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    La Surface de réparation
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    73 critiques spectateurs

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    tony-76
    tony-76

    1 075 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2018
    On n'a pas vraiment l'habitude de voir des longs-métrages comme La Surface de réparation dans notre paysage cinématographique, et ça fait du bien ! Premier film pour Christophe Régin, La Surface de réparation aborde le milieu du football de manière pertinente sans trop en abuser dans les clichés. Franck, un homme solitaire soutient les joueurs du FC Nantes. Sans statut, ni salaire, il les motive sur les matchs et les couve pour leurs erreurs... Et un soir, il rencontre une jeune femme courant après les footballeurs... Il n'est pas question de business, Régin parle de l'humain et cela en dit beaucoup ! Le public regarde le sport sous un angle original en cherchant derrière les projecteurs de l’avant-scène l’ombre de ces coulisses. La réalisation est simple, efficace faisant preuve d'une certaine audace, avec une atmosphère bien sombre et d'une photographie très respectable. La musique est composée pour la première fois par le Dj Para One se révèle une bonne surprise et possède un bon potentiel pour la suite. Bien sûr, la réussite de La Surface de réparation vient également du casting ! Franck Gastambide dresse un portrait sensible dans la peau de ce looser magnifique, et surprend dans son sérieux. Les spectateurs auront compris qu'il sait jouer autre chose que la racaille de banlieue comme dans Les Kaira et Pattaya ! Gastambide trouve assurément son plus beau rôle dans sa carrière d'acteur !! Il est accompagné par la fraîcheur d'Alice Isaaz, formant tous les deux une bonne complicité à l'écran. Agréable de retrouver Hippolyte Girardot qu'on voit trop peu sur le grand écran. L'émotion est très présente lors des moments prenants que transmet le film spoiler: - voir F. Gastambide hurler de colère dans sa voiture -
    n'est pas une chose habituelle du comédien. Le réalisateur a sans doute fait plaisir à son acteur principal spoiler: en mettant des animaux
    dans sa production, puisqu'il était un ancien dresseur... Sa fin s'avère réussie, spoiler: et donne beaucoup d'espoir !
    En clair, La Surface de réparation est une chronique sociale qui ne tombe jamais dans la caricature et dont le premier film de Christophe Régin s'avère prometteur pour la suite de sa carrière. Une honte qu'il est fait si peu d'entrées ! Franck, un taxi 6 s'il te plait...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    C'est un film percutant sur la face moins connue du football. On y voit pas ou peu de foot mais le destin de Franck qui aurait pu être de la fête du sport pro mais se retrouve faute de talent ou de chance, à graviter autour l'univers dont il rêvait. Qui eut cru que derrière son humour potache Franck Gastambide avait ce potentiel dramatique, le réalisateur surement qui le filme "au contact" pour nous faire partager son amour amer de ce sport et de ceux qui en vivent. Et c'est ce qui caractérise ce film, comment nous ne faisons pas qu'assister au périple initiatique de Franck mais comment nous le vivons avec lui. Épaulé par un Hippolyte Girardot trop peu vu au cinéma tant est grand son talent et une jeune comédienne, Alice Isaaz, bien en place dans le rôle de la fille à fouteux, F. Gastambide s'impose...
    Un premier film solide, qui respire, une promesse.

    est-il utile de vous dire que je vous encourage à aller le voir au plus vite?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Au début assez réticent par rapport au thème "football", et en fait on se rend vite compte que ça n'a aucune importance, ça aurait pu être n'importe quel autre domaine ça n'aurait rien changé. Film excellent.
    Franck est juste prenant, j'en reste bluffé par le fameux "Kaïra".
    Au bout d'à peine une minute ou deux j'étais convaincu par le personnage, on y croit du début à la fin, et ça, ça fait vraiment plaisir.
    Pascal C
    Pascal C

