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    Première année
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    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Après "Hippocrate" et "Médecin de campagne", Thomas Litli dissèque une autre facette du monde de la médecine, à savoir celle de la rude première année d'études. Sous forme d'un roman d'apprentissage classique, on fait la rencontre d'un jeune bachelier fraichement étudiant qui découvre l'univers de la fac de médecine. Grâce à un triplant qui pense connaitre tous les rouages de ce système éducatif, ultra-compétitif et sélectif, ils vont d'abord s'allier et s'entraider jusqu'à ce que les facilités du novices dépassent l'expérience du triplant.
    Est-ce que des étudiants en stress dans des amphis trop petits, qui mettent leur vie de côté pendant un an pour devenir des robots à réponses multiples rendent un film captivant ? C'est d'abord ce que je me suis demandé mais force est de constater que le regard humaniste porté sur ces étudiants est juste et empreint d'une certaine rage. Derrière ce film-témoin de ce concours théorique "numerus clausus" (que notre cher Président veut d'ailleurs abolir) se révèle une belle amitié complice entre un Vincent Lacoste border-line et la force tranquille William Lebghil. Au rythme de leurs révisions et de leur soif de réussite, "Première année" accumulent les anecdotes-clés de la vie d'un étudiant en médecine : de la lutte pour avoir les meilleures places en amphi aux sacrifices sociaux en passant par les traditions chantantes... Tout est passé au crible par le réalisateur-scénariste qui délivre une parenthèse de vie où la vie sociale et sentimentale n'existent pas.
    Néanmoins, Thomas Litli n'aborde pas ce sujet sous la forme d'un simple reportage. Au contraire, c'est au rythme des doutes et des effusions intellectuelles qu'on fonce vers le sprint final, ces quelques heures d'examen qui déterminent une vie. Une violence intrinsèque se dégage tout comme un certain humour grâce à cette complicité au coeur du culte de la compétition. C'est aussi touchant, voire émouvant car on s'aperçoit bien vite que la vie future de ces jeunes est suspendue à ce concours où tout se joue à une place !
    Bien que ce regard soit concentrée sur un milieu précis et que celui-ci soit particulièrement intensif, "Première année" dénonce l'hyper-compétition dans laquelle notre époque nous oblige à vivre. On est classés, opposés, comparés dès notre sortie du lycée, parfois même plus tôt. Et ce constat s'applique malheureusement à tous les milieux.
    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2018
    « Première année », n’est pas une surprise en soi, quand on sait que Thomas Lilti en est le réalisateur après « Hippocrate » et « Médecin de famille »...
    Si le premier avait une force évidente, le deuxième souffrait d’un aspect trop romancé, alors qu’ici on se trouve un peu à mi-chemin de ces premiers films.
    L’idée d’inscrire dans un quasi documentaire, la rencontre de ces deux étudiants en médecine, de les dépeindre dans leur travail et leur vie au jour le jour à travers la dure réalité de ces études est très habile avec par conséquent un rendu efficace, très réaliste et même assez touchant de temps à autre.
    La progression de leur mental et de leur état d’esprit, l’organisation dans leur travail, l’assimilation de ces fameux codes, est chez ces deux individus très différentes, et met ainsi l’accent sur la capacité à se mettre dans le moule de ces nombreux apprentissages exhaustifs et complexes.
    Plusieurs vérités sont édictées assez nonchalamment par quelques personnages secondaires, très justement comme ces « codes » à intégrer et posséder au plus vite pour comprendre, s’insérer et réussir !
    Tout cela est montré avec tact en nous sensibilisant parfaitement avec cette période longue et difficile d’un étudiant en première année de médecine, dont cette première étape sera le sésame attendu pour la suite.
    Beaucoup d’embûches, de déconvenues, et donc un écrémage terrible pour décrocher ce concours la première année qu’illustrent exactement ces deux comédiens que sont Vincent Lacoste et William Lebghil !
    Leur duo fonctionne avec émotion, et leur contexte personnel respectif met bien en avant leurs propres conditions de travail, ce qui explique d’ailleurs vraiment leurs attitudes très différentes, face à ce concours où les épreuves frisent l’absurdité comme ces QCM !
    Car ce film démontre et prouve à sa façon par une multitude d’images, la somme de connaissances à retenir, l’ambiance des amphis et des salles d’examen et le stress des résultats en faisant néanmoins l’impasse sur beaucoup de détails qui auraient eu aussi leur importance pour dénoncer encore davantage et de manière plus virulente encore.
    Alors que le numerus clausus vient d’être abandonné et tant mieux, n’oublions pas pour autant tous ces autres concours dans d’autres secteurs, encore plus sélectifs où il y aura à peine 400 reçus pour 12000 inscrits, avec à peine plus d’un SMIC à la clé apres 7 ans d’étude.
    À méditer...
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2018
    Un joli film qui prend l'allure d'un documentaire. La première année de médecine c'est une sorte de microcosme où la concurrence est féroce (seulement 20% en moyenne réussissent), c'est aussi l'obsession du numerus clausus et l'absorption d'une surcharge de connaissances plutôt inutiles... Il ressort de ce film une belle histoire d'amitié même si je n'ai pas forcément trouvé la fin très crédible...
    🎬🎬🎬
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Difficile de donner un avis objectif sur ce film ayant moi même vécu cette première année de médecine. Je n'ai malheureusement pas passé un très bon moment devant le film, celui-ci ayant fait remonter des angoisses; néanmoins cela témoigne du réalisme du film et de la justesse du propos qu'il tient. Cependant, la fin est assez décevante, étant plutôt facile à deviner, et beaucoup trop théâtral pour être crédible; dommage. Sinon pas grand chose à dire, à voir si vous êtes curieux de ce qu'est la PACES.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    Lumineuse première année

