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    Roma
    Note moyenne
    3,7
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    169 critiques spectateurs

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    Lucas C
    Lucas C

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2020
    Un film sublime par sa mise en scène époustouflante et par son histoire simple mais émouvante malgré sa longeur. Alfonso Cuarón réalise avec Roma un chef-d'oeuvre regorgeant de beauté et d'émotions.
    Jiminou76
    Jiminou76

    4 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2019
    Oui le film est attachant, visuellement beau...mais pourquoi un tel emballement ? Le film multiplie les plans qui se traînent, rendant le film ennuyeux au possible au démarrage, sans rythme ni vie. Le film s'achève sans avoir l'impression d'entendre quelque chose d'original spoiler: (la recomposition de la cellule familiale entre une servante et une famille bourgeoise mexicaine dans les années 70, suivant les déboires que les hommes décident par égoïsme de faire subir à leurs compagnes)
    ni voir quelque chose d'incroyable, car si le visuel noir et blanc pour un pays ensoleillé est maîtrisé, le rythme, lui, fait à mes yeux un brin cliché du film d'auteur, le génie de l'audace en moins.
    Hugo C.
    Hugo C.

    5 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2019
    Un beau voyage au Mexique, dans les années 1970. Alfonso Cuaron nous porte dans cette histoire d'une jeune domestique (*). Film très touchant et scénario très reussi. De longs moments qui peuvent aussi prouver la difficulté et la longueur du métier de Cléo (*). Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2020
    J'ai enfin vu ce grand film sur Netflix. On m'en avait dit beaucoup de bien, je n'ai pas été déçue ! Autant les fils de l'homme et Gravity m'avaient laissée un peu sur ma faim, autant Roma est un grand Cuaron. Que d'émotions ! Un sublime noir et blanc et une mise en scène toute en douceur. On ne se lasse pas de ces grands et lents panoramiques évocateurs. Le cinéaste mérite sa réputation de maître.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Je suis resté à l’extérieur de ce film sans trouver la moindre ouverture. Malgré le noir et blanc de l’image dont la pertinence ne saute pas aux yeux, j’ai longtemps espéré une envolée ou un déclic qui déchireraient le rideau d’ennui. Les scènes pénibles qui jalonnent la vie de deux femmes, la patronne et sa domestique, promènent celles-ci de nulle part à nulle part et le spectateur de l’interrogation à la déception. J’ai entendu parler de « feel bad movies » ; je crois que je commence à comprendre. Dommage, car il y avait des moyens. La plupart des scènes sont filmées de manière intéressante : par exemple la manifestation vue depuis l’intérieur d’un magasin, l’accouchement… mais pour dire quoi ?
    Enki Dou
    Enki Dou

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2019
    On comprend que les spectateurs soient partagés sur ce film. C'est vrai qu'il n'y a pas d'histoire, que le rythme est exceptionnellement lent, qu'il n'y a pratiquement pas de musique (à part une fanfare cacophonique ...), que les acteurs sont peut-être médiocres, que c'est en noir et blanc ... On peut donc être dérouté, et n'y voir qu'un film formellement léché et mortellement ennuyeux. Mais, si on est sensible à la poésie qui s'en dégage, et à la nostalgie de l'enfance, on peut aussi y voir un film très beau, grave et léger à la fois, très personnel et profondément original. On pense à "Une affaire de famille" : même si les formes et les intentions sont très différentes, et qu'on se situe dans des contextes sociaux très éloignés, chacun de ces films est un regard empreint d'une grande tendresse sur la vie d'une famille presque ordinaire et pourtant unique.
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    3 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2020
    Comme je ne suis pas, et je ne vais pas l'être à court-terme, un abonné de Netflix, j'ai attendu patiemment que le film sorte en DVD. Peut-être alors que cette attente forcée n'avait fait que monter mon impatience à voir un film qui finalement m'a déçu? Et encore je suis du meilleur public qui soit puisqu'un amoureux de la colonia Roma dans la ville de México, ce quartier mi résidentiel, mi entrepreneurial, avec tout le style Européen de l'époque de Porfirio Diaz. Et encore plus avec ce parfum des années soixante et cette image en Noir & Blanc. Je pensais me régaler. Certes, il y a un discours tenu avec la convergence des luttes des femmes en solidarité trans-sociale, des évènements clés de la politique Mexicaine mélangés à l'intrigue et à des détails de la vie Mexicaine, mais il n'y a pas de rythme, de panache, d'envie ... dans un film qui m'est apparu finalement assez morne. Dommage!
    Alexandre P.
    Alexandre P.

