Mon compte
    Le Caire Confidentiel
    Note moyenne
    3,8
    3005 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Caire Confidentiel ?

    243 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    100 critiques
    3
    93 critiques
    2
    23 critiques
    1
    5 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2017
    "Le Caire confidentiel" est davantage une peinture très sombre et sans concession de la célèbre ville à travers sa société dont les forces de police, le pouvoir sont plus que corrompus, plutôt que le véritable thriller dont l'enjeu essentiel est par contre justement de démontrer cette évidence !
    En premier lieu, cette histoire édifiante à la veille de la révolution en 2011, est portée par Fares Fares, parfaitement évident et taillé sur mesure pour ce rôle de flic dégingandé un peu particulier, dont l'enquête saura de temps à autre s'éclipser pour nous plonger dans la capitale égyptienne comme si on y était véritablement...
    Cette ville semble suffoquer par tous les bouts, saleté, pollution, foule et agitation nous prennent à la gorge en étant d'un réalisme sidérant.
    Pour le décrire, les images ne cachent rien, transformant paradoxalement le triste quotidien de cette population en de superbes photographies aux tonalités grises et brumeuses.
    L'enquête dans laquelle est plongé, voire presque piégé ce Noureddine, va encore plus révéler les moindres détails de la vie de chacun de ces individus qui seront liés au meurtre mystérieux de cette chanteuse.
    On se balade alors de l'hôtel Hilton en passant par ce commissariat sordide, jusqu'au domicile qui ne l'est pas moins, de la malheureuse et recherchée Salwa...
    Et doucement alors que le décor est planté, le rythme et la tension s'accélèrent pour découvrir les yeux écarquillés les tenants et les aboutissants de ce que tous essaient de dissimuler !
    Car ici et plus qu'ailleurs, dans cette société, seul l'argent et le profit auront alors leur seule raison d'être et expliqueront pourquoi tous ferment les yeux sur tous les petits ou gros trafics dans lesquels baignent les uns et les autres, alors que dans cette tempête, notre fameux Noureddine s'accroche de pied ferme à trouver le coupable et ceci, à ses risques et périls !
    Étonnamment, c'est à ce niveau que le thriller passionne et nous met vraiment en haleine, tant ce que l'on pressent dépasse tout ce que l'on pouvait imaginer jusqu'à la fin explosive qui sera le clou du film !
    La vérité est ici tellement palpable dans cette recherche du coupable, que l'aspect documentaire prendrait presque quelquefois le dessus en permettant de fait, de rendre plus que crédible cette histoire assez incroyable.
    Une plongée dans un monde à bout de tout, et dont les dernières images rendent un hommage impressionnant à ce cette révolution inévitable.
    Un film puissant et différent aux multiples influences, que nous offre là Tarik Saleh, et donc une excellente raison de le découvrir...
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    Ce polar couvert de prix (Grand Prix Sundance, Beaune) n’est pas comme son titre, son thème et son affiche pourraient le laisser croire égyptien, mais bel et bien européen (voir scandinave : coproduit par la Suède, le Danemark et l’Allemagne). Tarik Saleh, le réalisateur, certes d’origine égyptienne, et Fares Fares, l’acteur principal d’origine libanaise, sont tous deux suédois. Annoncé comme le polar de l’année, on en est certainement pas loin. L'histoire est sombre, légèrement glauque. Ambiance lourde et pesante, rebondissements, fausses pistes, surprises, tous les ingrédients du bon film noir sont là. Sur fond de printemps arabe, de corruption généralisée et de solitude, Nourredine, lui-même flic corrompu, a bien du mal à se faire entendre dans une enquête des plus délicates touchant au pouvoir en place (inspiré d’un fait réel). La mise en scène est sobre et élégante, le scénario est minutieux (terriblement prenant malgré un rythme assez lent) et puissant, les images léchées du français Pierre Aïm sont splendides. Le tout est donc parfaitement maîtrisé. La ville du Caire est un protagoniste à elle toute seule, aussi fascinante qu’effrayante. Malgré ses défauts, on s’attache très vite et très facilement au personnage principal. Il est impeccablement interprété par Fares Fares qui trouve là un rôle (son meilleur à ce jour) bien différent de ceux pour lesquels on le connaît (il est dans le dernier Vinterberg et dans de nombreux films danois et scandinaves récents). Le reste du casting est aussi très bien. Un certain portrait de l’Egypte, coincée entre tradition, corruption et désir de liberté. Un magnifique polar donc, habilement mêlé de social de politique et d’Histoire, aussi sombre qu’haletant. Un film assez envoutant, aux allures crépusculaires, nostalgique et désabusé, qui nous fait passer un excellent moment. Un vrai petit bijou en somme.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2017
    Le film a quelque chose de remarquable.....Derrière un affaire policière, il dévoile les arcanes de la politique égyptienne.....Il le fait même concrètement, puisque les personnages principaux de l'enquête vont se retrouver mêlés à la fin, aux émeutiers du printemps arabe, sous couvert de la présidence de Moubarak....Le film est rythmé plus subtilement qu'un film américain, et avec une certaine grâce nous fait découvrir les rues du Caire, principalement la nuit......Une histoire de crime dans un Hilton, va nous conduire à des personnages intriguants et totalement hypocrites....La bande son a des moments géniaux, travaillés au synthé, et qui procure beaucoup d'émotions deux ou trois fois.......Les acteurs sont riches et expressifs, le scénario sans temps mort, et relativement simple. Nonobstant le côté exotique de l'Egypte avec un plan sur Le Caire, où l'on discerne les pyramides, voilà un excellente façon de s'occuper l'esprit. Je conseille fortement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juillet 2017
    Un des meilleurs film de l'été ou même de l'année. Un polar qui, dans le fond, n'est pas un film policier. Mais plus un regard sur une société en complète décrépitude morale. De très bons acteurs. Une très belle réalisation de style "naturaliste". Du très très bon cinéma.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2017
    Très grand film qui n'est pas sans rappeler L.A. Confidentiel pour son côté sulfureux et glauque. Ici, tout est gris et sale. L.A. était une sorte de far West urbain de stupre et de lucre mais inondé de lumière ou de nuit alors que le Caire baigne dans le smog et la fumée des cigarettes à toute heure, sans même le scintillement du miroir aux alouettes d'Hollywood pour nourrir quelque espoir. Les personnages sont tous veuls et leur misère sociale, intellectuelle ou sexuelle ne semble pas leur donner d'excuse. Même les plus en proie au doute ne parviennent pas a une rédemption finale . Si le scenario est finalement pas très surprenant, la tension monte graduellement et ne se résout qu'avec l'explosion populaire de la place Tahir. Acteurs excellents (Fares Fares est eblouissant). Réalisation de grande qualité. A ne manquer sous aucun prétexte.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2017
    " Noir, c'est Noir

