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    La Révolution silencieuse
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Berlin-Est, 1956. Dans un lycée proche de la frontière, Théo, Kurt, Erick, Léna et leurs copains s’apprêtent à passer le bac. Le mur entre les deux Allemagnes n’existe pas encore, mais la guerre froide américano-soviétique est déjà à l’œuvre. Et les infos en provenance de l’Ouest font état de chars russes entrant dans Budapest. Par solidarité avec la résistance hongroise qui ressemble à un cri pour la liberté, les lycéens décident de respecter une minute de silence dans leur classe...
    Odieuse provocation de petits bourgeois méprisant la classe ouvrière ? C’est comme ça en tout cas que l’affaire est prise en haut lieu. Et pour stopper ce vent de contestation, les autorités veulent punir le responsable de l’affront. Mais là aussi, la résistance va s’organiser et la solidarité se montrer plus forte que l’autoritarisme. En mélangeant la petite histoire avec la grande, « le film raconte comment l’Allemagne a réussi à se frayer un chemin vers un avenir nouveau », explique le réalisateur Lars Kraume....
    Le récit, tiré d’un roman lui-même inspiré de faits réels, est déroulé de façon linéaire et quasi-implacable. Il s’appuie sur une mise en scène rigoureuse et sans fantaisie. Si bien qu’au final cette Révolution silencieuse quitte le registre de la fiction, pour une démonstration réaliste un peu appuyée et démonstrative. Heureusement, les jeunes acteurs sont excellents jusque dans leurs doutes. Parfois plus crédibles que leurs ainés au didactisme un brin caricatural. Reste un cours d’histoire bien vivant pour tous les lycéens d’aujourd’hui.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    63 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2019
    Un bon film allemand ! Un belle histoire d'après un fait réel. Un bon scénario, une bonne réalisation, des acteurs sympathiques (ou antipathiques), une ambiance communiste dans la RDA très bien reconstituée, et une fin malgré tout pleine d'espoir, fait de ce film une belle oeuvre cinématographique. Document historique donc, à faire découvrir aux jeunes générations...
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Un très bon film au sein d'une classe qui va bientôt passé son baccalauréat dans l'Allemagne de l'est en 1956 et cette classe est très préoccupée par ce qui se passe en Hongrie et ils vont décider de faire silence pour les hongrois et la sans estimer les conséquences que ça va engendrer par la hiérarchie et leur futur excellent à voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    J'ai vu ce film en avant-première et mine de rien, pour le réalisateur, c'est assez spécial puisque l'un des jeunes de 1956 qui l'a aidé pour le scénario est décédé il y a deux semaines.

    C'est donc l'histoire d'une bande de jeunes idéalistes allemands de l'est qui vont passer d'une minute de silence en soutien aux Hongrois désireux de liberté à ennemis de l'Etat. Parce qu'en République Démocratique Allemande, on ne supporte pas vraiment les opinions contraires, même si la responsable scolaire vous le dit avec un grand sourire après vous avoir convoqué dans le bureau du directeur. Kurt, Theo et Lena sont donc nos meneurs, ces terribles fascistes qui ose se révolter contre l'occupation bienveillante des russes.

    Ces jeunes s'opposent à leur parents qui, comprenant leur combat, ne peuvent pas le cautionner. Parents assez vieux pour avoir connus le nazisme et désormais passé au socialisme (autre chose que le notre, je vous rassure). Des endroits où il faut vraiment avoir peur de dire ce que l'on pense. Des parents qui occupent différentes positions sociales qui souhaitent et la protéger et protéger leur famille : c'est surtout évident au vu du mutisme des mères. Elles ne disent rien, trop terrifiées, mais elles n'en pensent pas moins.

    Cela commence donc par des Hongrois qui, ces fous, veulent pouvoir s'auto-gérer; puis des jeunes allemands se disent que c'est pas mal la démocratie et la liberté donc soutiennent deux minutes de silence dans la classe (sans que tout le monde soit pour mais la majorité l'ayant emporté, tout le monde s'y met : les terribles affronts du scrutin majoritaire !). Le professeur prend cette protestation contre son autorité et va pleurer chez le directeur qui va bon an mal an tenter de limiter la portée de l'incident et protéger ces jeunes idéalistes et sauver leur bac. C'est la grande menace par laquelle les autorités tentent de contenir ces démocrates-en-herbe : l'Abitur ou le Bac pour les intimes.

