Avis : Tenet - Page 5

Vu "Tenet" de Nolan hier, dans une salle quasi pleine. J'aurais bien fait un résumé de ce film mais c'est compliqué et incompréhensible. Certes certaines scènes d'actions, comme la première sont vraiment haletantes et bien fichues mais sinon le reste est un labyrinthe inutile avec un Russe, forcément, dans le rôle du méchant. Qui aurait une supposée totale emprise sur sa femme, qui elle nous fait l'apologie du lien parental avec son fils (barbant). On ne croit pas à ce couple. Et on ne comprend pas l'histoire de ce gars qui doit sauver le monde en retrouvant une machine qui remonte le temps, à l'envers, qui détruirait l'humanité. Rien que ça. D'où des scènes assez cocasses avec des types qui roulent à l'envers. Mais c'est un véritable gloubiboulga, saupoudrée d'une musique assourdissante. Sans intérêt.

Voilà un retour dans les salles obscures bien décevant;comment peut-on trouver le moindre intérêt à ce film? Même si on a l'habitude des films à tiroirs , avec voyages spatio temporels là c'est tout bonnement impossible de s'y retrouver et de comprendre quoi que ce soit.A aucun moment Nolan ne prend le temps d'expliquer la situation ,l'enjeu ,de camper les personnages.John David Washington n'a aucun charisme et n'est pas expressif pour 2 sous, Kenneth Branagh en fait des tonnes avec son accent soviétique,seul Robert Pattinson apporte un peu d'épaisseur à son rôle .Aucun suspense ni humour, on est assommé par une musique tonitruante et des personnages qui avancent , d'autres qui reculent.A fuir...

Sans nul doute un film un peu fou qui en laissera certains sur le carreau, Tenet mérite qu’on s’y attarde, et pas qu’une fois. Christopher Nolan livre là son film le plus maîtrisé à tous les niveaux, et un de ses meilleurs films. Et vous, parviendrez-vous à suivre le rythme ?

Un agent secret issu de l'espionnage international à l'identité inconnue (John David Washington) se voit chargé de détourner l'éclatement de la Troisième Guerre mondiale par le biais du Tenet, programme d'inversion temporel. Accompagné des imprévisibles Neil (Robert Pattinson) et Katherine (Elizabeth Debicki) pour déjouer les ambitions du sordide milliardaire russe Sator (Kenneth Branagh) dans une dimension abracadabrante où passé, présent et futur se confondent. Un nouveau film de Christopher Nolan (observez cet étonnant détournement de la métonymie !), c'est toujours une nouvelle pochette surprise que nous sommes impatients d'ouvrir, une véritable boîte à mystères où chaque objet-clé, chaque personnage et chaque décor dégage une vague interprétation. L'idée atteint son paroxysme dans ce très attendu "Tenet", d'or et déjà présenté comme un savant -au premier degré du terme- mélange entre James Bond et "Inception", dont il puise une partie de son concept. L'aspect "chewing gum" du scénario frappe d'emblée, puisque le réalisateur britannique le déforme plus que jamais pour notre plus grand plaisir mais pour autant...sans vraiment nous permettre de le mâcher. En tant que fourmilière à techniques cinématographiques de l'ellipse temporaire (flash-forwards, flashbacks, uchronie, toutes ou presque y passent), le film livre un travail réussi appliquant les codes du mindfuck donc parfait sujet à théories. Le concept prend racine par une idée somme toute simple trahissant les lois de la physique classique, usager d'un vocabulaire technique sans doute approprié, mais extrêmement déroutant à la longue. spoiler: D'autant que les sauts dans le temps, dans un premier temps imagé par le mouvement des balles rebondissantes, ne sont pas toujours clairement visibles et se confondent régulièrement avec de simples retours en arrière.
Heureusement, les scènes aux effets temporels se révèlent visuellement bluffantes, généreuses en chorégraphies d'une efficacité redoutable entre courses poursuites et exploration de terres en tout genre, très bien servies par des séquences plus "calmes" dont cette scène d'introduction d'une richesse effarante. Nous regretterons amèrement le négligemment de quelconque sentiment, et du postulat trop moindre réduisant l'ensemble du métrage au statue d'expérience plaisante plus qu'enrichissante, là où les précédents "Interstellar" et bien entendu "Inception" se revisionnent incessamment pour leurs multiples enjeux émotionnels (pour l'un) et métaphysiques (pour l'autre). spoiler: Par exemple, là où le récit est déséquilibré, le cas des personnages. L'idée de ne jamais nommer le protagonistes masculin principal (à savoir le personnage incarné par J.D. Washington) rend à son rôle de "sauveur de l'humanité" une certaine universalité, celui de Michael Caine entre autre, reste bien trop en seconde zone et en devient transparent.
Le tout est accompagné d'une bande originale de style électro-ambiante, en contradiction avec les productions habituelles du cinéaste accoutumé aux titanesques compositions symphoniques avec son ami Hans Zimmer à la baguette. Rythmée par les synthés de Ludwig Göransson ("Black Panther", la série "Star Wars: The Mandalorian") marchant sur les pas d'un dubstep désarmant et nerveux à souhait, elle parvient à approprier au film son lot d'angoisse. À l'arrivée, "Tenet" apparaît comme un projet enjoué n'ayant nulle autre ambition que de réinvestir les codes du film à puzzles pour en tirer un résultat fort plaisant marchant sur les pas de l'absurde de Terry Gilliam. En plus d'être un enjeu au vue du contexte pandémique actuel, c'est une parabole à l'efficacité inébranlable favorable à susciter un débat passionnant: Nolan signe-t-il un film uchronique avant l'heure?

