Un thriller psychologique passionnant, porté par une mise en scène sublime et une performance dingue des deux actrices!! Quien te cantara est un très grand film qui marque l'entrée d'un nouveau cinéaste à suivre de près
L’ombre d’Almodovar plane autour de ce film. Carlos Vermut a remplacé le rouge par le noir, mais fouille lui aussi à sa manière le thème de l’identité. Peut-on redevenir la même artiste après avoir oublié qui on était ? Peut-on refaire le chemin du succès ? C’est davantage dans la seconde partie qu’on ressent l’empreinte d’Almodovar, à cette manière qu’ont les héroïnes de dévoiler et de confesser leur passé, qui fait soudain basculer le drame en thriller. Mais la comparaison avec le maître s’arrête là, car l’effervescence colorée d’Almodovar est remplacée ici par l’austérité sombre et les silences des deux principales héroïnes de Vermut. Les décors minimalistes, l’esthétisme obsessionnel des images et des plans fixes, le symbolisme de certains autres, peuvent paraître parfois un peu fabriqués, mais le style Vermut trouve ici malgré tout sa justification et sa cohérence. Un film où alternent en permanence l’espoir et le drame, et qui ne conclut son intrigue qu’à la dernière image.
Dans une atmosphère pop et envoûtante, un brillant thriller sur la figure de la dualité, visuellement magnifique et porté par deux comédiennes épatantes. A voir absolument !
Celui qui prétendrait qu'affliger son personnage majeur d'amnésie, au cinéma comme en littérature, fait preuve de facilité narrative, aurait sans doute raison Ceci posé, Carlos Vermut n'en abuse pas dans Quién te cantará, ce n'est qu'un élément parmi d'autres dans ce labyrinthe sentimental avec effets de miroir à la clé. Moins percutant que son film précédent, le fascinant La Niña de Fuego, il est parfois un peu gâché par quelques afféteries esthétiques lesquelles n'arrivent toutefois pas à totalement détruire un film où 4 protagonistes se détachent, tous féminins. Autant voire plus que Almodovar (ne parlons pas de de Palma, cité de façon abusive par le marketing), c'est bizarrement à Bergman que l'on peut penser dans ces scènes ou seules sont présentes la chanteuse et son double anonyme (notamment celle sur la plage). Quand les deux actrices principales se côtoient, il se passe indéniablement quelque chose, pas d'ordre sensuel en définitive, mais plutôt psychologique tant ces deux femmes se retrouvent en communauté d'esprits, à partager des secrets. Le rapport mère/fille, complexe, est double dans Quién te cantará mais il n'est pas faux non plus de dire que Vermut ne concrétise pas jusqu'au bout cette connivence trouble, comme l'aurait fait un Almodovar, justement, et avec davantage de chaleur, certainement. En équilibre instable, le film chavire du mauvais côté en son dénouement, assez incompréhensible, mais pas de quoi remettre complètement en question la séduction qui opère en grande partie, en particulier grâce aux comédiennes Najwa Nimri et Eva Llorach.
Quien te cantara est une vraie claque cinématographique! A la fois beau et mystérieux, le film passionne aussi grâce à ses deux actrices fascinantes A voir en salle!!
Amateurs de plans interminables c'est pour vous ! Certains ont vanté la mise en scène, c'est effectivement d'une audace inouïe de filmer un dialogue à 8 mètres des acteurs à travers une baie vitrée, on nous prendrait pas pour des billes, là ? L'interprétation est si lente que par moment on se croirait au théâtre No et en plus l'actrice qui joue Violeta n'a rien de charismatique. Il faut quand même parler du scénario, outre que l'histoire n'a qu'un intérêt très limité, du moins dans la façon dont elle est traitée, la sous intrigue avec la fille de Violeta est laissée en rade, et la fin on ne sait même pas qui s'en va dans l'eau et a vrai dire on s'en tape ! Et si vous cherchez l'humour, il n'y en a pas ! On ne devrait jamais faire des réalisations dépassant son niveau de compétence !
amateur du cinéma ibérique, on retrouve bien la pâte latine, l'emphase et le kitch moderne façon Almodovar. la réussite est avant tout ici le contre-pied du propos qui aurait pu être cousu de fil blanc, dans un scénario ersatz du magnifique "Al about Eve" où l'élève prend la place du maitre... Ici, au contraire, la relation est sincère et sacrificielle même. Troublant et bien vu...
J'ai vu un film... et je dois dire que j'aime beaucoup les films espagnols, c'est vraiment un cinéma inventif, étonnant, et très bien joué... Et celui-ci n'échappe pas à la règle. La réalisation est ambitieuse et l'histoire est troublante. Le thème principal concerne la notion du "double" et de l'autre qui s'identifie à son modèle... Et cela donne lieu à des échanges troublants entre les personnages. La mise en scène, les séquences, les décors sont minimalistes... Pour laisser un impact maximum à la musique, aux lumières... Bien qu'un peu long par moment, le film est fascinant, et chaque nouvelle séquence est un mystère.
Trop beau trop chiant. Commençons par LE point positif: un film somptueusement esthétique, où chaque image est une photo de magazine de luxe. Malheureusement à force de se focaliser sur les décors et la photo, le réalisateur a oublié le scénario et nous délivre une histoire indigeste, improbable et très ennuyeuse. Dommage, l'interprétation est solide. Mais les 2 actrices principales ont l'air de se demander ce qu'elles font dans cette histoire. Nous aussi.
La réalité dépasse souvent la fiction et ici cela ressemble à un biopic qui tendrait à toucher une histoire réelle mais sans être assez forte.Finalement l'histoire est un peu téléphonée. Jusqu'à la fin. Sinon c'est un peu onirique, une ambiance particulière. Ça joue bien mais bon... Je suis resté sur ma fin...
Film très lent. Actrices qui manquent totalement de charisme. Scénario improbable. Film noir et ennuyeux. Bref, déprimant. Tout le monde fait la gueule. Je ne comprends pas que l'on puisse faire des films aussi nuls. J'ai perdu mon temps.