    3 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Oui, il faut le dire, horriblement chiant, malgré une très belle esthétique, même si là encore le noir et blanc n'est pas un bon choix. On s'endort vite.
    tom K.
    tom K.

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2020
    Très beau film! Simple pure et coulant de source ; ressourçant. C'est un film qui fait du bien, procurant de sincères émotions. La réalisation est élégante et les acteurs sont criants de naturel. C'est vraiment très réussi et un très beau témoignage d'antan. A recommander.
    Januzaz
    Januzaz

    2 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2019
    Une histoire souvent encrée dans des longueurs à mon sens inutiles. Une introspection autobiographique du réalisateur qui a le mérite d'avoir été mise en scène mais qui pose la question de sa pertinence au regard de l'histoire banale racontée. A mon sens, la réelle prouesse de ce film demeure dans les tons de couleurs choisis pour le noir et blanc et la photographie (ombrages, flares, mouvements de caméras) absolument renversante. C'est bien ce dernier point qui me fait remonter la note du film. A voir uniquement pour la leçon de cinéma que le film propose.
    Eva C.
    Eva C.

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2019
    Très beau film,bien qu'un peu déprimant. L'histoire est prenante, les plans sont magnifiques. On à vraiment l'impression d'avoir accès à un pan de vie de l'époque, à l'instar du livre "une vie" de maupassant. La scène de manifestation est l'une des scènes les plus réussi à mon sens, elle transmet vraiment la peur et l'incompréhension des personnages. À voir et à revoir (pour les personne pas trop sensible)
    Maxime P.
    Maxime P.

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2020
    Vu comme un véritable chef d'oeuvre par la "cinéphilie", nous avons perçu ROMA telle une véritable purge. L'esthétique cinématographique ne sera pas venu nous faire oublier l'ennui qui nous assallait. C'est long, plat et soporifique. Un grand moment de cinéma dans le mauvais sens du terme.
    didinho
    didinho

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2019
    Comme cela arrive souvent, il faut avoir l’envie et la patience de voir ce film en entier pour en apprécier les qualités et pour être emporté par une vague d’émotions. Pour tout dire, le film se révèle dans sa seconde moitié avec plusieurs scènes fortes, agitées et bourrées d’émotions (les échanges de tirs, l’accouchement, la baignade en mer).
    Après Gravity, Cuarón s’intéresse à nouveau à un personnage féminin et au thème de la maternité (oui Gravity traite avant tout le thème de la maternité... tragique). On reprochera peut-être la première partie un peu molle et le faible niveau de certains rôles secondaires qui jure avec la performance de l’actrice principale. Un très beau film très émouvant si l’on prend le temps et si l’on fait confiance au scénario.
    angnaarsai
    angnaarsai

