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Simon1310
150 abonnés
252 critiques
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2,5
Publiée le 21 décembre 2018
Un film qui promettait beaucoup mais qui reste correct sans réussir pleinement à exploiter son cadre à savoir l’hôtel El royale à cheval sur deux états et l’avènement d'une tempête qui fait beaucoup penser au film idendity. De même son postulat de départ: des clients arrivant de tout horizons, n'offrira pas grand chose, se contentant de rester dans les clous d'une histoire assez prévisible. Passé la première demi heure d'exposition qui est la meilleur partie du film, celui ci se désagrège au fur et à mesure que les motivations des clients se précisent. A partir de ce moment là, le temps commence à devenir long, surtout que le film décide de jouer sur des multiples point de vue, et que cela nous oblige à des retours en arrière pour revoir une scène sous un nouvel angle. Au bout d'un moment cela devient un peu fastidieux surtout que les révélations sur certains sont pas géniaux et peuvent être vu à des kilomètres; reste le cadre de l'hotel el royale qui n'est malheureusement pas exploité mais offre un décor des plus original, et une histoire qui a le mérite de sortir du lot, vu le nombre de remake et d'adaptation que l'on voit au cinéma. Le film a été réalisé par Drew Goddard qui avait fait la cabane dans les bois, un film hautement plus mémorable, il est dommage que cela ne soit pas le cas pour ce film là.
Ca sent le Tarentino mais ca n’en est certainement pas un. Le film souffre de trop de longueurs et on perd le fil. Le suspense est présent mais devient de l’ennui. Il y a un réel exercice de style mais le film s’y perd dedans, la forme prend le pas sur le fond c’est dommage.
Énormément d'emprunts aux vieux Tarantino : montage cut, intrigue puzzle, personnages déjantés à double jeu, instantanés de violence... le tout fonctionne assez bien, mais reste l'impression un peu désagréable d'avoir déjà vu ce film plusieurs fois. Mérite la moyenne pour le bon moment passé si on n'est pas trop exigeant.
Il y a du Tarantino et des frères Cohen dans cet hôtel. Pourtant, malgré un bonne maîtrise générale, le film s'étire trop en longueur et certains dialogues font perdre le rythme. Dommage, il y avait un excellent potentiel.
Drew Goddard aime les variations sur un sujet. Après avoir visité les coulisses du film d’épouvante type cabane dans les bois, le voici attaché à exhiber les rouages du polar dont les codes semblent en majorité ceux de Quentin Tarantino. Le résultat n’est pas sans intérêts, mais peine à tenir ses deux heures vingt-deux minutes. Trop long pour trop peu, Bad Times at the El Royale finit par se répéter ad nauseam dans l’attente de son explosion finale qui, lorsqu’elle arrive enfin, déçoit. Le très beau et très attendu Chris Hemsworth n’impose guère sa présence et a besoin d’armes à feu pour attirer l’attention ; face à lui, un délicieux et improbable duo formé par Jeff Bridges (déguisé en Père de l’Église, avec le doux nom de Flynn tout droit sorti de Tron) et Cynthia Erivo en chanteuse énigmatique. En fait, le film vaut avant tout pour le mystère qu’il réussit à maintenir au sujet des motivations des protagonistes ainsi que de l’identité de ce lieu à la croisée de plusieurs États, un lieu à la fois omniprésent et présent nulle part, une ombre dans laquelle s’active une collection de spectres. Si Drew Goddard n’évite pas l’ennui, il prouve néanmoins sa maîtrise de la mise en scène, ou du moins en ce qui concerne la recherche esthétique et graphique : pas un plan qui ne soit minutieusement travaillé et cadré, pas une séquence musicale qui ne bénéficie du rythme adéquat. Le souci, c’est qu’une victoire formelle n’équivaut pas à la naissance d’un grand film, et qu’à trop vouloir en mettre plein la vue, le réalisateur oublie de raconter quelque chose. D’où cette impression de piétinement incessant assez désagréable, comme lorsqu’un visiteur de musée se trouve bloqué devant une toile de petit-maître et qu’il ne peut accéder à la galerie suivante, la faute à une foule trop importante. Là c’est à-peu-près pareil, sauf que dans le musée, il n’y a personne. Bad Times at the El Royale n'en reste pas moins un divertissement correct qui réserve, çà et là, son lot de surprises.
L'hôtel El Royale est construit sur la frontière qui sépare le Nevada de la Californie. Il a connu au début des années soixante son heure de gloire ; mais dix ans plus tard il est tombé à l'abandon et n'est plus guère géré que par un seul garçon d'étage (Lewis Pullman) C'est là que se retrouvent quatre personnages : un prêtre amnésique (Jeff Bridges), une chanteuse de blues sans le sou (Cynthia Erivo), un VRP trop bavard (Jon Hamm) et une jolie pépé (Dakota Johnson). Chacun cache un secret.
"Le cinéma selon Goddard" (Libération ! Si tu me lis, embauche moi !). Drew Goddard s'était fait connaître en 2011 avec son premier film, "La Cabane dans les bois", un "slasher" plus malin que les films du genre, produit pour trente millions de dollars et qui en a rapporté le double. On l'attendait au tournant. Le revoici sept ans plus tard avec un film bien différent.
