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Votre avis sur La Surface de réparation ?
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Film sensible et qui assume son côté anti-spectaculaire. Un casting 5 étoiles avec des acteurs qui "sonnent" juste. Une belle trajectoire de rêveur déçu .... A voir pour Franck Gastambide et Alice Isaaz ... duo parfait de ce film qui sort de l'ordinaire de la production française
Le milieu du foot a souvent intéressé de près le cinéma mais a souvent eu du mal à trouver de l'ampleur. Ici, Christophe Regin nous emmène dans les coulisses d'un club de province et s'il ne filme pas les matchs, filme les stades qui se remplissent, les bars qui sont le fruit des discussions et les boîtes de nuit où les joueurs les plus populaires trompent leur femme. Vivotant autour du club depuis 10 ans, Franck vit et respire pour le club. Sans statut ni salaire, il surveille les joueurs, les empêche de faire des bêtises, renvoie les maîtresses chez elle, achète des choses aux joueurs, les couve et surveille les petits nouveaux. Autrefois bon footballeur, il n'a jamais eu le truc en plus qui lui a permis de passer pro. Sa rencontre avec Salomé, une femme gravitant autour des joueurs pour coucher avec va peut-être lui permettre de changer la donne... La qualité du film, c'est son message universel. S'il se passe dans le monde du foot, il pourrait très bien se dérouler ailleurs. Sa grande force est dans ses personnages, notamment celui de Franck qui permet à Franck Gastambide de confirmer tout le bien qu'on pense de lui, l'acteur assumant avec charisme et talent ce rôle dramatique qu'il porte à merveille. Gastambide nous attache à ce personnage de loser, ce type qui n'est pas prêt à s'éloigner du monde du foot mais qui a seulement un pied dedans. Face à lui, Hippolyte Girardot nous sort son numéro de vieille fripouille habituelle qui nous délecte tandis qu'Alice Isaaz continue de charmer par sa capacité à assumer des rôles impertinents à tendance tragique. L'alchimie entre elle et Franck Gastambide fonctionne d'ailleurs plutôt bien et si le film accuse d'un petit coup de mou dans son milieu, force est de reconnaître qu'il porte en lui une belle portée émotionnelle et mélancolique et ce jusque dans son dénouement.
Un film sur le manque d'ambition, un film à l'image de son propos. Que dire de négatif sur ce film ? Pas grand chose : le duo d'acteurs fonctionne très bien (Alice Isaaz fascinante comme d'habitude et Gastambide montre une nouvelle fois qu'il est bien plus qu'une Kaïra), une peinture du monde du foot vu de l'intérieur qui sonne plutôt vrai, l'heure et demi passe rapidement. Mais il manque un vrai enjeu dramatique, une excitation, on attend que le film se lance véritablement... On apprécie son manque de prétention, mais on aurait aimé qu'il soit plus ambitieux. A l'image de Franck et Salomé !
ffred
Pour être franc, j’y suis allé pour deux raisons pas très cinématographiques : je kiffe Franck Gastambide et le film a été tourné en partie chez des amis nantais. Sans parler de surprise, j'ai plutôt bien aimé. Même si je reste un peu sur ma faim. Le tout est bien fait, mise en scène solide mais pas renversante, scénario bien écrit mais sans surprise. Je n’aime absolument pas le foot mais j’ai trouvé cet envers du décors assez intéressant. L’ensemble est pas mal désabusé, assez mélancolique, un peu amer, voir cruel, rencontre de deux solitudes qui gravitent eux même autour d’autres solitudes. Pour ma part, il manque une certaine profondeur, une certaine épaisseur pour enlever vraiment le morceau. Reste une interprétation toute en subtilité et en pudeur, d’un Franck Gastambide sobre juste comme il faut, qui trouve là son meilleur rôle (pas compliqué non plus...). Il est très touchant. A ses côtés, Alice Isaaz confirme qu'après le très beau et dur Espèces menacées , il faudra dorénavant compter avec elle. Au final, un premier film en demi-teinte, prenant et agréable malgré tout, et qui laisse augurer de jolies choses pour son jeune metteur en scène Christophe Regin. A suivre donc...
Nous allons suivre "l'arrière-cour" d'un club de football professionnel au travers du quotidien de Franck, un ex-footballeur n'ayant jamais réussi à passer pro et continuant néanmoins depuis pas mal d'années à donner tout son temps (quasi bénévolement) à son club de coeur.
Son rôle est ingrat mais profondément humain car il doit composer avec les supporters, les dirigeants, les jeunes joueurs plein d'espoir, les caprices des stars, les femmes des sportifs pas toujours là pour des raisons très nobles, etc...
J'ai trouvé cette approche "par les coulisses" du milieu du football intéressante et très réaliste montrant bien les deux facettes de ce microcosme baignant dans l'argent : les paillettes lors des soirs de match et l'envers du décor moins reluisant les autres jours.
Vraiment pas mal.
--> Site CINEMADOURG <--
Son rôle est ingrat mais profondément humain car il doit composer avec les supporters, les dirigeants, les jeunes joueurs plein d'espoir, les caprices des stars, les femmes des sportifs pas toujours là pour des raisons très nobles, etc...
