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PaulGe G
109 abonnés
607 critiques
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2,5
Publiée le 21 mars 2019
pompeux, prétentieux, précieux,un film historique sans passion. l'épisode anglais de Casanova conté dans ce film est d'un ennui presque somnifère. les faux vrais éclairages a la bougie sont si mal faits que l'on ne prend aucun plaisir a l'image, le jeu laisse a désirer et la mise en scene sombre dans l'inexistance c'est fort dommage car le réalisateur nous a donné de très belles réalisations . sans doute un manque d'inspiration, chacun a droit a l'erreur.
Plutôt fan des films en costumes et d’Histoire, celui-ci m’a laissé sur ma faim. Film d’atmosphère, soit on adhère tout de suite à la lenteur soit on reste simple admirateur des décors et costumes. Décevant au final.
Cela fait déjà quelque temps que Benoît Jacquot semble avoir perdu la main, signant des oeuvres sans beaucoup de souffle et relativement empesées. Dernier amour ne relève que très peu le niveau malgré une reconstitution historique de la fin du XVIIIe siècle qui ne manque pas d'élégance et une interprétation plus que correcte de Vincent Lindon et de Stacy Martin qui ont tout de même du mal à bous faire croire à une alchimie sensuelle entre eux. Raconté par un Casanova au crépuscule de son existence par l'intermédiaire de flashbacks, qui ne font qu'alourdir le récit, et encore a t-on échappé à la voix off, Dernier amour restitue un épisode, somme toute anecdotique, de la "carrière" amoureuse du séducteur en série, un échec qui provoque son incompréhension et sa souffrance. Une façon d'humaniser un personnage qui ne cesse depuis le temps du muet de fasciner les scénaristes. L'on comprend bien pourquoi, en tant que symbole de l'aventurier sentimental, emblématique d'une certaine époque, mais plus rien ne pourrait nous surprendre le concernant. Au-delà du fait qu'on la déjà beaucoup vu à l'écran, Dernier amour ne figurera définitivement pas parmi les meilleurs films qui lui ont été consacrés. S'il est vrai qu'il s'agit d'un film sur le déclin de Casanova, il lui manque tout de même un début d'étincelle pour susciter le feu du désir et partant, de notre intérêt.
Pour ne pas rentrer semble-t-il dans le mythe et la légende , Benoît Jacquot écarte de son personnage toute velléité libertine au profit d’une passion amoureuse qui ressemble à une tombée de la nuit. Peut-être celle de ce Casanova qui confie ses souvenirs à une jeunesse toute conquise par son interlocuteur. L’homme se raconte et ne semble pas du tout se donner le beau rôle face à cette nouvelle conquête qui lui résiste. D’abord par intérêt ( la femme se fait payer ) puis par jeu avant que l’amour, le véritable, ne vienne dérégler l'ensemble. Il est alors peut-être trop tard pour l’un comme pour l’autre et d’ailleurs l’un comme l’autre ont déjà rangé leurs costumes et leurs atours dans les replis d’une Histoire qui ne me parait avoir été ici traitée avec les égards dus à son passé. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Quelques films historiques sont sortis dernièrement . Certains mieux que d'autres mais celui là gagne la paime de la langueur .Dommage car la photo l'ambiance en générale sont réussis
Benoît Jacquot a déjà réalisé de très bons films. Cette fois-ci, il semble vraiment en panne d'inspiration et donne un film décevant malgré de réels talents dans la mise en scène. La faiblesse du scénario est manifeste. Les scènes se succèdent sans qu'on apprenne vraiment quelque chose de plus dans ce que souhaite montrer le cinéaste. Les dialogues sont très prévisibles et parfois flirtent avec le ridicule. Pourtant, l'histoire d'un amour non consommé dans un univers étranger à la France (notons de belles reconstitutions des cadres de l'époque) est un beau sujet de départ. Cependant, rien ne se passe vraiment. Ce que la femme souhaitée aurait dû être, soit comme un concept ou une image n'aboutit qu'à peu de choses. De plus, Stacy Martin joue mal, à côté, quand elle ne surjoue pas. Dommage, car Dernier amour, dans sa première demi heure, était assez réussi grâce à des personnages secondaires beaux et intrigants, mais ceux-ci ne seront jamais aboutis. Quant à Vincent Lindon, inattendu dans ce rôle, il s'en sort assez bien, avec un jeu pudique et très en dedans. Si les cadres sont très soignés (quelques mouvements de caméra et une belle photographie), cela n'est vrai que lors des scènes extérieures et diurnes. Le filmage des plans nocturnes est raté et hideux. De plus, le film lorgne de manière évidente vers Stanley Kubrick (voir le plan dans le labyrinthe, raté, qui évoque Shining et quelques passages faisant penser à Barry Lyndon (homonyme de Lindon!). Le sujet de l'amour impossible, vu comme concept, n'est pas vraiment traité. Médiocre.