    Le pitch est simplissime sans tomber dans le simplisme.

    Deux étudiants.

    À droite Benjamin, fils d’un chirurgien et d’une historienne, frère d’un centralien, fluide en tout. Même quand il jogge, il est fluide, léger, facile, et rapide. De la caste des bien nés, une cuillère d’argent dans les viscères, et qui baignent depuis toujours dans les codes des bêtes à concours, y naviguent avec grâce et naturel, et avec ce petit «plus», que les jaloux nomment pudiquement «des facilités d’apprentissage». A l’aise en tout sauf avec son père, une raclure qui ne le trouve jamais assez bien.

    À gauche Antoine. Il dors loin de la fac en banlieue moyenne, né de parents moyens, d’une intelligence moyenne, d’une foulée désunie et inefficace, mais au moins lui il a un objectif, une obsession, un cauchemar plus qu’un rêve : devenir médecin.

    Antoine triple sa P1. L’inhumaine première année de médecine, 10% seulement des P1 gagnent leurs places en P2. Le fameux numerus clausus.

    Benjamin débarque de son bac S, sans avoir suivi le stage de pré-rentrée en août, il ne connaissait même pas l’existence de ce stage. Dilettante, il fait médecine sans conviction parce qu’il n’a pas encore trouvé sa voix, alors il suit celle de son géniteur.

    Antoine, ça fait déjà 2 ans qu’il rédige inlassablement des fiches, qu’il ingurgite tous les noms des nerfs et des os humains, qu’il se bat contre les dérivées et les intégrales, qu’il encaisse les ondes physiques et cherche à correctement à les réfléchir. Sans succès notable. Péniblement.

    Ces deux là vont devenir amis, la parabole de la carpe et du lapin reptilien. Car réussir en P1 fait appel au cortex reptilien, à la mémoire bien plus que la compréhension.

