra quelque chose à être vu chez soi (sauf pour ceux comme Robin qui sont équipés d’un écran géant et d’un son 5.1).
Rien n’est très novateur si ce n’est le concept, mais le travail sur le son est impressionnant, et la photographie est belle et extrêmement bien utilisée.
La bande originale est également géniale, et Les acteurs, sans être exceptionnels, incarnent parfaitement leurs rôles. Mention spéciale à Emily blunt et l’enfant sourde qui apportent un point de plus au film, leurs prestations étant clairement au dessus des autres.

Effectivement tout est plus ou moins attendu (malgré quelques petites surprises), mais je ne boude pas mon grand plaisir devant ce film gros budget (ce qui est une première dans ce genre de film).

John Krasinski serait le talent qui monte (pour ses titres de films, on ne sait pas trop! –Sans un Bruit, A Quiet Place, en anglais). On assiste avec lui à la naissance d’un nouveau sous-genre de film de genre. C’est un slasher movie où le tueur psychopathe est une chose inconnue qui se manifeste en nombre, arachnomorphe, peut-être extraterrestre. Ces choses prennent en chasse tout ce qui fait du bruit –on ne sait pas si c’est pour manger ou si c’est parce qu’elles ne supportent pas le bruit. L’idée est originale et permet d’imaginer les pires situations. Dans le genre, c’est excellent. On ne sait pas comment le film démarre (un prequel l’expliquera peut-être). On a une petite idée de comment il finit (une suite le confirmera peut-être). Mais entre les deux, les situations, les images et les sons (les sons justement, c’est un comble!) se mêlent et se liguent pour nous faire cauchemarder sans repos. On y ajoute notre propre imagination. Et si vous marchiez sur un clou ? Et si le bébé pleurait ? Et si vous claquez des dents ? N’imaginez même pas avoir un chien ou un chat, d’ailleurs il n’y en a pas dans le film (ce serait trop facile!). On vit tout ça avec une famille, une seule, ce qui constitue peut-être une part du génie du film. Une famille avec ses forces et avec ses faiblesses, où chaque membre est contraint dans sa communication avec l’autre, dans l’éducation de ses propres sens, dans son existence donc. Ajoutez au tableau qu’un des enfants est sourd, et que son papa lui bricole un appareil auditif. La bande-annonce disait « le silence c’est la survie ». Mais peut-être pas!

Que de chemin parcouru pour Krasinski le mou de The Office...Sur un scénario fantastique improbable et quelques facilités qui nous clouent, on reste scotché devant ce thriller quasi muet. La petite troupe familiale (dans la vie) participe à rendre crédible le côté drame familiale.

A la lecture des autres avis, j'ai l'impression que l'on a pas vu le même film. Tout est prévisible, on a droit aux instants de gloire américains (esprit de famille, ne lache jamais etc). A la limite les incohérences sont moins graves que la platitude du scénario. Et si c'est un bon film pour les spécialistes du genre, alors faut vraiment faire un tri avant de lire les avis...

Je suis allé voir le film à l'occasion d'une obscure night car la bande annonce m'avait vraiment donné envie de voir le film (le rôle d'une bande annonce...).

Dès les 10 premières minutes j'ai senti que ce film allait être interminable...

Le film nous amène directement dans un monde "post apocalyptique" sans jamais nous expliquer ce qui s'est passé, la première scène nous plonge dans un univers oppressant, mais une fois celle-ci terminée, le film n'est qu'une seccession de scènes aussi ennuyeuses les unes que les autres sans réel intérêt...

Le scénario tient sur un timbre post, vivre en survivant, mais à quoi... A la fin du film, nous n'apprenons rien, nous ne savons pas ce qui c'est passé, nous ne savons rien de spoiler: ces créatures
, nous ne savons pas ce qui est arrivé dans le monde spoiler: (oui, tout le film ne concerne qu'une ferme et 5 personnes)
...

Les dialogues, ben, avec un film qui à un titre pareil, il doit bien y avoir 5 minutes de dialogues, sinon tout est exprimé par des signes...

Et une mention spéciale à la fin qui est vraiment... spoiler: NULLE!!!!!!