Compliqué, difficile à suivre, pseudo science, on s'y perd totalement. J'avoue ne rien avoir compris. Bref on oublie.

Depuis la trilogie The Dark Knight, inception ou interstellar, La sortie d’un nouveau film de Christopher Nolan est devenue un évènement très attendu. Le budget explose, il n’a plus de limite à sa créativité ! Tenet est le digne héritier de ses précédents films, il nous offre un scénario extrêmement travaillé et une réalisation incroyable, on en prend clairement plein les yeux. Pourtant, il n’est pas aussi bien qu’attendu. Là où Inception était complexe avec ses rêves créés et imbriqués dans d’autres, mais finalement abordable pour comprendre dans quel niveau de rêve nous étions, Tenet nous perd dans le continuum. C’est très plaisant de voir le temps s’écouler différemment, mais l’action n’est pas toujours très lisible, il y en a dans tous les sens. On se perd aussi dans les explications, et quand on pense qu’on finit par s’y retrouver, il pousse encore un peu plus loin. A vouloir trop en faire, on finit par en faire trop. Le film perd en fluidité, il faut s’accrocher pour le suivre, ou alors il faut ne plus penser et juste regarder les belles images ! Bref, rien à dire sur le plan technique, c’est vraiment un travail remarquable, mais il se perd dans sa recherche de complexification de scénario, qui aurait mérité plus de lisibilité. Peut-être qu’un second visionnage nous aurait aider, mais les 2h30 de film ne nous motive pas de nouveau pour l’instant !

S'il était possible de mettre une note négative je l'aurais fait.
Je trouve insupportable d'imaginer passer un bon moment et de devoir subir les délires d'un réalisateur qui nous fait un mélange entre "Inception" et "Edge of tomorrow".
La démesure d'effets spéciaux ne sauve en rien le sentiment d'être devenu cobaye dans une salle de cinéma et de devoir justifier avoir compris le film en le revoyant plusieurs fois encore.
Non, je ne le recommande à personne !!! J'ai perdu mon temps.

Russes contre Américains, explosions, le gentil qui sauve la belle, musique qui tabasse, femme soldat, philosophie de comptoir : un très mauvais téléfilm qui mérite de passer sur une mauvaise chaîne du câble.

Ce n'est pas mon Nolan préféré. Inception, the dark knight et Interstellar restent pour moi au dessus. Cependant on voit en cette œuvre, l'envie, toujours, d'innover, de créer, de surprendre, de torturer le cerveaux des spectateurs. Et très franchement cela fait du bien de continuer à faire des œuvres de cette envergure.
Le casting est pour moi très bon, Robert Pattinson me surprend vraiment, je n'aurais jamais imaginé cet acteur prendre autant d'empleur, bravo à lui (avec également the batman en cours). Petit bémol pour keneth Branagh, pas toujours très juste je trouve.

