Avis sur Mad Max: Fury Road - Black & Chrome

Quand on sait que George Miller a pensé son "Mad Max : Fury Road" en noir et blanc et en version muette, on ne peut que se précipiter sur la version "Black and Chrome" qui, à défaut d'être muette, est en noir et blanc. Le film reste le même : fou furieux, inventif, brutal, dopé au diesel, à l'adrénaline et sans cesse en mouvement. La redécouverte, en particulier sur grand écran deux ans après sa sortie, permet de constater combien "Fury Road" est le blockbuster hollywoodien le plus fou et le plus inventif de toutes ces dernières années. On y redécouvre des détails, de ceux qui font exister un univers sans avoir besoin de l'expliquer. On y redécouvre le génie de mise en scène de Miller qui gère aussi bien les moments d'action hallucinants que les temps plus posés où les regards des comédiens ont juste à être filmés pour exprimer la barbarie du monde dans lequel les personnages évoluent. Ce film toujours aussi jouissif et sentant toujours autant la crasse et la poussière se redécouvre donc en Black and Chrome et devient encore plus magnifique que la version couleur. Il apparaît comme une évidence que "Fury Road" a été pensé en noir et blanc dès le début. Chaque plan est magnifique, le contraste est sublimé en particulier dans les scènes nocturnes qui rendent l'ensemble encore plus dément. Toujours aussi fou donc mais encore plus beau (bizarrement la couleur ne nous manque et elle est pourtant très belle dans la verison cinéma du film), voilà bien une oeuvre majeure à voir et à revoir encore juste au cas où, noyés dans les divertissements aseptisés, on aurait oublié ce à quoi ressemble le cinéma.

C'est un de mes films préférés que je vois pour la 4ème fois en même pas 1 an et demi et qui ne me lasse jamais, même dans sa version noir et blanc. Sans couleur, le film se révèle esthétiquement toujours aussi bon avec parfois des images meilleures que dans le film original (la nuit surtout, qui avait une couleur bleutée moins réaliste dans la 1ère version) et parfois moins réussies car il ne faut pas oublier que Mad Max Fury Road est très coloré. On rappellera que sur un scénario simplissime hérité du Max Max 2, Georges Miller fait parler son inventivité dans chaque plan et insuffle une énergie quasi unique avec cette qualité de réalisation. L'univers est d'une immense richesse et les personnages, dont le passé nous est inconnu (même le prénom parfois), connaissent d'excellents arcs narratifs. Cette version black & chrome (dispo en coffret bluray/dvd pour 10-15€ avec les autres films de la saga) apporte une nouvelle vision de ce chef d'oeuvre !

A l'instar du "Blade runner" de Ridley Scott, un film qui m'avait paru correct et sympathique la première fois que je l'avais vu mais qui, une fois fini, n'avait eu de cesse de m'interroger, de me troubler et de me fasciner parce qu'inconsciemment, j'y voyais autre chose de plus profond qu'une simple course-poursuite dans le désert pour ensuite comprendre la force de ce récit de science-fiction centré sur la description d'un monde post-apocalyptique dictatorial où l'importance des fluides, aussi bien le pétrole que l'eau ou encore le sang et le lait, y sont vitaux. Alors que la version en couleurs subjuguait par ses teintes et la photographie de ses paysages, submergeant les protagonistes, la version en noir et blanc met davantage l'accent sur la psychologie des personnages sans que cependant les scènes d'action perdent en impact. Même si la quête principale du long-métrage concerne davantage les figures féminines, il me semble injuste de réduire Max Rockatansky à un simple faire-valoir mais plutôt un témoin privilégié puisque au final ce n'est pas son histoire que l'on raconte mais celle de ces femmes. Peut-être pas aussi clinquant visuellement que l'opus d'origine mais une oeuvre tout aussi puissante et magnifique.

Trop de chance j'ai pu voir Fury riad Black and chrome, en province.
Plus qu'un chef d'oeuvre une pépite musicale et visuelle hors du commun.
Fury road Black and chrome m'a permis de revoir Fury road dans une autre version au cinéma, une version qui nous ramène à une époque moins contemporaine voire ancienne, par son noir et blanc alors que le film se déroule dans une époque très lointaine dans laquelle il n'y aurait plus d'eau.
Nous avons l'une des meilleures interprétations de tous les temps avec Tom Hardy dans le rôle de Max, pareil que dans la version originale, disons qu'en plus la pureté visuelle nous permet de distinguer les traits faciaux de manière plus précise.
Une musique ultra culte qui s'ancre dans votre esprit, un chef d'œuvre sonore à écouter et réécouter.
Des effets spéciaux merveilleux, peut être les meilleurs de l'histoire, ceux ci sont concurrencés par Dawn of justice. Je le déconseille aux moins de 10 ans.
Un film de malade. 4/5

Cette très grande réalisation de George Miller nous offre une fiction spectaculaire, avec énormément d'action, du suspense, une course poursuite époustouflante dans des véhicules dantesques.
Une superproduction au budget pharaonique, avec des paysages grandioses, et une distribution incisive ; Charlize Theron et Tom Hardy nous donnent des interprétations colossales.