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2018
    Film très spécial... mais qui m’a beaucoup plu. Comment dire?... Il ne faut pas s’attendre à un blockbuster ou à un film à grand suspens, avec des rebondissements et des effets scénaristiques alambiqués, il faut le regarder pour ce qu’il est, une chronique de vie d’une jeune mexicaine employée par une famille de bourgeois dans le Mexique des années 70... on s’attache aux personnages, le noir et blanc à été un choix très judicieux, c’est magnifique... un film simple dans le sens noble du terme. Ceci dit je pense qu’on adore ou on déteste tellement c’est une œuvre peu commune. A vous de voir...
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2020
    Il faut admirer le courage de Cuaron qui après l'immense succès de Gravity, en 3D, avec Clooney et Bullock, et ses plus de cent millions de buduget choisit comme projet suivant un film en noir et blanc, en espagnol, mais avec en plus un nombre important de dialogue en langues mixtèques, et des acteurs amateurs. Cuaron fait tout le contraire du cinéma populaire actuel, jusqu'à sa mise en scène, qui prend son temps et laisse le temps au spectateur de voir tous les détails de chaque plan tout en attisant sa curiosité sur ce qui se cache derrière les frontières du cadre.
    La mise en scène reflète une unité de propos et de fond qui irrigue le film du début à la fin. On a exclusivement le droit à des plans fixes, des travellings latéraux et surtout des panoramiques. S'il est facile en littérature de cacher des informations et de jouer sur l'omniscience ou l'ignorance des personnages/du narrateur, cela est autrement plus difficile au cinéma où il faut trouver une raison pour la caméra de montrer ce que le personnage ne voit pas ou de ne pas montrer ce qu'il voit. Cuaron l'a trouvé. Sa profondeur de champ lui permet de montrer à la fois ce qui est et le fait que le personnage ne le voit pas, tel la scène au cinéma, où on a le droit, grand plaisir pour les amoureux des comédies françaises des années soixante, à l'intégralité des trois dernières minutes de la Grande Vadrouille (au passage, c'est le seul moment où le noir et blanc m'a gêné, tant j'ai l'habitude de le voir en couleur ainsi que les causses), et où on voit aussi que l'héroïne ne regarde pas.
    L'héroïne, c'est Cléo, une jeune femme qui sert de bonne et de nourrice dans une famille de quatre enfants de la bourgeoisie de Mexico en 1970. Tel les soldats de Dunkerque ou les Ryan Gosling de Drive et First Man, d'autres films récents à la narration exclusivement visuelle, qui se rapprochent du cinéma muet, du "pur cinéma", elle ne prend jamais la parole pour raconter qui elle est ou dire ce qu'elle pense. Qui elle est, on le découvre en la suivant. Ce qu'elle ressent, on le découvre en le ressentant avec elle. Dès le départ, les lents panoramiques dans la maison qui vont de gauche à droite pour revenir vers la gauche, tel le mouvement d'un métronome transmettent la banalité de son quotidien seule à nettoyer la maison, tout en capturant avec une incroyable acuité son environnement et sa géométrie, de sorte qu’après cinq minutes on connait tout de cette maison jusqu’à la sensation d’y vivre, transmise par le rapport que Cuaron entretient entre ses cadres et la géométrie de la maison, grâce au 65mm (alexa). Ainsi, on a des plans qui capture la rigidité de la géométrie avec une moitié de plan qui s’échoue sur un mur dès le deuxième plan, voire le premier, tandis que l’autre moitié du plan donne une vue très profonde de l’espace, comme deux plans qui n’ont rien à faire ensemble et qui se retrouve côte à côte grâce à la caméra grand format.
    Et ainsi, mais je ne vais pas analyser chaque scène, Cuaron réussit parfaitement à transmettre le ressenti du personnage. Et la scène de nu du film est à cet égard essentiel ; cela est si inhabituel pour le spectateur de voir du nu en noir et blanc, qu’une fois de plus on se rattache immédiatement au ressenti du personnage. De plus, d’avoir la nudité masculine sans la nudité féminine est relativement rare au cinéma où c’est classiquement l’inverse et participe de la dimension féministe du film, pour le meilleur. Car l’amour (ou la gratitude) de Cuaron pour les femmes de son enfance est un des éléments les plus émouvants du film. Il y a aussi un travelling latéral à toute allure quand elle a sa journée pour elle qui transmet toute l’excitation et la joie de vivre du personnage.
