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tixou0
696 abonnés
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2,5
Publiée le 14 juillet 2017
La très cosmopolite Gurinder Chadha (née au Kenya, pas encore indépendant, cette Indienne, qui a la nationalité britannique, est mariée à un citoyen américain d'origines nipponne et... basque ) entend avec ce "Viceroy's House" rendre hommage à une vaillante grand-mère, victime de la partition de l'Inde, en 1947/48 (comme nous l'indique la dédicace finale du film). Ce faisant, elle déroule, sur une trame historique (l'Empire britannique se sépare, dans la douleur et le sang, d'un de ses fleurons, les Indes - sous la houlette du héros de guerre, le lord-amiral Louis Mountbatten, "Mountbatten of Burma", arrière-petit-fils, par les femmes, de la reine Victoria, et oncle de Philip, futur duc d'Edimbourg et mari d'Elizabeth II), une romance quasi-bollywoodienne entre l'Hindou "Jeet" et la Musulmane "Aalia", deux membres du personnel de la "Maison du Vice-Roi". Le lien entre l'Histoire (où l'on croise donc les Mountbatten, mais aussi Nehru, Gandhi, Jinnah, dont la Ligue musulmane obtient la création du Pakistan... et évoque Churchill ou Attlee) et petite histoire (la lutte entre les communautés symbolisée par les affres des Roméo et Juliette du sous-continent) n'est pas franchement réussi, le montage peu fluide.... Ce qui gâte l'ensemble, filmé "entre deux chaises", pourrait-on dire. On regrettera aussi que le rôle du vice-roi ait été confié à Hugh Bonneville (le hobereau campagnard de "Downton Abbey"), si loin du vrai Mountbatten, archétype du grand aristocrate, au physique comme au moral (qui sera lâchement assassiné par l'IRA, en 1979 - dans l'explosion de son bateau de pêche, qui tuera aussi un de ses petits-fils, et un jeune Irlandais, membre de l'équipage, deux ados de 14 et 15 ans, et encore la grand-mère paternelle du premier, et blessera aussi grièvement les parents et le jumeau de ce dernier). L'Américaine Gillian Anderson (élevée en Angleterre) réussit mieux, en Edwina Mountbatten, ainsi que les "locaux" jouant les amoureux contrariés (bien que beaucoup trop âgés pour les rôles annoncés).
La fin avec de vraies images donne de l'interet a ce moment de l'histoire entre inde , pakistan, et angleterre. Le film en lui meme , outre les faits historique n'est pas vraiment emballant et meme parfois ennuyeux.
toute l'histoire de l'inde et de son indépendance est relatée dans cette fresque plutôt bavarde, sobre et classique. son enjeu politique et historique est presque éclipsé par l'histoire d'amour impossible proposée en parallèle et dont le final est émouvant. à noter, l'étrange choix du casting (H. Bonneville et G. Anderson) assez peu charismatique car la révélation de ce film est bien M. Dayal!
La passation de pouvoir en Inde par l'Angleterre après 300 ans. Division au sein du peuple. On voit les problèmes des dirigeants, mais peu le peuple. Enfin, on voit surtout à quel point le peuple de l'Inde est déjà divisé et à quel point la situation est délicate. La devise de l'Angleterre n'est-elle pas "Diviser pour mieux régner" ? Je n'ai pas beaucoup aimé, trop à l'eau de rose, pas assez de réalisme et de la diplomatie de bas étage et tellement déjà vu ! On n'accroche pas aux personnages.
Une bleuette qui semble dédiée à la gloire des Mountbatten qui ont fait un bon boulot dans le difficile contexte de la décolonisation britannique Les images sont belles mais le profil psychologie est incroyablement faible des Mountbatten tout est lisse et bien sûr rien sur la liaison torrid de Lady Mountbatten et de Nehru quand à la pseudo intrigue des indiens on n y croit pas
Ce film a des atouts : un décorum et des acteurs plutôt bons. Le contenu historique est de plus intéressant - il est toutefois regrettable que certains faits politiques exposés soient inventés (notamment sur le rôle de Churchill dans la partition) ... Quant au reste, le scénario manque de rigueur, la narration est plate et la mise en scène est d'un académisme ennuyeux. Bref, un film qui manque de souffle imaginatif sur tout les plans, cinématographique, scénaristique ...
Le dernier vice-roi des Indes dépend avec une grande fidélité un évènement inconnu pour un grand nombre de spectateurs. Le film de Gurinder Chadha montre avec talent et originalité la complexité des relations internationales et de la géopolitique de la guerre froide en dénonçant l'hypocrisie des belligérants. De ce fait, cette tragédie reste de bonne qualité mais cette dernière reste gâchée par un trop grand nombre d'éléments secondaires pour la compréhension du film: une histoire d'amour étrange voire absurde, des personnages aux lacunes psychologiques évidentes, etc. On retiendra cependant la splendeur des décors et la fidélité aveugle ainsi que l'entière fidélité du film à ces évènements historiques marquants et méconnus: cette guerre civile aura été l'une des plus meurtrières du XXème siècle...