    Puis ensuite, on fait tout ce qu'on peut : on arrête un vieux monsieur qui est non seulement libre-penseur, homosexuel mais qui ose écouter la radio allemande de l'ouest. On monte les élèves les un contre les autres, on fait venir le ministre de l'éducation nationale de la RDA. Oui, oui, pour 10 ados, un ministre se déplace et leur met une certaine pression sur les épaules.

    Les acteurs sont très crédibles et l'histoire est particulièrement bien mise en scène. On change de points de vue au cours du film selon les héros et leur position sociale, leur famille, leur intérêt et aussi leur erreurs, mensonges et conflits d'intérêts. Bien entendu, c'est le dernier quart d'heure qui est très prenant. Sur les 15 élèves, plus d'une dizaine s'enfuira de l'est pour passer leur bac à l'ouest suite à cette histoire. Le moment de la séparation avec les familles est émouvant : ils ne peuvent pas le dire à haute voix mais ils se regardent de loin, ils gardent leurs larmes, leurs regrets et l'enfant s'échappe pour une vie plus sereine. Pour les parents, d'une certaine manière, c'est trop tard mais les enfants doivent vivre. Particulièrement impressionnant, quand le fils de maire local attend au poste frontalier avec l'ouest. Son père est convoqué pour venir le chercher car les gardes suspectaient une fugue mais quand il voit son fils, le père n'hésite pas à dire aux gardes que son fils fait des allez-retours fréquents et qu'il est prêt à signer une décharge s'engageant au retour en RDA de son fils à la fin de la journée. Ce dernier, discrètement, l’exhorte à ne pas le faire et le père serre la main de son fils et dit à haute voix : "Maman t'attend pour dîner". Le regard entre les deux, c'était beau, c'était puissant.

    Après, ce film m'a aussi mis en colère. Contre une génération de jeunes bobo-connards post-soixante-huitards qui vous expliquent faire la révolution contre un régime policier et fasciste dans la France de 2015-2018. En colère, car le simple fait de pouvoir dire que le gouvernement "c'est rien que des fascistes" ou "Nike les keufs" et de ne pas être envoyé dans un camp de travail ou de recevoir une balle dans la tête est la simple preuve de la liberté et de la chance qu'on a de vivre en France à cette époque. On peut s'améliorer, oui mais faut pas pousser.

    J'ai passé un excellent moment, à voir !
    Justin Gauchy
    Justin Gauchy

    21 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2018
    La révolution silencieuse nous dépend sans exagération ni pathos la réalité de la jeunesse allemande sous le joug du communisme, poignant et inusuel, probablement l'un des meilleur films de 2018 jusqu'à présent.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    41 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Film absolument passionnant sur la thématique de la répression politique d'une dictature communiste à bout de souffle. Quand un Etat devient paranoïaque, sa fin approche...mais au prix de centaines de vie sacrifiées.
    Les paradis des ouvriers n'aimaient guère leur jeunesse et toute personne "déviante".
    Réalisation très classique mais la force du thème et la justesse de l'interprétation donnent un souffle fort.
    A voir pour ne pas oublier.
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2018
    Un film qui retrace un épisode douloureux pour la jeunesse est-allemande avant la construction du mur.
    Une ambiance délétère sur fond de rancœurs post 2ème guerre mondiale, de terribles secrets inavoués.
    On tremble pour ces courageux lycéens, pris dans les mâchoires de la machine à broyer est-allemande.
    A voir pour ne pas oublier.
    Edouard64
    Edouard64

    7 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2018
    Quel beau film… Et de quelle obstination dans le mal les hommes peuvent-ils se montrer capable… On sera sensible à l’efficacité des méthodes infaillibles utilisées par les officiels est-allemands pour faire parler les élèves, en les segmentant, en les divisant les uns contre les autres, à coup de calomnies ou de chantage, sans même qu’il soit utile d’employer la torture.
    spoiler: On se souviendra longtemps d’une des dernières scènes du film, quand le fils d’un fonctionnaire municipal, Kurt, après une mémorable dispute avec son père, décide de tenter sa chance et de prendre le train pour Berlin-Ouest. Il est arrêté dans le train, et l’on convoque son père à la gare voisine. Un officier de police lui demande si son fils, comme il le prétend, ne fait que se rendre sur la tombe de son grand-père, ou bien s’il veut s’échapper. Tout porte à croire qu’il va désavouer son fils et le faire revenir. Mais il ment, affirme que oui, bien sûr, il ne part que pour la journée, et s’en porte garant. Kurt est libre.

