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Fêtons le cinéma
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0,5
Publiée le 23 mars 2019
Capharnaüm témoigne du pacte artistique très particulier qu’introduit le choix d’un jeune garçon en personnage principal : puisque « la vérité sort toujours de la bouche des enfants », il suffirait de suivre une jeune personne pour lui faire dire ce que l’on veut et ériger ce propos en vérité générale. Il faut donc redoubler d’attention lorsqu’un film adopte le point de vue d’un enfant, d’autant plus que ce fameux point de vue est trafiqué, fruit d’une reconstruction par le metteur en scène et son équipe de production qui prennent la place de celui qui, logiquement, n’a pas l’âge de réaliser une œuvre de cinéma. Pas de chance pour Capharnaüm, sa lourdeur l’a rattrapé. Sa bêtise aussi. Ici on enchaîne les nourrissons pour ne pas qu’ils bougent, on jette les poules dans les escaliers, on exploite les enfants, on copule à côté d’eux (en famille c’est plus sympa)… Tout est dégoûtant, et pourtant tout est photogénique : notre jeune héros se trouve magnifié, ses parents se changent en monstres, les hommes en porcs. Dans cette pornographie de la misère, les véritables enjeux se mêlent à l’outrance et à la débauche, finissent par être banalisés voire déformés . Le choix d’une construction en flashbacks constitue un contre-sens absolu puisqu’il conduit le spectateur, non à tirer lui-même les conclusions du périple, mais à plaquer sur ce qu’il voit la sentence initiale. C’est l’inverse d’un twist : pas de pluralité de lecture ici, une seule. Alors on aveugle le spectateur, mais on ne s’arrête pas là, on le rend sourd. Les moments dramatiques sont doublés par un crin-crin pseudo-musical qui donne envie de se flinguer. Notons enfin que le propos sonne vraiment grotesque : les mots qui sortent de la bouche du héros ne sont pas ceux que tiendrait un enfant. Ce n’est pas le couple parental qu’on aurait dû traîner devant les tribunaux mais la réalisatrice et son équipe pour avoir ainsi exploiter la misère en lui donnant l’aspect et le prétexte d’une œuvre de cinéma néoréaliste. Une honte.
bon !!!! c'est vraiment dans l'air du temps : le misérabilisme. les sans papiers, les expulsions et tout le reste des bidonvilles des pays arabes. ça a dû tirer les larmes du jury de cannes (fort riches) pour primer ce film qui est long mais long où les scènes se répètent. bref ! ça ne casse pas 3 pattes à un canard. la seule chose sympa c'est que le gosse qui est aussi beau et qui joue très bien et c'est tout !!!
auréolé du prix du jury à Cannes en 2018, le film est une déception totale. La réalisation et le montage sont inexistants. le point de départ est bon , mais au bout de cinq minutes le film s'effondre. Insupportable de perdre son temps à voir une pareille daube. Si j'avais pu mettre une note encore plus faible, je ne me serais pas privé. Si ce film était représentatif de ce qu'était le cinéma, jamais plus je n'en visionnerais. Apparemment, le film séduit de nombreux spectateurs !!!
Un film horrible, caricaturale aux accents malthusiens...Une horreur sur les pauvres dépris de toute dignité. Heureusement que les riches font de beaux enfants bien élevés et utiles à la société. A vomir!
Ce film cumule tous les défauts possibles alors qu'il traite d'un sujet grave : scénario misérabiliste où l'on veut montrer tous les maux de la terre sans en traiter aucun, tournage quasi amateur de certaines scènes, montage effectué à la feuille de boucher, doublage minable, jeu d'acteurs amateur à l'exception des enfants en bas âge peut-être... Cela donne un méli-mélodrame d'une lourdeur et d'une longueur inutiles, qui trempe dans une démagogie qui ne touchera que les adeptes de la sensiblerie pathologique. Manifestement ils devaient se trouver à "Cannes la braguette" comme le chantait Léo Ferré.
Ce film est le film le plus nul que j’ai jamais vu de ma vie il entre dans la catégorie des pires films jamais crée. Le suspense est inexistant l’histoire n’en parlons pas, je ne me suis jamais autant ennuyer.