    9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2018
    Une pépite surprise!
    Voilà le film qui réussit à réconcilier les amoureux du foot, et ceux qui le détestent.
    Les deux clans en ont pour leur argent, du fait de l'intelligence et de l'équilibre du scénario, des personnages bien construits et remarquablement interprétés , ambigus avec leur côté attachant et leur zone d'ombre. Ici pas de héros, pas de salops, mais des personnages qui se débattent comme ils peuvent, avec leurs moments de grâce, et leurs moments de déchéances, qui se succèdent tour à tour.
    J'ai en plus l'impression que le film est très réaliste. Il me fait penser à Guy Roux, aux folles épopées des canaris, au mythes des "footballer wives", à la génération Ben Arfa/ Benzema/gourcuf. A la cruauté du milieu, mais aussi aux rêves qu'il inspire et qui sont à portée d'orteils...
    Scénario/histoire : 5/5
    Acteurs : 5/5
    Mise en scène 2/3
    Musique 1/3
    Originalité/ piment :5/5
    Total 18/20
    Récompenses possible : Meilleur espoir féminin (Alice Isaaz) meilleur scénario, meilleur 1ere œuvre, meilleur 2nd rôle masculin : Moussa Mansaly et Hypolite Girardot. Et pourquoi pas, meilleur acteur F. Gastambide.
    Chris58640
    Chris58640