    Il n'y a plus d'Espoir ! "

    Non, non... Ce n'est pas Johnny qui chante mais le regard tragique et pessimiste délivré par le réalisateur suédois d’origine égyptienne, Tarik Saleh.

    NOIR comme un bon vieux polar qui nous captive par sa recherche acharnée de la vérité,

    NOIR comme la vie de notre inspecteur emprisonné dans des situations inextricables et acculé à des décisions désespérées,

    NOIR comme le climat sinistre et l'environnement pouilleux du Caire,

    NOIR comme l'univers violent qui gangrène toute une société corrompue sous l'ère Moubarak,

    SOMBRE comme l'image grisâtre et terne de la pellicule.

    Vous l'aurez compris, on broie du Noir en sortant de la projection, mais une immersion -en catimini- dans l'authentique Egypte -d'une salle obscure-, cela ne se rate pas !

    PS : Film interdit aux futurs vacanciers à destination de l'Egypte, vous risqueriez d'annuler votre voyage !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2017
    Un petit film (suédois /danois /allemand.....) qui risque de passer inaperçu au milieu des nanars de l'été (un policier égyptien....) et qui est pourtant bien intéressant, puisque la star du film de Tarik Saleh, c'est la corruption au sein du régime Moubarak.

    A part cela, le héros c'est Noredin, commandant dans la police (au cours du film il passera colonel....), protégé par son oncle, Kamal (Yasser Ali Maher) général dans cette même police.... C'est (ce sont) des ripoux parfaits. Ils rançonnent les commerçants, et les biftons passent de main en main à chaque occasion. Même entre les polices de différents quartiers du Caire, tout coup de main, tout échange de renseignement se monnaye....