    Ça tombe bien, Benjamin il est super fort en mémoire! Et il sait comment transmettre, faire comprendre, faire mémoriser. Sans spoiler, si Antoine passe en P2 à la fin du film et de l’année, c’est uniquement grâce à Benjamin. La motivation d’Antoine, sa passion folle qui le pousse à aller espionner les 3emes années en cours d’autopsies comme d’autres vont sur YouPorn, ne suffit pas. Ce n’est pas triste, non, c’est la vie, son injustice et ses opportunités qu’il faut savoir saisir. Antoine s’accroche à Benjamin comme un naufragé s’accroche à un bateau pilote, et une fois à bon port, arrivé in extremis sur le quai P2, Antoine remercie Benjamin d’un regard d’une infinie gratitude.

    La photographie du film est magnifique, les plans intimistes dans la chambre de bonne de Benjamin alternant avec les scènes de foules d’étudiants. Mécanique simple et forte. Et les deux jeunes acteurs, impeccables de justesse et de pudeur, offrent et reçoivent tour à tour.

    Tout finit bien. Antoine sera médecin et Benjamin se libère de son père. Tout est à sa place.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Antoine (Vincent Lacoste) a eu beau travailler jour et nuit, il triple sa première année après avoir échoué d'un cheveu à obtenir la dernière place en médecine offerte par le numerus clausus. Au début de la nouvelle année, il rencontre sur les bancs de la faculté un jeune bachelier Benjamin (William Lebghil) qui ne semble pas mesurer l'ampleur de la tâche mais se révèle très vite redoutablement doué.

    Vous êtes médecin/normalien/énarque ? vous avez passé entre 18 et 22 ans les quatre années les plus traumatisantes mais aussi les plus enrichissantes de votre vie ? vous avez consommé plus de Guronsan et de boules Quies que d'ecstasy dans les soirées et de bouchons anti-bruits dans les concerts ? vous avez les mains moites en regardant "Questions pour un champion" ? vous faites des cauchemars en vous imaginant redoubler ? "Première année" est pour vous qui raconte, comme peu de films l'ont fait, une histoire difficile à filmer, mais qui est le lot commun de nombreux étudiants qui sacrifient leur vie - amicale, amoureuse, culturelle - pour décrocher le Graal du concours hypersélectif.

    En tout état de cause, vous avez aimé "Hippocrate" ou "Médecin de campagne", les précédents films de Thomas Lilti, un ancien médecin passé à la réalisation ? Vous apprécierez cette nouvelle plongée dans le monde des carabins, même si on y perd de vue la noblesse de ce métier et la belle humanité qui s'y déploie.

    Si vous avez encore des hésitations, jetez un œil à la bande annonce. Et laissez vous séduire par sa communicative énergie.

    Le problème de "Première année" est qu'il n'a pas grand chose de plus à offrir que cette bande annonce. Filmer des étudiants qui étudient est ingrat. Et Thomas Lilti se refuse, à raison, à agrémenter ce récit d'histoires annexes qui ne lui auraient rien apporté. Pas d'amourettes - sinon une voisine de palier chinoise (ou philippine ?) avec qui Benjamin partage un café à ses heures perdues. Pas de drames familiaux, sinon des parents inquiets de voir leurs progénitures se dessécher dans des études épuisantes. Bref, des étudiants qui vont en cours, en bibliothèque, au resto U, en révisant, révisant, révisant encore.

    En creux bien sûr se dessine une critique cinglante de ce bourrage de crâne imbécile, de ce mode de sélection absurde qui recrute des médecins sur leur capacité à remplir des QCM et non à soigner des patients. Mais le sujet du film n'est pas là. Il n'a d'autre ambition que de nous faire partager le quotidien de deux étudiants dans un tunnel de révision.