Cela fait 6 ans que je n'avais pas écrit de critiques sur ce site mais "Tenet" m'a obligé à ressusciter ce compte...
J'ai détesté le dernier Nolan. Trop long, trop bavard, trop de fusillades. L'histoire n'a ni queue ni tête. La seule réponse des "fans" quand on leur dit qu'on n'a pas aimé c'est "parce que tu n'as pas compris"... Ils se rassurent comme ils peuvent ! Certains dialogues sont dignes des téléfilms diffusés l'après-midi sur c8 ( spoiler: "si tu ne m'appartiens pas, tu n'appartiendras à personne..."
). Enfin, la "musique" est tout simplement insupportable. Évitez de perdre votre temps.

A partir du moment où ce n’est pas un bon moment, grand réalisateur ou pas il est dans le faux. La complexité nous détache de l’histoire et des personnages... aucunes attaches émotionnelles.
Dommage

Quand Christopher Nolan sort un film, on s'attend à une symphonie d'effets et de sons. "Tenet" confirme l'immense talent d'un réalisateur qui, une fois de plus, réinvente une manière de raconter et de filmer des histoires. "Dunkerque", "Interstellar", et "Inception" ont marqué l'histoire du cinéma. Assurément, "Tenet" s'inscrira dans l'histoire du 7ème art, tant le récit et la forme font oeuvre de nouveauté et de puissance évocatrice. On est littéralement emporté dans un tourbillon de musiques, de décors somptueux, et d'émotions qui terrassent le spectateur à son fauteuil.

Sans doute, le défaut majeur demeure la lisibilité du scénario. On n'est pas certain d'avoir tout compris au générique final. Pour autant, le spectateur ressort avec le sentiment d'avoir traversé une sorte d'apocalypse moderne dont il ne maîtrise pas tous les fils mais dont la cohérence est indéniable. Le cinéma se plait à brouiller les cartes. Mais le cinéma de Nolan ne cherche pas à perdre son spectateur dans une boue d'effets. Le film génère une foule d'émotions que les sonorités, le rythme et les couleurs ravivent d'un bout à l'autre.

Le héros principal est noir. Enfin, le cinéma américain donne la voie à des comédiens afro-américains qui ne sont pas réduits à une musculature épaisse. Ce héros est un exemple de courage, d'intelligence, de nuance sans démentir sa capacité magique à surmonter toutes les épreuves. On est chez un James Bond d'un siècle futur pour notre plus grand plaisir.

Grand adepte du réalisateur Christopher Nolan, un des meilleurs de la génération actuelle, Tenet m'a déçu ou plus précisément m'a perdu. La caméra toujours bien placée, la lumière parfaite et les scènes d'action sont superbement réalisées. L'idée de faire remonter le temps à des objets est originale et le côté film d'espionnage est bien exploité. Mais le gros défaut du film est la compréhension, il faut vraiment se casser la tête pour analyser, profiter des situations dans lesquelles les personnages se plongent. On est perdu, soucieux parfois de savoir ce qu'il se passe. Dommage car il y avait de la matière.

Après une longue attente, le voilà enfin le dernier film de Nolan !
On connaissait le parti pris du réalisateur pour traiter le sujet de la manipulation du temps à travers "Inception" et "Interstellar".
Ce "Tenet" confirme son affection à ce thème. Sauf que cette fois ci c'est encore plus poussé... Parfois même jusqu'à la limite de l'incompréhension. Alors oui, le scénario est génial, les scènes d'action hyper spectaculaires et la bande sonore pas mal (mais pas aussi bonne que la collaboration habituelle avec H.Zimmer).
Le casting est un peu en deçà et pourquoi vouloir absolument noyer le spectateur avec tout un tas de dialogues indigestes...?
Pourtant au final on ressort en ayant l'impression d'avoir vu un très bon blockbuster, mais aussi le moins bon des films de C.Nolan.

Non, il ne suffit pas de coller dans la même scène le temps qui se déroule à l'endroit et le temps qui se déroule à l'envers pour faire un bon film.Il n'y a rigoureusement rien à comprendre dans cet enchaînement de scènes grotesques et décousues.
Le cinéma de Nolan est de plus en plu indigent. Après le navet Dunkirk, voici le super-navet Tenet.
Et la bande son ne sauve pas ce film du naufrage.