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Alice025
1 682 abonnés
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3,5
Publiée le 10 novembre 2018
Une assez bonne surprise pour l'hôtel El Royale ! Ayant vu autant des bonnes critiques que des mauvaises, je suis allée me faire ma propre opinion et j'ai été plutôt séduite par ce thriller noir. Effectivement, pendant tout le long, on pense fortement à Quentin Tarantino : même type de réalisation, huit-clos à la « Les 8 salopards », bien qu'El Royale reste un niveau en dessous. Pour commencer, le film possède de très belles images et couleurs, donnant ainsi une atmosphère plus mystérieuse. L'histoire est ainsi découpée en plusieurs chapitres sur les différents personnages, leurs points de vue et ce qui se passe dans leurs chambres respectives. Ils ont chacun des secrets, des buts précis et leur nuit dans cet hôtel va aboutir à de gros règlements de comptes et péripéties. C'est un huit-clos assez surprenant, sanglant et jouissif pour les spectateurs. Pas de gros défauts à vue d'oeil, mais il y a malheureusement des scènes de dialogues assez longues, sans grand intérêt et qui font décrocher. Ce côté là aurait pu être diminué ou amélioré, mais cela reste un bon thriller avec un casting au top.
Avec une telle bande annonce, un tel casting et de telles promesses, j'avais forcément envie d'aller le voir. Pour une raison qui m'échappe, j'ai pas mal associé ce film à l'excellent Identity. A tort, ce n'est pas du tout la même histoire. Un début en fanfare, prenant avec un suspens haletant. Et puis, à mesure que les masques tombent, que les possibilités s'amenuisent, le film perd peu à peu de sa saveur pour finalement proposer un film aux morales classiques et conventionnelles : le bien contre le mal, les personnes qui se repentissent. Pourtant, il y a tout dans ce film : des scènes vraiment jubilatoire et merveilleusement filmées (et non, ce n'est pas à la sauce "Tarantino") ; de vraies histoires avec des personnages travaillés avec chacun un passif précis et concis ; une diversité de caractères offrant un panel magnifique de l’Amérique de l'époque ; un casting 5 étoiles ; un aspect brut et réaliste qui fait réellement plaisir. Si le contenu global brille sincèrement, il manque un petit quelque-chose pour faire vaciller ce film en coup de coeur, notamment la seconde partie et le final qui auraient mérité plus d'originalité. L'exercice de critique est toujours facile en tant que spectateur car les attentes sont toujours différentes de celle du réalisateur et du scénariste. Mais c'est un film qui change, bourré de qualités et qu'il faut avoir vu, mais ne vous attendez pas au meilleur thriller de votre vie.
film intéressant dans le genre….Bon , il faut le dire, parce que cela a été souligné, on n'est loin de Tarantino ou des frères Coen….Et pourtant cela tient la route, grâce à l'originalité du scénario et la présence des acteurs , dont Jeff Bridges, impérial. dans un hôtel conçu bizarrement, on assiste à des règlements de compte peu ordinaire, entouré de psychopathes…..Le rythme est assez lent, et le film est dans des couleurs nocturnes et sombres (à part une ou deux séquences de quelques minutes)..cela crée une atmosphère de film noir, à la limite du film d'horreur…..Les dialogues ne sont peut être pas le point fort du film, car ils sont courts et peu imagés, sans philosophie, et c'est peut être regrettable….il faut parfois pour faire un grand film faire un zest de philosophie réaliste, propre à concerner le spectateur lambda ou élargir le public ….La technique est réussie et propose de belles lumières...la bande son propose aussi de belles chansons anglosaxonnes assez connues Si vous aimez les films noirs, un peu psychopathe et étrange, ce film peut vous plaire….Je conseille sans insister
C’est comme si Tarantino était venu écrire le scénario, les personnages, les situations, et l’histoire, mais qu’il avait donné la réalisation à son enfant en cours d’apprentissage. Drew Goddard n’a pas le talent de QT pour mettre en scène la violence, les obsessions, les névroses et surtout les histoires à tiroir. Sale temps à l’hôtel el royal est donc un film fun, rythmé, musical, violent, mais manque d’un petit quelque chose que des réalisateurs comme QT ou les frères Coen auraient apporté. Malgré quelque longueur, efficace et intriguant. Jeff Bridges est mémorable.