Le rythme a été trop lent pour moi et je me suis ennuyé ferme. Je trouve par ailleurs que Lindon ne fait pas d'époque. Globalement dans ce style de films là c'est celui que si le moins apprécié.. Donc je ne recommande pas ce film.
Si on est séduit par les décors, les costumes, les acteurs, la photo, la réalisation... on n'est pas vraiment emporté par la passion de l'histoire, du scénario ou des dialogues. C'est quand-même dommage pour un Casanova. Toutes ces scènes tournées dans des tons bleus gris semblent nous prévenir : ce film pourrait vous laisser froid.
Avec les mêmes thèmes, la même époque , le même univers, le "dernier amour" fait beaucoup moins bien que "Mlle de Joncqière" Infiniment moins d'esprit et d'éloquences dans les dialogues, une langueur et une froideur souvent pénible dans l'ambiance et le jeu des acteurs font que ce film ne peut rivaliser avec le superbe film d'Edouard Mouret. Si vous devez n'en voir qu'un, ne vous trompez pas et voyez Mlle de Joncqière!
une très belle reconstitution de l'époque mais un film d'un ennui mortel. C'est bien dommage parce que les costumes et les paysages sont superbes mais les scènes sonnent faux. En plus Casanova danse le menuet complètement à contre-temps. dommage. j'ai été très déçue
Quel plaisir de retrouver Vincent Lindon dans un film... mais le reste n'a malheureusement que peu d'intérêt. L'ennui se profile tout au long du film, sans aucune émotion...
Un Casanova en fin de vie qui raconte son dernier amour qui s'est refusé à lui . La reconstitution historique est réussie mais l'ensemble reste lent et manque cruellement d'émotion notamment de la part de Vincent Lindon .Très moyen .
Un film historique bien reconstitué mais gâché parkinson qui marmonne toujours autant ne fait aucun effort même pas pour séduire ce qui est un comble et qui est totalement pitoyable en Barbon fatigué amoureux ? d une prostituée Invraisemblable ! !!
En adaptant les Mémoires de Casanova, Benoît Jacquot montre le célèbre séducteur sous un autre angle. C'est peut-être moi qui ne connais finalement que très peu cet homme, mais quand on parle de Casanova, on pense immédiatement à l'amour, à la séduction et au fait de faire la cour seulement, le Casanova présenté ici est bien différent, pendant une grande partie du film du moins. Dans la peau de Casanova, Vincent Lindon a plutôt l'air d'un voyeur et d'un pervers qui veut tout et tout de suite. Loin de la personne qui va tenter de séduire la femme qui lui plait pendant de longues semaines. C'est d'ailleurs ce qui lui déplaît ici, qu'on lui résiste. Ce dernier n'est d'ailleurs pas très charismatique et semble être autant déprimé que fatigué. Le film est donc assez terne et ne dégage aucune passion. Les seuls bons moments interviennent quand Vincent Lindon et Stacy Martin se tournent vraiment autour avec Marianne de Charpillon qui le mène par le bout du nez. Ce sont vraiment les seules scènes où l'on ressent un peu de passion. Avant et après, l'ambiance est morose et l'histoire est ennuyeuse. Finalement, "Dernier amour" est à l'image des derniers films de Benoît Jacquot comme "Eva", "Journal d'une femme de chambre" ou "3 cœurs" à savoir un film très moyen duquel il ne se dégage pas grand-chose.