    Le film est ainsi très réussit dans sa capacité à nous plonger dans le quotidien de Cléo pendant une heure trente, à faire revivre le Mexique de 1970, à exprimer l’amitié profonde qui unit Cléo et la mère de famille ainsi que la distance qui les sépare. On pourrait s’arrêter là et se contenter de la justesse des observations de Cuaron, et de ce sentiment d’avoir pleinement vécu pendant quatre-vingt dix minutes au milieu de cette famille avec Cléo.
    Mais arrive alors la dernière partie du film. Tout commence pendant une manifestation étudiante dans un magasin de landau, (comme un présage funeste, puisque le landau le plus célèbre (ou l’un des plus célèbres, je n’ai pas fait la liste) du septième art se trouve dans une scène de manifestants mitraillés par l’armée sur l’escalier d’Odessa(Potemkine, bien sûr)), tout commence quand de la fenêtre on voit la foule se faire mitraillé dans la rue. La scène est saisissante, Cuaron y a mis les moyens, sa direction des mouvements de foule impressionne. Et puis un manifestant entre dans le magasin la caméra va de le droite vers la gauche et … je ne veux pas spoiler, disons juste que quand elle revient vers la droite, j’ai été encore une fois estomaqué par la réalisation de Cuaron et sa façon d’introduire les personnages dans le champ (il me semble d’ailleurs de mémoire qu’on a le droit ici à un champ contre-champ, un des seuls du film, mais leur rareté fait leur puissance, en particulier ici). Si sa caméra est souvent peu mobile (malgré quelques travellings à cent à l’heure), il fait mieux que compenser par sa façon de peupler le cadre et de déplacer les personnages dans le cadre pour lui donner vie.
    Et puis, ensuite, non je ne veux pas spoiler… Disons juste qu’ensuite on a une scène en plan fixe qui dure longtemps, bien assez pour nous faire pleurer, et puis une scène au bord de la mer où les vagues de cinquante centimètres deviennent soudain aussi terrifiantes et stressantes que celle d’un kilomètre de haut d’Interstellar, juste par la puissance de la mise en scène (ah ce panoramique vers la droite tandis qu’elle marche à travers les vagues combien je l’ai attendu !) et du montage sonore.
    Le film s’inscrit directement parmi les grandes œuvres du cinéma, son titre appelle d’emblée la comparaison avec Rossellini et Fellini (c’est à leur côté qu’il se trouvera dans les dictionnaire du cinéma) et si le titre renvoie au nom d’un quartier de Mexico et non à la capitale italienne, on peut penser que le film n’aurait pas eu comme titre le nom du quartier si celui-ci ne s’était pas appelé d’un nom qui renvoyait immédiatement à la grande Histoire du cinéma. L’influence de Renoir et de la Règle du jeu est aussi notable (scène des bourgeois qui tire au pistolet et importance des rapports entre maitres et valets) même si le propos est très différent. Peut-être parce que c’est le Mexique et que c’est en noir et blanc, que les travelings n’en finissent plus, le film m’a aussi rappelé La soif du mal de Welles et pour ses panoramiques très lents et l’unité de sa mise en scène, Mort à Venise de Visconti.
    Pourquoi 4,5 et non 5 ? C’est discutable et je changerai peut-être d’avis avec le temps ou en le revoyant, mais le fait de vouloir réunir des scènes de sa jeunesse qui l’ont marquées pousse Cuaron à ajouter des scènes peu utiles au récit comme l’incendie, quoique l’apparition des flammes au loin, dans ce noir et blanc, est splendide. Le problème du film, mais qui est bien plus que compensé par ses qualités, c’est que c’est un film sur les souvenirs d’enfance de Cuaron, mais qu’il fait le film sur quelqu’un d’autre que lui, ce qui fait que parfois il insiste dur ce dont il se souvient et parfois sur ce qui concerne Cléo. Dans l’ensemble il a trouvé l’équilibre, mais parfois on a l’impression que la scène est plus pour lui que pour Cléo.
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