    Noredin est interprété par l'excellent acteur libanais Fares Fares, au physique atypique. Vu de face, il est pas mal; vu de profil, c'est le sosie de Gru.... Il a beau palper, il vit dans un appartement miteux (il est veuf), et ne peut même pas payer quelqu'un pour s'occuper de son vieux père invalide. Ripou il est donc, mais quand une très jolie jeune femme, vaguement chanteuse (elle travaille pour un maître chanteur spécialisé dans les photos intimes très compromettantes de personnages importants) est assassinée, il veut la vérité.

    Face à lui, le personnage important est particulièrement important: c'est un promoteur immobilier richissime, ami de surcroît du fils Moubarak.

    Il faut préciser que le film se déroule au cours des semaines qui ont précédé le soulèvement de la place Tahrir, auquel le réalisateur rend, à la fin, un vibrant hommage....

    Je n'ai jamais vu pellicule aussi moche, grisâtre, terne, elle contribue à créer ce climat sinistre, désespérant du film. Triste aspect aussi du Caire, ville sale, encombrée, moche.... On est loin du cliché touristique!

    Bon policier, par ailleurs, où l'on meurt beaucoup -les services secrets ne reculent devant rien- mais doublé par un contrat sociétal implacable. Vaut donc le voyage!
    LaureP
    LaureP

    13 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Film d'ambiance qui tient en haleine. Le thriller / enquête policière n'est qu'une excuse, on se moque un peu du dénouement. L'acteur principal est incroyable, on croit vraiment à son personnage. La corruption et l'impression de lutter contre des moulins à vent semblent du vécu.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2017
    Belle idée que d'emmener les codes si efficaces du polar scandinave voir ailleurs ce qui s'y passe, et en l'occurrence de les confronter au chaos égyptien à la veille de la révolution de 2011 : Tarik Saleh (réalisateur) et le brillant Fares Fares (acteur, ici formidable en inspecteur au bout du rouleau, gominé et clope au bec, et producteur) nous offrent ni plus ni moins que le thriller le plus intelligent et fascinant de cette année 2017, il est vrai assez pauvre en la matière. "The Nile Hilton Incident" (oublions le stupidement ellroyen titre "francais") pourrait être un simple exercice de style, retravaillant les codes inusables du film noir dans le contexte désespérant d'une métropole étouffante, engloutie par la corruption, et ce serait déjà très beau. Mais le talent de Saleh est de dépasser le thriller politique - légèrement convenu, peut-être - pour laisser la vie palpiter à l'écran, pour filmer au rythme d'une remarquable bande son électro le chaos absolu d'une société asphyxiée, qui croirait un moment pouvoir respirer grâce à une révolution. La conclusion, absolument noire, de l'enquête de Nour, pourri parmi les pourris mais saisi par un dernier sursaut - evidemment vain - de dignité, croise alors le chemin de l'Histoire, mais le dernier plan ne véhicule aucun espoir : nous savons six ans plus tard que le printemps n'était qu'une illusion, et que, au Caire comme ailleurs, l'air continue d'être irrespirable. Un film magnifique.
    Le Loubar
    Le Loubar