    - Un mot à présent sur les critiques de ce film. Impressionnamment bonnes côté spectateurs, juste au-dessus du médiocre chez les pros. Peut-être certains critiques nourris dans « le passé d’une illusion » ont-ils du mal à reconnaître la valeur d’un film qui la dénonce ? Mais j’ai surtout remarqué que les critiques reprochent à Lars Kraume le manque d’originalité de sa mise en scène. Ne serait-il pas temps après un siècle bien tassé de « duchampisme » de renoncer une bonne fois, en matière art, à sacraliser l’originalité ? Homère était-il original ? On serait bien embarrassé pour le savoir. Mais Racine l’est-il tellement ? Aurait-il apprécié qu’on loue, plus que son talent, son originalité ? Et Virgile ? Et Duccio ? Une nature-morte hollandaise est-elle originale ? Un coucher de soleil ? Et bien ?
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2018
    le film se situe en allemagne de l ' est au moment des événements de budapest , dans un lycée , se sentant concernés des élèves organisent une minute de silence ; la réaction des autorités va être terrible , si on ne savait pas que ce sont des faits réels , on n ' y croirait pas ! le film est puissant , poignant . l ' interprétation est magnifique , des acteurs chevronnés et des jeunes vraiment remarquables ! un grand film à voir absolument !!!
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2018
    magnifique film inspiré d'une histoire vrai mais avec une vraie atmosphère du suspense,,les reconstitutions de la RDA des années 50 ,Berlin avant le mur sont très réalistes,les jeunes acteurs sont surprenants.on sent bien le poid du passé nazi ,de la famille,et des envies et désir de liberté et vérité pour ces adolescents, sont présents tout le long, j'étais captivé par l'histoire et les relations entre ces jeunes.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2018
    « La révolution silencieuse » de Lars Kraume sera pour moi à coup sûr le film « choc » de cette année !
    Il est tiré du livre de Dietricht Garstka qui est un livre autobiographique car il s’agit d’une histoire qui s’est réellement déroulée en RDA en Octobre-Novembre 1956 à la suite de la révolte de Budapest spoiler: sévèrement réprimée par les Russes avec pas moins de 2 500 morts
    . Des élèves d’une classe de terminale à Stalinstad (sic) décident de faire une minute de silence en hommage au mouvement hongrois … mais malgré le souhait d’apaisement du Proviseur, un ancien ouvrier promu à ce poste par le parti, ce geste va être qualifié de « rébellion » par la Conseillère Politique Scolaire qui va faire remonter l’histoire jusqu’au Ministre de l’Education. Il s’ensuit toute une série d’interrogatoires mélangeant l’idéologie spoiler: (les fascistes de l’Ouest avec leurs fausses informations délivrées par la radio ouest-allemande RIAS et l’aura des Russes garant de la fin du nazisme et de l’essor du socialisme)
    , les histoires familiales de certains élèves en revenant sur la conduite de leurs parents pendant la guerre spoiler: (étaient-ils des nazis ou des héros ?)
    , et bien sûr le mensonge et les fausses promesses. Malgré la solidarité de la classe, la sanction sera très lourde puisque tous les élèves de cette classe seront chassés et surtout interdits de passer le l’Abitur (le bac) … qui étaient pour eux la seule chance d’accéder à la Faculté et à des postes importants.
    Le film est fort bien fait car il nous montre bien sûr les hésitations des lycéens à se marquer ou non politiquement puis à dénoncer ou non les leaders, ainsi que la pression des familles spoiler: (le père de Théo par exemple travaille dans l’aciérie de la ville et ne veut pas que son fils qui est le premier de la famille à pouvoir faire des études, gâche ainsi sa vie et celle de ses 2 petits frères d’autant que le père a lui-même commis une « faute » en 1953 ; le père de Kurt est responsable politique de la ville et il s’avère très dur envers son fils dans la ligne du parti alors que …et le mutisme de la mère est d’ailleurs très éloquent ; le père d’Erick mort dans un camps de concentration apprendra dans une superbe scène la vérité …)
    . Le réalisateur traduit parfaitement l’intrication qui existait en Allemagne de l’Est entre la ligne politique et le poids de la période nazie. Cet acte de rébellion – une bravade estudiantine au départ- s’est déroulé en 1956 donc 4 ans avant l’édification du mur de Berlin ce qui a permis à bon nombre des lycéens bannis et voués à travailler en usine, de pouvoir … mais je n’en dis pas plus.
    Ce film a été tourné dans une petite ville – Eisenhüttenstadt – qui est une ville de la RDA qui est restée dans son jus depuis les années 1950 ce qui nous vaut des images puissantes. La photo est très belle et le rythme du film nous tient vraiment en haleine jusqu’au bout !
    Un très grand film qui sélectionné pour le Festival de Berlin, va à coup sûr rafler bon nombre de prix !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2020
    Ce film est intéressant car il va nous montrer le regard que porte une jeunesse toujours en quête de plus de liberté, sur l’Allemagne de l’Est encore sous le contrôle soviétique. Cette recherche d’un épanouissement personnel qui va logiquement les attirer vers le côté Ouest. On voit d’ailleurs l’affrontement des outils de propagandes diverses. On ne sait jamais vraiment qui dit vrai et qui dit faux. J’ai trouvé cependant que le film partait dans des travers en caricaturant les positions de chacun. On avait d’un côté les partisans de l’Ouest qui sont vue comme des gentils pourvoyeurs des droits individuels, et de l’autre, les méchants camarades de l’Est qui sont montré comme des salauds sans cœur. La réalité géopolitique est un peu plus complexe que le bien contre le mal, le blanc ou le noir. Dans un thème délicat comme celui-ci, il aurait fallu une nuance qui est malheureusement absentes. Cependant, le combat des jeunes pour faire entendre leur voix est vraiment bien retranscrit. On vit avec eux cette tension et les risques qu’ils prennent. De plus, le duo Tom Gramenz & Leonard Scheicher fonctionne plutôt bien. LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE nous montre véritablement à quel point notre liberté d’expression est sacrée et qu’il faut se battre pour la conserver.
    Biertan64
    Biertan64