Ce film est réjouissant à plus d’un titre : il propose un univers original, habité par une intrigue riche en rebondissements et en niveaux de lecture, le tout soutenu par un casting étincelant. Le réalisateur Drew Goddard n’a pas son pareil pour cultiver le mystère : après avoir travaillé comme scénariste sur la série Lost, les films Cloverfield ou encore Seul sur Mars, on l’a également remarqué dans sa première réalisation, La cabane dans les bois, où il questionnait la fabrication et la culture du sentiment de peur, déconstruisant littéralement le genre du cinéma horrifique. Dans El Royale, il poursuit ce questionnement sur la mise en scène et le pouvoir des images en jouant perpétuellement avec les points de vue et les situations de mises en abîme. Tel le spectateur découvrant les différents pans de l’intrigue, les personnages du film réalisent qu’ils sont également manipulés et trompés par les apparences ou le décor. La mise en place du film est virtuose, parsemée de plans-séquence et de très bonnes idées de mise en scène, dévoilant l’intrigue tel un rubik’s cube. Composées des plus grands tubes soul de la Motown, la délicieuse bande-originale est un support essentiel à la construction de plusieurs scènes. En plus d’être un habile scénariste, Drew Goddard prouve donc qu’il est aussi un réalisateur accompli. Malheureusement, le troisième acte n’est pas à la hauteur de cette brillante mise en place : le scénario devient moins rigoureux, répétitif et se conclut par un vulgaire jeu de massacre « à la Tarantino » un peu vain. Cette fin anecdotique part pourtant d’une bonne intention : en plongeant ses personnages, tous archétypaux de grandes figures de la société américaine, dans un hôtel autrefois glorieux mais devenant le théâtre d’un sordide carnage, Drew Goddard tente une métaphore de la violence propre à la construction du rêve américain. Une idée ambitieuse mais pas suffisamment aboutie, empêchant ainsi l’entreprise El Royale d’être complètement couronnée de succès.
Un peu à la sauce des "Huit salopards" sorti en 2016, nous voici ici plongés dans un huis clos hôtelier à la fin des années 60 avec 7 personnages ayant chacun des secrets plus ou moins lourds à porter. Ce "Secret Story" cinématographique possède vraiment beaucoup de charisme avec une réalisation soignée et un casting de très bonne facture. A part deux ou trois scènes inutiles et longuettes, j'ai vraiment adhéré à l'ambiance particulière de cet hôtel à cheval entre deux Etats. C'est donc plutôt bon et un brin violent, un vrai cocktail pétillant plein de surprises et de rebondissements. Même si Tarantino reste le maître du genre, ce film vaut le détour. --> Site CINEMADOURG
Un polar / thriller à l'ambiance aussi nerveuse qu'étincelante. Tout comme le casting ou chacun reste à sa place dans une intrigue intéressante (même si on pourra noter quelques longueurs comme souvent). LA mise en scène remplit son cahier des charges grâce à une bonne écriture et des interprétations relativement bonne (même si parfois on pensera peut être a Tarantino^^). LE film est violent mais on sent assez vite que tout cela est assumé et complète l'originalité globale du film. Sur l'ensemble, des surprises, des twists ou globalement reste assez imprévisible (sinon chapeau^^) et captive un peu plus. On ressort de la séance avec un léger malaise crée par le réalisateur et la façon dont il a exploité le film. L4atmosphère ou l'on rentre assez vite dedans, ajoute à toute la violence ; un peu de comédie (toujours assumé). Bref un huit clos totalement barré qui pour le public sera soit interminable (malgré les efforts de la mise en scène et de la distribution. Après c'est comme si il manquait un petit je ne sais quoi… MAis même sans cela, le film est réussi dans son genre et dans l'intrigue. Amateur du genre et ce type de "film". Nous voilà devant quelques choses de surprenant qui trouvera son public mais qui ne pourra pas plaire à tout le monde. Dommage qu'il n'ait eu qu'un "petite" distribution et passera un peu inaperçu pour certaines personnes qui devront attendre le DVD…). MAis personnellement je n'avais mis d'attente particulière mais je n'en suis pas sortie déçu mis avec un sentiment d'avoir vu un bonne surprise comme on n'en avait pas vu depuis longtemps dans ce style.