    42 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Ce polar suédois est remarquable pour sa maîtrise scénaristique d'un sujet passionnant (mêlant intrigue policière à drame politique contemporain) et pour son ambiance générale salement tendue et réaliste. Le cinéaste Tarik Saleh dépeint une Egypte noire et chaotique où le système politique est littéralement corrompu et les droits de l'homme non garantis. Dans "Le Caire Confidentiel", les flics magouillent, les billets sales passent de poche en poche, la justice est au service des politiques qui n'hésitent jamais à éliminer les témoins gênants.. Tout ceci est renforcé par la réalisation très sèche et l'image sale et terne. Le talentueux acteur libanais Fares Fares porte littéralement le film en incarnant un flic qui cherche à remettre un peu d'ordre dans tout ce chaos. On a l'impression que tous les personnages sont pourris de l'intérieur, comme si ce monde était perdu. C'est d'autant plus dramatique que le réalisateur a choisi d'intégrer son scénario aux évènements du Printemps Arabe de 2011.. La fin du film est une véritable apothéose de noirceur, mêlant la voix réclamatrice du peuple à la violence étatique répressive. Bref, du grand polar bien noir.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2017
    Si ce métrage de Tarik Saleh n’est pas exempt de défauts, avec notamment des petits problèmes de montage, on peut saluer sa capacité à décrire un pays entièrement gangrené par la corruption à partir d’une simple enquête policière. Cette dernière est d’ailleurs d’un classicisme total, mais elle met particulièrement bien en exergue le propos du cinéaste qui n’hésite pas à mouiller l’intégralité des personnages. Car la force du film est de suivre l’enquête d’un flic qui est également ripou, mais qui va découvrir qu’il n’est qu’un petit maillon d’une chaîne impressionnante. Le film est tellement complet dans sa description sans fard qu’il ne cesse d’étonner. Un vrai bon film noir classique qui bénéficie de son contexte géographique (un pays dont on parle assez peu) et historique (les printemps arabes de 2011). De la belle ouvrage.
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    corruption, chantage, tel est le quotidien de la police au Caire avant la révolution destituant Moubarak. l'enquête est semée d'embuches pour le flic presque "propre" .Qui a tué la chanteuse dans son hôtel ? c'est un film noir sur une période noir , personne n'est a l'aise et tous se méfient de tout. . rondement mené , bien interprété, nous sommes plongé dans l'univers pas très reluisant de la police , sacré film démoncant la vie dans l'Egypte de la dictature.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2017
    Remarquable polar égyptien, parfaitement rythmé, qui utilise intelligemment les manifestations de janvier 2011 provoquant la chute du raïs Moubarak. Tous les codes du genre sont au rendez-vous, mélangés à un fond social peu connu (les émigrées soudanaises sous la coupe d'un "chef de village") d'où émerge le beau personnage de Salwa.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2017
    Dur, dur de trouver un bon film l'été. Mais celui-là est non seulement bon, mais très bon. Le héros, Noureddine, flic cairote corrompu et désabusé qui noie son désespoir dans l'alcool et les médicaments, est soudain touché par la grâce et se mue en justicier sans peur et sans reproche lorsqu'il est amené à enquêter sur le meurtre d'une jeune femme. Tandis que sa hiérarchie déploie toute son énergie à étouffer cette affaire impliquant un magnat de l'immobilier tout-puissant, Noureddine risque sa vie pour que justice soit rendue.
    Cela vaut au spectateur une plongée inquiétante dans une société égyptienne gangrenée par la corruption, le népotisme, la brutalité. Mais au-delà de cette réalité affligeante, il y a chez le héros, veuf et solitaire, comme une sorte de désespoir existentiel. Il serait trop simple de croire qu'il suffit d'une révolution pour changer l'humanité. Ce n'est pas seulement la société, c'est le coeur de l'homme qui est plein d'ordure. Et pourtant, ce constat ne débouche pas dans ce film sur une apathie résignée. Le héros se bat même avec l'énergie du désespoir, comme pour retrouver grâce à ses propres yeux et pouvoir à nouveau se regarder dans une glace.
    Fares Fares, l'acteur principal, qui traîne sa longue carcasse dégingandée et promène sur le monde son regard
    mélancolique, est excellent.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    Grand prix du jury au festival de Sundance, "Le Caire confidentiel" ne déçoit pas et s’aventure même là où l'on ne l'attends pas. En effet, Tarik Saleh réalise ici un film qui dépasse rapidement son statut de polar pour s'avérer être un film beaucoup plus complexe qui surf entre les genres. On y suit l'enquète d'un policier égyptien qui doit faire face à la corruption. Mais le film ne se résume pas à cette simple enquête et s'en détache pour acquérir une dimension politique. L’enquête est un moyen pour le réalisateur de faire apparaître à l'écran la faillite de la justice et l'omniprésence de la corruption. Avec beaucoup de maîtrise, Tarik Saleh réussit à équilibrer son récit entre sa dimension policière et sa dimension politique. Ce lien est fait par le personnage principal dont l'écriture est d'une profondeur et d'une justesse rare. L'acteur Fares Fares le campe superbement et apporte une interprétation très nuancé qui porte le métrage. Le film refuse de porter une vision manichéenne et ne comporte d’ailleurs aucun "gentil". Cela permet au métrage de se transformer en film noir, révélateur du dysfonctionnement de la société égyptienne. Le réalisateur assume l'aspect sombre de son film et le cultive même pour offrir une fresque sociétal précise et émouvante qui surprend autant qu'elle séduit.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top