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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 novembre 2017
Ce film évite tous les pièges du genre. Camélia Jordana et Daniel Auteuil campent deux personnages très crédibles. Ivan Atal signe un film aussi clair, tranchant, convaincant que son sujet. N'hésitez pas, courrez !
Franchement c'est de pire en pire, mais là ont touché le fond du fond, l'Oscar de la médiocrité a MD tête aplati,ont dirait une ancienne boxeuses,pas crédible une seconde pour la Jordana,une honte l'écriture est tellement nulissime le jeu d'acteur a pleuré l'histoire d'une banalité sans nom franchement le voir jusqu'à la fin c'est médaille de l'honneur,ça vaut rien ce film ni la musique ni la photo ni rien,donc stop
un joli duo d'acteurs,rien d'excessif dans cette idée originale qui pourtant ne devrait pas l'etre du fait de l'importance des mots et du langage.Bel hommage à la littérature telle que l'on l'aime......
Il y a longtemps que nous n'avions pas vu un film aussi bien écrit et interprété. La rencontre de ce prof de fac en fin de carrière et de cette jeune étudiante fait des étincelles. L'interprétation des deux comédiens est remarquable que ce soit celle de Daniel Auteuil, ce qui n'est pas une surprise , et celle de Camelia , que nous ne connaissions pas dans de registre. Bravo Monsieur Atal.
Un film très inégal... D'un côté un prologue absolument invraisemblable, tant sur le plan scénaristique que psychologique, de l'autre des scènes qui fonctionnent, comme la lecture des Bijoux de Baudelaire ou l'opposition Neila/Jean Proutot. D'une part, un parti pris bien-pensant, limite propagandiste sur les banlieues, de l'autre, un éloge du travail, de la force intérieure et de la réciprocité des apprentissages entre deux mondes aux mêmes ambitions. A la fois des moments aberrants telle la première lecture dans le tram et d'autres touchants, tels ceux impliquant Mounir; de même à l'habileté de certains discours s'opposent des dialogues oscillant maladroitement entre niveau de langue élevé et "parler vrai". Bancal.
Quelle magistrale démonstration de la beauté de notre langue et des valeurs de la République Française. La liberté, l'égalité et la fraternité sont ici illustrées avec brio. Daniel Auteuil attaque très fort en citant Schopenhauer et en déclamant des tirades magnifiques. On a envie de tout noter et de lire Schopenhauer ! Au-delà du français et de la rhétorique, Le Brio montre à quel point changer de milieu social est difficile. A ce titre, la transmission du savoir s'avère la clé de l'ascension sociale. Une transmission qui demande un effort de part et d'autre. Ce film est une ôde à l'éloquance, au français, à l'ascension sociale. Parmi toutes les citations et répliques je retiendrai celle-ci : "Quand on parle bien on oublie comment dire les choses simplement." A méditer.
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3,0
Publiée le 26 mai 2020
Cinquième long-mètrage de l'acteur Yvan Attal qui ne se met pas en scène dans ce film! C'est une première! Dans "Le brio", la chanteuse (et dèsormais comèdienne) Camèlia Jordana (cèsarisèe) joue une ètudiante en première annèe de droit à Assas qui rêve de devenir avocate! Son salut est entre les mains de Daniel Auteuil (èblouissant), un èminent prof de droit dans cette même facultè, qui ne respecte rien ni personne! Un dèrapage raciste en plein amphithèâtre et le voilà en conseil de discipline! Pour se racheter une conduite, il dècide de prèparer cette jeune ètudiante au prestigieux concours d'èloquence [...] Voilà un beau sujet! Dès la scène d'intro, on n'a envie de savoir ce qu'il va se passer, ce qui va se dire dans ce film avec deux acteurs qui s'affrontent remarquablement! Grâce à cet artiste de la transmission, tout rentre dans le champ des possibles! Certes c'est cousu de fil blanc mais cette ode à l'èloquence trouve les bons mots! C'est fin, drôle et assez brillant...