    212 abonnés 758 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Quelle belle surprise que le film de Christophe Regin ! Et comme il s’agit, sauf erreur de ma part, de son premier film, quelle réussite ! Assez court, le film ne connait aucune baisse de rythme ni aucune faute de gout. La musique est discrète et efficace, les scènes sont bien calibrées, pas trop longues, les effets ne sont pas trop appuyés et il y a même, dans les dernières minutes (et notamment le dernier plan) une belle photographie. Alors bien sur, la réalisation de la « Surface de réparation » n’est pas flamboyante ou époustouflante mais Christophe Regin filme le monde du foot pro avec une tendresse de gamin qui se révèle au final assez touchante. Si j’ajoute à cela que le titre à double sens est très beau et que l’affiche ne n’est pas moins, et bien cela donne un premier film très soigné, très appliqué par un réalisateur dont il n’est pas impossible qu’on entende parler longuement à l’avenir. Je l’ai dit, Regin filme le football avec tendresse. Une des grandes qualités du film à mes yeux est qu’il parvient à décrire tout ce qui gravite autour du football pro (et qui n’est pas très joli-joli) sans jamais écorner le sport en lui-même ni même altérer le côté « supporter ». C’est difficile à expliquer mais « La surface de réparation » est un film qui évoque plein de choses difficiles et même douloureuses comme la difficulté pour les gamins de devenir pro (et l’immense gâchis humain que cela provoque), la difficulté de reconstruire sa vie lorsque son rêve s’est fracassé, le monde assez glauque des footballeurs pro (trop riches, trop immatures, trop flambeurs) mais sans jamais jeter le bébé avec l’eau du bain. Le film navigue sur la ligne de crête en conservant intact ce qui est magique dans le football professionnel à savoir le jeu, l’amour d’un club, et le bonheur tout simple que ces deux choses là combinées peuvent donner. J’en veux pour preuve ce vieux supporter qui ne gagne jamais au loto sportif car il s’obstine à mettre le FC Nantes gagnant toutes les semaines. spoiler: Ce vieux supporter qui, dans les dernières minutes du film, indique à Franck la voie qu’il doit suivre, mine de rien, juste avec une main posée sur son bras.
    Souvent, quand le cinéma français s’attaque au sujet du football c’est pour le caricaturer ou le dénigrer dans son ensemble (surement une sorte de snobisme !) mais là, c’est différent et je suis gré à Christophe Regin d’avoir réussi ce pari difficile. Cela dit, le film est malgré tout sans concession et met en lumière les dessous pas très propres d’un club professionnel : l’argent qui circule sous le manteau, les joueurs qui couchent avec des filles dont ils connaissent à peine le nom, qui dépensent des milliers d’euros en ayant perdu toute valeur de l’argent, les dirigeants qui ne font plus confiance à la formation des jeunes et ne cherchent que les coups d’éclat (une des plaies, assurément, du football français d’aujourd’hui) et aussi l’immense gâchis humain que les centres de formation charrient chaque année en laissant sur le bord de la route des gamins à qui ils n’ont, au passage, pas donné les moyens scolaires de rebondir. Tout cela n’est pas éludé par le film, au contraire et à l’image de Franck, ce type un peu paumé, esclave volontaire d’un club bien content d’avoir quelqu’un pour faire les basses besognes du foot pro. Sans réel domicile fixe, sans statut, sans avenir, le destin de Franck ne tient qu’à un fil. En fait, ce qui le rend immédiatement attachant, c’est que sous des apparences de type solide, c’est un gars complètement dévasté, qui n’arrive pas à rassembler les mille morceaux de sa vie explosé façon puzzle. Son rêve, son unique rêve s’est arrêté brusquement. Ce n’est même pas une blessure qui l’a écarté du foot, c’est juste que malgré tous ses efforts il n’était pas assez bon. Il y a une forme d’injustice terrible dans l’histoire de Franck, il pourrait ruminer son amertume et pourtant, il reste fidèle au jeu, au club, c’est tout ce qui lui reste de ses espoirs déçus alors il s’y accroche désespérément. Quand il conseille les gamins du centre de formation, c’est son parcours qu’il revit et leur échec le bouleverse au-delà du raisonnable. Franck est un personnage qui aurait tout pour être pathétique mais qui ne l’est jamais. Ce n’est pas forcément le cas de Salomé, cette nana paumée elle aussi, qui courre les footballeurs pro dans l’espoir à peine dissimulé de se faire entretenir. Elle en revanche est souvent pathétique, et on imagine qu’il y en a des tas, des nanas un peu paumées et qui serve de « chair à canon » aux joueurs pros. Je n’ai pas encore parlé du casting parce que je voulais garder le meilleur pour la fin et le meilleur, c’est Franck Gastambide. Le voilà, le premier vrai grand rôle de Franck (écrit spécialement pour lui au point de lui laisser son prénom), lui qui roulé sa bosse en partant de zéro et en passant par le dressage de chien, puis la figuration, puis les seconds rôles sans oublier d’écrire, de réaliser aussi. Ca fait un moment que j’espérais voir cet acteur donner corps à un premier rôle et bien ça y est ! Et franchement, il est parfait de bout en bout, il m’a même fait pleurer par moment tellement il rend son personnage touchant sans jamais en faire des tonnes. Si le personnage de Franck n’est jamais pathétique, c’est en grande partie grâce à lui et son jeu fin, sans fioriture, tout en sincérité. Franchement, à l’écran on ne voit que lui au point d’éclipser un peu Alice Isaaz et même Hippolyte Girardot, qui pourtant livrent eux aussi une partition très juste (et dans le cas du rôle de Salomé c’était difficile de ne pas en faire trop ou de caricaturer). En résumé, je sors assez emballée du film de Christophe Regin, ce n’est pas un chef d’œuvre mais qui m’a touché, je le trouve pertinent, subtil, juste dans le ton qui convient. Je ne sais pas si un allergique au football y trouvera son compte, s’il comprendra la psychologie de Franck ou son destin. Mais sur moi en tous cas, le film à fait mouche et j‘en suis sortie toute émue, ce qui ne m’arrive pas toutes les semaines. Alors rien que pour cette émotion là, merci Christophe Regin, merci Franck Gastambide.
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2018
    Un film touchant, sensible. Celui-ci présente et assume un axe " de l'autre côté du miroir" . Un casting d'exception.Des acteurs qui "sonnent" juste. Une trajectoire, des axes, des mises à jour, de l'envers du décor. Le monde du football ( dont je ne suis absolument pas fan) décrit avec subtilité... Franck Gastambide y est remarquable, la naissance d'un grand acteur....
    Louis-Marie B
    Louis-Marie B