"Sale temps à l'hôtel El Royale" ressemble à une pièce de théâtre. Tout le film se déroule entre les quatre murs d'un hôtel, isolé au milieu de nulle part, quasiment sans clients, qui cache derrière ses miroirs sans tain des portes dérobées et des couloirs secrets. Les décors, la musique ressuscitent une époque : celle de la fin des années soixante, de Woodstock, de Charles Manson dont Chris Hemsworth - dont l'entrée en scène se fait longtemps attendre - constitue un double à peine déguisé.
Le film a trois défauts. Le premier est perceptible dès la bande-annonce. Celle-ci commence comme une comédie qui mettrait en scène quelques clients rassemblés dans un sympathique lieu de débauche, pour tourner quelques secondes plus tard, au drame. Entre ces deux registres, "Sale temps à l'hôtel El Royale" hésite sans jamais choisir. Le second est que l'opacité des personnages disparaît rapidement. On comprend l'histoire de chacun - grâce à quelques pachydermiques flashbacks - et la coïncidence de leur rencontre. Si bien que, faute de suspense, la tension dramatique se relâche et qu'on devine par avance vers quelle conclusion le film se dirige. Le troisième est que ladite conclusion tarde à se dessiner. "Sale temps à l'hôtel El Royale" aurait pu durer une heure trente et constituer un film sympathique et joliment troussé. Il dure cinquante minutes de plus et y perd en densité.
Dommage... Ce film avait tous les ingrédients pour être parfait : casting de haut vol, décors somptueux, un début original et captivant. Malheureusement, sans spoiler, la suite est incompréhensible : l'histoire est trop molle et la fin est bizarre.. Chris Hemsworth (que j'aime beaucoup d'habitude) joue mal le bad boy et en fait des caisse. On aurait dit un Tarantino raté !
En 1969, dans un hôtel à la frontière entre la Californie et le Nevada, un groupe de personnages aux histoires troubles vont se rencontrer... "Bad Times at the El Royale" propose plusieurs arguments juteux. D'abord, une distribution de rêves (Jeff Bridges, John Hamm, Dakota Johnson, Chris Hemsworth...), servie par des acteurs impliqués. Ensuite, une mise en scène élégante, qui joue avec adresse avec les décors et la BO typique de l'époque. Le souci est que le scénario qui relie tout cela parait poussif. Bien qu'il offre plusieurs surprises et des passages vraiment prenant, il n'est pas vraiment original (le découpage par personnage de l'intrigue et le changement de points de vue fait penser au cinéma post-Tarantino des années 90), il laisse trop de zones d'ombres pour impliquer pleinement le spectateur (certains personnages ne seront jamais vraiment expliqués, ni la présence simultanée de tout ce monde !), et le final semble un peu simple. Une semi-déception donc, néanmoins "Bad Times at the El Royale" dispose de qualités que lui envieraient bien d'autres sorties de 2018.
Oui, non ? Non, oui ? Franchement, je ne sais pas quoi penser de ce film. Des personnages improbables dans un contexte que j’ai trouvé délirant. Beaucoup d’humour en regardant sous un angle > 360° :) Imaginez de l’Agatha Christie portée au cinéma par un Tarantino pas au top de sa forme. J’ai adoré la bande son. Que de la bonne musique !
Déçu !!!! Pourtant le décor était idéal pour en faire un bon thriller . Mais non le tout est bien trop long des scènes inutiles où l’on perd l’intérêt du film. Quel dommage. Efficace est le mot contraire de ce film!!! Bon courage pour ceux qui souhaite patentiez 2h20
Bof bof... Certes les acteurs sont excellents, l ambiance est très originale, il y a des rebondissements, mais tout cela au final est très décousu, assez invraisemblable,... Ne mérite pas d être revu.
La bande-annonce du film et son casting de fou m’avait fait saliver.
Et je suis sorti de la séance assez confus.
Les décors sont magnifiques, il y a un grand travail sur la lumière et surtout la musique (un producteur de musique a été embauchée pour l’occasion, ainsi que la présence de Cynthia Erivo, venant de la comédie musicale britannique).
Le casting est bien sûr énorme, avec notamment le génial Jon Hamm, l’imposant Chris Hemsworth et l’inoubliable Jeff Bridges.
J’ai beaucoup aimé que le film ait réellement été pense en amont, qu’il ne s’agisse pas d’une simple commande de studio, ce qui donne à l’œuvre un côté plus aboutit et plus « concret ».
Néanmoins, on pourra regretter les digressions sur les protagonistes, tel les flashback qui nous font quitter l’hôtel au lieu de fixer l’action dans un seul endroit, cassant le côté huit-clos du film.
J’ai trouvé dommage qu’il n’y ai pas de sens profond, de valeurs aux confrontations et nombreuses morts dans le film, ce qui diminue l’impact global du polar.
Le film reste un très bon polar classique, remplis de références au cinéma et aux années 60, un long-métrage de grande qualité, mais pas un grand film pour autant.
On reste très loin des blockbusters aseptisés, tous identiques et dépourvus d’âme.
J'ai beaucoup apprécié l'originalité du film. Cela change de ce qu'on a l'habitude de voir. Autant dire qu'il y avait tous les éléments pour faire un super film. Malheureusement j'ai trouvé tout cela bien long pour l'histoire que l'on nous raconte. Le film perd de son intérêt vers le milieu. C'est bien dommage parce que le concept était vraiment super !
Le scénario est intéressant, la brochette d'acteurs est sympathique, mais la mise en scène n'est pas des plus passionnantes. C'est la bande annonce qui m'a fait aller voir ce film, qui lorgne beaucoup du côté de Tarantino, seulement voilà elle couvre tout le film. Donc très peu de surprises.