    43 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2020
    "La Révolution silencieuse" est basée sur des faits réels, les conséquences d'une simple minute de silence observée par une classe de lycéens allemands à la mémoire des victimes de l'insurrection hongroise de 1956 . Nous nous rendons bien compte du climat oppressant et anti-libertaire qui régnait en RDA à cette période. Par contraste, leur capacité à rester spoiler: solidaire n'en est que plus admirable,notamment lors de la séquence de l'exclusion, copie conforme de la scène finale du Cercle des Poètes Disparus
    . Comme souvent dans le cinéma allemand, cela pêche cependant par une forme très académique et didactique mais qui ne doit en rien faire oublier le fond.
    mateo-57
    mateo-57

    13 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2018
    Le film mérite largement les étoiles que tout le monde lui donne. Des décors très réalistes, une histoire puissante et profonde, des personnages attachants, et l’idée de se dire que tout cela est vrai nous a bouleversé
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2018
    Comme dans son film  Fritz Bauer, un héros allemand (Dans les  années 1950, en République fédérale d'Allemagne, le procureur  Fritz Bauer se bat pour que soient jugés les criminels nazis), Lars Krause se base sur un fait réel pour mettre en scène les années d'après-guerre. Mais cette fois-ci, il regarde de l'autre côté de la frontière allemande, en ex-RDA, avant la construction du mur. De ce côté-là, l'héritage laissé par le nazisme est complètement nié : les nazis ne se trouvaient qu'à l'ouest ...
    Nous retrouvons la même ambiance de suspicion, de chantage et de dénonciation du magnifique film "La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck.  Ce qui au départ est plutôt une manifestation spontanée  de quelques jeunes lycéens, prend une dimension insoupçonnable, l'enthousiasme de la jeunesse contre une rigidité bornée. "L'individu doit se soumettre sinon l'anarchie s'installe. Vous êtes des ennemis d'état parce que vous avez pensé librement ce qui a eu des conséquences dans les actes" - la phrase du vieil oncle, chez qui les jeunes vont pour écouter une radio libre de l'ouest, résume parfaitement la situation.  Le film suit cette enquête et le non-dits du passé resurgissent. Les fonctionnaires du parti et les responsables du ministère sont impitoyables envers les jeunes et les parents, quelques fidèles du parti mais aussi ceux qui se taisent, un parfait échantillon de cette société. Il y a du suspens et nous n'en dirons pas plus...
    Les acteurs, les jeunes comme ceux déjà bien connus du public allemand, sont parfaits et si la mise en scène parait "pauvre" pour certains, bien trop appliquée, elle correspond au fait. Le scénario est basé sur le livre de Dietrich Garstka, un des protagonistes de cet evénement, une période peu connue en France.  Nous sommes d'accord avec  dasola qui trouve injustes les critiques un peu tièdes du film. Il dépeint une telle petitesse d'esprit que l'on se demande si les membres  du parti croyaient en ce qu'ils racontaient ! Seule une hiérarchie stricte pouvait sauvegarder ce système. Le spectateur arrive à comprendre pourquoi quelques années plus tard un mur sera construit. Le film est gris comme l'ambiance !
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