    33 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Très beau film, Franck Gastambide ultra touchant, qui joue très bien, avant la fin je pensais mettre 3 étoiles parceque je me disais qu'il manquait quelque chose, mais finalement ce film m'a plu de bout en bout. Au top!
    this is my movies
    this is my movies

    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    Plutôt un bon film, bien construit, et qui nous plonge dans les coulisses vaguement sulfureux d'un club de province (le FC Nantes ici). Au coeur du film, un F. Gastambide très convaincant, naturel et charmeur, mais aussi placide et qui arrive parfois à faire ressentir le bouillonnement intérieur de son perso, aspirant pro au destin contrarié. Bien entouré avec des 2nds rôles incisifs, il compose un couple assez étrange avec sa partenaire, chasseuse de footeux un peu paumée, vaguement mystérieuse et à la langue bien pendue. Drame parfois sublime, avec une chouette lumière et un scénario intéressant, le film se laisse facilement, nous traînant dans le sillage de cette âme un peu perdue, un chasseur de chimères, un débrouillard qui rêve de stabilité, un doux rêveur.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    45 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Un film jamais sortie en salle (?) différent sur le côté obscur du football. Les acteurs principaux sont bons. Le tout sur un sujet original, bien traité et prenant. 4 étoiles d'encouragement. ----Avril 2019----. Un bon moment devant la rediffusion sur ciné + premier. Le foot ça manque pendant cette période. ---- Avril 2020---
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Le film aurait pu se dérouler dans le showbiz musical ou le monde du cinéma et de la télé. Christophe Regin a fait le choix de s’attaquer au milieu sportif dans les coulisses du club de football le FC Nantes. Franck Gastambibe y joue un homme discret sans statut et sans salaire qui s’occupe pourtant de faire prospérer le club en repérant de jeunes talents ou en organisant des magouilles avec de faux paparazzis. Ce premier long-métrage offre au comédien son premier rôle dramatique et celui-ci trouve toujours le ton juste pour insuffler à son personnage et au film une dimension psychologique profonde. En face de lui, l’actrice Alice Isaaz s’avère intrigante en séductrice mélancolique. Bien loin du film sportif, « La surface de réparation » est une œuvre émouvante sur un passé échoué et un destin à prendre en main avant qu’il ne prenne la même direction.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Frederic P.
    Frederic P.

    7 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2018
    Excellent film ! Intelligent et des acteurs tous au top! Un sujet original et passionnant ! À voir !
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    133 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Excellente direction d'acteurs, histoire originale et touchante sur les rêves brisés et sur un milieu du foot dépeint avec justesse, La surface de réparation est un excellent premier film, avec un vrai regard d'auteur. Frank Gastambide prouve ici qu'il a l'étoffe d'un grand, le reste du casting est au diapason.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 janvier 2018
    Un premier film court qui passe crème, tout en finesse et en économie de moyen, qui sait pourtant prendre son temps pour dévoiler les à côtés du foot business et les circonvolutions du trouble amoureux.
    Boy meets Girl: Elle est dans l'âge des possibles, aime les scandales et les intrigues. Il est dans l'âge où de moins en moins de portes sont ouvertes et exécute les sales besognes du club. Christophe Régin filme des antihéros que l'on croirait tirés d'un roman de Jim Thompson, et les emmène à la frontière du film noir. J'aurais mis 5 étoiles si il avait osé la franchir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2018
    Parler du foot au cinéma ? Ce n'était pas gagné a priori, mais ce film réussit à passer les tirs de barrage : le scénario mêle de nombreuses dimensions qui, chacune, peuvent donner un sens au titre du film.
    Les acteurs jouent très justement. Il sont très bien servis par la photographie qui instaure une ambiance totalement partie prenante de la construction du film. On se laisse prendre au rythme du film et à la découverte du monde qui gravite autour du foot professionnel.
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