« Sale Temps à l’Hôtel El Royale » fait penser à l’adaptation d’un roman d’Agatha Christie. En réalité, le scénario est original et c’est le réalisateur de « La Cabane dans les bois » qui en est à l’origine. Drew Goddard nous présente un faux prêtre, une chanteuse de soul, une hippie et sa soeur, un agent du FBI déguisé en vendeur, un gourou et un maître d’hôtel. Chacun se retrouve dans un hôtel autrefois luxueux situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada. Entre polar et comédie, le film vacille de personnage en personnage qui agit de façon inattendu pour le plaisir des fans de la pop culture version Tarantino. Les autres resteront sceptiques face à un manque de justification du comportement des protagonistes. Quoi qu’il en soit, voici un divertissement qui sort des sentiers battus et à la distribution impeccable. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Déjà six ans depuis la sortie du premier et excellent film de Drew Goddard La cabane dans les bois. La bande-annonce de celui-ci était alléchante. Au final, c'est une légère déception qui domine. On est là devant du Tarantino light. Techniquement, c'est plutôt bien fait. L'interprétation est aussi de qualité. Le scénario est plutôt sympathique...par moment. La mise en scène suit le mouvement. Des scènes surprenantes, des très violentes, d'autres inutiles, des brusques accélérations mais aussi des temps morts. Et donc le tout un peu trop long. On attendait plus de nerf, de folie, de délire. Même si l'arrivée du toujours très sexy Chris Hemsworth aux deux tiers du film dynamite un peu le dénouement. On passe un moment pas désagréable, mais on est passé à côté du grand thriller d'action qu'on espérait...
Ce film aurait pu être un grand film. L'idée de base étant bonne : ) tout cela dans un huis-clos assez intriguant et "excitant" à la fois. C'est plutôt bien réalisé, dans la première moitié du film du moins. Ensuite, il y a malheureusement de nombreuses longueurs. Certaines scènes ou situations peuvent faire parfois penser à du Tarantino. Intéressant mais un petit peu décevant!! 12 / 20.
De bons acteurs avec un style de film à la Quentin Tarentino mais un scénario léger et trop long.
Le réalisateur a fait un travail très intéressant avec les chapitres et les visions des divers point de vue mais cela ne sauve pas la totalité du film.
Premier bon point est le contexte géo-politico-social des Etats-Unis en 1969 qui laisse l'Histoire s'imposer en filigrane, en toile de fond notamment avec l'élection de Nixon, le Viêt-nam, le fait divers Charles Manson et aussi la magnifique B.O. où s'impose la Soul Music. Le chapitrage est une bonne idée bien gérée par un montage judicieux à l'exception notable de flash-backs un peu lourdingue voir surperflue. Mais l'histoire reste prenante avec des séquences plutôt jouissives et fun, avec en prime des personnages vraiment très bien croqués. Malgré un grand final est un peu poussif, le cinéaste signe un film dense, très efficace qui n'est pas dénué ni d'humour ni de fond. Site : Selenie
Un Tarantino-like affreusement long et vain qui dénote avec sa bande annonce pêchue et roublarde. L'intérêt réside finalement dans le casting tant les promesses d'un polar retors et pervers s'estompent.
Pour son second film après l'excellent La Cabane dans les bois, Drew Goddard se lance dans un polar délicieusement pulp, très inspiré par Quentin Tarantino dans son écriture et sa générosité, animé par des personnages tous bien campés et tous détenteurs d'un secret. Au départ, on s'installe volontiers dans le somptueux décor, que Goddard prend le temps de filmer amoureusement sous toutes les coutures, avant que le film ne finisse par devenir malheureusement un peu trop bavard et statique...
En 1969, sept étrangers, qui ont tous en commun un secret à enterrer, se retrouvent au El Royale, un hôtel autrefois luxueux mais désormais miteux, à cheval entre la Californie et le Nevada. Ils ont une nuit pour se racheter... avant d'être envoyés en enfer.
A mi chemin entre le thriller, le drame et une comédie noire, ce huit clôt déjanté dans un hôtel miteux surprend à plus d’un titre. Un peu comme si les 10 petits nègres d’Agatha CHRISTIE étaient adaptés par Quentin TARANTINO.
Qui du spoiler: faux prêtre, de la chanteuse de Soul, du spoiler: faux VRP, de la hippie et sa soeur ou du réceptionniste va survire ? Le scénario implacable et plein de rebondissement déjoue les prognostiques en nous tenant en haleine jusqu’à la finspoiler: il ne faut pas trop s’attacher aux personnages… beaucoup de mort violentes !
La filiation avec Quentin TARANTINO, se retrouve également, dans la construction du film par chapitre ou l’utilisation des flash-back.
Mais les comparaisons s’arrêtent là. SALE TEMPS … manque de punch, du moins jusqu’à l’ultime demi-heure. Beaucoup trop de longueurs, et de dialogues poussifs ralonge inutilement le film (de 2H20 tous de même)