J'ai trouvé cette approche "par les coulisses" du milieu du football intéressante et très réaliste montrant bien les deux facettes de ce microcosme baignant dans l'argent : les paillettes lors des soirs de match et l'envers du décor moins reluisant les autres jours.
Vraiment pas mal.
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GyzmoCA
Les films sur l'univers riche du Foot sont rares. "La surface de réparation" va s'intéresser aux recalés des centres de formation et sur les tentations des footballeurs en dehors du terrain (Filles, soirées, désillusion). Franck Gastambide est juste dans son jeu de looser s'agrippant au milieu pour essayer d'exister. Le mot réparation est important dans le titre car ce sera la fil rouge de l'acteur principal. Une belle surprise pour un premier film de son réalisateur
Un film assez surprenant duquel je n'attendais rien. Sa plus grande qualité se trouve être sa simplicité qui, au contraire de lui faire défaut, permet au spectateur de ne jamais vraiment sentir de lourdeur, que ce soit dans le développement des personnages, du scénario et de la mise en scène. Néanmoins, cette simplicité empêche le film de prendre de la hauteur et, bien que son message soit pertinent et facilement accessible, il s'en trouve quelque peu faiblard. Gloablement, je dirai que le film est très prenant durant ses deux premiers tiers mais manque malheureusement d'ambition et d'un vrai parti pris scénaristique pour véritablement marquer et prendre de l'importance. Le dernier tiers s'en trouve donc afaibli et paraît très bancal comparé au reste du film, mais les cinq dernières minutes sauvent selon moi la mise en arrivant à trouver une conclusion juste et pertinente qui sert le propos de l'oeuvre.
Dans l'ensemble, le casting est plutôt bon sans pour autant nous en mettre plein les yeux et la réalisation s'avère sobre mais efficace.
En fin de compte, c'est comme ça que je définirai ce film : sobre et efficace. Un film de personnage, dont le monde du football n'est qu'un contexte pour parler de l'enracinement et de l'ambition personnelle et professionnelle.
A voir.
Dans l'ensemble, le casting est plutôt bon sans pour autant nous en mettre plein les yeux et la réalisation s'avère sobre mais efficace.
En fin de compte, c'est comme ça que je définirai ce film : sobre et efficace. Un film de personnage, dont le monde du football n'est qu'un contexte pour parler de l'enracinement et de l'ambition personnelle et professionnelle.
A voir.
un film sur le "foot" sans scènes ou match de foot, c 'est un film sur les gens qui vivent sur l'économie engendré :les petites magouilles ,les petits services , les soirées.....les filles.les 2 acteurs ont du charisme et l'atmosphère lente et répétitive accentue leurs côté marginaux aux petites ambitions mais paumés.et enfermés dans leurs vies.
On cherche toujours LE grand film français sur le sport français le plus populaire, mais on s'en rapproche.
Gastambide est formidable.
Gastambide est formidable.
bsalvert
un film sympa sur les petites mains, hommes de l'ombre qui font vivre les clubs et société mais n'atteindront jamais les lumières.
PLV : très bon jeu d'acteur
PLV : très bon jeu d'acteur
pierrre s.
Un drame sur le milieu du foot, sur l'envers du décor, sur ceux qui malheureusement n'y arrivent et échouent.
Un premier film franchement réussi qui à travers l'exemple du foot parvient à aborder un sujet beaucoup plus large.
Un premier film franchement réussi qui à travers l'exemple du foot parvient à aborder un sujet beaucoup plus large.
Encore un premier film d'un réalisateur français, on ne va pas se plaindre, qui plus est tout comme "Ami-Ami" le film est une réussite. A la tête de cette équipe Christophe Regin, réalisateur et scénariste de son premier film, le film à tout pour plaire soyons francs. Le fait déjà de tourner, dans ma région, gagne déjà beaucoup de crédit à mes yeux encore plus quand l'on parle de mon club de cœur le FC Nantes. A côté de tout cela, le scénario est soigné une vraie authenticité se démarque dans le récit. Le film se relève bien plus profond, qu'il ne pourrait vouloir transmettre à première vue. Bien aidé par la formidable interprétation de Franck Gastambide, qui trouve ici son plus beau rôle au cinéma. Sans oublier, la ravissante Alice Isaaz qui depuis "Espèces Menacées" de Gilles Bourdos ne fait que confirmer son immense talent. La suite sur Boulevardducinema.com
Une belle histoire dans le milieu du football ou l'on a un grand plaisir à retrouver Frank Gaztambide qui doit assiter un dirigeant de club et surtout surveiller les joueurs et leurs débordements et comment s'y prend til allez voir il est touchant
Un drame édifiant, juste et même touchant sur le milieu du foot et celles et ceux qui gravitent autour. Franck Gastambide y est étonnamment sobre dans ce rôle de passionné du ballon rond à l'ancienne, fidèle à son club, loin des mercenaires du foot business d'aujourd'hui.
shindu77
Le film est plutôt intéressant dans l’ensemble. L’histoire nous montre un peu l’envers du décor de personnes quelque peu satellisées autour d’un club de football. Les deux acteurs principaux sont bons dans leur rôle respectif. Seul véritable bémol, la fin du film qui n’a vraiment rien d’extraordinaire et qui du coup casse un peu l’ensemble.
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