Derniers Avis : El Reino - Page 5

Excellent thriller qui parvient à tenir en haleine tout en changeant régulièrement de genre cinématographique.

mmmmouiiii tout le monde crie au chef d'oeuvre donc dans ces cas là il y a souvent un petit delta entre l'attente et le visionnage. Certe c'est très bien joué, l'histoire de ce thriller politique se suit avec plaisir d'autant qu'elle est bien rythmée. Je ne peux m'empêcher de voir "el reino" comme une espèce de sous "baron noir" à la sauce hispanique. J'ai eu du mal à ressentir une tension quelconque ou des enjeux vitaux. une histoire de parti politique pris la main dans la pot de confiture sans que l'importance du parti en question soit mise en perspective (on se doute que ca doit etre un parti important sans plus), de la même façon les protagonistes sont plutot présentés comme des seconds couteaux locaux ce qui nuit au suspens dans lequel je ne suis pas rentré... dans le genre on est très loin d'un "Z". Film bien joué mais aux enjeux moyens donc 3

El Reino est un film politique survolté ou l'on suit un cadre influant et vereux d'un parti espagnol qui se retrouve dans le collimateur de la justice. La caméra colle a la peau de ce dernier qui avance et agit toujours vite , avec frénésie en bluffant au final pas mal de monde .Se sentant abandonné par son entourage ,il va attaquer pour mieux se défendre .Le recit accelere encore vers la fin avec une course poursuite tout feux eteints qui augmente encore le tension . Le réalisateur Sorogoyen révèle avec virtuosite l'univers de la politique espagnole base sur des fourberie des jeux de masques et autres entourloupes

L'interprétation est honnête, la mise en scène, par contre, est discutable car la musique est omniprésente (et assourdissante) parfois même durant les dialogues... Une histoire politique pas facile à suivre, surtout au départ. Je me demandais même qui était qui et qui faisait exactement quoi. Ce fut un peu laborieux de m'accrocher pour voir la suite. Finalement, j'ai eu droit à un film "anti-système" comme tant d'autres auxquels il ressemble hélas trop pour être vraiment réussi. J'ai eu droit à suivre une histoire pendant plus de 2 heures qui nous raconte (au cas où nous ne le saurions pas) que dans le monde politique (au sens large) les pourris sont plus nombreux que les vertueux et que le pouvoir protègera toujours le pouvoir ? Ce n'est pas un film à éviter, certes (j'ai vu dix fois pire) mais je m'attendais tellement à être surprise que j'ai trouvé cette réalisation, aux airs maintes fois de "déjà vu", vraiment dispensable.

Prix de la Critique au Festival du Film Policier de Beaune et lauréat de 7 prix aux Goya d’Espagne, “El Reino” est un thriller politique porté par Antonio de la Torre dans le rôle d’un politicien influent. Impliqué dans une affaire de corruption, l’homme va devoir se battre contre un système véreux. Si vous avez aimé la série “House of Cards” vous aimerez ce long-métrage où le spectateur finit par s’attacher à un mauvais homme, tellement il se dédouane si bien de ses fautes. Esthétiquement agréable et rythmé de façon continue, le film emploi une intrigue complexe où l’attention demande à être perpétuelle. Inspiré des scandales de détournement de fonds du Parti Populaire d’Espagne en 2009, le film est troublant tellement il dépeint si bien les personnalités consternantes de ceux qui nous gouvernent.
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une affaire de corruption au sein d'un parti politique vécu de l'intérieur. tout un monde de trahisons, de manigances, les rouages dévoilés par le personnage central où rien ne lui est épargné : une photographie d'une certaine politique, avec un parti prix affiché. néanmoins, le film aurait gagné à être bien plus condensé, avec certaines scènes annexes ralentissant l'intrigue et jusqu'à son absence de dénouement! en outre, avec un manque d'intensité, un jeu d'acteur parfois excessif, ce film est long et poussif.

Long mais le rythme s'accélère de quart d'heure en quart d'heure jusqu'à la fin ...sauf qu'il n'y a pas de fin !

A ma grand surprise un film très bien construit ainsi que le scénario passé un bon moment beaucoup apprécier

Une tension physique transperce les spectateurs de la première seconde du film au générique de fin. C'est admirablement joué et filmé, l'histoire est complexe mais pas manichéenne. L'un des meilleurs films de 2019.

Antonio de la Torre livre une prestation si admirable que son personnage de politicard ripou en devient attachant. Cette approche originale rend d’autant plus violente l’attaque lancée à l’encontre de la corruption du milieu politique espagnol dans sa globalité.

Manuel Lopez-Vidal, homme politique influent et « en hausse » se retrouve impliqué dans une affaire de corruption. D’erreur en erreur pour tenter d’étouffer l’affaire, il va se trouver plongé dans un engrenage infernal (1ère partie du film)… avant de réagir plus violemment contre ses amis politiques qui l’ont tous lâché (2ème partie du film).
Film de genre policier, pour éclairer un sujet politique que l’on pourrait désigner par « la corruption institutionnalisée ». Et au passage un éclairage sur les mœurs dévoyés de la classe politique. Une belle idée donc…
Un jeu d'acteurs irréprochable : Antonio de la Torre est bien dans son rôle de déchéance progressive, ses amis politiques dans leur rôle de lâcheurs sans morale. Les scènes s’enchaînent assez rapidement pour nous maintenir en haleine de bout en bout. On pourrait conclure à une réalisation maîtrisée et exemplaire, sauf que…
Sauf que le scénario vire à la caricature : toute la classe politique est impliquée sans nuance, les rebondissements du thriller final ne sont pas crédibles du tout.
Ca va très vite dans toute la première partie, tellement vite que le spectateur a le sentiment d’avoir été oublié. Le drame se noue très vite et on a bien du mal à comprendre la "combine" par laquelle Manuel Lopez cherche à sauver l’affaire. La deuxième partie du film est facile à suivre, dans un style policier où la tension est forte... mais très peu crédible comme je l’ai déjà dit.
A plusieurs reprises dans le film, le flot de paroles est ininterrompu et très fatigant. Même la dernière scène, très intéressante au fond, est soûlante et on se dit qu’on en a perdu la moitié sitôt l’image éteinte.
Pas mal donc... mais trop de défauts.

Manuel López-Vidal est un sacré filou. Député à Madrid, personnage de pouvoir, il jongle avec les dessous-de-table, les contrats véreux, les séides de son parti, le pognon des ripoux. Mais, un jour, les amis s’enfuient, les alliés se planquent, les cadres du parti se détournent, tout fout le camp. Manuel López-Vidal se retrouve face à la possibilité de son élimination. Rodrigo Sorogoyen dénonce avec virulence la crapulerie en bande organisée de la classe politique espagnole dans ce petit polar élégant et rythmé, façon Chabrol électrique. Son film précédent, « Que Dios nos perdone » (2016) était griffu, celui-ci l’est encore plus. Jusqu’à la fin, inattendue, le récit galope. De la Série noire, et de la meilleure

Beau "polar" sur fond de corruption politique. Une fin un poil tirée par les cheveux comme souvent : 30 minutes de trop!

Super film que j'ai beaucoup apprécié. Suspens jusqu'à la dernière minute et cet acteur est remarquable tant par son jeu et son interprétation. J'ai adore

Pas passionnant , trop long , pas toujours credible , pas tres bien filme , dommage car les acteurs sont plutot pas mal.