    Vincent Lacoste (25 ans) et William Lebighl (28 ans) sont peut-être un peu trop vieux pour rendre tout à fait crédibles des étudiants de première année. Mais leurs personnages posent un autre problème plus délicat. Le premier est censé incarner l'étudiant d'origine modeste, obligé à des allers-retours épuisants en banlieue. Le second au contraire a un père chirurgien, camarade de promo du doyen de la faculté, et s'est vu payer une chambre à une encablure de l'université. Le second maîtrise les codes ; le premier ne les maîtrise pas. Or, les études de médecine, leurs critères de sélections, en première année au moins, sont sans doute les cursus qui prêtent le moins le flanc à la critique bourdieusienne, à la différence d'autres parcours où l'oral, la manière d'être, de s'exprimer ont autrement d'importance.
    Claudine G
    Claudine G

    202 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    Je n'ai pas fait médecine mais ce film m'a redonné un coup de jeunesse, l'ambiance de l'amphi, la recherche en bibliothèque, autant de souvenirs qui m'ont à la fois fait plaisir, mais aussi me remémorer mes moments de stress et d'angoisse. Ce film est très bien interprété que ce soit Thomas Lebghil que Vincent Lacoste, tous deux nous font vivre tout leur parcours avec les joies et les doutes qui font de cette filière, une des plus difficiles mais aussi des plus utiles. Surtout un final inimaginable (sauf lorsque l'on approfondit le pourquoi de Benjamin), et surtout un vrai "coup de poker" pour Antoine.
    Eponaa
    Eponaa

    212 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Pour l'avoir vécu, l'ambiance 1ere annee de fac est tres bien restituee. Les 2 protagonistes sont tres bons et font croire a leurs personnages. Il n'en reste pas moins que la fin est un peu prévisible.. ...
    frederic T.
    frederic T.

    16 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2018
    Un sympathique film d’amitié, de solidarité, d’apprentissage entre 2 étudiants en médecine, bien écrit, bien rythmé et bien interprété (mention toute particulière pour William Lebghil d’une sidérante crédibilité)...
    Mais puisque le propos de Thomas Lilti est de dénoncer finalement l’ineptie du programme de première année de médecine (apprentissage par coeur et esprit de compétition sont les seuls moteurs de nos futurs experts divers et variés en matière de santé publique) on se dit qu’un documentaire très argumenté serait finalement bien plus efficace.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Après Hippocrate et Médecin de campagne, Thomas Lilti enfile de nouveau sa blouse de médecin-réalisateur pour s'attaquer à la première année de médecine. Malgré une intrigue un poil convenue et un final étrangement romanesque, le film est agréable à regarder. On suit avec empathie les soubresauts de cette amitié opportune. Vincent Lacoste et William Lebghil sont tellement crédibles qu'on en oublie qu'ils sont plus proches de la cérémonie de remise des diplômes que du bachotage de 1ere année. Un bon moment de cinéma.
    Patrick L
    Patrick L

    18 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    Très sympa de se replonger dans cette terrible première année au travers de ce film quasi documentaire. Les acteurs sont excellents. La réalité de la Fac me semble plus rude et agitée que dans ce décors un peu sage, mais l’engagement que réclame le concours de médecine est parfaitement retranscrit.
    Wikus83
    Wikus83

    26 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Après « Hippocrate » et « Médecin de campagne », qui ne m’avaient pas emballé, Thomas Lilti poursuit sa saga médicale (inspirée de sa propre histoire). « Première année » a des vertus documentaires indéniables, mais la réalisation reste, comme ses précédents films, aussi scolaire que ses deux attachants héros.
    Instructif, pas déplaisant mais pour le cinéma, on repassera.
    cosette2010
    cosette2010

    51 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Avis mitigé car je n'arrive pas à oublier le cancre de soda ni le tête à clax d'Astérix. Ces deux là ne sont pas crédibles en brutes de travail. Et je m'y connais pour avoir été moi même en prépa. La chute de l'histoire n'est pas plus crédible. Malgré cela, le film est rythmé et maintient l'attention, le scénario aurait pu se corser avec quelques aventures sentimentales qui seraient bien naturelles pour ces deux garçons. Je reste sur ma faim.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    je pense que "premiere annee" resume assez bien l etat d esprit des etudiants en medecine. les 2 acteurs principaux joues bien leurs roles
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    190 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Un peu tourné comme un documentaire, je pense que les étudiants en médecine peuvent être fiers de ce film qui les met à l’honneur. Tout est passé en revue, cours, profs, acteurs principaux en concurrence du début à la fin de leur année...
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